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L'histoire des méthodes dans les sciences humaines

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Jean Belin-M illeron (France)

L ’HISTOIRE DES MÉTHODES DANS LES SCIENCES HUMAINES

Cet article en tre dans un plan plus général de recherches su r la connaissance génétique et l’épistémologie.

Après avoir résum é les grandes phases de l’h isto ire des sciences hum aines (I), on exam inera les principes m odernes des sciences hum ai­ nes (II), les enseignem ents qui resso rten t de quelques secteurs de cel­ les-ci (III); enfin on exposera la m éthode des schémas quantiques que nous avons expérim entée.

I

Nous attach a n t aux problèm es de méthode, nous n ’avons pas à faire ici l’histoire des sciences hum aines; cette étu d e qui se confondrait avec l ’histoire proprem ent dite e t avec l’h isto ire de la philosophie, exigerait u n exam en p ar secteur: sociologie, économique, psychologie sociale, dé­ m ographie, etc. Mais, comme le critère de ce développem ent historique réside dans la m éthode qui est appliquée à chaque secteur, il nous faut, pour étudier l ’histoire desl m éthodes faire in terv en ir le tem ps et distinguer trois périodes: la prem ière va des époques anciennes, où nous rangerons «primitifs» et civilisations traditionnelles, à fin du X V IIIe siècle. Elle groupe l’application aux problèm es sociaux et hum ains de la symbolique, de la m ythique, de la conceptualisation su rtout. Elle fu t to u r à tour, globale à cause de sa tendance bio-cosmo-sociologique, puis an alytique et sa destinée s’est attachée à la pensée analytique et deductive qui a supplanté la sym bolique et la m y thique au moins en Occident. La R évolution française tran sp o rta n t dans les institu tio n s les „chaînes de raisons” cartésiennes m arque l’apogée de la m éthode conceptualisatrice: on raisonne m ore geometrico. M ontesquieu, Rousseau, les exégètes du code Napoléon, nos adm inistrations ne procèdent pas au trem en t quelles que soient les différences des secteurs. La deuxièm e période commence avec le renouveau de l’histoire au X IX e siècle. Elle se distingue p ar le

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goût du fait, la critique des m ythes et des théories abstraites, p ar sa volonté d ’introduire dans le juridism e le m ouvem ent et l’économique. D’où l’effort des écoles socialistes. Socialistes français du X IX e siècle et m arxistes obéissent à ces im pératifs. Les théoriciens n ’abandonneront pas le désir de proposer une m éthode applicable à l’ensemble des scien­ ces sociales; M arx apporte une m éthode qui v au d ra pour la connaissance en général.

La troisièm e phase s’ouvre avec le début de ce siècle. Elle se caracté­ rise par le développem ent des m onographies dans les différents secteurs des sciences hum aines, particulièrem ent en économie et en ethnographie, et par l ’utilisation croissante des m athém atiques. Les probabilités et la „stratégie des jeu x ”, la cybernétique s ’im poseront dans les sciences h u ­ maines.

En considérant l’ensem ble de ces périodes on constate au jou rd ’h u i un retou rnem ent dans l ’évolution des points de vue: jadis magico-religieuse, puis philosophique et conceptuelle, la m éthode des sciences hum aines est de nos jours suspendue à l’histoire et à l’interp rétatio n . Les progrès accomplis n ’ont pas bani la m auvaise philosophie et l’absence de positi­ v ité des études spécialisées. C’est pourquoi nous proposons la m éthode des l i a i s o n s g é n é t i q u e s e t q u a n t i q u e s pour m ettre en évidence les transform ations des thèm es appUqués aux situations h u ­ m aines concrètes.

îl

Nous devons d ’abord présen ter les principes de la m éthode que nous avons suivie, car l’expérience en est inséparable. Ceux-ci se ram ènent à deux affirm ations générales que nous avons développées ailleurs 1 et dont nous ne rapporterons ici que ce qui tien t à la m éthode dans les sciences hum aines.

P rem ier principe: P our en trer dans la m éthode, toute proposition sociale doit être du type concret-com plexe. Ce qui signifie q u ’on ne retien d ra que les applications des thèm es à des situations localisées dans le tem ps et dans l’espace, que de plus ces situations seront considérées comme stru ctu re s complexes c’est-à-dire à la fois p l u r a l e s e t g l o ­ b a l e s . D euxièm e principe: Toute proposition hum aine doit être du type t r a n s m u é . Ce qui signifie q u ’elle doit ê tre trad u ite dans un langage adapté — m ythique, symbolique, conceptuel ou m athém atique — ex p rim an t les références concrètes-com plexes définies précédem m ent. P as d ’expressions transm uées sans expressions en form e de stru ctu re sim ultaném ent p lu rale et globale. On appellera „in terp rétatio n ” la mise en évidence de telles stru ctu res dans les docum ents hum ains. Ces règles

1 V. nos livres: La R é fo r m e de la connaissance. 2 volum es, et La Science nouvelle et les m écanism es politiques. I volum e, Paris, Librairie Hermann, pp. 148 à 212.

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font ressortir l’insuffisance des m éthodes traditionnelles et le re ta rd des sciences de l ’hom m e dont on p arle beaucoup. C’est que les anciennes m éthodes sont m al adaptées aux phénom ènes complexes en général et à la stru ctu re particulière des données dans les sciences de l’homme. Des rapp orts inédits ont été m is en évidence qui ne relèv en t pas de la causalité classique et du déterm inism e m écaniste. Il est m anifeste que nos théories sur les enchaînem ents sociaux, économiques et cu lturels reposent sur u n langage fait d ’unités d ’u n genre particulier, les concepts, calqués sur les nom bres arithm étiques. Or on ne pense pas l’homme, ni les hommes, la société, ni les sociétés, les in stitu tio n s ou les m entalités sur le modèle de la causalité traditionnelle. T rouver une représen tatio n adéquate est la mission de l’histoire des sciences dans la phase actuelle. Ces représentations répondant aux principes q u ’on a énoncées sont génétiques, c’est-à-dire q u ’elles reproduisent le trav a il des sociétés au cours de leur développem ent, trav a il saisi e n r e m o n t a n t le cours de l ’évolution et q u ’on appelera par conséquent , , a n a - t r a v a i 1”.

C ette m éthode im plique que nous avons sans cesse en m ém oire cette observation m ajeu re que les édifices des sciences hum aines sont des agrégats pluralistes, rebelles aux cloisonnem ents unitaires, que les ex ­ pressions transm uées de cette réalité, m ultiple et cependant globale, obéissant à des causalités croisées, exigent l ’abandon de nos m éthodes de pensée et de calcul usuelles qui sont tro p sim ples et m êm e sim plis­ tes, et l’adoption d ’écritures génétiques étendues qui d é v e l o p p e ­ r o n t les concepts dans l’„an a-trav ail” de la réalité hum aine. Aussi les expressions quantiques doivent rem placer les unités p ar des agré­ gats rep ro du isant les transform ations des symboles ou des concepts — ce qui conduit à u n e sém antique 2.

III

Interrogeons m ain ten an t les données sociologiques, ethnographiques, institutionnelles, en p ren an t quelques exem ples. Nous allons constater que leu rs stru ctu res les plus sim ples répondent au p rim at du plural. Ces relations pluralistes sont du type: c e c i e s t c e l a . Ainsi, dans le totémism e, l’hom m e est kangourou ou chèvrefeuille; dans le folklore européen telle plante est à la fois sainte et dém oniaque; dans les re li­ gions anciennes le plan de la cité correspond au plan du ciel, la maison est égalem ent microcosme au sein du macrocosme etc. L ’ethnologie „prim itive” ou ancienne, la sociologie et l’histoire com parée des re li­ gions, l’histoire de la biologie, l’histoire des a rts et techniques fo u r­ nissent de très nom breux docum ents en ce sens; nous renvoyons à nos

2 P. G u i r a u d dans La Sémantique, Paris 1960, a exp osé quelques aspects de notre conception sém antique des „carrefours”, pp. 81, 86, 102.

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études d ’histoire des sciences et des sciences h u m a in e s3. Quand on exam ine une à une les liaisons établies p ar des ethnies si différentes, on assiste à une construction au moins double de la réalité hum aine: L ’ê tre individuel se ram ène au couple dans l’Inde ancienne, le m étal sorti du fourneau est bisexué en Chine. L ’hom m e est igname pour le m élanésien. C ertains génies sont végétaux. Toute divinité en Inde pos­ sède une form e com plém entaire de sa form e en d ’au tres d ie u x 4. Telle grain e africaine exprim e la genèse spiralée de l’univers: elle est „cosmi­ q u e”, comme elle sont la maison, le tem ple, le bâton r it u e l5. Ce que l’on appelle d ’un term e ju ridiq u e et m oral, la personne, fait corps avec le taro... Bref, les civilisations ont établi une id en tité — disons une pseudo-identité pour nous référe r à notre logique — en tre l’homme, les choses et le m onde p ar l’interm édiaire, d ’u n m atériel n aturel: pierres, plantes, anim aux. De ces identités, le com paratiste rapprochera les cor­ respondances qui exprim ent u n e causalité m agico-religieuse. On «ta­ boue» un cham p à l’aide d ’herbes, pour assurer le d ro it de propriété, on tran sm et cette propriété par la feuille de noyer ou la m otte de terre. On découyre le crim inel à l ’aide des ordalies, telle ,,1’eau rouge” d ’A fri­ que noire. On désigne les m étiers ou les classes sociales p ar certaines plantes cultivées ou sauvages. On proclam e la paix, les alliances, la gu erre et on sacralise le pouvoir politique à l’aide de végétaux au long des tem ps historiques. Si bien q u ’il existe des plan tes associées aux procédures pénales, civiles et in te rn a tio n a le s6. L ’histoire des sciences contribue à m on trer com ment se sont élaborées les notions de personne, de droit, de groupe social et même de souveraineté politique dans la phase sacrale de l ’histoire des institutions.

A l’époque m oderne, et s’agissant du raisonnem ent conceptuel, l’his­ toire des sciences hum aines est dom inée dans l ’opinion p ar la m éthode des pseudo-identités. Les recherches su r la logique de l ’esprit public lors des révolutions de 1789 et de 1848 en F rance poursuivies à l’aide des adresses et pétitions, tex tes 'populaires envoyés aux Assemblées, m ’ont perm is de m ettre en évidence, p ar des relevés statistiques, le

3 V. Les schémas plu ralistes dans l’histoire des sciences humaines. X le Congrès intern. d’H istoire des Sciences, V arsovie 1965.

4 V. A. D a n i e 1 o u: L e p o ly th é ism e hindou. Paris 1960, pp. 25 à 30.

5 V. JM. G r i a u l e : S ym b o lism e d ’un te m p le to té m iqu e soudanais. Institut ital. per il m edio ed. Estr. oriente, t. XIV, Roma 1957, pp. 43 s.

6 Nous renvoyons à nos études: L ’expression biosociologique de la plante, les m y th e s vé g é ta u x et la m é th ode en philosoph ie des sciences. „A rchives in tern ation- naux d ’H istoire des S cien ces” 1954, 28—29, pp. 276 s.; L ’Histoire des pla ntes e t les p r e u v e s judiciaires. „Cahiers des n atu ralistes” 1953, 8. pp. 51 s.; Etude ethnobo- taniq ue du droit des personnes e t des biens, ibid. 1953, 8, pp. 15 s.; Psychologie des droits anciens et prim itifs. „Revue de psychologie des p eu p les” 1955, 4, pp. 486 s.; L’histoire des plantes, l’origine des in stitutions et la biopsychologie des intercalaires. A c te s V IIe Congrès International d’Histoire et la biopsychologie des 1956, pp. 735 s.; L ’Histoire des plan tes et les dro its de puissance publique. „Cahiers des n atu ralistes” 1955, II. pp. 82 s.

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mode d ’enchaînem ent des raisonnem ents p o litiq u e s7. Ceux-ci reposent sur des pseudo-identités unissant les vocables politiques p rin cipaux à des réseaux le liaisons étendus. Si bien que les pseudo-identités m e tten t en com m unication des concepts qui n ’ont ni la m êm e nature, n i la m êm e genèse, ni la m êm e signification aux yeux du logicien, avec des sen ti­ m ents, des idées m orales relev ant d ’u n ordre différen t de la pensée. P our se ren dre compte de cette te x tu re psycho-sociale et doctrinale à la fois, des schémas articulés à plusieurs niveaux s’im posent.

Des données em pruntées aux secteurs des sciences hum aines que nous avons exam inés se dégage une conclusion im po rtan te de m éthode: A savoir cette idée que la règle du p lu ral énoncée au d ébut de ces pages gouverne les constructions de pensée d ’h u m anités bien différentes. La perm anence de cette règle oblige le m éthodologiste à rech ercher une rep résentation adéquate des phénom ènes étudiés. Celle que nous pro­ posons sous le nom de s c h é m a t i s m e q u a n t i q u e repose su r conception que nous allons résum er.

IV

Le s c h é m a t i s m e est l’expression de la mise en com m unication dans un espace et un tem ps m ultidim entionnels des facteurs concrets- -complexes et pluralistes qui sont révélés par l’expérience et in te rp ré ­ tés, comme nous avons dit, par la m éthode. En effet, l’expérience h isto ­ riq u e dans les sciences hum aines n ’est pas détachable des principes de la méthode, — au trem en t d it données, in terp rétatio n et schém atism e form ent un bloc. M aintenir les term es de cet ensem ble en é ta t d ’in te r­ action est la condition d ’une bonne rep résentatio n des données. Or, cette condition oblige le méthodologiste à une double prise de conscience: D ’abord prise de conscience anthropologique: Les grands thèm es des sciences hum aines — vie, pouvoir, technique — ont été placés ancienne­ m ent dans un contexte n atu raliste et cosmique; la réalité hum aine était alors bien plus vaste que celle qui a été appelée telle à l’ère conceptu­ elle. Il a fallu le progrès scientifique pour rap p eler sa profondeur. Le schém atism e restitu e ra ce que nous pourrons retro u v e r de cette large appréhension du monde. De même il re stitu e ra l’environnem ent des concepts politiques, économiques, sociaux, m oraux. P our ex prim er cet accroissement de réalité nous sommes am enés à im aginer u n „calcul” pluraliste. Les expériences anciennes nous y aident. Ainsi, dans la symbolique de l ’Inde ancienne qui substitue à l ’u nité de Dieu les 1000

7 V. notre ouvrage: L es Bases psycholo giq ues de l’ordre social. B ru xelles, et nos études: De l’étude con crète des concepts politiq ues e t moraux. „Revue de l ’Institut de sociologie” B ru xelles 1951. I. pp. I s. tiré à part; La m éthode des liaisons et l’histoire des valeurs sociales. Proceedings X e Congrès International de Philosophie. Am sterdam 1949, II, pp. 964 s.; L ’idée de ré volu tion d ’après les pétition s in édites d e 1848. „Revue d ’H istoire économ ique et sociale” 1950, p. I s. tiré à part.

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têtes, les 1000 bras de P ra ja p a ti et les 4 faces de B rahm a 8 correspon­ d an t aux 360 instants périfériques: 360 „explique” et „v au t” 4. P. M u s . a m o ntré que le „soi” devenant com plet et passant du plan organique au plan social et religieux passe de 1 à 5 9. Le principe est dans K atha

Upanishad: „Ceci est cela. Ce qui est là est ici” 10.

En psychologie sociale, les pseudo-identités de nos relevés font ap­ paraître, pour chaque concept — liberté, constitution, égalité, loi etc. — des réseaux de term es liés en tre eux où l’on voit certaines notions doublées, quadruplées, sextuplées ou portées à des puissances plus éle­ vées. De là des f r é q u e n c e s dans les répétitions qui font apparaître, au lieu de l ’unité, des qu an tités discontinues: 17, 38, 55, 143... n .

Considérées dans leurs articulations spatiales ces liaisons se pro­ pagent p ar adjonction, substitution, intercalation et tran sfert.

L ’adjonction exprim e le phénom ène de l’accroissem ent qui ressort de la confrontation des listes de liaisons avec leurs term es communs. La substitution, conséquence de l’adjonction, p erm et les perm utations de term es équivalents pris dans des listes différentes. L ’intercalation m et en com m unication un term e quelconque d ’une liste quelconque avec un term e quelconque d ’une a u tre liste ou même rattach e un term e sans partenaire. L ’opération est réalisée grâce à un petit nom bre de notions toujours présentes dans les relevés qui fo nt la jonction à l’in térieu r et à l’extérieur des réseaüx. Nous les appelons b l o c s i n t r a - e x t r a ; leu r im portance est extrêm e dans la propagation de l ’influx d ’opinion; elles sont les „carrefours” du s e n s 12. Enfin, le tra n sfe rt détache une notion de son support n a tu re l et la rep o rte sur une au tre nouvellem ent „appréciée” de l ’esprit p u b lic 13. Dans la réalité toutes ces opérations jouent en même tem ps; postérieurem ent in terv ien n ent des rétroactions qui réin jecten t en un point l’ensem ble des liaisons attachées à un term e 14 et des réin terp rétatio n s 15.

Du point de v u e graphique on obtient un modèle avec a) des liaisons verticales correspondant aux doublets, triplets, octets et la suite des

8 P. M u s: Le sy m bolism e à A n kor-T hom . c. r. A cadém ie des Inscriptions 1936, p. 57.

9 P. M u s : Annuaire du Collège de France, 1960—61, p. 278.

10 4, 10 v. A. D a n i e 1 o u: op. cit., p. 81. d ’où une typologie des investigations hum aines dont nous avons donné des exem ples; v. notre art. Ethnologie et psy ch o­ logie de la connaissance. „L’Ethnographie”, 1957, pp. 142, 144, 152.

11 Sur 1000 pétitions, v. notre livre: L es basses psychologiques... op. cit., pp. 51—54.

12 V. nos livres: L a science nouvelle e t les m écanism es politiques. Paris, Hermann, pp. 163, 169, 430 et s.; Réalité sociale et logique, Paris, Hermann, p. 24 à 89; Les bases psychologiques... op. cit., pp. 51 et s.

13 p ar e x égalité est détachée de constitution pour être tran sférée sur „travail” en 1848.

14 V. notre étude: L ’évoluzione dei m e to d i nel ragionamento giuridico e nella sto ria del pensario. „R ivista internazionale di Filosofia del diritto” 1954, 3, pp. 345 s.

15 V. notre art.: L es expressions sy m b o liq u es dans la psychologie collective des crises politiques. „Cahiers internationaux de Sociologie” 1951, pp. 159 s.

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puissances, à p a rtir d ’un thèm e „principal”, b) des liaisons horizontales issues d ’un term e „secondaire”, c) des „noeuds” en tre verticales et h o ri­ zontales au point où deux pseudo-identités se ren contrent. Les lignes se superposent au fu r et à m esure des substitutions, intercalations et transferts. D’où une construction volum étrique.

Ces opérations conduisent à un mode de calcul nouveau l e c a l c u l d e l o c a l i s a t i o n , conçu pour la rep résen tation globale des stru c ­ tu res plurales. Cessant de considérer que le nom bre s ’augm ente d ’une unité, on se rep résen tera les schémas comme au tan t de sauts num ériques correspondant à des fréquences 16.

On voit que le schéma génétique récapitule le contenu des thèm es hum ains en étalan t dans l’espace et dans le tem ps les relations sociales. La vue stru ctu ra le que nous en avons n ’est pas com parable avec celle d ’une rep résentation unidim entionnelle traditionnelle.

Que ce bref aperçu sur une m éthode qui exige une expérience éten ­ due soit u n appel en faveur de la collaboration des disciplines dans les sciences hum aines, les sciences naturelles, l’épistémologie, la m athém a­ tique. Qu’il s’agisse des liaisons réussies p ar les sociétés anciennes et qui se ram ène à une biopsychologie des êtres et des thèm es in stitu ­ tionnels sacralisés, q u ’il s’agisse des réseaux volum étriques des liaisons m odernes désacralisées et conceptuelles, on assiste à une m êm e rech e r­ che de correspondances et d ’équivalences q u i modifie nos idées, su r l ’identité, la cause 17, la différenciation et la synthèse 18.

16 V. note au X e Congrès International d’H istoire des Sciences La m é th o d e quarvtique en psycho-sociologie et en ethnologie culturelle. Ithaca 1962. L ’origine du calcul de localisation est la Note sur quelq ues propriétés opératoires de la pensé e sociale par liaison envoyée à l ’A cadém ie des Sciences de Paris pendant

la Guerre.

17 V. notre art.: Ethnobotanique, causalité et philosophie des Sciences. A c te s du Congrès de Luxembourg. A ssociation française pour l ’A vancem ent des sciences 1953, p. 524.

18 V. notre étude: Dynamiq ue de la différentiastion et l’équivalence. „Bulletin Sociologique Français de philosophie” 1959, (A c te s du X e Congrès des Sociétés françaises de philosophie). Mai 1959, pp. 23 et s.

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