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Sur une inégalité entre des intégrales définies

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(1)

ANNALES

U N IV

E

R SIT AT

IS

MARIAE CURIE-SKŁODOWSKA LUBLIN

- POLONIA

VOL. IV, 1 SECTIO A 1950

Z Seminarium Matematycznego I Wydz. Mat.-Przyr. U. M. C. S.

Kierownik: prof, dr Mieczysław Biernacki.

M. BIERNACKI,

H.

PIDEK

et

C.

R

YL

L-N

ARDZE WS

KI

Sur une inégalité entre des intégrales définies

O pewnej nierówności spełnionej przez całki określone

Dans l’

article

„Uber

das

Maximum

des absoluten

Betrages von

b b b

—— ff

g

dx — -

——tv

ff dx •

I

g

dx

(Mathematische

Zeitschrift,Bd. 39,

b-aJ

(b—

a) Ja Je

1935, pp. 215

226)

G. Griiss a établi

le

théorème suivant:

Si les fonctions

f(x) et g(x)

sont

intégrables

(au

sens

de Riemann)

dans

l’intervalle

(a,

b)

et si

l

on

a

ç></(x)<

0 et

y<g(x)<T

(<p,@,f, y

sont

des constantes)

dans

cet

intervalle alors l’on

a

en

posant:

b b b

D(f,g)

=

^_-

affgdx~^--!

ffdx-fgdx

l’

inégalité

|D(/,g)|<Vi(^-<p)(r-y),

dans laquelle la

constante

1/4 ne peut être diminuée.

Le démonstration

de

G. Gr üss

(qui s’

appuie sur l’

inégalité de

Schwarz) et

assez compliquée.

Nous allons

exposer une démon­

stration

nouvelle de

cette proposition;

cette

démonstration

semble très naturelle,

elle conduit en outre

immédiatement

à la généralisation

suivante:

Théorème.

Soient

f(xi,...x,f)

et

g(xj,...x

n

) des fonctions inté

­

grables (au sens de Riemann) dans

un

domaine fermé

D

qui pos

­

sède

un „volume

V. Supposons

que l’on

ait: a<f(xl,...

xn

)<A et

b<g(xt

,...

xn

)<B

dans D. Dans

ces

conditions

on

a

l’

inégalité:

(2)

2 M. Biernacki, H. Pidek et C. Ryll-Nardzewski

IpJ

fgdx

l

... dx

n

yf

f

dx

t

...

dx„pj

gdxp.. dxJ<74U—a)(B—6).

IV D D

D

I

L

égalité

est

atteinte

lorsque D

étant

partagé en

deux domaines Dx et D

2 chacun

de

„volume

1/

2

V, on a

f

=

a

dans D

l et f

= A dans D

2

, tandis que g est égale

soit à b dans

Dt et

à

B

dans D2

, soit

à

B

dans

D

l

et à

b

dans

D

2.

Ce

théorème

résulte

immédiatement du

lemme

suivant:

Lemme.

Si a1

...a„

et b

l...bn sont

des nombres

réels

qui

satis­

font aux

inégalités'

a<a

t

<A

,

b<b

t<B

(/ =

1,2... n),

alors

l’

on a

f

U

a)

(B — b)E

n

<

<(X

à)(B — b)E

i-1 “i=l i = l

n

Les signe

d’égalité

ont lieu

lorsque E

des nombres

a,

sont égaux à

A et les a,

restants

égaux

à a.

Dans

ces conditions,

si

b

t

—b lorsque a,

— A

et

bi =

B lorsque a,=a

le

signe d'égalité a lieu dans l

inégalité

de

gauche,

tandis que si

b,=

b lorsque af — a

et

b,

=B lorsque a,=

A le signe d’

égalité

a lieu

dans

l’

inégalité

de droite.

Il

suffit évidemment

de

démontrer

l’

inégalité de droite, car

l

’iné

­

galité de gauche

s’obtient

alors

en remplaçant

a, par

—a,.

On voit aussi

aisément que la fonction

a,, b,...&n) = J£ a,&, —ij^a,- £b

t i=i n

i=i j=i

ne change pas

lorsque

on ajoute à

tous

les a, ou

à

tous

bt

une

même quantité, on

peut donc

supposer

que a

= 6

= 0*/

étant

une fonction

linéaire

de chaque

variable

séparément, elle ne peut atteindre son

maximum que

lorsque

a,

=

0 ou

A et b, =0

ou B. Cela

posé, on peut

achever la démonstration des deux

manières suivantes:

(3)

Sur une inégalité entre des intégrales définies 3

I

(H. Pidek).

On

voit

aisément que

l

’on

a:

nf

= (aj

— a

2

) (b

t

b2

)

+

(fl! — a3) (b

x

b3

) +... + (a, —

a„)

(b

{

— b„)

+

(1) + (a

2

af)(b2—

b

3

)

+

...+(a2

an

)(b2

&„) +

+...

+

(a

n_!

—an

)

—b

n

)

.

En

effet, le coefficient

de ak dans le membre

gauche de l

égalité

est

égal à

nbk

—^b,, i-i

tandis

que le

coefficient

de

ak

dans la

i—ème ligne (/

< k) du membre droit de

l’

égalité

est égal

à

(b,

—bk

)

et

celui dans

la

k-ième

ligne est égal à

V (bk—

b,) et l

on a

bien

»=/:+!

£ (b

k —

b)

^(bl—

b

k

)

= nb

k

^bl

.

J=k+1 i = l i = l

Il

est

clair que

lorsque

le

maximum de

f

est

atteint

tous

les

termes

du

membre droit

du (1) doivent être égaux

à

0 ou

à AB. Supposons

que

a

t

= A(i= 1,2,..., p) et a,=0(i= p+l,...,

n).

On

voit que lorsque

p=l, (n—

1)

termes du membre droit de

(1) sont

égaux

AB, tandis que les

autres termes

s’annulent ;

lorsque p= 2, 2(n

2) termes

sont

égaux à AB; dans

le cas général

p(n

p) termes sont égaux à AB.

Or,

la

fonction x

(n

-

x) atteintson

maximum

dans

l’intervalle 0 < x

<n

pour

*

=

donc si n est pair il

faut

poser p= et

si

n est impair

_ -J

il

faut poser p

—y

—; l

’énoncé du

lemme en résulte de suite.

h

b

II

(C.

Ryll-Nardzewski)

En

supposanttoujours

quea,= A (i =

1,2,..

p), a

t

=

0(i=p+l,...,n)

posons b, =

B<5(

où <J,

=1

ou

0(f

= l,...,n). On a

alors:

/(ap.,.,3,,,

b,,...

b„) =

AB

+ <5p)(l

—^)

— ^Op+i+--- +

^n

) j

Il

est

clair que si p

est fixe la

dernière expression devient

la plus grande lorsque <3j=...=<5

p

=1 et

<5p+

,

=

...=

<5„

=

0,

elle devient alors

égale

à

AB(1 .

n

(4)

4

M. Biernacki, H. Pidek et C. Ryll-Nardzewski

Supposons

maintenant

que p varie;

l’expression p(l

-) atteint

son

’ "

Zî ZI | J

n

maximum

lorsque p — EC^)'

ou p

=E

( nous avons donc

bien:

• /(a,...a

n

,b,

... .

ce qui établit

le lemme.

Si

l’on fait tendre dans le lemme

n

vers l’

infini on obtient

im­

médiatement,

par un passage à

la limite, l’énoncé

du théorème.

*)

Streszczenie.

G.

Grüss udowodnił

(Math.

Zeitschrift,

39,

1935, str.

215

226), że

jeśli

funkcje

f(x) i g^x)

są całkowalne (w

sensie Riemanna)

w prze

­ dziale

(a, b) i spełniają

tamże

nierówności q><f(x) < $

, 7 <

g(x)<r to

zachodzi nierówność:

1 b b b

b—

a

J j

fdx-jgdx

,

a '‘ a a

przy czym

stała 1

/

4

nie może być

zmniejszona.

Autorzy otrzymali

nowy dowod tego

twierdzenia

prostszy od

dowodu G.

Griissa;

dowód ten pozwolił uogólnić twierdzenie

na

przypadek funkcyj

n

zmiennych.

*) Cet article a été rédigé en 1945. En 1948 J. Karamata a publié un article („Iné­

galités relatives aux quotients et à la différence de f f g et f1 J g“ Acad. Serbe Sci.

Publ. Inst. Math. 2, 131—145) dans lequel il généralise l’inégalité de G. Grüss. cf. Math.

Rew. 10, 1949, 435. Une autre démonstration simple du théorème de Grüss a été publiée par E. Landau (Mat. Zeit. 39, 742—44) et une généralisation par Knopp dans le même volume.

*

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