• Nie Znaleziono Wyników

Le Renvoi des Ambassadeurs Grecs de Jan Kochanowski et L'Histoire de la destruction de Troye la Grant de Jacques Millet

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Share "Le Renvoi des Ambassadeurs Grecs de Jan Kochanowski et L'Histoire de la destruction de Troye la Grant de Jacques Millet"

Copied!
8
0
0

Pełen tekst

(1)

A C T A U N I V E R S I T A T I S L O D Z I E N S I S FOLIA LITTEHAKIA 26, 1989

Jerzy Starnawski

LE RENVOI DES AMBASSADEURS GRECS DE JAN KOC H AN OW SK I

ET L'HISTOIRE DE LA DESTRUCTION DE TROYE LA GRANT DE JA C QU E S M I L LE T

Le dr ame de Jan Ko c h an o ws ki Le Renvoi des Ambassadeurs Grecs (1578) est c o nnu en France. Il ex is te une tr a d uc t io n de Józef B rykc zy ńs ki pa r ue pour la p r e mi è r e fois dans l 'an tho logi e chefs-d'oeuvre du théâtre polonais... sous la d i r e c t i on d ' A l ph on se Denis^. Le t r ad ucte ur a i nti tul é le dr ame de Kochanowski:

Con-gé des Ambassadeurs Grecs. La t r ad u c t io n fut ré im pr im ée k ca use d'un an n i v er sa ir e de K o ch a n ow sk i en 1884 dans une revue f r a n -ça ise b ien c o n n u e 2 . Au X X e siècle c 'e st une tr ad uc ti on d ' A n -dré Ma ry (1 93 1) 3 qui a rem pla cé la tr a du c t i on de Brykczyński. Tou tes les de u x sont en p ros e d 'o ù l' o bl i t ér a t i on des vers non rimés, ainsi gue des s ti ch om yt ie s d ' ep e i s o d i o n Ie r . Dans cet art icle la tr ad uc ti o n d ' A n d ré M a r y sera citée. Mais av ant tout il faut citer l' in t r o d uc t i o n d ' Al p h o ns e De nis qui a p r é -cédé la tr ad uc ti o n de Brykcz yńsk i. D en is était d'a vi s que l'act ion du d r ame de K oc h a no w sk i se d é r ou le de faç on peu d é v e -loppée ma is en mê m e temps il rec on n aî t qu e la p r é se n t a t i o n des pe rs o nn ag es est très exacte.

Le personnage de Cassandre inspire véritablement de l'intérêt; ses pa-roles prophétiques peignent assez bien le trouble dont elle est agitée. On trouve dans la scène d Anthénor et de Paris une vivacité de

dialo-^ Chefs-d'oeuvre du théâtre polonais. Félinsky, Wenzyk, Niemcowitz, Oginsky, Mowinsky, Kochanowski, Paris 1823, pp. 523-550.

^ "Revue des Chefs-d'oeuvres (anciens et modernes)" 1884, t. 4, n° 2, pp. 372-390.

3 J. K o c h a n o w s k i , Choix de poèmes suivi du "Renvoi des Ambassadeurs Grecs", version française d André Mary, Paris 1931, Le Ren-voi des Ambassadeurs Grecs - pp. 23-44.

(2)

que à laquelle on est loin de s ’attendre, et qui développe, d'une ma-nière ferme et rapide, les caractères mis en opposition, en même temps qu'elle offre une exposition digne d'un ouvrage conduit d'une ma-nière plus savante. On peut juger que l'esprit de l'auteur a, de bonne heure, été nourri de la lecture des poètes grecs et latins^.

Les s o u rc e s du d r a m e de K o c h a n o w s k i so nt c on nu es: ce son t les a n t i q u i t é s g r e c q u e et ro maine. M a i s le c r i t i q u e de l'an 1823 r e m a r q u e aussi:

Cependant je ne voudrais pas jurer que Kochanowski, qui passa quelques années en France avant de travailler pour le théâtre, n'ait eu con-naissance d'un de nos plus anciens drames. La destruction de Troye la Grant, translatée du latin en français, composée par le maître Mir- tel, l'an 15405 .

J a c q u e s M i l l e t es t l ' au t e u r d u d r a m e L'Histoire de la des-truction de Troye la Grant (1450) d é d i é à C h a r l e s VII. Ce dr am e fut r é i m p r i m é à P ar i s en 1450 et e n 1498, à L y o n e n 1500 et en 1544. Il é t a i t b e a u c o u p lu à l ' é p o qu e de la R e n a i s s a n c e m a is est t o m bé d an s l' ou bl i ensui te. Il e s t le s u je t de t ro is th èse s d e d o c t o r a t en A l l e m a g n e vers la fi n d u X I X e siècle. L ' a f f i n i t é en t r e les d r a m e s de M i l l e t et de K o c h a n o w s k i n ' e st pas é vid e nt e. L ' o e u v r e de M i l l e t es t b i e n lo n gu e (2700 vers). El le e st d i v i s é e en q u a t r e p a r t i e s (quatre jours) s e l o n l 'us a ge des a ut e ur s d r a m a t i q u e s à l 'E u r o p e O c c i d e n t a l e au x X V e , X V I e et X V I I e siècl es. U n e a n a l o g i e e x i s t e da ns la p r é s e n t a t i o n d es p e r s o n n a g e s ain si qu e de leu rs f o n c t i o n s d a n s le d é r o u l e -m e n t du dra -me. K o c h a n o w s k i a p r é s e n t é A n t h é n o r c o m m e le m o dè l e d ' u n b o n cit oye n. Il l'a c h o i s i p a r m i les hé r o s d e l ’iliade. Il est b i e n p o s s i b l e qu e K o c h a n o w s ki , qu i a f ai t ses é t u d e s à Pa doue, ait ch o i s i A n th é n o r , f o n d a t e u r lé g e n d a i r e de c e t t e v i ll e (une p r é s o m p t i o n de T a d e u s z U le wi c z) ^. M ai s il est a us si p o s s i b l e q u ' i l a it subi l ' i n f l u e n c e de la t r a g é d i e f r a n -ç a is e d u X V e siècle. A n t h é n o r jou e un rôl e p r é p o n d é r a n t d a n s le d r a m e de K o c h a

-^ Chefs-d’oeuvre du théâtre polonais..., p. 573. Ibidem.

(3)

nowski et aussi dans le dram e de Millet. Chez Ko ch ano ws ki c'est lui, Anthénor, qui anno nce le sujet du drame:

C'en est fait. Ce que j'avais prévu est arrivé, et je l'ai annoncé depuis longtemps: les vaillants Grecs ne souffrent pas le tort et n'endurent par l'outrage. Aujourd hui leurs ambassadeurs sont & Troie: ils exigent qu'Hélène soit remise entre leurs mains, Hélène que naguère Alexandre, en hôte déloyal, ravit à son époux et emmena dans sa nef à travers les plaines salées. Rendons-la, nous maintien-drons la paix; mais que les envoyés reviennent, apportant notre refus, et nous saurons, le jour mSme, que les Grecs ont débarqué et engagent la bataille.

Chez Millet, dès le c om m en c em e nt de la p r em ièr e journée où le roi l'a fait venir, il est pr ése nt é comm e un bon citoyen. Dans sa har angue au roi il assure qu'i l va "[le] servir l o y a -lement en tous cas" avec son fils Polydame.

Q ua nd le roi "souffr e g ran d douleur", A nth én or adr es se une longue ha ran gu e aux die ux en les im plo ra nt de sur ve iller le roi de près. C'es t p a rt i c u li è re m e nt Cas tor et Poll ux qui d o i -vent veil ler sur Priam. Ant hé no r se rend comp te d u da nge r qui menace sa pat rie et à ch aqu e instant ren ou vel le ce souvenir. Dans un long m o no lo gu e il implor e Apollon:

Phoebus, qui gouverne la terre Par influences merveilleuses, Défend le Roi Priam de guerre Et de toutes choses périlleuses.

Invité à s'a vance r vers le roi il répond:

Je suis tout près quand on voudra.

Au début de la de ux ièm e "journée" il tâche de d ét ermin er le roi a bien pré par er la défense. Pas se ulemen t ses actes mais aussi les paro le s de Hu pp o n le caractérisent:

Or est Anthénor très puissant Et en conseil fort profitable Et est aussi hien advenant

6 T. U l e w i e z, L'introduction, [dans:] J. K o c h a n o - w s j odprawa posłów greckich (Le Renvoi des Ambassadeurs Grecs),

(4)

En guerre, et très redoutables Et à chacun fort dommageable:

OÙ il soit - les mains des ennemis Pour cette cause raisonnable

11 faut avoir en ce aduis.

Le d rame fran çais du X V e siècle est un peu chaotique: l 'a c -tion se dér oul e à T r o i e , des Grecs ai nsi que des h a b i -tants de T r o i e dialoguent. L'au teu r p ré s en t e alors une re nco nt re d 'A n th é no r avec Agamémnon. To us les d e u x sont des ad v er sa ire s bien p ré p ar é s à la lutte. Après c et te r e n c o n -tre Ant hén or déc ide de p ou rs u iv r e le c omba t à outrance, et dit au roi: "Si je puis j' aurai v en g ea nce / D' Ag amé mno n, ou je m o u r r a i " .

Parys, n ommé Al e xan dr e par Kochanows ki, est p ré s en t é par le dr am a tu r ge françai s c om me une p e rs o n n i f i c a t io n de l'orgueil. Pend ant la "journée" le p ri nc e royal dit avec fi erté à son père, lui pr és en ta nt le t ragi que conflit:

Nous sommes assez grand, puissance Pour mettre en notre obéissance Tous les Grecs.

Hél ène est c omme dans l 'oeuv re de Koc h an o ws ki peu réelle, indécise. Vo il à le m o n ol o gu e d' H él è ne chez Koch anowski:

J'ai le pressentiment que cet infâme Alexandre ne jouira pas long-temps de sa conquête. Les Grecs victorieux troubleront bientôt sa tranquilité. Comme un loup vorace qui a jeté le désarroi dans le troupeau, il a déguerpi au loin, tandis que les Grecs le pourchassent comme les bergers avec leurs chiens. Et il s en faut de bien peu que le loup n'abandonne la brebis et ne s'enfuie éperdu dans les bois. Comment va se faire mon retour? Sans doute dans le fond d'un vaisseaui parmi les galères grecques, avec des chaînes au cou. De quel front saluerai-je mes frères chéris? Accablée de quelle honte, о mon cher époux, je paraîtrai à tes yeux, et te rendrai compte de mon infortune! Oserai-je te regarder en face? Plut au ciel que tu n'eusses jamais vu Sparte, malheureux Priamide! Que pouvait-il me manquer? Issue de noble lignage, j'étais entrée dans la demeure d'un prince vertueux. Dieu m'avait donné la beauté, des enfants, et, par-dessus tout, une renommée sans tache. Tout cela, je 1 ai perdu par la faute d'un

(5)

homme félon. Mon pays est loin, Je n'ai pas un ami, et mes enfants, j'ignore s'ils vivent. Je suis ici presque comme une esclave, cou-verte d'opprtfbre, en proie aux vilenies de chacun. Et ce que le sort me réserve encore, 6 Dieux! vous le savez!

Chez Mill et Hél èn e se d é cl are "votre p r i s on n i è r e ’.’ (p rison-nière des Troyens) qui doi t "obéir de toute manière". Elle se désole d 'êt re la cause de la guerre. Elle aime les Tro ye ns mais elle aime aussi les Grecs, étant Gre cq ue de naissance. Au cours de la tr oisi ème "journée" An thé n or lùi répfete trois fois les p aro les co nsolantes: "Dame ne soyez si t rou bl ée / Mais veuillez r ep rendre bon coeur"...

Pendan t la q ua t ri ème "journée" dans le dr ame de Mil le t Anthénor ca use avec Méné las (nouvelle p reu ve de c o nf u si o n e n -tre Troy en s et Grecs - Mé nél as ne pr e nd pas part à 1'Amb ass ad e comme chez K ochanowski) et lui dit q u' H él è ne a peur, donc pour cette raison elle n'est pas renvoyée. En pr ése n ce du danger qui dev ie nt de plus en plus présent, Hé lè ne serait peu t- êt re prête à revenir. Le titre du dr am e de M i ll e t est La

destruc-tion de Troie. La d e st r u c t i o n n'e st pas encor e acc omp li e mais seulem ent proche. L' at m os p hè r e de vi en t de p lus en plus tragi- gue et ce tte p r o g re s si o n du trag iq ue rep ré sen te p e ut - êt r e la plus gran de valeu r art is tiq ue de la tragédie. *

La p ro p hét ie de Ca ssa nd re est un au tre trait c a r a c t é r i s t i -que d' une gra nde maîtrise. C on f or m ém e nt à la cout um e de tous les d ram at ur ges d 'i m pr égn er leurs tr ag édi es de rh étorique, le rôle du mo n ol o g ue p ro p hé ti qu e est de p r em ie r or dre dans la tragédie de Kochanowski:

Cruel Apollon, pourquoi me tourmentes-tu- vainement? Tu m'as donné l'esprit de prophétie, mais tu ne m'as pas permis d être en cré-dit auprès des hommes. Tous mes oracles s'envolent dans le vent, et l'on n'y prête pas plus attention qu'à des contes fabuleux et aux songes d'un malade. A quoi bon avoir enchaîné mon coeur et détruit ma mémoire? Pour qui parle-t-il, ce démon qui s'agite en ma poitrine et qui s'exprime par ma bouche? Mon être est dominé, torturé par un hSte importun: je me défends en vain, il me fait violence, je ne me pos-sède plus, je ne suis plus à moi. Sais-je seulement où je suis? Je ne vois plus la lumière du jour, la nuit étend ses voiles devant mes yeux. Voici que nous avons deux soleils qui éclairent deux liions. Une biche s'avance sur la vaste mer: une biche malheureuse et de mauvais

(6)

augure. Défendez les rivages, pasteurs, ne laissez pas cette hôtesse incommode toucher terre nulle part. Pays infortuné, bords maudits où cette biche mettra le pied, lugubre forêt où elle entrera, où repose-ra son flanc au soyeux pelage! Le sang va ruisseler sur les trepose-races de ses pas; elle apporte avec elle la mort, l'incendie et la dévastation. 0 ma belle patrie, 8 murailles, ouvrage des Immortels, quel destin vous attend? Et toi, \,on frère, vigilant gardien de la Cité, soutien de notre maison, tu seras traîné autour de nos remparts par les che-vaux de Thessalle: et si ton malheureux père veut ensevelir ton corps glacé, il devra l'acheter aux brigands à prix d'or. Anie sublime, la patrie est morte avec toi; vous reposerez dans le même tombeau. Mais toi, féroce détrousseur de cadavres, tu tomberas bientôt à ton tour, percé par la flèche d un valet... Maintenant l'arbre puissant gît a terre, mais du tronc s'élance un nouveau rejeton qui croît avec ane rapidité soudaine... Quel est ce cheval e'trangement grand qui demeure seul sur le champ de bataille? Ne le faites pas entrer à l'étable, je vous en supplie: ce cheval rue et mord; brûlez-le plutôt, si vous ne voulez être brûlés vous-mêmes. Gardes! Veillez, la nuit vient, la nuit profonde. Un grand feu va jaillir, tel que dans la ville on y verra comme en plein jour, mais quand le jour renaîtra, on ne verra plus rien. Alors, mon père, n'aie plus foi en tes dieux, ne tends plus tes mains suppliantes devant les autels consacrés: un lionceau cruel s'élance derrière toi, qui va te déchirer de ses griffes acérées et soûler de ton sang sa gorge avide. Tous tes fils seront tués, tes filles emmenées en servage, les autres immolés sur la tombe des morts. Et toi, ma mère, on te verra appeler tes enfants, non avec des pleurs, mais par de longs hurlements.

Da ns la t r a g é d i e f r a n ç a i s e C a s s a n d r e p r o p h é t i s e tro i s fois - c h a g u e fois d ' u n e d i f f é r e n t e fa ç o n - la r u i n e de Troie. La t e n s io n se r enforce : la p a t r i e v a s u c co m be r , ses d é f e n s e u r s s er on t tous morts, les G r e c s s er o nt m a î t r e s de Troie. À un seul m o n o l o g u e l y r i gu e de K o c h a n o w s k i c o r r e s p o n d e n t c i n q m o -nolo gue s: la p r o p h é t i e de la d é b â c l e d e v i e n t le m o t i f d o m i n a n t de la tragé die.

En t r e l 'o e u v r e d e K o c h a n o w s k i et c e l l e de M i l l e t e x i s t e un i n t e r v a l l e de p l u s de c en t ans. P e u d a n t c e t i n t e r v a l l e b e a u -c o u p de c h a n g e m e n t s se son t p r o d u i t s m a i s p a s d an s tous les d om ai nes . A c ot é d a u t r e s c o ï n c i d e n c e s , u ne e n c o r e m é r i t e d ' ê t r e m en t i o n n é e : les d e u x p o è t e s é t a i e n t e n c l i n s à r eg a r d e r le tem ps d ' H o m è r e à t r a ve r s le p r i s m e de l ' é p o g u e o ù il v i

(7)

-vaient. Chez K oc h an ows ki c'e st la d iète qui est l'organe du g o uv er ne men t de Tr oi e et A ga m ém n on reçoit le titre d 'u n "h e t -m a n " 7 ; dans le d ra me fr ançais Pr iam do nn e à ses ch e va lie rs le titre de • "barons" et ceu x-l à lui p arle nt des ma gn i fi q ue s v i c -toires que Tr oie avait rem porté es jadis (c'est au m o m en t où la guerre d evie nt un da ng er de plus en plus menaçant).

Pour tan t la tragédi e suc cin cte et co m pa ct e de Ko cha now sk i n'est pas sans analog ie avec le long dr ame français. Le rôle d' Ant hé nor est l 'an alogie p r in ci pal e dans les d eux drames. L' h yp ot hès e de D enis m é r it e d'êtr e m en t i on n ée c omme i n t é r e s -sante et non sans valeur. X l'époqu e l'on n'a pas e n -core c o mm en cé à ét udi er Le Renvoi des Ambassadeurs Grecs avec des mét hod es modern es, on a b ea u c o u p cité l'hypo thè se de Denis, mais s eulem ent dans sa p re m iè r e par ti e con c er n an t une c a r a c t é -ristiq ue générale, sans pr e ndr e en c o ns i dé r a t i o n la c o i n c i -de nce avec Millet. Le f ragme nt de sa cr i tiq ue fut ré pété par Charles For ster dans un essai de s ynthès e De l'art dramatique

Q

en Pologne et par W oj ci ec h S owiński dans un ar t i c l e coup

g

,

d'oeil historique et littéraire sur l'art dramatique en Pologne . A 1 e- poque des étu des mo de r ne s c o ns ac rée s à l' oeuvre de K o c h a n o -wski le pre mi er traité c o nc er na nt le d rame de K oc h an ows ki est c om p lè tem ent tombé dans l'oubli.

Université de Łódź Pologne

Jerzy Starnawski

ODPRAWA POSŁÓW GRECKICH JANA KOCHANOWSKIEGO I HISTORIA UPADKU TROI JACQUESA MILLETA

W artykule tym autor porównuje Odprawę posłów greckich Jana Kochano-wskiego (1578) z L'Histoire de la destruction de Troye la Grant Jacquesa Milleta (1450). Jego zdaniem te dwa dramaty pozornie się różnią (długość

7 Dans la traduction d'André Mary: "C'est Agamémnon qui commande l'armée?"

8 Dans: La Pologne historique, littéraire, monumentale et illustrée, direction de Léonard Chodźko, t. 3, Paris 1839-1842, pp. 17-26.

(8)

i podział na cztery części utworu Milleta), niemniej mają pewne cechy wspól-ne choć nieoczywiste. Autor analizuje dwie spośród tych cechs charakte-rystykę postaci oraz f u n k j j tychże w przebiegu akcji. Zwraca szczególnie uwagę na postać Antenora, centralną w obydwu tragediach. Sygnalizuje wresz-cie, że oba rozpatrywane przezeń dzieła, choć poruszają tematykę mitolo-giczną, odzwierciedlają moment historyczny, któremu zawdzięczają swe po-wstanie.

Cytaty

Powiązane dokumenty

To help develop such measures, we introduce the Interpretable Confidence Measure (ICM) framework. The ICM framework assumes that a confidence measure should be 1) accurate, 2) able

Hence, in this article, a detailed nano-indentation analysis was performed to study the effect of amplitude, frequency, strain rate, peak load and holding time on the

The resulting distribu- tion of the fraction of tourists originating from a country on each chemical link is presented in the inset of Fig 5(a) , where we observe that on average,

Pierwszy list z wierszami wydrukowany zostal jako piąty kolejny, a jedynym komentarzem dla tego rodzaju korespondencji jest uwaga zawarta w przypisie do tego tekstu: „Zwykły się

0,5m grind (over een breedte van ca.. de teen van het talud te plaatsen. Hiermede kunnen de in de stabili- teitsberekeningen ingevoerde wateroverspanningen, welke gebaseerd zijn

ślady osadnictwa kultury łużyckiej (środkowa epoka brązu — wczesna epoka żelaza) osada kultury przeworskiej (okres wpływów rzymskich). ślady osadnictwa

Bezsprzecznie należy wskazać, iż zakres wyniku całościowego, prezentowa- nego w sprawozdaniu z całkowitych dochodów, jest bardziej obszerny aniżeli wy- niku finansowego netto,

Problem, jaki się tu również nasuwa, to kwestia tego, czy jakości idealne istnieją jedynie jako już skonkretyzowane (jako stałe zawartości idei, jako materie