Problèmes posés
par l'installation
d
un stabilisateur Flume sur
un paquebot
existant et leur résolution
par R MOGIN
Ingénieur dec Arts er Munu/actuies
[I.:
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Sur l'Atlantique, du fait de ia houle et de l'inclinaison ile
sa route, par rapport à la propagation de la houle, le navire
avait un mouvement combine ile roulis et de tangage qui était fort désagréable pour les passagers. Le roulis seul était lent, mais de grande amplitude, se ralentissant beaucoup en
arri-vant aux points extrêmes, ce qui donne tine sensation fort déplaisante.
Les expériences de tenue à la nier du navire, faites par des commandants differents, avec des mers d'agitation différente,
démontrèrent que le mouvement de tangage seul, s'il était
désagréable en soi, était celui qui créait le moins de malaises chez les passagers.
Comme la Compagnie Paquet avait pris la décision de faire sur le Lyautey des modifications dans les
emménage-ments, pour rendre plus confortables les cabines, en
suppri-tuant les cabines intérieures et en affectant l'espace ainsi récupéré à la construction d'une salle ile baut pour la cabine mitoyenne extérieure, la direction jugea indispensable de stabiliser le navire pour que cette augmentation Ile confort
soit pleinement ressentie par les passagers, d'autant plus que
la climatisation des locaux communs avait été également
décidée et qu'il fallait aussi que cette amélioration fût
appréciée.
Choix du stabilisateur
L'armateur se trouvait devant deux systèmes éprouvés
largement : l'un, le système it ailerons qu'il était en train d'installer sur son dernier paquebot, l'4ruervi1/e, et l'autre,
le système Flume, sans mécanisme, dotti il avait seulement
entendu parler et lu les performances dans la presse spéria-lisée. Les deux appareils peuvent se. comparer de la façon suivante
Le stabilisateur à ailerons doit être installé assez bas dans
le navire et tians un local où la surveillance puisse se faire aisément.
Le Lyau:ey n'avait aucun emplacement disponible dans
la machine, car il avait fallu loger, tians le méme espace que
pour les paquebots méditerranéens, une machinerie plus puissante - il ne pouvait être question d'installer l'appareil dans une cale, ear sa surveillance aurait exigé du personnel
supplémentaire, un local spécial, avec son accès indépendant,
pour loger l'appareil - ce (lui ne pouvait se réaliser faci-lenient,
D'autre part, les délais d'étude, ile fabrication et d'instal-lation à bord, le temps d'immobilisation au bassin faisaient
que la réalisation de l'installatiim n'avait pius le temps de se
faire entre ie moment où la décision avait été prise et le
moment (lu départ du navire après modifications.
Enfin, le prix ile l'appareil, celui de sou installation aver les modifications à apporter, paraissaient difficile à amortir
pendant le reste (le la vie du navire,
Le système Flume 1,eut s'installer n'importe où dans le navire (sur le Lyautt'y, dans tin entrepont assez élevé, où le
trainage rendait le chargement trop long), il ne demande
aucune surveillance, la machinerie se réduit à une pompe
placée dans la machine pour remplir le tank. Les études
théoriques, l'étude au bassin des carènes, la réalisation pra-tiple et la mise en plaie à bord pouvaient se faire tians les délais voulus. l'nfin, le prix total de l'installation était très
inférieur à celui ilu stabilisateur à ailerons.
Ceci constituait une très grande amutélioration, d'autant
plus que le système Flume permit une stabilisation du navire
à l'arrêt, ce que ne fait pas le stabilisateur à ailerons et que
cette propriété est précieuse pour un navire faisant lles croi-sières et étant obligé, parfois, ile mouiller en ra(le pour faire admirer le paysage ou effectuer dea mouvements de passagers.
DESCRIPTION DU SYSTEME «FLUME»
Le système se compose lie lieux citernes latérales réuniespar un conduit transversal, l'ensemble affectant la forme d'un tJ. Ces citernes sont partiellement remplies d'eau, ou Ile n'importe quel autre liquide d'ailleurs, et cette eau peut
aller librement d'une citerne à l'autre en passant par
leconduit transversal, dit « Flumea. La section Ile ce Flume eat calculée (le telle sorte que la période (lu mouvement ile
l'eau dans lea citernes soit décalée (le 90" par rapport à celle
du roulis du navire.
Si donc, nous considérons le navire en position verti('ale
au temps I), au bout ¿l'un quart de période il a son roulis maximum sur tribord par exemple. Pendant le deuxième quart. le navire remonte mais, à ce moment-là, l'eau passe de
bãboril (lui est le bord haut, à tribord qui est le bord bas et le poids de cette eau qui passe ile bâbord à tribord freine le mouvement de remontée du navire. Pendant le troisième
quart, le navire va sur bâbord, niais l'eau, (lui a emmagasiné une certaine énergie cinétique, cotutinue de passer lie hèbord
à tribord qui
est, alors,le bord haut
et freine d'autantl'inclinaison ¿lu navire sur bâbord. Pendant le quatrième
quart. tout recommence comme déjà vu.
Mathématiquement, les forces se présentent ainsi :
Dia-gramme des forces et moments.
DIAGRAMME DES FORCES: MER CALME
Navire non stabilisé
Dans ce cas, la poussée est égale au poids du navire et,
commue les forces sont sur la ménue verticale, il n'y a pas de
moment.
Navire stabilisé
Le stabiliateur n'introduit aucun nuoment lorsque le
navire est en eau calme. Toutefois, si le stabilisateur est
sou-dam unis en action par un train de vagues, en mouvement
'»0.5(9 k. p: C.0 Q,4 SCHEMA GU TUYAUTAGE s 5A-00)C v 1 4"
148
NAVIRE INCLINE AU MAXIMUM
SURFACE DE LA VAGUE NON INCLINE
NON STABILIS
STABILISÉ
Pou sse
,.-Poids du
navire
A
I - DIAGRAMME DES FORCES ROULIS NAVIRE INCLINÉ Fore rouhs Po s Fluide Rachon cinehqut du Fluid
2 DIACRAMME DES FORCES
ROULIS
- DIACRAMME DES MOMENTS ROULIS
Poids du
navire
Pou is
B
NAVIRE REDRESSÉ STABILISÉ SURFACE DE LA VAGUE INCLINÉE
NAVIRE INCLINE A UN MAXIMUM
INFERIEUR_ SURFACE DE LA VAGUE NON INCLINEE
A B A B P0;dsra Ekide Pou ss.e Poids du navi re
non continu. la réponse 'lu
tabiliateur sera très rapide
(virtuellement terminée dans un quart dr cycle de roulis). Le roulis stabilisé ne pourra jamais s'intégrer dans le grand roulis qui, autrement, aurait représenté la valeur finale (ou
d'équilibre) lu roulis cause iiar l'action de la mer. DIAGRAMME DES FORCES: NAVIRE ROULANT
Navire non stabilisé
Sur un navire qui roule, ir moment ,lû à la poussée ne
sera pas celui Jui est iléteritiju," par l'inclinaison statique du navire mais ce sera ce inommmeiit multiplié par la correction
(lynarnique 1 -
-
) ou rt la fr'qmmence particuliére (luroulis et W. la friluerIce miatmirelle du roulis ilu navire. Ainsi, dans le roulis ,l'uii navire eri résonance, la poussée est celle montrée dans le iliagrarunme, mais la résultante (lu moment
ile la poussée et du moment d'inertie du navire est nui Ir
eci veut ¿lire que jimmr le roulis ,l'uti navire non stabilisé
en résonance, le moment ¿le réaction ¿lu navire doit être un moment d'amortissement (tion figuré sur le d iagrammne
Navire stabilisé
L'action ¿lu roulis est milaximnum lorsque le navire roule en
resonance. Pour cette condition, la correspondance maximum
est trouvee lorsque le navire est droit, c'est-à-dire lorsque
le moment ¿le la poussée est nul.
l,a totalité du moment réactif dii
navire est alors un
moment ¿l'amnortissenment comme as amit la stabilisation. lilaisl'a,imortisseme'rit ,lü à la coque est augmenté de celui du Flume System. Avec une contribution indispensable de la coque.
mais moindre que pri'céilemmueumt, le roulis ¿lu navire est
iiui,indre et le navire est stabilisé.
Avec 1e navire droit, lorsque l'amortissement est à son
nuaxinmum, la poussée uI(iit étre en ligne ave,' le poids du
navire pour la representation dans cet instant prévis. Lin peu plus tard, la représentation sera presque la méimme, à
l'excep-tHin ¿lu poids du fluide qui sera en cours de passage ¿lans
l'aile opposée ¿lu tank en phase il'opposition avec la surface de la vague lorsque rette surface, s'est inclinée en sens opposé
à celui pour lequel le diagramme a été dessiné dans cette
représentation particulière.
En plus de cette force due au poids du fluide, il y a une
force exercée sur le navire qui est due à uric réaction cinétique causée par l'accélération ¿lu fluide.
Cette reaction cinétique donne un rmiomrnl ¿le stabilisation supplémentaire lorsque l'axe ¿lu coni1 uit Ir communication
(ou Flumnme ) est situé au-dessus dii ¿'cuire ir gravité ¿lu navire.
DIAGRAMME DES MOMENTS
Navire non stabilisé
A la lin dii roulis LI 'un navire non stabilisé, la vitesse ¿lu
roulis est nuiir, d'où ii s'ensuit que l'amortissement causé
par la coque est muul à cet instant. Si, en plus, le navire roule en résonance, le moment ¿le la poussée e.t le moment d'inertie
¿lu navire sont égaux et de sens opposé et s'annulent Lun
l'autre. l,e moment instantané agissant sur le navire est ainsi nut. La surface ¿le la vague est ¿le niveau.
Navire stabilisé
A la fin du roulis ¿l'un tel navire, la rapidité du passage (l'une aile à l'autre du tank est maximum et en (lirection d'une eau descendant une pente. Le stabilisateur est ainsi
construit que, ¿halls un canal et avec uni navire roulant en
résonance aver lui-même, le poids ¿le l'eau ¿lans les ailes ¿iii
tank sera le mémile. C'est pourquoi le moment ¿le stabihisatiomm il ù ail poids ¿le I 'eau sera miii!,
'e,i l'instant oit l'eau n'est ni accélérée ni freinée et
ainsi Ir mommment réactif ¿iii à l'inertie ¿le cette eau est zéro. }'ni roulant en résonance avec lui-même, il n'y a Pas (l'autre
moment réactif agissant sur le navire, re qui veut dire que
la surface ¿le la vague est de niveau à ce moment. Ceci repré-sente la condition ¿in navire et ¿lu stabilisateur à un quart ¿le
période de la posiLion droite telle qu'elle figure sur ir
¿lia-gramme i B. En résumé
Un navire équipé ¿in s F.S.S. » roule moins parre qu'il a été prévu iour entraîner un système (le stabilisateur) ¿mmi,
lar'e (1U'i I est iui'mnênue form ¿'nient amorti , amnort i t le roth is
¿lii navire.
Comme ummoment agissant sur le roulis ¿lu navire, le moment
exerce est celui ¿lui est la somune ¿le ceux représentés en I B. Comme systéme qui ¿lissipe l'énergie ¿lue au roulis, absorbée ar le navire. ¿"est le stabilisateur 1tii 1ossède l'autre aspect ¿ht. l'opération illustrée par 2 B. En 2 II, la vitesse à
l'étran-glemnent des tuvéres du ¿'onduit est maxiummuni et iarce (lime l'énergie cinétiqmie et ¿iissipée dès que le fluide sort ¿les
tuv'res, le taux Je dissipation de l'énergie ii partir ¿le l'éner' gie acquise par le stabilisateur en opération (I B) est, dans
('e dernier état (2 B). un maximum.
Voici ¿IOfl(' comment le stabilisateur réduit le roulis ¿lans une mer régulière. Dans une mer irrégulière, le processus est
le même, à l'exception que toutes les fréquences de la mer sont en lutte constante pour contrôler le débit et le temps
¿le passage ¿lu fluide à travers les tuyères.
Il laut noter
quil est Imecessaire que le navire subisse une
solbcta-t ii ¿1m roui her pour que le svst ém e fonctionne
que, dè la première hoi maison. lamortissetnent ¿lii
roulis est commencé
e) que l'appareil ne supprinme pas le roulis (mais il l'at
té-nue ¿Jans ¿le très grandes proportions). Il est tians sa nature d'avoir besoin ile roulis pour fonctionner.
Pour les passagers. la stabilisation se tra(luit ainsi
une secousse inclinant le navire sur un bord, c'est là l'impulsion qui
se trouve très atténuée au bout
(le ¿Jeuxdemi-périodes z
une suite plus ou moins longue ¿l'oseillations de roulis allant en s'amortissant z
e) une nouvelle oscillation importante correspondant à
une sollicitation p1us forte et le cycle recommence.
ETUDES DE L'INSTALLATION ET GARANTIE
DES RESULTATS
STADE ETUDE THEORIQUE
ITn représentammt ¿le McMullen étudie avec k service
tech-nique ¿le la Compagnie de navigation Paquet la position jugée
la meilleure par l'armateur pour situer le stabilisateur,
posi-tion qui est theoriquement indifférente Ta McMullen et,
ensuite, étudier les conditions de stabilité (lu navire
avant et après installation.
Les renseignements concernant la stabilité sont ceux
don-nés par le ¿'hiantier constructeur au moment (le la livraison
du navire. Ils ne s'appliquent plus parfaitement au navire
existant mais donnent une idée du comportement du navire. Le bureau de New-York (Je McMullen nous envoie bientôt
un avant-projet schématique donnant Is dimensions dr l'ap-pareil. sa position exacte dans le navire, le poids d'eau qu'il
contiendra.
(,rtf
rat di' eons fri,ct ionA ce moment, McMullen envoya un proforma de contrat
pour approbation. Le contrat prevoit que, pour le prix fixé. McMullen s'engage à étudier le système de stabilisation, à
fournir des plans ¿ic principe, à faire des essais au bassin, à
fournir des plans d'exécution en fin d'essais.
Ensuite, il examine les e litions de paiement par termes échelonnés et subordonne le paiement du dernier terme à la réussite des essais en mer qui doivent confirmer les promesses
suivantes
- Réduction iir 75 % du roulis je résonarict' basée sur
le facteur d'amplification ile résonance égal à It) au plus pour
le navire non stabilisé le méme facteur retombant à une
valeur inférieure à 2.3 pour le navire stabilisé, ce qui corres-pond aux 73 de réduction. Cette réduction de roulis est
considérée valable pour un roulis stabilisé Ile 2°.
-. A des amplitudes mnoinllres, la stabilisation sera supé-rieure, mais elle sera légèrement inférieure à des amplitudes
supériru res.
Ces chiffres, pour étre valables, devront étre confirmés par le calcul et, ensuite, liar les résultats dii bassin d'essais et prendront, enfin, la forme d'une garantie.
Le contrat définit le facteur d'ani plification du roui is de résonance qui est l'amplitude du roulis du navire divisée par
l'amplitude de la houle réelle en resonance avec le navire.
Ensuite, le contrat stipule que McMullen fournira une ou
plusieurs personnes qualifiées pour superviser l'installation
du stabilisateur et pour effectuer les essais à la mer.
L'armateur, Ile son côté, s'engage à faire construire le
stabilisateur et ses accessoires suivant les plans fournis et û ses
frai
Il s'engage aussi à iie causer aucun pré jmi ice aux droits
mie propriétaire ile McMul leu en qui comics-rue le ssstème
ile stabilisation et a ne pas révéler (le secrets de Fabrication ou de calcul.
150
PLAN AU PONT" F'
COUPE AA'
Le contrat aihinet la i'omnpétence du seul Netherlands Ship Model Basin eu cas de contestation technique, les décisions (le eel organisme faisant foi et les frais supplémentaires étant
supportés par l'armateur si la responsabilité de McMullen n'est pas rimise en cause.
Après approbation, McMullen envoya un cahier de prévi-sions ile réduction de roulis, un jilan d'exécution im
stabili-sateur et introduisit une ils-umiande d'approbation du Burean
Ventas. De son côté, l'armateur demandait son avis à la
Corn mission centra le de sécurité.
Le plan dont un schéma est joint à la l,résente note donne l'idée déFinitive dii stabilisateur. L'appareil se présente sous la forme de ils-iix ('aisses de forme presque rectangulaire, dis-posées de Part (I
d'autre ile l'axe du navire, tout près du
bordé, le gramil1 axe ilu rectangle en long de barque.Sur la partie avant hmi rectangle. le conduit de commu-niration réunit ves (li'LiN caisses, l'ensenble formant tin tJ
comme déjà uit. IA volune ii'eau à mettre ¿laus l
stabili-sateur résulte des calculs de McMullen, qui lui sont
Person-nets la section im l"lune résulte également tie re-s calculs
et, dans ('C ('(induit. il est prévu des sortes ile demi-colonnes
('ollées contre la paroi à la façon (l'un dormant de porte dont
le nombre. le iliamiit't re et la position sont calculés par
McMullen ur obtenir le retard convenable du muouvemnent
(le l'eau en cas de roulis symiclirolie.
L'apparei I se i'ouii1iléte ile ileux tusaux de vidange reliant les cuves latérales en abord à un halla1 ile village spécial qui
a été
Jiris sur un ballast ordinaire et
qui permettent de vidanger l'eau en moins Ils' quinze minutes, durée imposée par les règlements s-t (lui conduit à (les tuyaux de grosdiamètres.
Un trouve aussi, i-online accessoires importants, ini tuyau (le reuiplissage, deux dégagements d'air, mieux niveaux et un hublot permettant (le voir l'intérieui r de la cuve, ainsi qu'un trop-plein retournant au ballast.
Ln représentant Ile McM u lien est venu sur hilace, avec le représentant du chiantis-r marseillais qui fit le stabilisateur,
jiour s'assurer que le iilan était réalisable sur le navire et que rien ne ¿levait étre modifie. En fait, les relevés faits
Pendant la urs-fuere visite avais-mit s-té précis au point
qu'aimrimmi(- imm(((iIlI('at ion iles plans n'a été nécessaire.
ParalUleuuient à ces travaux sur jilace, des essais se pour.
suivaient sur maquette, en laboratoire
d'abord, sur une
caisse-maquette soumise à ds roulis différents correspondamìt
à ce liii i P°' it
et re rencontri à la mer, ceri pour défini r leniveau lean (hans les laisses s-t les niveaux maximum et
lmuimuinìuuui, comumpte tenu de l'état ir la mer et aussi pour
véri-lier quo' le déphasage exite dans tous res ras, ce qui et très
important pour la sécurité future (lu navire. Ensuite, au
bassin dea carènes ¿ic Wageningen, une maquette ilu navire de 4 mmi de long fut easaséc avec et sans stabilisateur, sous
Iilf.'remitea vitesses, dont la vitesse et sous diverses
iflei-ls-mices ile houle.
Le résultat is- rea essais, en i.e qui concerne la réduction
us- roulis, est celui ¿1ui est proposé par MMuiien à l'armateur.
Ds-wriptus.n dea essais a.. bass,,.
I.e programme ule. essais fuit is- suivant
I Essais à vitesse t) dans umile houle régulière et irrégulière
avec dea longueur- et des hauteurs ile vagues (life-re tes
2' Essais dans une gamme dr vitesses ¿le (t à 22 noeuds dans une hoUle régulière
3° Essais daims titus- gamine ds- vitesses de I) à 22 noeuds
damis tizie muer ¿l, c'ìté, houle régulière et irrégulière z 4° Essais irext inetiomi dii roulis en eau calme
5° Essais au bane à ¿les ani1,litiides 41e roulis de et 3 sur une gamme iléterminee ¿1e fréquences.
lin essai au bane petit étre décrit comme losei lIation l ii
modele à grande échelle à ¿les gammes ¿téterminées ¿le
fri-quenres sur un bane ¿l'essais. Alors on enregistre la fréquence
ou la période naturelle ¿le l'eau dans le tank d'essais et les
variations ¿lu niveau d'eau dans les sections latérales ¿lu tank. Ceri donne la relation ¿le phase entre l'eau contenue ¿lans le tank et le roulis ¿lu navire et cela sert aussi comme controle (lu moment retardateur ¿le roulis qui a eté calcule.
Un nIolele au 1/15 (lu Flume S.S. prevti PoU1 le LYUUf(Y fut essayé sur un système oscillant au Netherlands Ship Model
Ba,iu. Le but ¿ie l'essai était ¿le ¿léterminer la fréquence propre ¿lu tank et l'amplitude ¿lu transport (le liquide pour
verifier que tes caractéristiques ¿lii projet avaient III realisées.
Le s F.S.S. » utilise un ¿leplaeement transversal ¿le liquide,
qui a sa propre phase, ¿tans Uil tank ahn ¿le contrarier le mutilent (le roulis induit dans le navire par les vagues. La 1diase motrice ¿lii liqu i ¿le dans le tank ratent it ¿ic près ¿le 9(J
Ir mouvement ¿le rout i ¿lu navire ilan les condit miss ¿le resonance.
Un mollete ¿lu Lvautey fut équipé tti « F.S.S. a et ile
l'équipement nécessaire pour enregistrer le roulis. I.e modèle
était auto-propulse et fut essayé (tans le bassin .l'étiiile ¿lu
coIlIJlortement à la mer ¿ut Netherlands Ship Model l3asin. On enregistra la reponse ¿tu navi re au ron li, aussi hien ¿tue
les ¿arartrritiques ¿les vagues. I.e résultat ¿le ces expériences et ceux ¿les essais au banc sont représentés sur les figures 1 à
1(1, dont voici 'e commentaire.
AMORTISSEMENT Du ROUL IS - AVEC QUILLE DE ROULIS
SYSTEME PL EI N
11111111111
IRNIIIIIII
IIIilhIIIIIIIII
h!A 'IihhIiiISiUU1111
Ill rninirniii nunnun
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II IlillIllIll
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- VITESSE DU NAVI RE NULLE
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SYSTEME PLEIN - NIVEAU DEAU S PIEDS
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SYSTEME PLEIN VITESSE DU NAVIRE NULLE
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10 NOEUDSÏ
20 NOEUDS7
Figures 1 et IA. Heprésemiteni les courbes Il'extunction ilti roulis à ¿les vitesses variées. Le facteur ¿l'amplification ¿III
roulis vn n'importe quel point de ces courbes peut étre
trouvé jar l'équation
AmnlIIittllle ¿lu roulis
pemite ¿le la surface Ile la houle 2A
¡ 'F1 - I'2 " ouA
lI + (l'e
2 .1
Ces facteurs ¿l'amplification sollt détermines pour l'eau calme et l'on peut fort bien prétendre que le navire ilans
les vagues a un facteur ¿l'amplification moindre, Il faut noter que l'amortissement du roulis du navire stabilisé ¿tans les conilitions ¿le l'essai est nettement plus grand que ccliii ¿lu
navire non stahiliw. avec ou sans quilles ¿ie roulis.
151 SYSTEME VIDE VITESSE DU NAVIRE NUI. LE
SYSTEME VIDE 10 NOEUDS
SYSTEME VIDE 20 NUDS
NIVEA DEAU 1.5 PIED So PIEDS
T I
3n
130 1.20 1,10
Figure 3. - Elle représente un essai
en houle de résonance vitesse (J avec
des hauteurs de vagues diffrentes. Cet
essai fut effectué pour montrer l'effet de la hauteur (les vagues sur
l'ampli-tude du roulis et
il montre aussi lareduction de roulis qui peut étre
espérée par mer irrégulière.
iIIIII»
E::
I
liii
10
,.
--8
-6
4 S'I'STEME PLEIN .NIVEAU D
200 300 400 500 600
LONGUEUR DE LA HOULE EN METRES
1.00 0,95 0,90 0,85
FR9UENCE (SANS DIMENSION')
30 28 26 24 22 20 18 16 O 12 13 10 8 4 2 o -4-10 13
VITESSE DU NAVIRE EN NOEUDS
SYSTEME VIDE SYSTEME PLEIN
11
e VAGUES IRREGULIERES LONGUEUR MOYENNE 400 M. AU 3 PIEDS 20Figure 2. - La ligure 2 utilise une houle régulière a vitesse (t et doit
monter lo' point ('aratteristique de reso-nance ilu navire, qui correspofl(l à une
longueurIlehoule de 435 III. La ligure 2
InlIntre les effets de la sariation (lu
niveau (l'eau dans le stabilisateur. Le
reste iles essais hit conduit à une
hauteur (le trois pieds. pour tenir
compte ¿lu I lésir de l'armateur de ne
isa ut il INCT 11)11t le double fond poti r
stabilisateur ('omine ballast de vidange
et CII garder une partie pour l'utiliser
pour le combustible ou le
lestage.SYSTEME VIDE
/
Figuro' 4. - Elle utilise une houle
reguliere à la longueur (le résonance,
avec un creux de 3 in sur une gatnine
(IC vitesse de (I à 22 noeuds. Cet essai
illustre le fait que l'angle ¿le roulis (lu navire non stabilisé décroît et que celui
du navire stabilisé reste relativement
constant lorsque la vitesse augmente. Ceci a pour résultat till abaissement (lu
pourcentage ile réduction ile roulis,
causé plutôt par la réponse (lit navire
non stabilisé que par IIflC perte (lefti-cacite du stabilisateur.
ANGLES DE ROULIS (DoUBLE AMPLITUDE)
HOULE A RO? LONGUEUR DES VAGUES 435 D. HAUTEUR DES VAGUES 3 METRE.S
ANGLES DE ROLJL!S (DOURLE AMPLITUDE)
HOULE A Q HAUTEUR DE LA VAGUE 3,1O NIVEAU DE L'EAU 30 PIEDS VITESSE DU NAVIRE NULLE
HOULE A
ANGLES 0E ROULIS (DOUbLE AMPLITUDE)
LONGUEUR DE LA VAGUE 435 p,. VITESSE DU NAVIRE NULLE
5
2 3 4
30 28 26 24 22 20 w 18 13 16 z 14 12 w 10 O U 6 4 2 o
ANGLES DE ROULIS (DOUBLE AMPLITUDE)
HOULE A 90 ? NIVEAU DEAU 3 PIEDS
Figure 6. - Elle montre les effets
,lu o F_S_S. » avec houle urrégulière «tmer de côté pour une gamine de vitesses
l'orreJ)(uniiarut à iks hauteurs de vagues
allant juqu'à 2.85 III. Les vagues irré-giiicrs creees pour ret essai sont (elles de la ligure 7, et la réduction (lu rouht n'est pas sensiblement différente de ('elle obtenue par ruer régulière.
ANGLE DE ROULIS ((AUTEUR SIÇNIEIGATIVC - 115 M. 12 -10
8-z 4 2 O O 100 95 90 85 80 75 70 65 60 55 50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 O 5DISTRIBUTION DE FRÉQUENCE DE VAGUES SUPERPOSÉES MER IRREGULIERE A QUATRE QUARTS (50) ET DE TRAVERS (ro!)
MOULE A so! __V
r'
HAUTEUR SIGNIFICATIVE DES VAQUES 4
H 1/ Z
O N. 4
JI'
1g
4i
'SY5TENE VIDE -z-2 3 4 5SYSTEME PLEIN,NIVEAU DEAU 3
10 15 20
VITESSE DU NAVIRE EN NOEUDS
PIED
HOULE A
((AUTEUR SIGNIFICATIVE DES VAGUES 1, 31(0 ,n.
(DOUILE AMPLITUDE) - MER IRREGULIIRI A QUATRE QUART)
DIRECTION MOYENNE S0 LONGUCAR MOYENNE IDI MEINE)
6 153
-
I I I SYSTEME SYSTEME I VIDE' PLEIN-
...
VAGUES 240 3,00 METRES 71TOM.,3,OOM.u...
METRES LONGUEUR HAUTEUR OES-
4U
U
-
ur
100M., 2 20M,_uuui.
-
__
100M 220M. rnurn-1,70 M. 3,00 M.HAUTEUR DES VAGUES EN METRES
Figure 7. - Elle, représente la fréquence de la distribution de hauteur des vagues pour les essais en mer irrégulière. La hauteur significative des vagues auxquelles on se réfère en ces essais est la hauteur moyenne de 1/3 des plus hautes vagues.
C'est le résultat des essais en une telle mer qui est montré figure 6. 28 26 24 22 10 15 20
VITESSE Dli NAVIRE EN NOEUDS
Figure .5. -- i'lie 11101lire les effets du « F.S.S. a sur une
mer de côté régulière pour une gamme ile vitesse de t) à
22 noeuds, pour iles creux jusqu'à 3 un. Les longueurs de
vagues sur ces courbes ont été choisies pour ètre en résonance avec la mer de cóli aux diferentes vitesses. Les pourcentages de réduction de roulis trouvés sont de la méme grandeur que les valeurs calculées, quelle que soit la vitesse.
20
18
o 16
90 eo 70 - 60 O A 00 o r O U O w 20
Figures 8 et 8,1. - Elles niontrent l'angle (le roulis stahi-lisé et le pourcentage ile réduction calculé, correspondant
io la résonance pour iles facteurs d'amplification ile 5 - 10 - IS.
Ces pourcentages avaient été indiqués à la Compagnie
Paquet et McMullen, garantissait 75 % ile réduction de
roulis pour ion Facteur d'amplification de 10.
Si on entre dans les courbes avec un angle de roulis donné,
on peut en déduire la riluetion de roulis calculée pour la
gamme (le facteurs d'amplification des essais du modèle. Ensuite, nous comparons le pourcentage de réduction du
modele avec ¡e farteur IlalIllilifirationI applIcable.
Z 70 60 50 3° 20 40 30 jo loo 90 RO 40 Io O 9° 00 O 70 ° 60 154 J ! ANPUFICAruow OC NOUI.I6 (5 AMPLIFICATION DE ROUt.i5.iO -AMPLIFICATION DC ROULIS S 0 2 4 s 10 12 ii 16 ii 20 22 24
ROULIS TOTAL 2TA8ILISE EN SCORES
2 4 6 6 IO 12 14 16 13 20 22 24. ROULIS TOTAL STABILISE CN5(09(3
90 00 70 60 50 6 7 9 9 IO 5 ACTEUR AMPLIFROULIS PT 5 + 0 ¶0 70 60 Z 2 so 40 30 60 50
'y,
5 6 7 0310
FACTEUR AMPLIE ROULISPill
40 30
A20
FACTEUR AMPLIE ROULIS
2 5 4 5 70 60 50 40 30 -70 60 50 40 30 T IO ¶ 2 3 4 5 12
En tous les points de la courbe oil cela a été fait,
lepourcentage de réduction des essais du modèle a dépassé
celui qui avait été promis à
la Compagnie Paquet. Lespourcentages prévus sont considérés cousine précis jusqu'à un angle (le roulis total de 20° - après quoi. la courbe iles
ré,luctions de rouiis n'est plus linéaire.
En coossidérant ces courbes on peut admettre que les
résultats (les essais donnent une amélioration des résultats Ile
15 % dans l'ensemble et, on remarque que les résultats des
essais en iuier réglillére ou irrI-glilIcre ne diffèrent i
sen-siblement. so 6 s IO 40 o PjZ lo s 90 30 70 60 50 7° 60 50 40 30 6 8 tO PTO PT' 10 FIG i' POINT NOULC09A,T(Rr$flgu(YIrtSS( L NAURS °A'.SuflC D! LS LIS (HQTA N CUL IS SIL _ RIDUCI ACRECE XIIDUCT., CRIC Uil IMAROULS s s 24O R 3.0 (15 4. 50 5. 24 9 3 23 6 65. 0 52 1 +12.9 NCR R050LÍERE A
lo l70 3.Oo IO? 9.35 3. IS 7. 4 20. 0 63.0 42.0 + 21.0 QUATRE QUARTS
ti lO0 O.2R 19.0 7.92 2,05 9. 3 ¶1 4 52 t 30.0 + 22.1 S 12 135 2 35 20 7. 5! 2.22 10 4 1 6 S 51.1 26.0 +12 ,l NCR IRREGULICRE A qUATRE QUARTS f Ii Po Rl C66 (1(6 OlIai YTEQO ., I .:n cl h I I 2 1 435RR 3.1R O 2.57 6. iR 3.2 21.0 64.6 705 +14.3 MR REGULIERt 3 2 435 2.OR O I .66 0. IO I. S I 5.1 90.0 77.0 .- 13.0 3 3,5R O 291 7 96 3.8 23.0 03.5 69.0 + 14.5 4 5.08 0 4 ¶4 7.24 6.4 29.9 76.5 62.0 506.5 4 5 435Z)U 2.OZ O 2 46 9.31 2.6 20.6 66.4 72,2 5 142 6 10 I 6.05 2.6 I 5 0 629 65.0 ¶6.6 7 20 3.63 2.7 1.0 70.0 56.0 + 14.0 3 6 420R0 33M O 2.03 656 6.6 20 2 66.4 350 7 4 MER IRREQULIERE 0E TRAVERS AMPLIE. AMPLIF.ROULIS1O ROULIS 15 .
-AMPLIE ROULIS SJ
90 90 so 70 60 50 RO 70 60 so 00 7° 60 5 6 7 6 R IOFACTEUR AMPLIF NOULIS
Py 6
90 so 70 60
STADE REALISATION
À la suite (le ecs essais, Ie eorrections n(eessaires sont
apportées aux plans de réalisation. elles furent
ie p*u
Iitn1)ortanet el Ie plans lifi,iitifs sollt IIi%'rés au
eonIrtie-rur déigrw larmateur. Les travaux d'exéeution à bord sont flhi eu roLlte par un reprsentan1 (le McMullen et. à
leur acI1èveIII(nt. iI soIi1 rteeptioI1Iws par ce reprsetItant
qui irifip nhi,ititït1sernPnt I iltrnensions-cI& du eonIuit.
Description de IopporeiI
Les cuves et k conduit ítireiit fabriiitit t'ii tôle. Etant (lonnt les iIiIntnsions des rllvr. t la lliuuj(Itlt a les loger
eli j,osition, il ne fui pas fail Ile j)rt1ahri(atiotI. L'appareil lut eonstruit en ¡)anne(ux., ,tIr
lae.
l*'s &otidures du toit¿ta,,t faites à plat pour Li partie .LlJnrieure et ail plafond
pour la reprie. i'ou les auIrt purent otre ot14lt's
(les deux (OteS à plat. Les divers pannetnx. une fois assembIs,
furent SOU(l(S par ouliires vertiales des (Jeux rôté. le fond
fut ronstit io par l I)ont en tôle lUi!nene. Le renfort en
fut lait Iar (l('LIX e[)()Ilti lle. upptérn'ntaires reliant e pont
à (elul Inhrne(liatetnent au-dessous et par des barrots et
élongis stipplementaires.
Ces travaux de renforts avaient été étudiés par McMullen ei soumis pour approbation au Bureau Ventas.
Les ¿Jeux tusaux de vi(lange furent soudes sur le pout
eonst it Liant le fond ¿lu tank el sur le plafond (le ballast (le
vidange. Les vannes ¿le vidange (Jui sont posées sur ces tuyaux
sont manoeuvrables à la main. mais sont également
corn-mandees à (listance par ilernande oleo-pneurnatique, le
compresseur (l'air nécessaire était logé dans le local (le l'appa-reillage de commande (les portes Stone paree qu'il béfléficie (le la surveillance de cet appareillage.
Le niveaux d'eau sont ilui type à tube apparent. protégé
par un grillage. Le reniplissage a posé quelques iroblrnes.
II avait ile décidé ¿l'utiliser, comme fluide stabilisant. ije
l'eau distillie qui aurait pu ét re ainsi utilisée pour les
chau-dières le cas échéant. on installe (lone un tuyautage
d'aspi-ration dans le ballast ¿le vidange, branché sur le circuit (l'cali
distillée rl on envisagera ile rernjd ir à nouveau le
stabili-sateur en lit il isalut la pont r à eau douce nonna le de secours
(le la pompe ii cati distillée, ponipeà eau douce refoulant ¿laus
un tuyautage (l'eati douce normale qui se trouvait déjà installé
à proximité ¿les stabiliateurs. Ce système avait l'avantage de n'exiger aucune autre pompe et très pesi de tuyautage
mais il se révéla ¿l'un débit très faible it fallait, en effet.
trois
heures pour rrmdir le
stabilisateur et la suite i1el'exploitation mou t ra que ce temps était trop long.
On installe ¿loue une pompe el Ufl t tuyautage SJ)é( ial
pet-mettant le remplissage cui moins (lune heure.
l.a pompe fut installée laus la machine, son aspiration
fut piquée sur le tuyautage d'origine ¿l'assèchenient ¿lu ballast.
Les deux hublots permeiteumi de voir le mouvement de l'eau
¿laus le tank i-t de constater la constance ¿lui déphasage.
Remorques
Il faut cependant noter qui- calculs et essais au bassin sozit faits à Partir ¿le doruunueni. concernant un navire neuf. l'armateur donna bien à Mr Mullen (lCs indications stir les poids nouveaux ajoutés en cours d'exploitation mais cela
concernait senti-nient (les points Jiart icuiliers il'apparri Ilage
important car il n'est pas tenu compte (les petites
rno(lift-(at Oils ¿lues aux approvisionnements oui reehauiges ¿but les poids et emplacements n'ont pas été tenus rigoureusement à jour f)en(lant l'ex ploitation.
Il aurait fatlti faire une expérience de stabilité, mais les
conilut 1011M ¿I 'exploitation (lu I,voi,tev n'ont pas permis de
le faire avant l'installation ¿lii stabilisateur.
Point de vue des administrations
a) Bureau Venias. --
Il approuve, après examen, lespro,msitions de McMullen et ¿iii expert surveille à bord la
réalisation
b ) Con,nii.ssiun ee,itraIe i-is .céeI,r10. -- Cette coumimission
critiqtze le systéuime sur les points stiivanits
Condition i-le stabilité après avarie
Stahiliti- dii navire, stabilii-atetur plein el stabilisateur
ti(be
l'armateur avait atuparavant fait tenir it la commission
(laus un premier envoi
un calcul ¿le stabilité dans le cas ie pluie défavorable relevé sur les calculs (lU ¿liantier constructeur
umili série de calculs justifiant
I le ¿ontlit iiiiis ¿le cliargenment et la variation du
nou-veau centre de gravité z
2° uit nouveau calcul des poids ksour tenir compte (lu
stabilisateur et ¿le l'eau, soit en gros 60) t ¿l'eau et 20 t ¿le
stru('ture
3 Ia justification (lii temps ¿le vidange du stabilisateur
P(ir lumorutrer (JL1'il était inférieur au temps prévu par 1es
(t)tiseflt lotis, sOit : I 2,9 uuminuutes pour h 5 réglementaires.
Jtii-,, l'a runatelir avait fourni , nir renfoncer la ilocu.
tiletltatioui z
I une liche ib (alilil ¿les nouvelles con(litions de stabilité
après avarie
2' un calcul démontrant ¿jue le stabilisateur pouvait être
viilé en un temps plums court que les ¿'ales et entrel)onts n° 2
ne se rempliraient ¿l'apres la brèche type et le chargement
type et cfue, (Jans ces COfl(litiOiis, la stabilité finale ne serait
pas affectée et que tout se passerait ('((mine 51 le stabilisateur
n'existait pas, l'eau qu'il contenait, étant en effet, descendue
¿Jans le double fond spécial.
la iuimntission émit l'a% i que ¿lu moment que
l'installa-lion du stabilisateur faisait perdre 23 cm ¿le stabilité par
l'cHi-i iIi- carène lui1uiide, il fallait a jouter atm navire, à fond
de (ale, uiut lest ¿itt i se trouve ét ri' le 4)) t afin (IC pro('urer
Sitie augmeuutat mmi égale ¿le stabilité.
La ¿oulumulission ituil que aussi que des consignes de sécurité
(levrouit ¿tre (boflni'es att co,nnuandant, comme l'a proposé
l'armateur hui-mème, pui que le stabilisateur soit vidé en cas oui le commutatolant le jugerait utile.
litIin, la commission demandait qu'une expérience ¿le
stabilité soit effecttuée tine fois l'installation terminée et
stabilisateur plebi 'le façon à ¿'e que la stabilité du navire
stabilisé tie soit lias iumférieure à ¿'elle dut navire avant
stabi-lisation, dans les nnémnes conditions.
Ces demandes de la commission parvinrent à l'armateur peu (le temps avant la ¿late prévue pour les esaais à la mer ¿lu navire sur lequel avaient été entrepris des travaux sur
¿hatillo-res et sur les turbines.
Il ne fuit pas possible ¿le libérer le navire avant cette date et l'expérience de stabilité fut prévue après le retour ¿lesdits
essais.
ESSAIS A LA MER
ti avait clé
¿iiuu enti avec MeMttllen que les essais ¿lereception ¿be l'installation auraient lieu pendant tun voyage normal du navire eu exploitai ion commerciale, niais l'arma-teur voulut profiter des essais à la titer après réparation pour essayer le bon fonctionnement ¿I u stabilisateur, reniplissage,
vidage, etc., ¿le façon à ul'avoir aucun ennui technique lors
des essais ofliciels.
Essais préliminaires et constatations
Au iltpart ile MarseiIIe peur Ie4 essai
en rak, k navire
se Irouvait (lans la coflditiOfl la PIUS défavorable prévue dans les ealcuL (le tahilit, eelle de l*arrivee au pert. En effet,il n'avait pas fait le combustible depuis son arrivÑ, trois
fbi5 avant, il flavait IC mai-eliandises, avait fait des rn()uveIÌwnt 11e ballasts lollr tenir le navire droit pendant les
travaux et, dans beaUCOU1) de ballat et de citernes, le I)lein
n'était pas pleinenient r.ilist et Un kger vide subsistait. Le
temps était bon, mais le mistral soufflait forre 5 à 6, la mer était ereuse, depuis deux jours environ.
Le navire iartit stabilisateurs vides et subit les effete du
temps, à savoir r roiili assez aeentue, gite er11a1e11te liw
au vent, tIiangeant ayee le ens ile marelie du navire. Ces
jilrnomènes etaient l,abituel mais lgrtiiient augmentés du fait des nonibreuses carenes liquides du navire.
Au bout (le quelques heures. il fut léci.Ii de remplir le
stabilisateur. la pompe indpeiidante n'existait pas eneore
it
(? moment - le
relliplissage lut long et permit defruc-tueUses observations qui n'auraient pas 1)11 ¿'tre faites
autrement.
Que la gite du navire 'aeeentiiait au fur et û nieure du remplissage, re qtli ttait evident puisque l'eau allait du
côté du bord le plus bas.
(?ue cette gîte s'arrêta
d'augmenter, li htuteur leau
moyenne dans le stabilisateur étant de deux pieds.e ) Que ie roulis du navire pertlait (le I 'importallie, done
que le stabilisateur faisait sentir on eftet et stahiliait le
navire autour ile la position le la gite permanente.
(I) Ç)uaprès un changement de 18()° ile sens de marche,
le navire e releva mais ne prit pas 1e gite 41e l'autre bord, au (ont raire, i I resta git du bord au vent.
e) )LIe
le temps mis imur remplir le
stabilisateur auniveau du troisième pieu, avait été infiniment plus long que
celui mis pour ie remplir au niveau du uleuxi nie pied, sans que l'on ait
constaté ilaitoinalie sur la pompe ou sur
t liv autage.En fin de journée, le navire rent ra ait
pert et luun p
réfléchir à ce qui s'était passe.
On compléta Iah o I leaia et Ir eiiinhut ihle en
remplis-sant soigneuseliartit tous le', tk5 et citernes et en ne laissant
en vidange que ei' qui était indispensable, tuais, ce faisant, nia constata que le ballast ile vidange ilu stabilisateur qui aurait
dû être vide était à moitie plein l'eau qui avait sans doute
passé par le conduit
le trop.plein qui sr trouvait à la
gîteet dont l'orifice était recouvert par l'eau à chaque coup de
roulis. On auginetatait lione l'effet de carine liquide de deux faions, en vidant un ballast à eau dans l- stabilisateur. d'une
part, et, ilaut re part. cii iilangrant tirar rl le de cet te i-au
dans le ballast Ile vidange. Il lut alors léidé ul'iustall,-r tan
-vstème ¿le reniilissage indé1,eiulant allant du ballast ile
iilange au stabilisateur el le fournir au systeme une quantité
d'rata i!nlépendLtlitr ati...i iii reste de l'eau ¿iii bord. lieti
entenilti. ir ballast iii- ilange avail conservé auneNt
système d'. u irinent et de rejet à la rater.
I iarsl io t- tutu t reni h ut réglé, il Iii t pro4ht à l'ex h iérie,nee
de stahilit. réalisée dans ¿les conditions au',si bonnes que
possible litais flout idéale'. En effet, elle litt faite le navire à quai et nora ¿laos un basi ii de radoub aver tau t rés léger vent, mais soufflant de façouu i liseont mue. ( )n lut plusieurs essais
stabilisateur yule et plein. dans les mimes autres conditions.
la's résultats lurent groupés avec lles exceptions qui lurent rejetées et on adopta pour hon la auovenne lIPS résultals
voisins.
Les résultats de Iexperlenee ilémorutrirent que ir navire était loin (l'avoir nonservé sa stabilité initiale et il fut
milis-pensable d'abuter lbt( t de lest réparties pour redonner au
navire sa stabil té ¿l'origine.
I 5Ó
Ides résultats ile ces expériences étaient('on('or(lantes entre eux et avec les résultats lu calcul lors ¿les essais au bassin, lout alu ¡tanins en ce pii concerne les ordres de grandeur.
out put ainsi retrouver la preuve (les gîtes inhabituelles
constatées lors iles essais à la mer, stabilisateur plein (lu vide, en elre&ivant le calcul des onglets ¿les ('arènes liquides, que l'on avait obtenu par les soudages ¿les citernes. On retrouve ainsi les 23 ein de perte ile stabilité (lus au stabilisateur plein.
Mais surtout l'expérience ile stabilité démontra que le
poids ¿lu navire avait eluangé depuis l'origine el que la ¿lii'
férence était importante. Il fut facile ¿le localiser certains
poids correspondant à ¿les appareils bien ('onnus ajoutés eri
('((tirs ¿l'exploitation, niais il fut difficili- ¿le préciser la pro.
venaaace ¿les 1uoils non ¿'onnus el surtout leur répartition.
Une investigation plus pouse sur les poids ¿le diverses
traaasforaaaatiu,ns apportées au navire ¿lonne une justification
itrt elle et
litui r il'expliquer l'augunentation des poids,il fallut se tourner ver la pejuiture et il fut très étonnant
de constater combien ¿le tonnes ¿le peinture avaient été
appliquées depuis k neuvage sans qu'il luisse étre,,établi
une fréquence ile pi laage correspondant e.
Ces çoiistatation fuirent transmises à McMullen ¿;tai trouva
qu'elles ra 'avaient pas d'in lhaeawe sur ir l'a leul ilu stabili'
sateur ni sur les résultats que l'on ¿levait obtenir,
Les essais eurent ¿loue lieu et leur compte ri-nuit figure
cl-après
Essais à la mer officiels
Is essais à la later officiel.. furent conduits ¿lu 23 février au 3 anars par tutu iuugénieur le McMullen aecmnpagné ul'un
ingénieur ¿in etlaerlanils Ship Model Basin. lis utilisèrent
les insirtaritents staiv ants : uti penilimle hurizorital. enregistreur
de roulis et un gv m-compas verticaI relié à van enregistreur
¿l'oscillation. out illage spénial ulia bassin des caréries.
Ir()gr(rlr(,(lt' (Ii's ('S.SOlS. - A la ileniatuile ile l'arnlateur, les essais uletalerit se faire avec I pied _ 2 pieuls et 3 pieds d'eau
dans le stabilisateur, ¿ett uleruuicre luauateur était la lIlla..
favorable.
1unir les ¿leti, 1urt-iiuiéres hauteurs. oua a pu eliregistrer les
reuisi-iguueanents, niais la mer était si variée, qlu'atacuan
catre-gistreutmerit ul. roulis siguailinatif ne 1ieut étre obteutu, Le..
essais furetai Jiourstai'. is ave('
t 1ll ll'ealu
laits he stabilisateuret on proila
ilix-lotit rit'' le tnesures.Prése,ttatuun. - Pour inoiatrer lles résultats couraparables
entre navire stabilisé rl non stabilisé, darts des conditions de mer comparables. on utilisa, pour référence, les essais n°' T
et 12 et PIA et I I Il (tut proi'édé à une analyse (le résultats
fournis par irs iuItruraueuits, sur la base lu nonubre de coups
de roulis renu'orutres par amruillutlulle t-n un trtn1)s lorarté. Les
courbes uarau'téristiqulrs sont priluites figures 9 et lii. cette
ilernuièrr inliquant le pourcentage tie ri',ILIIt inri.
Les ligures Il el 12 uloutnerut Ii's humes courbes p°' 'lt's
onditioac.. ulilTérerutes t-t 1dus ¿luire.. ori se rend complu' que
la stahl lisat iota est mnoiuis bonne lorsqiae la mer devient plus
mauvaise, la rédturt inra le roulis promise étant, ¿'epeiilant. lou joui rs fotarn je.
EludI' tJe rj,aflu:cssru' (III Vi'tui. \OUS avons vta ItiC
prua-¿latat les essais prélimittaires à Lu titer ilu navire, la gîte
permaneutte ¿lue ali veut aingmeiata it lursquiu' It' stabilisateur
était plein. Pendant les essais officiel, lii .stahilisateuf, le
navire t'ta it lesté romane nolus l'av nais dit el les ingénieurs
d'essais fuirent fra 111(5 ¿le l'importance ¿le la gîte au vent.
Ils essavirent 1' rater lles eutirbes. ligures 13, 14 et 13 ilomi.
nant une famille le i'oturhes ligure 14 en abscisse le p-- a et cui
ordonnée la gite statique ¿lite au vent, la correspondance se
faisant par l'intrrrnéiliaire uies courbes le force dii vent.
Dans la figure IS c'est la force ¿hi vent (lui est en ordonnée et la famille ¿le courbest'orresponl à la gîte.
20 18 - 16 12 8 4 0
- -. STABILI SE (LIQUIDE 0 0 PIEDS)
loo 90 80 70 60 50 40 30 20 10 O 4 NOMINE O 'OSCILLATIONS 10 12 14 16
ETAT MAR CALME TRES LONGUES ONDULATIONS LONGUEUR VACUOS 300 400 PIEDS DIRECTION DE LU MER PON L TRAVERS
18 20
Tout ce que l'on peut lire dr ces essais, est que seule la gîte peut être mesurée avec précision, la vitesse du vent fut mesurée avec l'anémomètre du bord, le p - a fut estiiiit par
le calcul, si l'on peut s'exprimer ainsi, en tenant compte Ir
l'effet de carène liquide au stabilisateur. En bref, la gite (lue au vent est toujours sensible sur ir Lvuuiey non stabilisé, du fait (le SOfl grand fardage et de sa faible stabilité initiale, mais la figure 1h indique (le façon approximative quelle est l'augmentation de gîte due au fait dr remplir le sbilisateur.
20 18 ;16 U 12 2 10 AS 4 4
- -STAbILI st (LIQUIDE A S PIEDS) ROS STABILISi
ETAT MER CALME LONGUES ONOOL OTIOI0S IIAUTEUNVA NUES I 10 PIEDS LONGUEUR VAGUES 400 i SOU PIEDS DIRECTION 0E LO MER - POR. LE TRAVNNS
20 40 60 80 100 120 140 160 0 20 40 60 80 100 NOMBRO D OSCILLATIONS
loo.
90
80
70
60
50
40
30
20
IO
o 4 6 120 140 REDUCTION MOYENNE -8 10 12 14 16ANGLE DE ROULIS (DOUBLE AMPLITUDE) Fig. 12
160
157
Fig. 9 Fig. 11
POURCENTAGE DE REDUCTION DE ROULIS POURCENTAGE DE REDUCTION DE ROULIS
OSCILLATIONS ENTRE 4 ET 20 OSCILLATIONS ENTRE 4? ET 6?
REDUCTION MOYENNE 84,4 0/ 8 6 ROULIS (DOUBLE Fig. 10 ANGLE DE AM PL IT U DE
P PRESSION DUE A LA VITESSE TONNES/(PIEOS) 2_VARABLE A = PROJECTION DE LA SURFACE LATERALE DU NAVIRE AU-DESSUS
DE L'EAU SUR LE PLAN DE SYMETRIE EXPRIMEE EN PIEDS
CARRES = 20, 096_ 35
h = DISTANCE VERTICALE EN PIEDS DU CENTRE DE AU CENTRE DE LA PROJECTION VERTICALE DE LA
CAREN 33 46 PIEDS
DEPLACEMENT EN'LONG TONS" 9170 TONNES G = GITE STATIQUE DUE AU VENT - VARIABLE G M = HAUTEUR METCENTRIQUE EN PIEDS_VARIABLE
En CalCuIan 9 pour des GM e des forces du veril variable nous obenons le
abIeau suivan I':
13H )1 G M Er mPre2 Fig. 13
Il
10 9 a 7 6 5 4 3 2 oOn estime que la perte ¿le p -- a est ¿le l'ordre (le (1,23 ni
lorsque k stabili9ateur est en fonction. Un retrouve ici un
chiffre très VOISIn de relui (lue l'expérience de iahilité avait
(IOn ne.
AVANTAGES PROCURES PAR LE STABILISATEUR
II est bien évident que ir rouii a tt'- diniiriué en amplitude dans (le grandes proportions et ¿iur iiiabiiabilité du navire est meilleure aux dires de l'équipage qui a navigué avant et uprè..
Si ¿nous analysons les navigations faites par le Lyautey, nous obtenons ¿les résultats différents, suivant les mers.
En Méditerranée. -- I.e vent dominant est le mistral dans
la partie nord qui souffle en direction voisine ¿le la route
¿lu navire, l)ro(-uera1t surtout ¿in tangage. mais la
configu-ration de la côte est telle que le navire peut facilement s'en
abriter. le stabilisateur ne présente pas un intérét primorilial
mais il redevient titile par vent ¿l'Est, auquei le navire est
exposé pendant toute la traversée de Marseille à Gibraltar.
En it1ant::ie.
Des résultats spectaculaires ont étéenregistrés. Par exemple. cii arrivant à Casablanca par temps ¿le brume, mer houleuse, le navire ralentit et roulait habituel. lenient beaucoup, le stabilisateur est totalement efficace et
ce roulis par mer calme est pratiquement anniule. De ménne, par mer houleuse, l'entrée au port ile Casablanca est rendue
¿Iificile par ¿les rouleaux ¿ir houle existant en tout temps mais, particulièrement redoutables par mauvais temps. Là
aussi, le stal)ilisateur amortit rapidemenit les oscillations ¿lues au passage ¿les rouleaux et la génie résultante est pratiquement
éliminée.
De ménle, cii allant sur E)akar, en venant ¿les Canaries, ou sur ir parcours inverse, par alizés frais et bien établis,
le mouvement ¿le roulis est très atténué, les vents venant
par 45" environ sur l'avant ou sur l'arrière.
Par contre, au cours ¿le traversées Casablanca-Madère ou i'anger-Matlère. par mauvais temps, vent ¿le travers, le navire tahilisé lIrenhl tine gîte imlmrtaiite et est 'iahilisé autour ¿le rette gîte. Mais ¿'ette posit ont manquant ¿le onfort et
per-turbant ('ertainis services du bord, i s'est révélé que la
meil-leure n,(lution était dr vider le stabilisateur dans son ballast
de décharge et ¿l'augmentes' ainsi les poimis dans les fonds, ¿lene le p -- a ce qui fait que le navire a ilavatitage tendance à garder une position (l'équilibre stable verticale.
Avant l'installatioti du stabilisateur, la gîte résultat du
vent, était attenuce par des mouvements ¿he ballast en
¿-llar-geant le boni au vent ou bien, en consommant l'eau et ir
combustible ¿lu bord sous ie vent. Ce système présemitait.
également. ¿les inconvénients, soit à l'entrée ¿lans les pllrts
en changeamit ha route, soit au mouillage et en cas tie diioni.
genneiit ¿le lirrcti(Ii, ¿lu vent rapide.
GM FORCE DU VENT BEAUFORT
2 3 4 5 6 7 6 0.1 0.45 1.50 3.56 6.80 11.40 17.35 24.85 0.2 0.23 0.75 1.78 3.40 5.75 8.88 I 3.03 0.3 0.15 0.50 1.18 2.28 3.83 5.95 8.76 0.4 0.12 0.37 0.90 1.70 288 4.46 6.60 0.5 0.10 0.30 0.72 1.31 2.30 3.57 5.30 0.6 0.08 0.25 0.60 1.13 1.92 298 4.40 0.7 0.07 0.22 0.52 0 98 1.65 2.55 3.78 08 0.05 0.18 0.45 0.85 1.45 2.23 3.31 FORCES
FORCES REAUPORT MOYENNES
j DEPLACEMENT TIRANT D'EAU 9.170 TONNES MOYEN 20,99 PIEDS FORCE5 PONCE 4
I LI
FORCE 3 FORC 0 0.1 0.2 03 0.4 05 06 07 0.8 CM METRES Fig. 1450 7 5 Fig. 15 o
-
45 I i30 wj 25
I
>20 D --O 15O
'- 10 5 60 55Ce cas ele vent le travers est, de toutes façons. ¿in cas où
la tenue à la user ¿in navire n'est pas excellente.
Le bord 1,rot-ède à des mesures et lles vérifications et
l'usage ¿Icotiontre que le niveau Ile l'eau peut être ajusté dans
le stabili'ateur pour tenir eompte ¿lu chargement, de la
consonhtnatiori en combustible et en eau, le niveau minimum paraissant être 2 pieds et le maximum 3 pieds.
Au depart du port, tous plein, laits, le niveau est à 3 pieds et le navire est bien stabilisé. Au fur et à mesure 'lu voYage.
pour tenir compte ¿les diminutions de pouls, il faut rejeter
o la ruer de l'eau du stabilisateur et on remarque alors que la periode ¿lu roulis grandit si l'amplitude est toujours reduite.. Tout se 1,asse comme si le navire, au lieu ¿l'avoir ¿jes
posi-tions ¿l'équilibre stable avait lles sônes ¿l'êlluilibre. Il paraît clone p1us facile ele stabiliser un navire a,ant Uil grand -- a.
done ¿les rappels brusques ¿le roulis permettant au
stabili-sateur ¿l'agir franchement, jlutot UIY ¿les navires ¿le peu ¿le stabilité, où 1es impulsions ne sont pas franches ne permettant
pas un démarrage eccrre(-t ilu stabilisateur.
Fig 16
Le JIremilier cas est reltil ¿l'un cargo, pet rouer ou ruiné-ratier, le second, relui d'tiri paquebot.
CONCLUSION
La stabilité du Lyautev, d'après ce que l'on
vieni ¿lelire, a été menée is bien Itlalgré quelques difficultés et les
résultats obtenus constituent un réel progrès sur ce qu'était
ie navire avant stabilisation.
Nous pensons cependant que sur un navire en
construc-tion, les résultats pourraient être encore meilleurs, l'expé.
riente (lu chantier constructeur et celle de McMullen se
rejoignant et se ((unlplétamtt, ,l 'abord pour trouver tine
loca-lisation peut-être plus efficace ¿lu stabilisateur que (elle
désignée par l'armateur et, ensuite, pour étudier et réaliser
les détails niit-ux que n'ont pu ir faire l'armateur et lVeMtullen,
dont leo contacts étaient iuéeessairenuirnit assez espaces.
159 GiTE STA1'QUE
-DUEIIU-
VENT 40:Jøi11-
-DEPLACEMENT 9170 TONNES TIRANT SEAU MOTEN 20,99 PIEDS
0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 08
U M EN METRES OEPLACEMENT 970 îo,eiES
TIRANT DEAU MOYEN 2099 PIEDS CORRIGE POUR TENIR COMPTE DES CARENES
GM 1.21 PIED LIQUIDES Y COMPRIS CELLE DU STABILISATEUR FLUME
o 10 15 20 25 30 35 40 45 FORCE DU VENT MILES PAR HEURE
I I I t I