• Nie Znaleziono Wyników

"Teatr w Polsce w XVIII wieku", Karyna Wierzbicka-Michalska, Warszawa 1977 : [recenzja]

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Share ""Teatr w Polsce w XVIII wieku", Karyna Wierzbicka-Michalska, Warszawa 1977 : [recenzja]"

Copied!
8
0
0

Pełen tekst

(1)

Alina Siomkajło

"Teatr w Polsce w XVIII wieku",

Karyna Wierzbicka-Michalska,

Warszawa 1977 : [recenzja]

Literary Studies in Poland 4, 154-160

1979

(2)

earlier d uring his long literary career in satires, epistles, essays an d novels, thus form ing a sum m ary o f his rich and varied activities as a m an o f letters. In the dialogues as well as in his to tal o u tp u t, he ap p ears as a m o ralist an d a great ed u c ato r o f his contem poraries, as a spokesm an o f the ph ilosophy o f m o d era tio n an d o f the attitu d e o f the “golden m ean ” in priv ate an d public life, finally as a cham pion o f clear th o u g h t an d o f straig h tfo rw ard action. H e also displayed in his last w ork his ever-present dislike o f sham an d affectation seconded by his ability to expose falsehood disguised as virtue in lofty phrases.

T he publication o f K ra sick i’s dialogues m ark s an end o f the history o f the genre in o u r literatu re o f the E nlightenm ent. It owed its grow th an d p o p u larity to the prevailing trend o f Classicism , b u t also, p erhaps even chiefly, to the high ed u cational asp ira tio n s o f o u r literature o f the period.

Sum. and transl. by the author

K a r y n a W i e r z b i c k a - M i c h a l s k a , T ea tr w Polsce w XVIII wieku

(Le Théâtre en Pologne au XVIIIe siècle), Państw ow y In sty tu t W y­

daw niczy, W arszaw a 1977. C o ll.: Dzieje T ea tru Polskiego (H istoire du T héâtre Polonais), ss la dir. de T. Sivert, T. I.

Teatr w Polsce w X V I I I wieku est la p artie intro du ctiv e d ’une

synthèse en cinq volum es. Les tom es suivants de la p u b licatio n co n d u iro n t l ’histoire du th éâtre polonais ju s q u ’aux années soixante du X X e siècle. Ce sera la prem ière tentative de m ettre au p o in t une m onographie facto logique de l’histoire de la scène polonaise sur l’espace de deux siècles. C e sera, après le livre de Z. R aszew ski (Bogusławski) *, la seconde position im p o rtan te paru e d ans l ’après- -guerre sur la théâtrologie polonaise.

1 T. I —II, PIW , W arszawa 1972. En tant que com pendium pour les deux ouvrages cités on peut recom m ander la partie de la m onographie annoncée sur la com édie avant Fredro, de la plum e de S. Durski, intitulée: Kom edia okolicz-

nościowo-polityczna i historyczna łat 1 800—1830 {La Com édie politique de circonstance et historique des années 1800 — 1830), W rocław 1974.

(3)

Com ptes rendus de livres 155 La m o n og raphie vise le lecteur professionnel et l’am ateu r. Son prem ier tom e déterm ine son profil de m anuel.

Le to m e en question se concentre sur la période saxonne, puis stanislavienne, de l’activité du th éâtre public p olon ais et se situe dans le cadre tem porel m arq u é p a r les années 1765 — 1794 qui o n t fait époq ue d an s l’histoire du th éâtre po lo nais grâce à la vie intense des scènes varsoviennes. L ’étude des th éâtres provinciaux de ce tem ps est reportée au tom e deux.

L ’« In tro d u ctio n » qui ouvre le livre fait co n n a ître au lecteur ce qui, dans l’histoire du théâtre européen ju s q u ’au X V IIIe siècle inclusivem ent, a con trib u é au développem ent d u th éâtre polonais. Le théâtre européen du X V IIIe siècle s’est gravé d ans l’histoire su rto u t com m e un th éâtre des Lum ières: il é ta it u n instrum ent d ’éd ucation sociale. Il s’est développé à p a rtir d ’élém ents de l’art th éâtral baro q u e et classique. A u X V IIIe siècle, et mêm e dès le X V IIe en Italie, en F rance et en A llem agne, il ad o p te la form e de la scène professionnelle, sans ce pendant rép u d ier les spectacles d ’am ateu rs d ans les théâtres de cou r, des seigneurs, scolaires, am b u ­ lants. Le th éâtre public professionnel se form e su rto u t dan s les g rands centres urbain s (Venise, D resde, H am bourg , Paris, La H aye), il est subventionné p ar le roi ou fonctionne en ta n t q u ’entreprise rentable. Il est dom iné généralem ent p ar la langue italienne ou française. Dès le début de X V IIIe siècle cepend ant naissent des théâtres nationaux c’est-à-dire des scènes où l’on se sert de la langue natio n ale: au D an em ark (1722), en R ussie (1756). Les scènes n a tio ­ nales utilisent to u t d ’ab o rd l’acquis d ra m a tiq u e et les opéras de F ran ce et d ’Italie.

La com édie des caractères de M olière se m ue d ’a b o rd en di­ dactism e m oralisateur, puis en com édie larm o yante p o u r ab o u tir au d ram e bourgeois. D enis D id ero t ro m p t définitivem ent avec la pièce classique traditionnelle. A p a rtir de ce m om ent, l’action du dram e ne repose plus sur les caractères, m ais sur les situations, le m ilieu social, les conflits de la vie des bourgeois et du peuple. P arm i les au teu rs les plus rem arq u ab les de la com édie sérieuse et du dram e bourgeois se ra n g en t: L ouis Sébastien M ercier, Pierre- -A ugustin B eaum archais {Le M ariage de Figaro, L e Barbier de Séville).

C h ange égalem ent la p o étique de la commedia d ell’arte italienne traditionnelle, im provisée. D es interm èdes italiens se dégage l’o péra

(4)

bouffe, avec des personnages, présentés satiriquem ent, pris dans la vie. S ur les scènes de l'E u ro p e s'engage b ien tô t une concurrence en tre l'o p éra bouffe italien et l’o péra com ique français. A ux trad u c tio n s et ad a p ta tio n s se substituent des oeuvres nationales originales. Le réperto ire national, qui renoue avec le caractère du pays donné, est su rto u t postulé p ar le théâtre allem and (Jo hann Schlegel) qui prend p o u r m odèle le dram e anglais. E n m êm e tem ps, les dram atu rg es allem ands conquièrent les scènes européennes (G . E. Lessing, F. L. S chroder, A. W. Iffland, A. F. K otzebue).

D ans la suite de l’ouvrage de W ierzbicka-M ichalska il est question du développem ent du théâtre en Pologne à l’époqu e saxonne. L ’au te u r plonge à l'occasion dans les prem iers débu ts de l’histoire du théâtre polonais. Ainsi ob ten o n s-n o u s un aperçu h istoriqu e de la scène polonaise à p a rtir de la représentation, oeuvre d ’am ateurs, au C hâteau du W awel, du Judicium Paridis (1522) et de Odprawa

posłów greckich (L e Renvoi des ambassadeurs grecs) de K ochanow ski

à Jazdôw près de V arsovie (1578), ju s q u ’aux origines du th éâtre public dans les O p ern h au z varsoviens d ’A uguste III.

Les théâtres existaient donc en P ologne depuis longtem ps. M ais c ’étaient des th éâtres bien particuliers. S u rto u t privés: royaux (opéra italien et ballet à la co u r de L adislas IV déjà) et des m ag nats (des Branicki à B iałystok, de W acław Rzewuski à P od ho rce, des R adziw iłł à Nieśwież, des C zartoryski à Puławy). Ces théâtres visaient un public élitaire peu n om breux, étaient un élégant diver­ tissem ent. Sur la scène du théâtre saxon p rédom inen t les spectacles rococo de ballets italiens. Les im pulsions viennent de l’O p ern h au z de D resde. Ces scènes o n t en o u tre un réperto ire classique: les tragédies de Racine, C orneille; les com édies de M olière, D estouches, R egnard, D an co u rt.

Sous A uguste III se développe le th éâtre m usical. Le th éâtre royal de D resde et de V arsovie se p révau t à l'ép o q u e d ’un h au t niveau de technique th éâtrale (p.ex. le décor p erm an en t de la scène est rem placé p ar le systèm e des coulisses). Ce th éâtre attire les illustres acteurs européens: M a rta B astona, Francesco C olinetti et d ’autres. Le célèbre co m po siteur A d olphe H asse écrit la m usique p o u r les livrets de P ietro M etastasio. Le th éâtre varsovien d ’A uguste III d onne plus souvent la com media d ell’arte (G o ld on i et C anzachi) que l'op éra et possède un co rps de ballet.

(5)

Com ptes rendus de livres 157 Les spectacles donnés d an s les théâtres des m agn ats ajo u taien t en général à la splendeur des fêtes de famille. Ils po pu larisaient la com édie française, m o n taien t les prem iers ensem bles polonais d ’am ateurs, com posés de courtisans, accueillaient les tro u p es é tra n ­ gères. P o u r les scènes d ’am ateu rs écrivent en p o lo n ais: W acław Rzew uski (N atręt — L ’Importun', D ziw ak — L ’Extravagant', Żółkiew ­ ski; W ładysław p od W a rn ą — Ladislas à Varna) et F ranciszka U rszula R adziw iłłów na (M iłość dowcipna — L ’A m our spirituel', Opatrz­

ności boskiej dzieło — L ’Oeuvre de la Providence divine, et nom bre

d ’autres). A cette époque naissent aussi les prem ières école p ro ­ fessionnelles de ballet (p.ex. en 1756 à Słuck). Les pièces de th éâtre puisent leurs sujets dan s les trad itio n s les plus diverses: historique, com ique, pastorale, rom anesque, fabuleuse.

O u tre les théâtres royaux et des m agnats se d éveloppaient en P ologne dès le X V Ie siècle les théâtres scolaires destinés aux élèves et à leurs parents. Ils avaient une o rien ta tio n nettem ent éducative. Le C ollegium N obilium , fondé p a r Stanisław K o narski, élevait les jeunes nobles d an s l’esprit du progrès et du dévouem ent à la cause du pays. Les écoles piaristes réfo rm ent le théâtre m o ralisateu r des jésuites. K o narski in tro d u it sur la scène scolaire les oeuvres des m aîtres français du th éâtre classique: C orneille, R acine, et m êm e les tragédies de V oltaire. La prem ière pièce aux visées politiques et réform atrices, représentée en 1756 sur la scène du C ollegium N obilium , était la Tragedia Epam inondy ( Tragédie

d ’Epaminondas) de K onarski lui-m êm e, fustigeant les lois pernicieuses

p o u r la Pologne.

U n au tre au teu r qui a alim enté les th éâtres scolaires de pièces progressistes a été F ranciszek B ohom olec, le fu tu r au te u r de dram es p o u r le théâtre public.

La seconde partie du Teatr w Polsce w X V I I I wieku, la plus im p o rtan te de cette étude, s ’appelle «T eatr w czasach stanisła­ w owskich» (Le théâtre à l’époque stanislavienne). Elle présente le développem ent de la scène n atio nale en relatio n directe avec la situation socio-économ ique du pays, avec la tran sfo rm atio n de Varsovie en g rand centre urb ain , sans om ettre les liens en tre la scène nationale et le développem ent de la littératu re d ra m a tiq u e en langue polonaise.

(6)

à l ’initiative de S tanislas-A uguste en 1765. Ce th éâtre occupe dans l'h istoire de la culture polonaise une place de to u t prem ier plan. Il a été à l’origine du th éâtre professionnel m od ern e polonais.

L ’évolution de la scène stanislavienne s’est accom plie en trois étapes : 1. depuis la création du théâtre public ju s q u ’à sa suppression en 1769; 2. depuis la reprise de ses activités en 1774 ju s q u ’à la réunion de la G ra n d e D iète; 3. l’épanouissem ent du th éâtre n atio nal des Lum ières ju s q u ’à l’insurrection natio n ale de 1794. C et apogée du théâtre polon ais est attach é au nom de W ojciech Bogusławski — un habile politique, acteu r et d irecteur du th éâtre, se déclarant p o u r le prog rès et le cam p des réform es, l’au te u r des K rakow iacy

i górale (Cracoviens et m ontagnards).

La V arsovie artistiqu e du tem ps de S tanislas-A uguste était l’un des foyers de la vie scénique eu ropéen ne: elle a ttira it les m eilleurs acteurs français, en treten ait u n opéra italien. Le public polo nais goûte les o péras com iques les plus populaires d ’E u ro p e: de D uni, Philidor, G a lu p i, G assm an, Sacchini, Piccini.

La scène n ationale se p ro p o sa it d ’être une «école de bonnes m oeurs» d o n t le m odèle devait être fourni en tre au tres p a r la d ra m a tu rg ie classique française. A l’in au g u ratio n fut jou ée la pièce de Jó ze f Bielawski N atręci (L es Im portuns), m odelée sur M olière. L ’ac te u r le plus po pu laire de la scène n atio n ale était, p en d a n t de longues années, K aro l Świerzawski. Le th éâtre avait p o u r m écènes, en plus du roi, les m agnats éclairés, principalem ent A dam K azi­ m ierz C zartorysk i. D ans la périod e initiale du th éâtre n atio n al, le rép erto ire était en grand e p artie alim enté p a r Franciszek B oho- m olec qui s’est acquis d ans ce dom aine de g rand s m érites (M a ł­

żeństwo z kalendarza — M ariage d ’après le calendrier, S ta ru szka mloda — La Jeune vieille, Pijacy — L es Ivrognes, et no m bre d ’autres).

Il m o n tra it dans ses pièces les vices de la noblesse de province ainsi que la vie et les m oeurs de la capitale.

Les tendances novatrices m anifestées d an s le th éâtre européen tro u v en t leur reflet sur la scène polonaise p a r l’accep tatio n de plus en plus accentuée de S hakespeare, p a r la violation de plus en plus visible des règles classiques des trois unités.

A u co u rs des tren te années stanislaviennes, le th éâtre public de V arsovie se développait d an s un contexte politique sans cesse

(7)

Com ptes rendus de livres 159

variable. T o u t d ’ab o rd la con féd ératio n de B ar en suspend les spectacles, plus tard la D iète de Q u a tre A ns crée un clim at où l’éveil des sentim ents p atrio tiq u es devient un im pératif. D an s les m om ents critiques p o u r la n atio n cro ît la conviction sur la vocation p atrio tiq u e et politique du th éâtre p olonais. Les oeuvres scéniques so nt com posées p ar des p atrio tes p olonais: A. K . C zartoryski, B audouin, Broniszew ski, Z abłocki. P arm i les plus grandes pièces p atrio tiq u es polonaises des dernières années du th éâtre stanislavien, cito n s: Powrót posła {Le Retour de l ’ambassadeur) de Ju lian U rsyn Niemcewicz, et l’op éra de Bogusławski C ud m niem any, czy li K rako­

wiacy i górale {Le Prétendu miracle, ou Cracoviens et montagnards).

Le théâtre public, ayant à l'ép o q u e des Lum ières la vocation de p ropager les nouvelles idées, acq u iert u ne fo nction de p rop ag and e. C e nouveau rôle th éâtre décuple la p ro d u c tio n scénique polonaise. A son to u r, l’oeuvre d ra m a tiq u e indigène stim ule la critiq ue théâtrale. L ’acquisition essentielle cep en d an t du th éâtre natio n al a été q u ’il a rend u accessible l’a rt th éâtral au large public. Les acteurs de la scène varsovienne d o n n aien t à cette fin des spectacles en p ro ­ vince: à W ilno, Lublin, C racovie, Lwów. La d ém o cratisatio n de l'a rt scénique a ab outi à la différenciation génologique des oeuvres représentées.

W ierzbicka-M ichalska a présenté les débuts du th éâtre polonais d an s une co n fro n tatio n co n tinue avec le th éâtre ouest-européen. S ur la toile de fond des m u tatio n s novatrices de ce théâtre, elle a mis en relief la spécificité du th éâtre engagé polonais. L ’exposé de l ’au teu r tient de la relatio n do cum entaire. C ette im pression vient des nom breuses citations de docum ents ju sq u e-là n o n étudiés, des tém oignages puisés d ans les m ém oires de l’époqu e (Stanislas- -A uguste P oniatow ski, M ém oires, Jędrzej K itow icz, P a m iętniki —

M ém o ires; A ntoni M agier, E stetyk a m iasta stołecznego W arszawy — L ’Esthétique de la ville capitale de Varsovie). En revanche, bien

q u ’elle invoque les idées de W. Bogusław ski, elle révise les ju gem en ts pro v en an t de son D zieje teatru narodowego {Histoire du théâtre

national). Ainsi p.ex. elle co n state objectivem ent, à l’en c o n tre de

ce q u ’en dit «le M olière polonais» com m e on appelait Bogusław ski, que les tro u p es étrangères ne feinaient pas le développem ent du th éâtre indigène, m ais au co n tra ire stim ulaient la vie et la culture

(8)

théâtrale de Varsovie. Elles fou rnissaien t des m odèles de jeu scénique grâce à quoi, entre autres, la scène n atio n ale polonaise a co n n u un intense épanouissem ent en un co u rt laps de tem ps.

Les tableaux synchroniques se tro u v a n t à la fin du livre rem placent en partie l’index des représentations, et en plus situen t celles-ci dans le contexte des événem ents politiques et des tran sfo rm atio n s interv enant parallèlem ent d an s l’o rg an isatio n d u th éâtre. S uivant la chronologie adop tée dans l’ouvrage, les tableaux en questio n se divisent en époques saxonne et stanislavienne. A insi o n t pu être distingués les th éâtres qui fo n c tio n n aien t à ces époques respectives.

Les publication est com plétée p a r un choix des p osition s b ib lio ­ graphiques les plus im p o rtan tes, p a r un index des nom s et une légende des illustrations.

Rés. par Alina Siom kajlo Trad, par Lucjan Grobelak

Ulotna poezja patriotyczna Oświecenia 1774—1797 (Fugitive Patriotic Verses o f the Enlightenment 1774—1797), ed. R. K aleta, O ssolineum ,

W roclaw 1977.

T he anthology o f fugitive p atrio tic verses o f the p erio d 1774 — 1797, prep ared by R o m an K aleta, is a rem ark ab le p o sitio n am on g recent publications p ertaining to the P olish A ge o f E nlightenm ent. It co n tain s selected poetical w orks which were the reactio n to political events o f th a t tim e, starting from the first p a rtitio n o f P o lan d to the loss o f n atio n al independence a n d the beginning o f the fight fo r regaining freedom , w hich was to be co n tin u ed ab ro ad , in the Polish Legions o f N a p o le o n ’s arm y. T he Song o f these Legions becam e later the n atio n al anthem . T he edition covers th irty nine loose-leaf publications an d one m anu scrip t, containing b o th the patrio tic poem s by the o u tstan d in g poets o f the period, eg. Ignacy K rasicki, A dam N aruszew icz a n d F ranciszek K arp iń ski, a n d an o n y ­ m ous w orks, which were n u m ero u s an d very p o p u la r a t the tim e. T he basis o f the facsimile re p ro d u ctio n are rare, ex tan t copies o f the first printings, which are to be fo u n d in P olish libraries. T he printings, reproduced in th eir original fo rm at, are also d ocu m ents o f the a rt o f prin tin g in the A ge o f E nlightenm ent.

Cytaty

Powiązane dokumenty

il énumère ce qu’il considère comme les éléments les plus importants: créer des œuvres sorabes sur des sujets modernes, des œuvres qui pourraient intéresser les sorabes mais

« Dans l’article intitulé ''De la difficulté de diriger une école d’art ?'' paru dans Le Monde daté du 20 mars, il est écrit que l’ANdÉA (Association nationale des

Wraz z przedłużeniem pomarańczowej linii do por- tu lotniczego Dallas-Fort Worth, co nastąpiło w dniu 18 sierpnia 2014 roku, DART stało się największym operatorem lekkiej

Podejmowaniezłożonychdecyzji—sekwencyjneproblemydecyzyjne9 Własnościużytecznościsekwencjistanów Funkcjęużytecznościsekwencjistanównazywamyseparowalnąjeśli:

Na każdej kartce proszę napisać imię i nazwisko, numer tematu, numer zadania i nazwisko osoby prowadzącej ćwiczenia.. ODPOWIEDZI

Kwas ferulowy, poprzez usu- wanie wolnych rodników, wykazuje właściwości chemoprewencyjne wobec komórek zdrowych (SRINIVASAN I WSPÓŁAUT., 2007), nato- miast wanilina bierze udział

- uzasadniona obawa ucieczki lub ukrycia się oskarżonego, zwłaszcza wtedy, gdy nie można ustalić jego tożsamości albo nie ma on w kraju stałego miejsca pobytu,..

Konfrontacja jest czynnością fakultatywną, uzależnioną od oceny organu procesowego, który ustala, czy istnieją sprzeczności w oświadczeniach osób przesłuchiwanych