Résumé
Annales Universitatis Mariae Curie-Skłodowska. Sectio F, Historia 5455,
439-442
A N N A L E S
U N I V E R S I T A T I S M A R I A E C U R I E - S K Ł O D O W S K A
L U B L I N - P O L O N I A
VOL. LIV /LV SEC T IO F 1999/2000
R é s u m é
StreszczenieLe present volum e est dedie au prof. A lbin K oprukow niak celebrant en 1999 son 70-e anniversaire de naissance. D ans l’article d ’introduction, W iesław Śladkowski a presente la silhouette d u jubilaire, dont le bagage scientifique, tres riche, com prend les publications sur l’histoire des paysans et des propriétaires fonciers dans la region de Lublin vers la fin du X lX -e s. et au d e b u t d u XX-e s., l’histoire de la pensee politique polonaise liee avec le courant socialiste, ainsi que sur l’enseignem ent et l’instruction publique dans les divers milieux d ’emigres polonais. D u ran t de nom breuses annees de son activite professionnelle a l’U niversite M arie Curie-Skłodow ska à Lublin, le jubilaire rem plissait beaucoup de fonctions tres responsables, e ta n t vice-recteur de c e tte universite entre 1972 et 1978 et chef d ’I n s titu t d ’H istoire M oderne. Les donnees detaillees concernant son oeuvre scientifique et son activite de publiciste sont contenues dans la bibliographie elaboree p ar Stanisław Wiśniewski.
Les articles inseres dans le volume actuel, envoyes p ar les amis, les collaborateurs et les disciples du jubilaire ont ete groupés selon quelques them es isoles, com me suit:
I. H is to ir e g é n é r a le e t n a tio n a le d u X I X -е e t d u X X -e s iè c le s
Ja n Ziółek a parle des restrictions imposees à l’Eglise catholique en Pologne par les au to rites du Duche de Varsovie et du Royaum e de Pologne. Ces restrictions se m anifestaient, en tre autres, p ar l’interdiction d ’en tre ten ir la correspondance directe entre les eveques polonais et Rome. Ceux-ci pouvaient le faire uniquem ent p ar l’interm ediaire des organes gouvernem entaux; certains d ’en tre eux evitaient ces restrictions en m ain ten an t le contact avec Rom e p ar l’interm ediaire de la nonciature de Vienne.
M ałgorzata W illaum e a esquisse l’histoire de la M oldavie et de la Valachie en liaison avec la lu tte de la Grece po u r l ’independance et la guerre russo-turque, ayant donne en re su lta t l’autonom ie des p rincipautes danubiennes et leur mise sous le p ro tec to rat de la Russie.
Leszek Piątkow ski a tra ite de la cam pagne antipolonaise de presse, menee p ar M ichał Katkow, chef des slavophiles russes p en d a n t l’insurrection de janvier.
W iesław C aban, se fondant sur les sources d ’archives russes, a presente le recrutem ent a l’arm ee tsarienne, fait sur le te rrito ire d u R oyaum e de Pologne après l’insurrection
de janvier, en soulignant son caractère de répression, car dans le Royaum e l’indice de recrutem ent egalait 5,5 personnes sur 1000 h ab itan ts, ta n d is q u ’il e ta it 4 sur 1000 h ab itan ts en Russie.
S tanisław M ichałowski a presente les silhouettes des penseurs polonais et politiciens du X lX -e s. et du d eb u t du XX-e s., o p ta n t po u r l’integration de l’Europe. E ntre autres, il y avait parm i eux: prince A dam Jerzy C zartoryski, A dam Mickiewicz, Bolesław Limanowski — coauteur du socialisme polonais, K onstanty Srokowski — chef des liberaux de Cracovie.
H enryk B ałabuch a parle d u systèm e de presse russe et des te n tativ es de le reform er à la veille de la revolution de 1905, te n d a n t a la liberalisation.
Jo a n n a Złotkiew icz-Kłębukow ska a tra îte de l’activite polonophile de la femme écrivain anglaise, Laurence A lm a Tadem a, p en d a n t la P rem iere G uerre mondiale, en G rande-B retagne. Il faut souligner que ses chaleureux appels et actions de charite ont fait enrichir le fonds de secours po u r les victim es de guerre en Pologne.
W ojciech W rzesiński a presente les te n tativ es de definir le caractère natio n al polonais, faites p en d a n t la Seconde G uerre m ondiale p a r les intellectuels lies avec le B ureau d ’inform ation et de P ropagande d u C om m andem ent en Chef de l’A rm ee de l’Interieur.
A leur avis, les Polonais en ta n t que nation ont dem ontre leur patriotism e, leur am our
de liberte et ont defini ferm em ent leur image morale et de civilisation, de même q u ’ils ont m anifeste leur disposition à construire l’E urope fu tu re de l ’apres-guerre à la base des principes chretiens de respecter la dignite de l’hom m e et des raisons nationales.
Ja n Lewandowski a parle des conceptions federalistes, avancees p ar le cam p polonais d ’independance, lie avec Józef P iłsudski, concernant la L ituanie et la Bielorussie, p en d a n t la P rem iere G uerre mondiale.
Zygm unt M ańkowski a esquissée les a ttitu d e s des Polonais vers la fin de la Seconde G uerre m ondiale et soulignée leurs revalorisations qui avaient changée, depuis les con ceptions rom antiques ne te n a n t pas com pte des réesultats des im pulsions insurrectionnelles, ju sq u ’aux a ttitu d e s réalistes, en quelque sorte forcees p ar la realite politique d ’apres- -guerre.
II. E n s e ig n e m e n t
H enryk G m iterek a préesentée le céeréemonial accom pagnant les solennitées acadéemiques ayant eu lieu vers la fin du XVI-e s. et au X V II-e s. dans l’Academ ie de Zamość, fondee en 1595 p ar Ja n Zamoyski, chancelier et grand h etm an de la couronne.
K arol P oznański a parle de la situ atio n de l’enseignem ent dans le Royaum e de Pologne apres l ’insurrection de novembre, en insistant sur l’activite des au to rités tsariennes te n d a n t à lim iter l’etendue d ’instruction de la jeunesse polonaise su rto u t au niveau moyen.
III. P a y s a n s , c a m p a g n e e t m o u v e m e n t p o p u la ir e
Zofia Gołębiowska a presente les propositions et les hypotheses de recherche, elaborees p ar S tanisław E g b ert K oźm ian et envoyees au concours annonce en 1857 p ar la Societe des Amis des Sciences a Poznań, au sujet de l ’histoire des paysans et des relations economiques dans l’ancienne Pologne.
A ntoni K rawczyk a caracterise le Précis d ’Histoire des paysans polonais, ecrit en 1928 p ar A leksander Świętochowski, coauteur d u positivism e polonais, y voyant „l’em inente creation dans la publication historique” .
Józef Śmiałowski a tra ite de la form ation d ’une a ttitu d e , en principe positive, des proprietaires fonciers dans le Royaum e de Pologne entre 1864 et 1913, envers le travail extra-agricole et suppléementaire des paysans.
Alicja W ójcik a décrit la position prise p ar les p artis et les groupem ents populaires polonais envers la tra d itio n historique ju s q u ’en 1918, en exposant la p articip a tio n des paysans dans les lu ttes po u r la liberation nationale et l’em ancipation sociale en Pologne.
Ja n Jachym ek a ebauche le problèm e du modele du pouvoir et de l’E ta t dans la pensee politique du m ouvem ent populaire dans les annees 1918-1939, lorsqu’on a choisi l’idee de la Pologne P opulaire dem ocratique avec l’accent mis sur le role de l ’autonom ie territoriale, agricole et d ’instruction publique.
IV . P r o b lè m e s n a tio n a u x
A ndrzej Pilch a decrit les circonstances dans lesquelles, en 1926, la jeunesse ukrai nienne avait cesse de b oycotter les ecoles superieures polonaises a Lvov; il a presente l’activ ite des organisations estudiantines ukrainiennes telles que „Profons” et „Studenc- k aja H rom ada” .
Zbigniew Zaporowski a parle de l’activite de 12 deputes e ta n t rep résen tan ts de la m inorite bielorusse dans la D iete de la R épublique de Pologne dans la II-e cadence (1928— 1930).
Janusz W iśnicki a analyse et evalue le bagage scientifique concernant l’ensem ble de problem es lituaniens et bielorusses, decrits p ar W ładysław W ielhorski, professeur à l ’École S uperieure des Sciences Politiques a Vilno dans les annees entre deux guerres et professeur à l ’U niversite Polonaise a l’É tran g e r a Londres.
Janusz Albin, apres avoir rappele l’histoire d ’apres-guerre de la p opulation russe appelee Łemkowie, il a parle des te n tativ es réussies de reconstruction de leurs trad itio n s culturelles, ce qui se m anifeste dans les festivals organisÉes chaque annÉee.
W łodzim ierz Mich, en se fondant sur les publications de presse parues dans quelques periodiques, a essaye de caractériser le problem e de l ’antisem itism e, observe en Pologne a p a rtir de 1989.
V . P o lo n a is r e sid a n t à l ’è tr a n g e r
Zenon Jasiński, d ’apres les m atériau x de source, trouves dans les archives tcheques, a presente l’activite des organisations polonaises à P rague vers la fin du XIX-e s. et au d e b u t du XX-e s.
Mieczysław Wieliczko, en p a rla n t de l’em igration polonaise gagnant sa vie en Hongrie, a presente la form ation et l’existence d u q u artier a K obanya à B udapest, h ab ite p a r les paysans et les ouvriers; apres la construction d ’une eglise et de la m aison polonaise, dans la periode d ’entre deux guerres, c e tte p artie de la ville s ’est transform ee en q u artier d ’emigres.
W ładysław S. K ucharski a presente la genese d u scoutism e polonais en A utriche p en d a n t la P rem iere G uerre m ondiale et son developpem ent dans la periode entre deux guerres, en re su lta t duquel on a forme la tro u p e viennoise d ’eclaireurs.
H enryk C h ałupczak a tra ite de certains problem es de la vie religieuse de la m inorite polonaise en Allemagne, co m p tan t environ 1,2—1,5 millions de personnes dans la periode d ’en tre deux guerres; il a souligne les te n tativ es d ’anim er l’activite pastorale de l’É glise, inspirÉee p a r les services consulaires polonais dans ce pays.
U rszula K aczm arek a prÉesentÉe les contacts de K azim iera Iłłakowiczówna, Éeminente femme poete polonaise, avec les Polonais residant en Hongrie; ces relations, initiees par son d ep a rt en Hongrie en 1936, ont eté developpees lors de son sejour dans ce pays p en d a n t la Seconde G uerre mondiale.
Tadeusz R adzik a presente la genese de la F ederation Polonaise en G rande-B retagne, creee en 1947 et groupant, au-dessus des classifications politiques, 35 unions et associations
d ’em igres polonais. C e tte federation s ’est chargee des problem es d ’existence et de culture des éemigrées et a essayée de rapprocher les Polonais de la sociéetée britannique.
E dw ard Olszewski a rappele les trad itio n s de l’Union des Eclaireurs Polonais au D anem ark dans la péeriode d ’entre deux guerres. Il a préesentée un essai réeussi de la renaissance de c e tte union, fait en 1990 p a r les Polonais réesidant au D anem ark et d ont le resu ltat a ete la creation et l’activite des „tribus” d ’eclaireurs à C openhague, A lborg et Arhus.
V I. P r o b le m e s r e g io n a u x
K ry sty n a W róbel-Lipowa, se fondant sur les inventaires conservées dans les actes notaries, a presente l ’equipem ent des m aisons des bourgeois a Staszów, village de la region de Kielce, dans la prem iere m oitie du XIX-e s. Elle a a ttire l’a tte n tio n su rto u t sur: mobilier, literie, vaisselle et ustensiles, éeclairage, déecorations murales, livres.
M arek M ądzik, en se b asan t sur les m atériau x d ’archives, a decrit l’histoire de la construction de l ’h o pital a Hrubieszów, faite entre 1851 et 1858, p ar le Conseil de Surveillance de Hrubieszów, avec la p articip a tio n de la sociéetée locale.
B ronisław Mikulec a presente le developpem ent de l’industrie de bois dans la region de Lublin dans les annees 1864-1914, en p a rla n t de scieries, parqueteries, fabriques de bard eau x ou de meubles, à Zwierzyniec, à Bondyrz, a Żuków, a Lublin et a Chełm , dont les p ro d u its etaien t tres recherches aussi sur le m arche russe.
S tanisław W iśniewski a déecrit la form ation de la Sociéetée Méedicale de Lublin en 1874 et presente les silhouettes de ses fondateurs. C e tte societe realisait avec succes les principes positivistes, propageant a Lublin les acquisitions recentes de la m edecine et de l’hygiene.
Em il Horoch a caractérise le groupe de dirigeants d u C am p d ’U nite N ationale dans la region de Lublin, convoque en 1937, dom ine p ar les legionnaires et les m em bres de l’O rganisation M ilitaire Polonaise, lies avec P iłsudski p en d a n t la P rem iere G uerre mondiale.