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Topographie et morphologie du thymus des mammifères - Biblioteka UMCS

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U N I V E R S I T A T I S M A R I A E C U R I E - S K Ł O D O W S K A L U B L I N — P O L O N I A

VOL. XLVI, 12 SECTIO C 1991

Instytut Biologii UMCS Zakład Anatomii Porównawczej i Antropologii

I r e n a B A Z A N - K U B I K

Topographie et morphologie du thymus des mammiferes

Topografia i morfologia grasicy ssaków

Les elaborations concernant la situation et la structure m acroscopiąue du thymus, faites ju sq u ’a present, ont un caractere fragmentaire. Les m entions relatives a ces problemes sont d ’habitude liees avec les autres aspects des recherches p o rta n t sur cet organe. II semble donc convenable de s’interesser a cette problem atiąue, pour 1’elargir et recueillir des donnees plus completes dans un seul ouvrage. Ces inform ations peuvent etre utiles, entre autres, aux examens m ultiples du thym us, souvent experimentaux, exigeant la connaissance de la topographie et de la m orphologie de cet organe, surtout chez les anim aux sauvages.

MATŚRIEL

Les donnees elaborees ont ete puisees aux recherches propres de 1’auteur et aux autres publications scientifiąues concernant le thymus. Les glandes analysees provenaient avant tout des mammiferes insectivores et des rongeurs vivant dans les conditions naturelles. Dans la litterature, le materiel se rapportant au thymus des mammiferes de laboratoire se limite le plus souvent aquelques especes de rongeurs ayant ete objet de la plupart des recherches, surtout experimentales.

TOPOGRAPHIE D U THYMUS

Le thym us des M icromammalia, pareillement que des autres mammiferes, se trouve dans la partie cervicale ou le thorax. D ans la plupart des cas on observe le thym us thoracique (pars thoracalis thymi), dont la masse principale est localisee derriere le sternum dans le m ediastin anterieur. II se compose de deux lobes situes sur le coeur. Le som m et retreci de 1’organe se trouve, en principe, dans le

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m ediastin superieur sur la face ventrale de la trachee et dans le voisinage des vaisseaux principaux du coeur. Le thymus cervical (pars cervicalis thymi) est d ’habitude situe sur les faces laterales de la trachee a des hauteurs differentes.

Chez certaines especes de mammiferes on observe en meme temps les thymus cervical et thoracique. Selon O t t o (25), le thymus cervical est formę d ’appendices m o n tan t vers le haut, qui sont lies directement avec la partie thoracique ou bien ont perdu le contact avec elle. De pareils appendices venant de la partie thoracique du thym us vers la tete ont ete observes chez les castors europeens nouveau-nes (32). On estime, q u ’une des parties du thymus, qui est d ’habitude la partie cervicale, disparait pendant le developpement (24). Selon certains auteurs, le gemie du thymus en train de grandir se deplace progres- sivement le long de la trachee a travers le cou ju sq u ’au segment initial du thorax.

U ne telle descente de 1’organe qui se developpe dem ontre une etendue diverse chez les especes particulieres de mammiferes.

Chez la p lu p art des insectivores examines, le thymus a une position exclusivement thoracique. U ne telle topographie de 1’organe a ete observee chez Sorex araneus (4, 25, 29) et Sorex minutus (9), ainsi que chez Erinaceus europaeus (25, 26, 29) et Macroscelididae (28). Chez les insectivores, Neomys fodiens (5) est un exemple de 1’espece ayant le thymus cervical et thoracique. Le thymus de la m usaraigne aquatique a ete egalement decrit p ar S c h a f f e r e t R a b l (29); ces auteurs ayant a leur disposition un m ateriel tres peu abondant, n ’ont pas m entionne la presence des lobes cervicaux. Ils ont examine aussi le thymus de Talpa europaea, signalant q u ’il form ę quelques lobes situes a 1’interieur du cou et sur les muscles thoraciques; on n ’en a pas trouve sur le coeur.

Le thymus de deux especes de Sorex telles que S. araneus et 5. minutus a la situation et la structure identiques (4,9). Chez les anim aux jeunes il est situe sur le coeur et meme partiellem ent sur les poum ons. Parfois il couvre la face sterno-costale et en partie la face pulm onaire du coeur. Les parties retrecies superieures des lobes sont visibles au-dessus du coeur. Le thymus qui diminue, decouvre progressivem ent le sommet du coeur, ensuite sa face plus eloignee. Les lobes deviennent plus minces. Chez les jeunes m usaraignes capturees en autom ne et chez les individus ayant passe l’hiver, le thymus a une formę rudim entaire et se trouve uniquem ent dans le m ediastin superieur au-dessus du coeur.

Chez la m usaraigne aquatique, la partie thoracique du thymus a une topographie et une structure tres pareilles que chez les m usaraignes. Outre la glande thoracique, chez les individus de cette espece on a decrit aussi la presence de deux lobes cervicaux situes dans le voisinage le plus proche de la glande thyroide. Ces lobes adherent etroitem ent aux lobes de la thyroide ou les entourent partiellem ent (5). Le thymus cervical a ete observe chez les jeunes m usaraignes puberes. E n generał, on estime que la partie cervicale du thymus subit une disparition rapide et n ’apparait pas chez les animaux plus ages. Une pareille topographie des lobes cervicaux a ete decrite uniquem ent par C a v e et

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A u m o n i e r ( 1 5 ) qui avaient observe les restes du thymus cervical d ans la glande thyroide chez Sirenia.

Chez les rongeurs, la localisation du thymus est pareille que chez les insectivores; dans ce cas aussi la plupart des thymus decrits ce sont des parties thoraciques ayant parfois une sorte d ’appendices situes de deux cótes de la trachee ou au-dessus du coeur. Seulement les lobes cervicaux et thoraciques apparaissant sim ultanem ent sont plus rares. Le thymus thoracique est observe, entre autres, chez Spermophilus suslicus et S. tridecemlineatus (10, 22), M armota marmota (17, 18), M esocricetus auratus (23), Sciurus vulgaris (25), Microtus agrestis (16) et chez les specimens examines par 1’auteur, tels que Sicista betulina (6), M icrotus arvalis (13), Clethrionomys glareolus (11), Arvicola terrestris (14).

Parmi Muridae le thym us dans le m ediastin est observe chez M us musculus (8, 28), Rattus rattus (25), R attus norvegicus (1, 25), Micromys minutus et Apodemus flavicollis (7, 12). Le thym us chez Sicista betulina, M icromys minutus, M us musculus, Apodemus flavicollis, Microtus arvalis, Clethrionomys glaerolus et Arvicola terrestris (6-8, 11-14) dem ontre que chez ces animaux 1’organe en question, meme dans la periode du developpem entm axim um , est situe au-dessus et sur le coeur, ne couvrant pas plus que la m oitie de sa face sterno-costale. La presence du thym us cervical chez Cavia porcellus a ete observee par certains chercheurs, entre autres p a r M a n d e l (21). A r v y (1) signale que 1’animal m entionne est un des mam miferes de laboratoire ayant les lobes cervicaux. Chez les jeunes Jaculus jaculus on a decrit la presence simultanee des lobes cervicaux et thoraciques. W y r z y k o w s k a et W y r z y k o w s k i (32) signalent que le thymus du castor europeen se com pose de la partie cervicale paire et de la partie thoracique. Les limbes posterieurs des lobes sont situes au niveau de 1’entree dans le thorax. D u cóte ventral, les lobes cervicaux sont couverts de glandes salivaires de dimensions im portantes, avec lesquelles ils sont lies par le tissu conjonctif. La partie thoracique du thym us se trouve dans la region inferieure du m ediastin anterieur et elle est liee avec le pericarde par le tissu conjonctif.

Chez les autres m am miferes la topographie du thymus est identique que chez les insectivores et les rongeurs qui viennent d ’etre decrits. La localisation thoracique des lobes predom ine. Ils sont observes chez les chauves-souris (1,28), les lagom orphes, comme p. ex. le lapin (3, 25), certains carnivores, tels que le renard (31) ou le chien (25). L a topographie du thymus a ete decrite aussi chez les especes peu nom breuses de grands mammiferes sauvages chez lesquels cet organe est present le plus souvent dans le thorax comme p. ex. chez les carnivores, plus rarem ent sous form ę de lobes cervicaux et thoraciques comme p. ex. chez certaines antilopes et cervicornes.

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136 Irena Bazan-Kubik MORPHOLOGIE DU THYMUS

Le thymus de Sorex araneus et S. minutus (4, 9) est compose de deux lobes gauche et droit, plats, lamellaires, de dimensions a peu pres identiąues. Le lobe droit, dans la p lu p art des cas, entre parm i le coeur et le poum on, form ant une arete vive. U ne telle arete peut etre observee dans les thymus de grandes dimensions. Les lobes du thym us sont etroitem ent lies entre eux par une couche mince du tissu conjonctif basal, mais la limite entre eux est bien distincte, surtout dans les glandes plus petites. Ce tissu conjonctif aussi attache legerement 1’organe a la base, surtout sa partie de fond. La glande est de couleur rosę clair. Le thymus rudim entaire observe chez les insectivores en ąuestion m aintient sa structure en lobes. Chez la m usaraigne aquatique, les lobes thoraciques du thymus ne different pas, du point de vue m orphologique, de ceux qui ont ete decrits chez Sorex.

Les recherches concernant la m orphologie du thymus des especes de rongeurs m entionnes, faites p a r 1’auteur, ont dem ontre que le thymus thoracique de ces mammiferes se com pose de deux lobes aplatis en formę de poire, qui en principe sont plus petits et plus epais que chez les insectivores et ne form ent pas d ’appendices. Les thym us particulierem ent grossis et a dimensions peu impor- tantes sont observes chez la siciste des bouleaux (6). On n ’a pas trouve non plus d ’arete constatee chez Soricidae. Leur fixation aux organes voisins semble etre plus forte que chez les insectivores. D ans la periode d ’involution de la glande il y a dans cet organe des changem ents m orphologiques qui se passent de faęon pareille que chez Soricidae, les thymus ayant subi une involution assez grandę apparaissent d ’habitude sous form ę de lobules minces et bien distincts, souvent allonges. En principe on n ’observe pas chez les rongeurs un thymus si petit, cet organe peut etre considere comme rudim entaire. D ’une faęon generale, le thymus chez les rongeurs n ’atteint jam ais des dimensions si grandes et si petites que chez les insectivores.

Une autre disposition des lobes est visible chez le souslik tachete et le souslik d ’Europe (10), chez lesquels le thym us est lie etroitement, du point de vue topographique, avec la partie thoracique (pars thoracalis) de la glande d ’hibernation. Les elements du thymus et du tissu adipeux brun sont, en quelque sorte, melanges entre eux, impossibles a distinguer. Q uant a la m orphologie, les lobes des deux glandes different uniquem ent p a r leur coloration. Une pareille disposition reciproque de ces organes est observee chez Spermophilus tridecem- lineatus (22) et la m arm otte des Alpes (17, 18). Le tissu adipeux brun peut apparaitre a cóte des lobes du thymus ou entre leurs bases ecartees, surtout dans la periode d ’agrandissem ent saisonnier de la glande d ’hibernation. D e telles images ont ete observees non seulement chez de m enus mammiferes hibem ants, comme p. ex. siciste des bouleaux (6), ham ster dore (23) et herisson (26), mais aussi chez certains non hibem ants, comme campagnol des champs (13),

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cam pagnol roussatre (11), cam pagnol agreste (27), macroscelides (28) et taupe comm une (29).

Le thym us thoraciąue chez les especes examinees, pareillement que chez la plupart des m am m iferes, dem ontre souvent une division en lobes peu distincte, ayant rap p o rt avec une petite quantite du tissu conjonctif interlobaire a couleur pareille a celle des lobes. On n ’observe pas de differences distinctes dans les dimensions des deux lobes; si elles sont visibles, on peut parler uniquem ent d ’un lobe gauche plus grand. Les donnees de la litterature font pourtant voir une certaine differenciation des dimensions des lobes: par exemple le lobe gauche est plus grand que le droit dans le thymus du ham ster dore (23), du castor (25) et de quelques singes (20). Chez le castor europeen les lobes different non seulement par la grandeur m ais aussi par la formę (32). Chez les autres mammiferes il y a aussi des differences de dimensions des lobes du thymus sans une dom ination constante d ’un d ’eux, comme p. ex. chez les cetaces (2).

Les lobes du thym us sont aplatis dans un degre divers et independamm ent de leur situation et leur form ę se divisent en lobules. D ans la plupart des cas, surtout chez les petits m am m iferes, chaque lobe constitue une sorte de grand lobule a part dans lequel on peut distinguer les parties corticale et medullaire.

D ’habitude seulement 1’ecorce des lobes ou des lobules est separee par des cloisons de tissu conjonctif et formę des parties de dimensions diverses. La m edullaire p o u rta n t est com m une pour le lobe entier ou bien, dans le cas de division distincte d ’un lobe en lobules, leurs parties medullaires se lient souvent entre elles. D ans le thym us de nombreuses especes la division de 1’ecorce a lieu avant to u t dans les organes les plus developpes et elle est peu marquee. Les cloisons penetrant au fond du thymus sortent du tissu conjonctif enveloppant la glande et form ant sa capsule. En principe, la capsule change son epaisseur et son caractere de texture dependam m ent de l’age de l’individu et meme de la saison de capture. D ans la capsule et les cloisons du tissu conjonctif il y a des vaisseaux sanguins et lym phatiques, de meme que les nerfs. En generał, le tissu conjonctif des glandes est tres pauvre. Les images decrites ont ete observees, entre autres, dans les thym us de la siciste des bouleaux, du rat des moissons, de la souris dom estique, du m ulot fauve, du cam pagnol des champs, du campagnol roussatre et du cam pagnol aquatique (6—8, 11-14). Seulement le thymus du souslik dans la periode d ’ete, independam m ent de l’age de 1’animal, se caracterise par une structure en lobules bien distincte (10). Les glandes des insectivores examines ont une architecture des lobes pareille que chez la plupart des rongeurs (4, 5,9). Dans les thym us de jeunes soricides, les cloisons du tissu conjonctif sont d ’habitude m oins profondes dans cette partie du lobe par laquelle il adhere au coeur. Les cloisons plus nom breuses se trouvent parfois aux environs de la base du lobe. Le nom bre et 1’epaisseur des faisceaux du tissu conjonctif divisant 1’ecorce dependent avant to u t du degre d ’involution de la glande. Le m anque de division en lobules et 1’apparition uniquem ent des cloisons du tissu conjonctif ont ete

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observes aussi p a r les autres auteurs chez le ham ster dore, la souris domestique, les chauves-souris et les m usaraignes (23, 28, 29). La division en lobules est plus distincte chez le cobaye (19) et le rat, chez ce dernier elle peut etre plus m arąuee dans un des lobes (30). Chez les grands mammiferes on constate plus souvent une nette division des lobes du thymus en lobules.

OBSERVATIONS FINALES

Des observations qui viennent d ’etre decrites relativement a la topographie et la m orphologie du thymus des mammiferes, surtout des insectivores et des rongeurs, il resulte que 1’organe analyse peut avoir la position cervicale ou thoracique. Le thym us cervical est situe sur les faces laterales de la trachee, a des hauteurs diverses; le thym us thoracique se trouve dans le mediastin anterieur et repose sur le coeur. Chez certaines especes de mammiferes il y a en meme temps des parties cervicale et thoracique de 1’organe. Chez la plupart de Micromam- malia examinees, le thymus a une position exclusivement thoracique.

L ’apparition du thym us cervical est un phenomene rare, on trouve plus souvent des anim aux ayant le thymus a deux parties.

Le thymus cervical est un organe compose de deux lobes separes, le thymus thoracique est construit de deux lobes etroitem ent lies entre eux dans la ligne centrale p a r le tissu conjonctif interlobaire. Les lobes du thymus, plus ou moins aplatis, independam m ent de la situation et de la formę, sont divises en lobules.

Chez les petits m am miferes tres souvent chaque lobe a une structure carac- teristique pour le lobule, dans lequel on distingue la partie corticale divisee par des cloisons du tissu conjontif et la partie medullaire.

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140 Irena Bazan-Kubik S T R E S Z C Z E N IE

Opracowane dane dotyczą topografii i morfologii grasicy ssaków, szczególnie Micromammalia.

Pochodzą one z badań własnych oraz z innych publikacji naukowych poświęconych grasicy. Badany narząd ma położenie szyjne lub piersiowe. Może również występować równocześnie część szyjna i piersiowa grasicy. U znacznej większości badanych drobnych ssaków narząd ten ma położenie piersiowe. Rzadko występuje wyłącznie grasica szyjna, stosunkowo częściej spotyka się ssaki posiadające część szyjną i piersiową.

Grasica szyjna zbudowana jest z dwóch odrębnych płatów. Natomiast płaty grasicy piersiowej są połączone ze sobą za pomocą tkanki łącznej międzypłatowej. Spłaszczone płaty grasicy, niezależnie od położenia, podzielone są na płaciki. U wielu gatunków Micromammalia każdy płat grasicy ma budowę charakterystyczną dla płacika, w którym część korowa podzielona jest przegrodami łącznotkankowymi, a część rdzenna — wspólna dla całego płata.

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