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REMARQUES SUR LES ID ´ EAUX DE POLYN ˆ OMES ET DE FORMES DIFF ´ ERENTIELLES EXT ´ ERIEURES I

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GENERALIZATIONS OF COMPLEX ANALYSIS BANACH CENTER PUBLICATIONS, VOLUME 37

INSTITUTE OF MATHEMATICS POLISH ACADEMY OF SCIENCES

WARSZAWA 1996

REMARQUES SUR LES ID ´ EAUX DE POLYN ˆ OMES ET DE FORMES DIFF ´ ERENTIELLES EXT ´ ERIEURES I

B R U N O B I G O L I N Universit`a Cattolica del Sacro Cuore via Trieste 17, I-25121 Brescia, Italia

1. Dans l’anneau gradu´e A = k[x0, . . . , xn], A =L

α=0Aα, soit I =

M

α=0

Iα (Iα= I ∩ Aα)

un id´eal homog`ene; posons vI(l) = dimk(Il/Il−1A ∩ Aα). Indiquons avec I(l1, . . . , lq; n), (o`u l1= . . . = lm1< lm1+1= . . . = lm2 < . . . < lmp+1= . . . = lq est une suite donn´ee de nombres entiers positifs) la famille des id´eaux homog`enes I de A pour lesquels

vI(l) =





























0 si 0 ≤ l ≤ l1,

m1 si l = l1= . . . = lm1, 0 si lm1 < l < lm1+1, m2− m1 si l = lm1+1= . . . = lm2, 0 si lm2 < l < lm2+1, m3− m2 si l = lm2+1= . . . = lm3, . . . .

0 si lmp< l < lmp+1, q − mp si l = lmp+1= . . . = lq, 0 si l > lq.

Certains polynˆomes homog`enes,

(∗) 

f1(l1), . . . , fq(lq)

forment une base de longueur minima pour un id´eal I de I(l1, . . . , lq; n) si et seule- ment si, ∀α = 0, 1, 2, . . ., fm(lmα+1)

α+1 , . . . , fm(lmα+1α+1 ) sont telles que les images correspon- 1991 Mathematics Subject Classification: Primary 13A15; Secondary 58A15.

Research supported by MURST 60%.

The paper is in final form and no version of it will be published elsewhere.

[67]

(2)

68 B. BIGOLIN

dantes ˙fm(lmα+1α+1 ), . . . , ˙fm(lmα+1α+1 )forment une base dans l’espace vectoriel Ilmα+1/Ilmα+1−1A∩

Almα+1; donc si et seulement si, ∀α = 0, 1, 2, . . ., les propri´et´es suivantes sont v´erifi´ees (Iα) ni fm(lmα+1α+1 ), . . . , fm(lmα+1α+1 ) ni aucune leur combinaison lin´eaire λfmα+1 + . . . + µfmα+1 (λ, . . . , µ ∈ k) ne peuvent s’exprimer comme des combinaisons lin´eaires, `a coeffi- cients formes homog`enes de degr´e convenable, des

fm(lmβ +1β+1 ), . . . , fm(lmβ+1β+1 ) , avec β > α.

(IIα) fm(lmα+1)

α+1 , . . . , fm(lmα+1α+1 )sont lin´eairement ind´ependantes parmi les formes de degr´e lmα+1= . . . = lmα+1.

Si les polynˆomes (*) v´erifient en outre la propri´et´e

(III) pour tout degr´e lmα+1 (α = 0, 1, 2, . . .), l’ensemble des polynˆomes de degr´e plus petit engendre, dans le P(n+lmα +1n )−1 des polynˆomes de degr´e lmα+1, un sousespace de dimension maximale,

alors ils forment une base de longueur minimale d’un id´eal appartenant `a une sous- famille de I(l1, . . . , lq; n), que nous indiquerons par H(l1, . . . , lq; n); dans H(l1, . . . , lq; n) se retrouvent tous les id´eaux de classe principale.

2. Soit Nα= n+lnα et indiquons avec A le produit d’espaces affines A = ANm1.m1(k) × ANm2.(m2−m1)(k) × . . . × ANq.(q−mp)(k).

Proposition 1. L’ensemble des (f ) =

 f1(l1)

... fq(lq)

de A tels que, ∀α, les propri´et´es (Iα) et (IIα) soient v´erifi´ees, est un ouvert de Zariski Ω ⊂ A. L’ensemble des (f ) tels que, en outre, soit v´erifi´ee la propri´et´e (III), est un ouvert de Zariski Ω0⊂ Ω ⊂ A.

Deux syst`emes de polynˆomes (f ) =

 f1(l1)

... fq(lq)

 et (g) =

 g1(l1)

... g(lqq)

, (f ) et (g) ∈ Ω, individuent le mˆeme ´el´ement de I(l1, . . . , lq; n) si et seulement si (g) = Φ · (f ), o`u Φ = kζij(h)k1<i,j<q est une matrice de type q × q, dont les ´el´ements ζij(h) sont (i) formes homog`enes en (x0, . . . , xn), de degr´e h (´eventuellement h = 0) donn´e par le tableau ci-dessous, pour les valeurs i et j

h =

































0, si 1 ≤ i, j ≤ m1,

lmβ − lm1, (2 ≤ β ≤ p), si mβ−1+ 1 ≤ i ≤ mβ, 1 ≤ j ≤ m1,

lmβ − lmα, (2 ≤ α ≤ β ≤ p), si mβ−1+ 1 ≤ i ≤ mβ, mα−1+ 1 ≤ j ≤ mα,













lq− lm1, si mp+ 1 ≤ i ≤ q, 1 ≤ j ≤ m1, lq− lm2, si mp+ 1 ≤ i ≤ q,

m1+ 1 ≤ j ≤ m2, . . . .

0, si mp+ 1 ≤ i, j ≤ q,

(3)

REMARQUES SUR LES ID ´EAUX I 69

indiqu´ees dans le tableau, et v´erifiant en outre les conditions det kζij(0)k1≤i,j≤m1 6= 0, det kζij(0)km1+1≤i,j≤m2 6= 0, . . .

det kζij(0)kmp+1≤i,j≤q6= 0;

(ii) ζij(h)= 0, pour toutes les i, j diff´erentes de celles du tableau.

Les matrices de ce type forment un groupe G; l’application (Φ, (f )) −→ (g) = Φ · (f ) d´efinit une op´eration de G dans le produit

A = ANm1.m1(k) × ANm2.(m2−m1)(k) × . . . × ANq.(q−mp)(k) ; l’ensemble quotient Ω/G est en correspondance biunivoque avec I(l1, . . . , lq; n).

De mˆeme: deux syst`emes de polynˆomes (f ) et (g) ∈ Ω0 individuent le mˆeme ´el´ement de H(l1, . . . , lq; n) si et seulement si (g) = Φ·(f ), etc.; donc: le quotient Ω0/G est en corre- spondance biunivoque avec H(l1, . . . , lq; n). Si nous savions structurer I(l1, . . . , lq; n), la Proposition 1 et les remarques que nous venons de faire, nous diraient que H(l1, . . . , lq; n) est partout dense en I(l1, . . . , lq; n).

Effectivement:

Proposition 2. I(l1, . . . , lq; n) a une structure de vari´et´e alg´ebrique.

Proposition 3. La projection canonique p: Ω −→ I(l1, . . . , lq; n) est une application ouverte.

Proposition 4. H(l1, . . . , lq; n) a une structure de vari´et´e alg´ebrique, en correspon- dance biunivoque avec un ouvert de Zariski de I(l1, . . . , lq; n).

Les Propositions 1, 2, 3, 4 se trouvent, avec les d´emonstrations d´etaill´ees, dans les articles [1], [2], [3]; dans [3] on ´etudie, de fa¸cons diff´erentes, la structure fibr´ee de H(l1, . . . , lq; n).

L’id´ee de la construction est la suivante: si nous avons affaire, pour fixer les id´ees, `a un id´eal

I = (φλ1, . . . , φλµ, ϑl1, . . . , ϑlm)

individu´e par une base de µ formes (ind´ependantes) de degr´e λ et de m formes (ind´epen- dantes) de degr´e l, avec λ < l; envisageons le sousespace, disons E, engendr´e dans le PN0 des formes de degr´e λ, (N0 = n+λn  − 1) par les φλi; puis, dans le PN00 (N00= n+ln  − 1) des formes de degr´e l, envisageons le sousespace constitu´e des ϑ qui s’annullent sur toutes les φ de E; disons F ce sousespace; envisageons de suite les sousespaces de PN00, disons-les F0, qui passent pour cet F l`a et qui ont une dimension en plus que F ; les F0 forment, `a leur tour, une vari´et´e lin´eaire, disons-la H(E); de H(E) prenons la Grassmannienne des sousespaces de dimension m−1, G(H(E), m−1); alors I est en correspondance biunivoque

I ←→ (E, L)

o`u L est l’´el´ement de G(H(E), m − 1) individu´e par les ϑlj. Alors I(λ, . . . , λ

| {z }

µ

; l, . . . , l

| {z }

m

; n) est en correspondance biunivoque avec

[{E} × G(H(E), m − 1) : E ∈ G(N0, µ − 1)

(4)

70 B. BIGOLIN

3. Dans l’article [4], Perelli Cippo et Vassallo donnent une construction diff´erente des vari´et´es I et H: ils identifient, grosso modo, tout id´eal

(∗∗) I = (f1(l1), . . . , fq(lq))

avec le sousespace, disons EI, engendr´e par les polynˆomes de degr´e plus petit ou ´egal au maximum, dans le PN (N = n+lnq−1) des polynˆomes de degr´e maximum (= lq) (parmi ceux qui se pr´esentent dans une base (quelconque) de I ). Si les f de (∗∗) v´erifient la Propri´et´e III, on obtient une correspondance biunivoque entre H(l1, . . . , lq; n) et un sousensemble de la Grassmannienne G(N, d), constitu´e des sousespaces de PN qui ont une dimension d maxima (parmi les dimensions des sousespaces engendr´es, dans les polynˆomes de degr´e lq, par m1 polynˆomes de degr´e lm1, par m2− m1 polynˆomes de degr´e lm2 etc.) qui v´erifient une convenable condition de fermeture exprimant que E d´erive effectivement d’un id´eal, c’est `a dire que E = EI, et qui v´erifient certaines (tr`es naturelles) conditions de Schubert.

Mais si les f de (∗∗) v´erifient une Propri´et´e (IIIδ).

Propri´et´e (IIIδ) Pour chaque degr´e lmα+1(α = 0, 1, 2, . . .), l’ensemble des polynˆomes de plus petit degr´e engendre, dans le P(n+lmα+1n )−1 des polynˆomes de degr´e lmα+1, un sousespace de dimension δα, alors la biunivocit´e s’´etablit entre les ´el´ements de G(N, δ) (pour δ= le plus grand des δα) qui v´erifient les mˆemes conditions de fermeture et de Schubert et les id´eaux d’une famille, qu’il sera naturel d’indiquer par Hδ, individu´es par des bases constitu´ees de polynˆomes f qui v´erifient, pr´ecis´ement, la Propri´et´e (IIIδ).

Evidemment I = ∪δHδ et H = Hd en est la partie dense.

4. Revenons aux vari´et´es I(l1, . . . , lq; n) et H(l1, . . . , lq; n): les deux sont rationnelles;

le group projectif P GLk(n) agit sur I et sur H; le corps des invariants projectifs, qui est le mˆeme aussi bien pour les id´eaux que pour les intersections compl`etes, est donc un sous- corps d’un corps de fonctions rationnelles; pour le Lemme fondamental de [1], il est uni- rationnel. Le Lemme de [1] dit que: tout souscorps E d’un corps de fonctions rationnelles k(x1, . . . , xn) en les ind´etermin´ees x1, . . . , xn, est unirationnel (c’est `a dire: isomorphe

`

a un souscorps de k(x1, . . . , xd), o`u x1, . . . , xd sont ind´etermin´ees et d = traskE). Le probl`eme se pose de caract´eriser ceux qui sont rationnels.

R´ef´erences

[1] B. B i g o l i n, Osservazioni sugli invarianti proiettivi delle intersezioni complete. Rend. Sem.

Mat. Brescia VIII (1984).

[2] B. B i g o l i n, Remarques sur les id´eaux de polynˆomes. Seminar on Deformations ( L´od´z – Warsaw 1982), Springer-Verlag, Lecture Notes in Mathematics 1165.

[3] C. P e r e l l i C i p p o et B. B i g o l i n, Osservazioni sulla variet`a rappresentativa degli ideali di polinomi. Rend. Ist. Lombardo 122 (1989).

[4] C. P e r e l l i C i p p o et S. V a s s a l l o, Ideali non omogenei di polinomi: i fibrati B e C, Rend.

Ist. Lombardo 125 (1992).

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