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r .
'
,
,
I •Prof.Dr.Ir. P.M. Heertjes,
Del
f t .
(Pays-Bas)
PLAN D'UNE USINE D'ACIDE NITRIQUE
G. SEIBOLD
Ingénieur E.N.S.C.Strasbourg
(France)
t
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---.--- Ju~n 1~60SEIBOLD
G,Ac..i.de
N ltt"lqUe.
Eche.lle.. :
~ 2.00PLAN D'ETUDE
I
INTRODUCTION
11MODE DE FORMATION
1 )oxydation catalytique de NH
3
2)
oxydation de NO
7'3) absorption de N0 2
111CHOIX DU
PROC~DP~ ,1 )
les trois procédés
/~1
2) comparaison des trois procédés
3) choix du procédé
IV
Description de l'usine
1) oxydation catalytique de
NH
3
et production de vapeur
2)
oxydation de NO et absorption des vapeurs nitreuses
3)
Problème de la corrosion
V
BALANCE DE MASSE
VI
BALANCE
THEru~IQUEVII
CALCUL D'UN
APPAREIL
VII EMPLACEI
Vl
ENT
DE L'USINE 1>ENFRANCE
Sourees de
NH
3
Utilisation de HN0
3
Conclusion
IX
LITTlRATURE
-0-0-0-0-0-..
..
•
I.
INTRODUCTION.
Dans l'industrie de l'acide nitrique on distingue
essentielle-ment trois procédés de fabrication :
1) Action de H2S0
4
sur les nitrates
2)
Synthèse
à parti~de l'azote de l'air
3)
Oxydation c
a
talytique de
NH
3
•
A coté de l'acide des nitrates - qui n'offre qu'un seul intérêt, sa
concentration élevée - l'industrie prépare en proportion de plus en plus
grande de l'acide de synthèse. Le biox
,
de d'azote NO est
prépar~soit
par synthèse directe en faisant passer de l'air dans un arc électrique,
soit par oxydation catalytique
du
gaz ammoniac par l'air. La synthèse
directe, qui nécessite une
grande
dépense d'éner
g
ie, a été supplantée
presque complètement
par
le
p
rocédé de synthèse indirecte
.
C'est
la
fabrication industrielle d'acide nitrique basée sur
l'oxydation
catalytiq~de NH
3
que nous
allons
étudier.
Ir. MODE DE Fom
.
iATION.
On
distingue
trois réactions fondamentales dans la fabrication
de l'acide
nitrique
à parti~de l'ammoniac.
1) Oxydation catalytique de NH
3
.
4
NH
3
+5
O2 - fmO
+6 H20
+217
000 cal.
De
nombreux travaux ont été effectués sur le choix du
catalyseur donnant un pourcentage optima de
NO
(5).
On a trouvé
que
le
platine est de loin le meilleur catalyseur de cette réaction. On lui
~joute
6,5
%
de rhodium pour augmenter sa résistance mécanique.
11est
employé sous forme de grilles
à mailles excessivement fines pour
augment er la surface de contact.
S
Qus catalyseur la formation d'azote
serait prépondérante (produit le plus stable)
suivant
la réaction :
NH
3
+io
2
- -
t
N
2
+3/
2 H
20
Pratiquement on e
m
ploie un
mélange
de
La teneur en NH
3
est limitée
à 13
%
à
Ie mélange est explosif.
D'autre
part
11
%
NH
3
et 89
%
d'air (en volume).
o
850 C car au-dessus de cette valeur
il faut utiliser un mélange aussi
riche que possib
l
e en NH
3
pour obtenir un acide
à concentration maxima.
•
..
2
-La réaction d'oxydation de NH
3
est fortement exothermique
et son rendement augmente avec la températurede la grille. Par ailleurs
les pertes en platine augment ent avec la température.
11faut donc choisir
une température optima qui est de 850
o
C. Cet équilibre de température sera
réalisé lorsque la quantité de chaleur fournie par la réaction sera égale
à la
q
uantité de chaleur évacuée par les gaz comme le montre le diagramme
suivant.
Kcal/sec
/ ~' /:
/On y a représenté la production et l'évacuation de chaleur en fonction
de la température de la
grille pour
une composition, une vitesse, et
une température d'entrée du
gaz
données.
Pour
règler la température de
la grille on
peut
donc jouer sur
ces
trois variables mais pratiquement
surtout sur la température d'entrée des
gaz
dans le réacteur.
Le temps de
contact
optima avec le
datalyseur
est de
10-4
sec. On règle
ce temps en employant le nombre de grilles adéquates pour une vitesse
donn~e.
La
pression
n'a que peu d'influence sur le rendement de
l'oxydation.
Son
avantage est de réduire la dimension des appareils.
On observe la réaction secondaire
globale
suivante :
it
N
H
3
+302-
2N2
+6H20
+303.000 cal
dont une des réactions constituantes semble être
3NO
+2NH
3
--
2tN2
+3H20
2) Oxyation de NO.
2NO
+0 26
•
2N02
+27000 cal
11
s'agit d'une réaction d'équilibre. Elle est exothermique dans le sens
allant de g.à.d. et se fait avec diminution de volume. Pour avoir un
%
en N0 2 aussi élevé que possible on peut donc jouer sur les facteurs
suivants :
- opérer
àbasse température
opérer sous pres sion
- augmenter la teneur en O
2
des
g
az
- absor
u
er
N0
2
par l'eau.
L'équilibre est totalement déplacé vers la formation de
N02à la
tempéra-ture
de 25°C. En effet la constante d'équilibre K de la réaction définie
2
par
pK
=
2N0
2
PNO· P
02
est liée
à la tempéra
ture T par la relation
log K
=
~
-
1,75 log T
+0,00050 T
-
2,839
T
Tra~ons
la courbe de dissociation de
N02en fonction de la température
l.-oo
Ct =
-'I
10 !.-. _ _ _ _ _ _ _ .... o
Elle nous montre que pour obtenir une teneur des
gaz aussi
élevé
que
possible en N0
2
il faut
opérer
à
température minima.
Remarquons qu1en réalité no us n'obtenons pas N0
2
pur mais un
m~langede gaz, en équilibre constant entre eux, appelé vapeurs nitreuses et
comprenant
NO,
N0
2
,
N
2
0
4
,
N
2
0
3
••••
C'est N
2
0
4
qui joue le role Ie plus important lors de l'absorption des
vapeurs nitreuses dans l'eau.
3) Absorption de N0
2
dans l'eau.
--liq
2 HN0
3
+NO
+3
2 500 cal
liq
Le bio
.
yde d1azote est réoxydé en N02 "
I"
4
-4
N0 2--
-
2 N204
2 N 204
+ 2H2O-
2 H N03 + 2 HN02 2 HN0 2-
H20 + N203 N20 3--
NO + N02 La constante d'équilibre 2de la réaction globale est définie par
k
PHNO
3
• PH 2
°
ou p.
=
pression partielle du corps i ~Remarquons que PHN0 3
et PH,
°
sont les pressions de vapeur dans la phase liquide. Dans le système 2 H20 - ID{03 les valeurs de ces deux pressions,pour une température donnée, sont fonction de la concentration de l'acide nitrique comme l'indique le diagramme suivant
6u
30
10
o - - - ? r ()-o
J:
HAlO)11 est donc difficile d'obtenir un acide de concentration supérieure
à
50
%
.
Indiquons que pour préparer un acideà
55%
,
en partant d'une pressron partielle en vapeurs nitreuses de 0,1 atm., il est nécessaire d'avoir un degré d'oxydation de NO supérieurà
0,8. Pour avoir un acide deconcentration comprise entre 55 et 60
%
il est donc absolument indispensatle d'opérer sous pression.111. CHOIX DU PROCmD~.
a) Les trois procédés.
Une usine d'acide nitrique, fabriqué à parti~ d'ammoniac, peut être divisée en deux parties bien distinctes :
1)
Oxydation catalytique de NH3 et production de vapeur 2) Oxyd~tion de NO en N0
2 et absorption.
Dans chacune de ces deux parties on peut ou non opérer sous pression comme vu précédemment. Cela nous conduit
à
trois procédés de fabrication/I
,
1) Le procédé atmosphérique
2) Le procédé sous pres sion
3) Le procédé combiné :
1ère et 2e partie sous pression
atmosphérique.
1ère et 2e partie sous pression.
-
o
xydation catalytique de NH
3
sous p. atm.
oxydation de NO et absorption sous pression.
(on trouvera ei-après un schéma de ces trois
procédés~.b) Comparaison des trois procédés (4)
Pour comparer plusieurs procédés il faut tenir compte des
facteurs suivants
1) Investissement et amortissement des charges.
2) Conditions opératoires.
3)
Vrais
d'entretien.
4) Souplesse de l'opération.
Considérons tour
à tour ces différents facteurs.
1) Investissement et amortissement des charges.
Donnons au procédé atmosphérique Ie coefficient 1. Nous
aurons pour les autres :
procédé atmosphérique
procédé sous pression
procédé combiné
1 ,
°
0,89
1 ,11
Le prix de construction de l'usine
à
procéd~combiné est plus élevé que
celui des deux autres car il nécessite un compresseur plus coûteux et
un nombre de braleurs et d'échangeurs de chaleur plus élevé. Les réacteurs
du procédé sous pression ont un volume plus petit d'ou un gain de
matériel et de place appréciable.
2) Conditions opératoires.
Comparons suivant Ie procédé les différentes caractéristiques
liées
à la production de 1 tonne de NO,H
100
%
iProcédé
NH
3
Pertes Energie
en
consommée
Vapeur d'eau Eau de
produite
refroidissement
Acide
%
N0
3
H
No.
tonnes
Pt
kwh
tonnes
m3
mg
1
0,290-0,300
78
85 - 90
1 ,0
12 3
45-52
2
0,290- 0,294 156-511
350
I0,8 - 1 ,25
136
57-60
3
0,287-0,290
78
350
I1 ,
°
1,6
57-60
---
- -
_
.
--;\
~
!';
Today's Commercial HNO
a
Processes: A
i
.
'
Air 170 Olidotion tower Coole r-condense", Alkoll solution pump. A1koli towertDe ce tableau il ressort que le procédé no. 1 est
à
écarterà
cause de sa production d'acide de faible concentration pour une consommation en NH3
supérieure aux deux autres procédés.Les caractéristiques des procédés 2 et
3
sont compara~les,à
lieiception des pertes de platine qui sont plus élevées dans le procédé sous pression. Remarquons que si l'on tient compte de la récupération d'énergie alors laconsommation en énergie est beaucoup moindre pour les procédés combinés et sous pression que pour la procédé atmosphérique.
3)
'reis d'entretien.Nous considérerons uniquement la consommation en acier inoxydable. Si nous donnons au procédé atmosphérique le facteur 1 nous aurons pour les autres procédés
procédé atmosphérique
1,0
procédé sous pres sion0,54
procédé combiné
0,75
4)
Souplesse de l'opération.L'opération générale est la plus simple pour le procédé atmosphérique. Le cOlupresseur centrifuge, utulisé dans les procédés combinés et sous pression, exige notamment plus de surveillance. En ce qui concerne l'instrwnentation le système combiné est quelque peu plus élaboré que le procédé sous pression.
c) Conclusion.
11 y a rnaint autres facteurs plus ou moins intangibl es que doivent être pris en considération dans un tel choix. Quoi qu'il en soit, en considérant les valeurs comparées données i l en ressort que le procédé combiné a le triple avantage suivant
1) Rendement de l'oxydation catalytique de NH
3
le plus élevé. 2) Pertes en platine les plus petites.3)
Coefficient d'absorption le plus élevé.C'est ce procédé que nous adopterons. 11 est d'ailleurs le plus utilisé en Europe alors qu'en Amérque le procédé sous pression est le plus en vogue. Le procédé atrnosphérique est en voie de disparition.
IV. DESCRIPTION DE L'USINE.
L'étude bibliographique nous a conduit à choisir l'usine des
Staatsmijnen (Limbourg - Hollande) datant de
1949,
comme type du procédé-
7
-Nous étudierons d' a-oord l' oxyda tion ca tÄl.ytique de NH
3 et la
production de vapeur d'eau, puis l'oxydation de NO et l'absorption des
vapeurs nitreuses, et enfin nous évoquerons brièvement le problème de la
corrosion.
Pour toutes ces explications on se<reportera au schéma ci-joint.
a) Oxydation catalytique de NH
3 et production de vapeur.
L'air et l'ammoniac sont aspirés par le compresseur. L'air
est préalablement lavé;
à
l'eau dans une tour remplie d'anneaux rachiques.Pour une quantité de gaz donnée les dimensions de la tour sont calculéas
en tenant compte du phénomène de "loading". La circulation d'eau est de
30 m3/h. Ce lavage enlèv€ les poussières et absorbe éventuellement des gaz
nocifs tels que 802 et 8H2• Cet air est ensuite préchauffé
à
600C par dela vapeur détendue. Ce préchauffage permet de règler la température des
toiles de platine
à
8500C. Le mélange 11%
NH3 (en volume)
89
%
airse fait dans une sorte de mélangeur - éjecteur; puim il est filtré sur
céramique poreuse pour enlever les dernières traces de particules solides.
Notons que l'ammoniae provient d'un gazomètre. Cette quantité de gaz est
répartie dans trois tours d'oxydation de NH
3• L'usine comprend trois de
ces systèmes.
La capacité d'une tour d'oxydation est dtenviron 12 t NH
3- N/j. Le mélange
passe sur 3 toiles de Pt - Rh (6,5
%
)
placées en série pour obtenir untemps de contact optima, donc un rendement maxima. Chaque toile pèse
2,5 kg et compte 1024 mailles/cm2.
Le diamètre des fils est de 0,006 cm. Ces toiles sont soutenues par une
couche d'anneaux rachiques.
La compsition air-NH
3
est rendue constante par un régulateur et unesécurité automatique coupe les gaz en cas de trop haute température de
la grille ou d'une panne de compresseur.
Immédiatement sous les grilles se trouvent les systèmes de refroidissement
à eau, incorporés dans la tour. Nous rencontrons successivement dans Ie
sens de parcours des gaz :
10. Un surchauffeur qui surchauffe la vapeur d'eau sortant de la chaudière
Lamont de 1880C
à
,2500CI
12 a tm.l11
a tm.20. Une chaudière du type Lamont qui transforme l'eau, sortant du
récupérateur de chaleur à 1880C et 12 atm. en vapeur d'eau à 1880C
et 12 atm.
30. Un récupérateur de ehaleur qui échauffe l'eau de 1000C à 188°C et
On préchauffe l'eau qui rent re dans ce récupérateur jusqu'à 1000C pour obtenir un meilleur rendement dans la production de vapeur d'eau.
Toute usine d'acide nitrique est productrice de vapeur d'eau. Cette production est dans notre cas de 5 tonnes/t NH
3
-
N soit 2,5 t/h/tourd'oxydation On transforme cette vapeur en énergie électrique. Le rendement de l'oxydation atteint 97%.
Les pertes en platine se chiffrent à 150 à 250 mg par t NH
3 - N
à
latempérature de 8500C des grilles. La durée de vie d'une toile est de
12 à 14 mois.
b) Oxydation de NO et absorption des vapeurs nitreuses.
Les gaz, sortant des 9 tours d'oxydation
à
1500C sont refroidis jusqu'à 35°C dans un échangeur double de chaleur (refroidissement par les gaz épuisés puis par de l'eau). On diminue ainsi l'énergie de compression et on évite le dépêt de N02NH4 dans le compresseur d'ou diminution des dangers d'explosion. Ces gaz sont enrichés en O2 par a110rt de 45
%
d'air par rapport à l'air primaire. Ces gaz nitreux sont alors comprimés à 2,7de 4150
~/~~.
Le~
atm. par un compresseur centrifuge tournant à la vitesse ~/' _ gaz sortent à 1500C et sont à nouveau refroidis jusqu'à 100oC.11 y a product ion de vapeur d'eau. On aurait aussi pu utiliser cette énergie calorifique pour préchauffer l'air à l'entrée de l'usine, mais ce procédé s'est avéré plus avantageux.
La tour d'oxydation de NO est munie d'un système de refroisissement
interne. Les gaz circulant dans des tuyaux de ~
=
50 mm sont refroidis de0 0 1
100 vers 30 C par de 1 eau circulant en chicane du bas vers le haut de la colonne. On obtient ainsi un rendement d'oxydation de 80
%
.
~es vapeurs nitreuses passent alors dans 9 tours d'absorption montées en série. Les gaz et l'acide circulent en contre courant c.à.d. que les gaz les plus riches en N0
2 sont en contact avec l'acide le plus concentré.
Les premières tours d'absorption sont subdivisées en 3 ou 4 étages d'anneaux rachiques pour éviter les ch~mins d'élection et avoir une
\
meilleure absorption. Ce système d'absorption a été mis au point par les Staatsmijnen. Le rendement de l'absorption est de 98
à
98,5%
et per-met d'obtenir un acide à 55 %. Les tours sont construites en acierinoxydable. Pour diminuer la corrosion on fait arriver dans la tour 9 de l'eau déminéralisée. Chaque tour d'absorption possède une circulation d'acide. L'acide, pompé en bas de la tour, est refroidi dans un échangeur de température externe et renvoyé au haut de la tour. 11 ruissp]e sur les anneaux rachiques soit en contrecourant, soit en cocourant avec le gaz. 11 refroidit les gaz et se concentre.
- 9
-La perte de charge dans ces tours d'absorption est faible (0,2 atm) de
sorte qu'on peut récupérer environ
30
%
de l'énergie par détente des gazépuisés dans une turbine qui entraîne Ie compresseur. Le réchauffage des
35
0 .. 0é
é
gaz de a
95
C dans l' changeur de chaleur combin permet une meilleurerécupération d'énergie.
Les gaz
à
la sortie des tours d'absorption contiennent encore0,2
%
de vapeurs nitreuses. lIs sont envoyés dans l'atmosphère aprèsdilution.
L'acide produit est dégagé par de l'air pour éliminer les vapeurs
nitreuses dissoutes. Les gaz ainsi récupérés sont ajoutés à l 'air
additionnét avant Ie compresseur.
c) Problème de la corrosion.
(3)
Ce problème est de première importance lors de la construction d'une telle usine car l'acide nitrique dilué est très corrosif.
Les principaux types de corrosion observés sont :
- corrosion superficielle ex
- corrosion par ~i,ures ex
- corrosion intercristalline
tour d'oxydation de NO
tuyaux de refroidissement
turbo compresseur (acier martensitique
au Cr)
- corrosion par formation de piles
11 faut donc employer Ie matériel de construction adéquat pour chaque
appareil.
Matériel de construction.
Le meilleur acier est l'acier Cr-Ni 18/8 avec un maximum de C de 0,06
%
.
Pour des usages précis on peut donner la préférence
à
l'acier 18/8stabilisé par du niobium (évite la corrosion intercristalline).
D'autres métaux employables sont
- acier à basse teneur en C
- ferro-silici~
v.
BALANCE DE MA
SS
E
(par jour)
Q
uantité d'acide
àproduire par jour
449 t HN0
3
100
%
=
816,4 t
.
HN0
3
55
%
=
99,8 t H
N
0
3
-N
Le rendement total de l'usine
àp
artir de NH
3
est de
9
5
%
par rapport
à
1
tazote. I1
f
aut donc par jour:
105
tNH
3
-N
=
127,6
N
H
3
100
%
=
1,781 10 5 m3
N
H
3
à20°C.
a) Oxydation de NH
3
•
La composition des
g
az
e
st 11
%
NH
3
à20°C soit
89
%
air
5
3
à20°
1
2
7,6 t NH
3
1,781.10 m NH
3
14,41
10 5
m3 air
..
a
20°
17
26,7 t air
Cette première partie de l'usine est composée de trois systèmes.
La quantité de gaz qui circu1e par système est donc :
4
2
,5
t
N
H
3
575,6 t air
tour d'o
x
ydation
4
N
H
3
+50
2
-
4 NO
+6 H20
rendement : 97
%
entrée
14,118
-tNH
3
42,60
tO2
149,2
6
tN2
sortie
24,
2
5
iNO
9,69
t0
2
149,61
t
N2
15,01
tH20 vap.
sortie des
2
tours
218,2
tNO
87,2
tO2
1346,5
tN2
- 11
-b) Oxydation de
NO
et absorption.
Les 135
t.de vapeur
d'eau sont
eondensées
dans
l'éehangeur
de ehaleur situé
àla
sortie
des tours d'oxydation.
Seul
l'eau de s
a
turation
des gaz
à
35°
C
subsiste
.
ee~tte eau est
envoyée dans les tours d'ab
s
orption.
Addition d'air.
E
l
le
est de 43
%
par rapport
à l'air
primaire
s
oit
742,5
t
air
eet
air eomprend l'air
de dégazage
de l'aeide
à
55
%
.
Il
faut
25
m3 d'air
pour
dégager une tonne d'acide. Cet air eontient 8
%
de NOL
'
La quantité
de N0
2
réeupérée est done :
816,5.25.0,08
=1632
m3 N02
à
20
0C
3,1
tN0
2
Tour d'oxydation
de NO
entrée
sortie
NO
+i
02
;=:!N0 2
rendement : 80
%
3,1
tN0 2
218,2
tNO
25 2
,1
t
02
19
24,1
t N 2H
2
0 (de saturation)
270
,7
tN0 2
43,6
tNO
15
9
,
0
t02
1924,1
tN
2
H20 (de sat.)
Nous n'avons
pas
tenu eompte du N0
2
absorbé par l'eau de eondensation.
Nous supposerons que tout
NO
est transformé en
NOL;
en réalité nous
avons
des
vapeurs
nitreuses
.
Tours d'absorption.
A la sortie des tours d'absorption les gaz eontiennent eneore 0,2
%
de
NO en volu
m
e. Leur eo
m
psition est:
6,5
tN
O
(pertes)
66,6
t
°2
soit
3
%
en volume
19
24
,1
t
N2
H20 (de saturation)
pour chaque tour d'absorption séparément.
1e rendement total de l'usine par rapport
à
N est de 95%
.
Production d'acide : 816,4t-HN03 55 ~.c) Quantité d'eau.
Eau déminéralisée.
Dans la dernière tour d'absorption il faut introduire 289,3 t H~O
déminéraliséejjour.
I
En effet la production de 1 acidemtrique nécessité
4 24,4 t
H20/i
et 135,1 t sont fournies par condensationde l'eau de réaction (oxydation de NH 3)
Eau de refroidissement.
quantité globale: 72000 t.
VI.
BA1ANCE CA10HIFIQUE (par jour)La capacité calorifique C des gaz en cal/mole/do est donnée par
p (p = 1 atm) NH 3 6,70 + 0,00630 T NO 8,05 + 0,0002 33 T - 156 300/T2 °2 8,":'7 + 0,000 2 58 T 1877 0 0/T 2 N2 6,50 + 0,001 T H20 gaz 8,22 + 0,00015 T + 0,000 00134 T2 N0 2 7,44 cal/mole/d; de 27
à
67°CPour les variations en fonction de la température on se référera au
graphique ci-jomnt.
1) Préchauffeurs d'air.
Nous admettrons dans nos calculs que la variation de C en
p
fonction de la température est linéaire pour des 6t petits. Ceci est d'autant plus justifié que la variation de C de l'azote \qui prédomine
p largement) en fonction de Test linéaire.
Pour échauffer 1726,7 t d'air de 15°
à
60°C il faut fournir ~Q
= nC 6 T n nombre de moles de gaz/jour p 6 106 °2 383,4.10 . 45.6,4 = 3,45 Kcal 3 2 6 6 1343,3.10 .45.6,81 N2 28,02 =14,6910 Kcal 18,14106
Kcal =============13
-2) Tour d'oxydation de NH
3
•
Capacité calorifique des
g
az sortant de 1 réacteur (150°C)
6
10
6
NO
:24,25.10
150.7,22
0,875
Kcal
30
6
10
6
O2
9,69.10
150.7,33
0,333
Kcal
32
N2
149,61 10
6
150.6,92
5,540 10
6
Kcal
28
6
10
6
H20
15z01.10
150.8,52
1,066
Kcal
18
7,8 14 10
6
Kcal
==============Capacité calorifique des gaz entrant dans 1 réacteur
6
10
6
NH
3
1~z178.10
55.8,77
0,402
Kcal
17 6
°2
42 ,6.10
55.6,65
0,481 10
6
Kcal
32
.
6
10
6
N2
149,26.10
.55.8,77
2,570
Kcal
28
3,453 10
6
Kcal
==============Chaleurs de réaction
a) 4NH3
+502
-
4NO
+6
H20
+217
Kcal
614,17~ëOz97.10
.217
43,90 10
6
Kcal
b) 4NH3
+402
--
2N2
+6
H20
+ 614,178.0,03.10 .303
68
303
Kcal
1,897 10
6Kcal
6
45,8.10
Kcal
===============(55°C)
Chaleur cédée
p
ar le système
~ourf
ormer de la vapeur d'eau
6
6
(45,8 - 4,4) 10
=
41,4 10 Kcal/réacteur.
Soit pour les 9 réacteurs : 372,5 10
6
Kcal
3) Echangeur de chaleur combiné.
C
h
aleur totale cédé
e.
par le système
.
capacité calorifique des
g
az
à
150°C
11 11 11 11
350C
=70,2.10
6
Kcal
6
13,71 10 Kcal
6
56,49.10 Kcal
C
h
aleur fournie aux gaz épuisés pour les réchauffer de 35
à 95°C
29,13 10
6
Kcal
(Nous supposerons que l
a
v
a
riation de c
pavec la pression (2,7 atm) est
né
g
li
g
eable)
Chaleur fournie par les gaz
à
l'eau de refroidissement (56,49 - 29,13) 106=
27,36 106 KcalNous négligerons systématiquement les pertes de chaleur par rayonnement. Tous les calculs ont été effectués d'après le modèle ci-dessus.
4) Compresseur.
Capacité carorifique des gaz
à
l'entrée :gaz sortie échangeur 13,71 106 Kcal
air a
..
15°C 2,48 106 Kcal 16,19 106 Kcal==============
Capaci~e
calorifique des gazà
la sortie (150oC)88,86 106 Kcal Chaleur de compression fournie au gaz :
72,67 106 Kcal
==============
Nous ne calculerons pas la chaleur cèdée par le compresseur à son eau de refroidissement interne.
5) Echangeur de chaleur
à
la sortie du compresseur. Capacité calorifique des gazà
la sortie (100oC)6
57,80.10 Kcal Chaleur fournie par les gaz
à
l'eau :(88,86 - 57,80) 106
=
31,06 106 Kcal6) Tour d'oxydation de NO. Chaleur de réaction NO +
io
2 N0 2 + 13,500 rendement 80%
11~26 6 78,70 30.
13,5·10=
Kcal 103 KcalCapacité calorifique des gaz a " l'entrée 57,80 10 6 Kcal
"
"
"
" à
la sortieC35°c)
16,LO
"
41,60 10
6
KcalChaleur fournie à l'eau de refroidissement 78,7
7) Tours d'absorption (Bilan global)
Chaleur de réaction a) NO +
to
2 ~ N0 2 + 1 3,5
Kcal 49,50 106 Kcal b) 3N02 + H20 - > 2HNO6
102,8 10 KcalL
120,30 106
KcalI •
soit au total:
- 15
-152 ,30 106 KCal
La différenee de eapaeité ealorif~que de gaz entre l'entrée et la sortie (35°C) est négligeable.
La quantité de ehaleur eèdée à l'eau de refroidissement est donc égale
à la ehaleur de réaction soit 152,3 106 Kcal.
Nous négligerons aussi la chaleur eèdée à l'aeide nitrique de fabrieation
(t 40°C) dont une partie est réeupérée par les gaz de dégazage.
8) Turbuie.
L'énergie réeupérée n'a pas ét~ ealeulée.
9) Perte ealorifigue des gaz allant dans la eheminée.
Capacité calorifique des gaz ~Ruisés (35°C)
6
16,9 10 Kcal
Capaeité ealorifique des gaz entrant dans l'usine à 15°C 0,958 106 Kcal
)
NH 3 O 2 1,558 11)
9,506 106 Kcal N 2 6,990 Perte de ehaleur : 6 (16,9 - 9,5) 10 10) Bilan total. 11)
6 7,4 10 KcalAppareils Chaleur cèdée au
système#6 • 10 Kcal Préehauffeurs 18,14 Tours oxy d.NH 3 Ech.Chal Gaz 29,13 11 11 Eau Compresseur 7 2 ,68 Eeh.ehaleur Tour oxyd.No Tours d'absorption Pertes total 119,95 Chaleur exeédentaire I
Chaleur cèdée par le
à
l'eau 37 2 ,50 27,36 31,06 120,30 152,30 703,5 2 612,7 syst./J"~
106 Kcal divers 29,13 7,40 36,53Dans notre usine no us avons donc une chaleur théDrique excédentaire
de 703,5 10
6
Kcal/jour transformable en vapeur d'eau,
pvis
en énergie
éleetrique. Une usine d'aeide nitrique est done produettriee de vapeur
d'eau. Cette ehaleur exeédentaire
pratiquement
transformable en vapeur
est en réalité beaucoup plus faible.
En
effet nous n'avons pas tenu
compte des pertes calorifiques par rayonnement, d'autre part une
grande
partie de la ehaleur transmise
àl'eau de refroidissement est
inutilisée.
17
-VII. CALCUL DE LA TOUR
D'OXYDATION
DE NH
3
"
Données"I
AU"L I /<,a.1c.. I!
-~-_
... _- - - - --- - --- - -_ .-j I€
d'entrée des gaz 55°C tO de sortie de gaz 150°C tO des toiles de Ft 850°C ~ toiles de Ft 2800 mm 100 "c.. ,~---=:=J---!-""-;:<-' ~ ... .., ./1')0°(...1) Calcul des températures t
1
et t
2
•
Pour pouvoir
calculer
les dimensions des trois
éléments de refroidissement il faut d'abord déterminer les tewpératures
t
1
et
t
2
•
Surchauffeur.
Pour surchauffer la vapeur d'eau de
188°C
à250°C
àla pression de
12 atm. il
faut
fourn~65Kcal/Kg. Les
gaz
cèdent donc
àla vapeur
65.2,5 20 3
=
162 10 3
Kcal/h
Or
la capacité calorifique des gaz
à
55°C
est de
chaleur de réaction de
144.10
3
Kcal/h et la
1910.10
3
Kcal/h
La
capacité
calorifique des
gaz
à
la sortie du surchauffeur sera donc
de
(2054 - 162) 10)
=
1892 10 3 Kcal/h.
Si nous prenons une capacité
calorifi
que
moyenne des gaz de 8 cal/mol g
à la température t
1
nous aurons
189
2.10
6 68.0,304.
1
0
Chaudières Lamont.
ehaleur de vaporisation de
1 1eau
à
1188°C
12
atm.
474
Kcal/Kg.
Les gaz cèdent
donc
àla va
p
eur :
2
,5.474.103
=
1185. 10 3Kcal/h
'-Si
nous fixons
à7,4 la capacité calorifique moyenne des gaz
àla
température t
2
nous
aurons
6
7,4.0,304. 10
Notons
que la pompe recircule 5
à8 fois la quantité d'eau apportée.
Echangeur de chaleur.
Pour
fair passer l'eau de 100°C
à188°C et 12 atm. les
gaz
doivent
fournir 90,5
Kcal/Kg
de vapeur soit
au~total2,5.90,5.10
3
=
226
.10
3
Kcal/h.
La capacité calorifique des
gaz
est de 325 10 3 Kcal/h. D'ou une
t
=
~
551.10
66
7,4.0,304
10
sortant
de la
tour d'oxydation
à150°C
2e méthode
de calculation de t 2 :
19
-La différence entre les deux t2 calculés provient de la perte de chaleur
par rayonnement. En effet le rendement calorifique nIest que de
91
%
Nous prendrons donc pour t2 la valeur moyenne approximative de 270oC.
2)
Calcul des dimensions du surchauffeur.échange de chaleur :
~w
162.103 Kcal/h.capacité de transfert w
25
Kcal/m~
tuyau /oC/hllt
l og 600
La surface de contact vapeur d'eau - gaz doit donc être de
A 162.10
3
25
•
6002
10,8 m
Employons des tuyaux de diamètre intérieur diamètre extérieur surface intérieure 11 faut donc d'eau. 10,8
0,119
38
mm48
mm 20,119m
/m
=
90,5
m de tuyaux dans lesquels circule la YapeurCes tuyaux placés sous forme de spirale sous les toiles de Pt seront
o
difficiles
à
soutenir surtout que la température y est de 850 C. 11 estdonc préférable de placer ces tuyaux sur Ie pourtour de la tour comme
dans les chaudières Lamont.
La distance de 2 tuyaux opposés sera de 2700 mm d'ou une
périphérie utile de 8,5 m. La distance minima entre les axes de deux
tuyaux successifs étant de 75 mm nous pourrons donc placer
8500
75
=
113 tuyaux sur Ie pourtour de la tourLa hauteur de ces tuyaux devra être de
.21.QQ
113
=
810 mm soit pratiquement de 850 mmoPour diminuer la vitesse de circulation de la vapeur d'eau dans ces tuyaux nous emploierons deux systèmes occupant une demi circonférance chacun.
3)
Dimensions de la chaudilre La Mont.6
~=
1,185 10 Kcaljh w ~. t tuy.=
38 mm l n •Y't
our = 2000 périphérie utile=
6000 Nous pourrons donc placer la tour.6000
75
80 tuyaux sur la circonferance de;2 W
=
25 Kcal/m /oC/h~tl
og= 337°C
6
A=
1,185. 1025.337
2 140m
La longueur des tuyaux devra donc être de
1 140
=
14,8 m soit 15 m 80.0,1194)
Dimensions de l'échangeur de chaleur. 226.103
Kcaljhw
30 Kcaljm jOCjh 2 ~tl og 65 226.103 A - ~..;:;....;...:....=..-65.30 ~ int.tuy. -- 38 2 116 m largeur du serpentin 1000 hauteur de l'échangeur=
10.000 Nombre de tuyaux de 1 serpent in surface intérieure du tuyau de133 x 1 x 0,119 15,8 m 2 1
nombre de serpentins nécessaires montés en parallèle. 10.000
75
serpentin ~ 15,8 133 8- 21
-Vitesse de eireulation de l'eau/ tuyau
2500
=
0,78 dm/sec.3600.0,114.8
Hauteur de la tour. environ 20 m.
Pour eonna1re les dimensions des autres appareils on se reportera au
schéma
à
l'éehelle ei-joint.VIII. ElVlPLACEiVlENT DE L' USINE EN FRANCE.
Notre usine d'aeide nitrique néeessite
- de l'ammoniae: 105 t. NH 3 - N/r - de l'eau de refroidissement 3000 m3/h - de la main d'oeuvre Elle produit 99,8 t N0 3H -
N
/r
A priori il y a deux possibilités d'emplacement
- soit pr~s d'une souree de NH
3 - soit près de débouehés de HN0 3 Sourees de NH 3• NH
3 est obtenu par synthèse directe de H2 et de N2•
Les usines de NH
3 sont done situées
à
proximité des sourees de H2.11 Y a de l'hydrogène disponible dans les gaz de eoquerie et à un
degré moindre dans les gaz des raffineries de pétrole. On remontre donc
les usines de NH
3
surtout dans les houillères. (nord de la France).(e f carte de l'industrie de l 'azote en Franee).
Utilisation de HN0
3•
85
%
de IDf03 est transformé en ang~ais (surtout N03 NH4). Le reste est
utilisé dans la fabrieation d'explosifs et pour des usages divers.
CONCLUSION.
L'ammoniac est néeessaire à la fois pour la fabrication
deHN0
3 et pour sa transformation en engrais. On a done tout avantage à
placer eet te usine près d'une usi ne de NH
3 (et à proximité d'un cours
d'eau).
Ce ehoix de l 'emplaeement, déjà très délieat, est eneore eompliqué par
Ie fait que la Franee est en surproduction d'aeide nitrique.
Du 1er jui11et 1958 au 30 jain 1959 les productions de NH
3 et de HN0
757.600 tonnes 1216.600 T
Pendant la même période les usages industriels - industrie des engrais exclue - ont nécessité la mise en oeuvre de 90.000 t NH) dont '
- NH) vendu tel Quel )1 000 T NH)
transformé et vendu sous forme de HNO, 94.400 T HNO,
Les autres tonnages ont été utilisés pour la fabrieation d'engrais dont une partie doit être exportée en raison de l'insuffisance de la
eonsommation intérieure.
La production fran~aise, tuut en NH, Qu'en HNO) est done en mesure de eouvrir largement tous les besoins nationaux.
11 faut done pour pouyoir augmenter la product ion nationale trouver des débouehés dans les pays étranger ce Qui nous amène
à tenir eompte du Marehé eommun.
Faute de doeumentation suffisante nous laisserons done ce ehoix excessivement diffieile en sus pens après avoir posé le problème.
Cependant on peut envisager Qu'une telle usine pourrait être eonstruite en Alsace dans un proehe avenir ear eette région est appaée
à subir un développement indmstriel eertain de par sa situation.
La situation entre le bassi~n lorrain et les grosses industries allemandes
et la proximité du Rhin (voie navigable) lui eonfère une position
privilègiée eneore peu exploitée. La main d'oawre n'y manQue guère.
La vente à proximité d'une partie des engrais fabriQués serait assurée ear on pratiQue une agrieulture intensive en Alsace. La proximité
des usines de potasse permet aussi d'envisager la fabrieation d'explosifs.
Notons Que ce projet serat conforme à l'esprit de déeentrali-sation Qui règne aetuellement en France.
_ 23
-IX.
LITT~RATURE.1)
Kirck-Othmer. Encyc1.Chem.Techn.
~,3302) Faith - Keyes - C1ark Ind. Chem.
(1950)
3)
J.R. Jansen, Chem.Weekb1ad
~,71 (4 fév.
1956)
4) Stre1zoff S., Chem.Eng.
§i,
171 (1956)
5) A. Mittasch Sa1petersäure aus Ammoniak (1951)
6) Beyer K.Z. Anorg.A11gem.Chem.
~,321 (1943)
7) Kobe Inorg. Prossess Ind. (1948)
r
----
r--i-eo
. I__
~__
L
i I -j ,--I· , I i~ ---J--_! , '\
l'lNDUSTRIE DE
l'AZOTE
EN
FRANCE
,--- - -- --- - -- - - - -
-
-C-OCOI/IS
.&ne.
1._
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