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Lagopus lagopus L. et Lagopus mutus Montin, ainsi que la faunę qui les accompagne dans le quaternaire de la Pologne

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Pardwy „Lagopus lagopus L.“ i „Lagopus mutus“ Montin oraz towarzysząca im fauna

w czwartorzędzie Polski.

Lagopus lagopus L. et Lagopus mutus Montin, ainsi que la faune qui les accompagne dans le quaternaire de

la Pologne.

(Avec 1 planche).

Parmi nos oiseaux gallinacés le genre

Lagopus

est le moins connu du gros du public, car il n’est représenté actuelle­

ment que par une seule espèce, qui vit sur nos limites nord-est, dans des marécages sphagneux et herbeux, difficilement acces­

sibles. Ce genre diffère des genres apparentés par son pouce très court et haut placé, ainsi que par son tarso-metatarse et ses doigts entièrement emplumés. Ce genre comprend environ 20 espèces, qui habitent les régions septentrionales de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique, les hautes chaînes des Alpes et des Pyrénées, ainsi que le Groenland, l’Islande, le Spitzberg et les îles de la Grande Bretagne [1,2,3]. Parmi les espèces européennes, il faut nommer avant tout

Lagopus lagopus

L. Elle possède, pareillement aux autres espèces de ce genre, des bandes d’un rouge corail au-dessus des yeux. En été, son plumage a une teinte roussâtre, semée de taches ondulées d’un jaune-brun et noir, avec des ailes blanches et une queue noire. En hiver l’oiseau revêt un plumage complètement blanc, excepté la queue qui reste noire et les rachis noirs des rémiges primaires. La longueur du corps du mâle atteint 420 mm, celle de la femelle 410 mm. La longueur de l’aile ployée compte chez le mâle 210 mm, chez la femelle 200 mm. Dans les contrées, où il apparaît,

Lagopus Lagopus

se tient dans les marécages recouverts de mousses et d’herbe, ainsi que de brousailles, composées de bouleaux et de saules.

Les bourgeons et les jeunes feuilles de ces arbustes constituent

12*

(2)

— 180 —

sa principale nourriture. En outre il se nourrit de baies de

Vac- cinium vitis idaea,

V.

uliginosiim

,

Oxycoccos quadripetala, Empe- trum nigrum

, de différentes graines et dans la saison chaude également d’insectes. Sa répartition géographique, s’étend sur tout le nord de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique. En Europe nous le retrouvons en Scandinavie, en Finlande, en Russie septentrionale, en Esthonie, en Livonie, en Lithuanie, dans la Prusse Orientale et en Pologne. Dans cette dernière il apparaît au nord du Niemen [4]

dans différentes localités, p. ex. dans le district de Swięciany de *

la voïvodie de W ilno [5], où les

Lagopus

se trouvent dans les tourbières D u b o t o w o , couvertes de

Callana

, de

Bryophytes, d’Oxycoccos quadripetala

, de

\actinium uliginosum,

de pins naiss, de bouleaux et de saules, et qui appartiennent à la commune de Ż o d z i s z k i (40 klm carrés), en outre dans les marécages de B o n d a et S p i a c h e l de la commune de W i s z n i e w o . Mal­

heureusement, la répartition géographique de L a g o p u s l a­

g o p u s en Pologne n’est, pas encore suffisamment étudiée. Sa répartition plus avant vers l’est, sur des territoires qui, actuelle­

ment sont séparés de la Pologne, est notée par F e d e u s c h i n [6]

de la manière suivante: «En Blanche-Ruthénie, dans sa partie occidentale, dans la latitude géographique de S ł u c k (non pas de Niemen) plus avant vers l’est à travers B o b r u j s k et ensuite jusqu’à D s c h u r a w i t s c h i (?), (arrondissement de M o h y 1 ó w) de là elle s’étend plus loin sur l’étendue R j a z m a - M ś c i s ł a w jusqu’au gouvernement de S m o l e ń s k » .

Toutefois, on peut trouver

Lagopus lagopus

non seul­

ement dans les marécages, mais aussi dans les steppes, comme p. ex. dans les steppes entre O m s k et S e m i p a ł a t y ń s k [3].

Une autre espèce européenne, c’est

Lagopus mutus

Monti.

Elle est un peu plus petite que la précédente, car la longueur de son corps compte de 310 à 350 mm, plus rarement 370 mm, et la longueur de l’aile ployée 190 mm. Chez cette espèce la hauteur du bec compte moins de 10 mm, chez l’espèce précédente plus de 10 mm. Dans son plumage estival,

Lagopus mutus

montre un fond plus clair et plus gris. A travers les yeux s’étend une bande noire. En hiver cette espèce blanchit également, excepté la queue et la bande des yeux (cette dernière seulement chez la femelle) qui restent noires. Sa patrie en Europe ce sont les pays de la Scandinavie, la Laponie, la Finlande; outre cela, comme

(3)

survivance de la période glaciaire, elle apparaît dans les Alpes et les Pyrénées, ainsi que dans les montagnes de l’Ecosse. Cette espèce se rencontre également dans les montagnes de l’Asie septentrionale et de l’Amérique.

C ’est un oiseau des montagnes qui, pendant l’été, se tient souvent à une altitude de près de 2.000 m; dans les régions septentrionales on peut le rencontrer également dans les plaines, mais toujours là, où le sol est pierreux ou rocheux. La nourri­

ture de

Lagopus mutus

se compose de bourgeons, de feuilles, de baies et de graines de différentes plantes, comme:

Oxycoccos quadripetala, Empetmm tiigrum

,

Calluna

,

Saltx, Betula, Rhodo­

dendron ferrugineum, R. hirsutum, Saxifraga, Ranunculus et Hie- racium.

Actuellement,

Lagopus mutus

n’apparaît nulle part en Po­

logne, bien qu’il fut faussement cité des Carpathes [7, 8].

Parmi les autres représentants du genre

Lagopus

appa­

raît sur le Spitzberg l’espèce

Lagopus hyperboreus

Sund., qui se distingue de

Lagopus mutus

par les barbes supérieures des rectrices, qui sont blanches du côté extérieur dans les deux tiers de leur longueur. Dans les montagnes de l’Amérique occi­

dentale vit

Lagopus leucurus

Sw., dont les rectrices exté­

rieures sont entièrement blanches. L’Islande possède également une espèce qui lui est particulière —

Lagopus rupestris

Gmel.

Enfin, dans les îles de la Grande Bretagne vit

Lagopus sco- ticus

Lath., qui diffère de toutes les autres espèces par ses remiges d’un brun noir. Ce seraient là les principales espèces du genre

Lagopus

dans leur répartition géographique actuelle.

Mais cette répartition subit plusieurs changements dans la période appelée glaciaire, époque, où les glaciers du Nord dans leur ex­

tension suprême, atteignirent la ligne des Carpathes. C ’est alors, que les animaux septentrionnaux, et avec eux les deux espèces de

Lagopus

, atteignirent et dépassèrent même la limite méri­

dionale de la Pologne. C ’est de cette époque que proviennent les débris osseux de

Lagopus,

trouvés en grand nombre dans les pays de l’Europe occidentale et centrale, avec les débris de la faune arctique ou celle des steppes. O n connaît de nombreuses fouilles de ce genre, décrites entre autres de son temps par N e h r i n g pour l’Allemagne, par le Dr. M a r t i n K r i z [9] pour la Moravie (d’un monticule de loess, appelé «Hradisko», à Pred- most, près de Przerow et de différentes grottes); des montagnes

(4)

— 182 —

Tatra, déjà au-delà de la frontière actuelle de la Pologne, où S. R o t h [10]

à

trouvé dans les grottes du mur « N o w y » , dans le groupe du M u r a ń des restes fossiles de 29 espèces d’ani­

maux arctiques, comme:

Myodes lemmus, M. torquatus, Rangifer tarandus

,

Strix nivea,

ainsi que de la faune des steppes, comme

Lagomys

différentes espèces de

VArvicole

et avec tout cela des débris de

Lagopus lagopus

et

Lagopus mutus.

Enfin de la H on­

grie, où dans la grotte P i l i s s z â n t ô [11] furent trouvés, à côté des restes d’autres animaux diluviaux, également 2960 os de

Lago­

pus

et 3112 de

Lagopus mutus.

De la Pologne proprement dite nous n’avons que des notes peu nombreuses sur les débris fossiles du genre

Lagopus.

La première mention que nous rencon­

trons nous est fournie par J. Z a w i s z a [12] en 1874. En énu­

mérant les restes d’animaux qui provenaient probablement de l’époque solutréenne et qu’il a trouvés dans la caverne M a m u ­ t o w a aux environs de O j c ó w , cet auteur dit, qu’il y trouva également des os du genre

Lagopus

(définis par S l ô s a r s k i ) toutefois sans nommer l’espèce, à laquelle ils appartenaient. Cette mention fut également répétée par le Dr. F e r d i n a n d Roe- mer[13] qui y fit des fouilles en 1878 et 1879, mais il semble, que lui-même n’a point trouvé de

Lagopus

. Ensuite G o d- f r y d O s s o w s k i [14], dans la liste des animaux, dont les restes furent trouvés par lui dans la caverne de M a s z y ce, nomme aussi le genre

Lagopus

(de l’époque m a g d a l é n i e n n e ) , mais il la munit d’un point d’interrogation. Dans ces deux cas, les restes trouvés ne furent pas décrits avec précision et définis par rapport à l’espèce. En 1913 l’Académie des Sciences de Cra- covie chargea le Prof. Dr. L é o n K o z ł o w s k i [15] de continuer les fouilles dans la caverne M a m u t o w a . Au cours de ces travaux, il trouva dans la profondeur de 65 cm (en comptant de la surface de l’argile diluvial) un argile de caverne foncé, avec une teinte rougeâtre, qui contenait, à côté des os du mammouth et de l’ours de caverne

( Ursus spelaeus

) de nombreux me­

nus os d’animaux, ainsi que des fragments de silex, qui appar­

tiennent, selon le Prof. K o z ł o w s k i , à l’époque m o u s t i é- r i e n n e . Sur cette couche reposait un argile un peu plus clair, très humide, et sur lui se trouvait un argile loesseux, jaune et meuble, qui contenait également une couche de menus ossements et avec eux des fragments de silex, se rapportant à l’époque

(5)

m a g d a l é n i e n n e . Dans la couche supérieure, de même que dans l’inférieure, outre les os de petits et menus mammifères, furent trouvés en un assez grand nombre des os du genre

La­

gopus,

représenté par les deux espèces:

Lagopus lagopus

et

Lagopus mutus.

Ils étaient au nombre de 200 et prove­

naient au moins de 100 individus, exclusivement adultes. Les ossements d’individus jeunes ne furent point trouvés. Ce sont les os suivants:

Lagopus lagopus L.

Os intermaxillare.

O n a trouvé quatre fragments de la partie antérieure du bec.

Mandíbula.

Deux spécimens, dont seule la partie antérieure est conservée.

Os sacrum.

Un spécimen, qui présente la partie antérieure de l’os sacrum.

Clavicula.

Trois specimens de la partie antérieure.

Os coracoideum.

O n a trouvé un spécimen du côté droit, dont la longueur compte 45 mm., chez un individu récent de Norvège la longueur du spécimen compte 43 mm.

Metacarpus.

O n a trouvé 12 spécimens de cet os. Leurs dimensions sont:

Longueur 33 mm — spécimens de droite’ 2 de gauche, total 2

» 34 » — 4 » » » 2 » » » 6

» 35 » — 3 » » » 1 » » » 4

Parmi des spécimens de ces os, provenant d’oiseaux récents et qui se trouvent dans ma collection, cette longueur compte 34 mm chez un individu norvégien et 34*6 mm chez un individu

s

du district de S w i ç c i a n y.

Phalanx digiti II ant.

La longueur de deux os du côté droit compte 16 et 17-5 mm.

celle d’un os du côté gauche — 16 mm. Chez un individu récent de la N o r v è g e — 15mm.

(6)

— 184 -

Humérus.

O n a trouvé deux spécimens complets de cet os, un pro­

venant du côté droit et un — du côté gauche, ainsi que trois spécimens endommagés. La longueur totale de ces spécimens compte 64 mm., la largeur transversale de l’ëpiphyse supérieure 17-5 mm., de l’épiphyse inférieure — 12 mm. Chez un individu récent de la N o r v è g e la longueur totale compte 62mm., la largeur de l’épiphyse supérieur 17*5 mm., de l’épiphyse inférieure —

11 mm.

Ulna.

On a trouvé deux spécimens de cet os, un droit et un gauche. Leur longueur compte 63 mm., la longueur de cet os chez dçs spécimens récents de la N o r v è g e — 58'5 mm.

Fémur.

O n a trouvé seulement un spécimen de cet os sous forme de la partie supérieure du côté droit. La largeur transversale de son épiphyse supérieure compte 12*6 mm., chez un spécimen récent de N o r v è g e — 11 mm.

T arso-metatarsus.

O n a trouvé un nombre relativement très élevé de ces os, car environ 130 spécimens. Leurs dimensions, de même que les dimensions des exemplaires de la grotte de P i l i s s z â n t ô en Hongrie, qui me servaient de matériaux comparatifs et qui me furent envoyés par le Dr. T. K o r m o s , sont les suivantes:

gueur 36 mm. — 4 spec. de droite, 7 gauche, tôt. 11 Pilisszântô 1

37 » — 13 » » » 15 » » 28 » 3

38 » — 12 » » » 18 » » 30 » 1

39 » — 13 » » » 10 » » 23 » 1

40 » — 13 » » » 10 » » 23 » 2

41 » — 5 » » » — » » 5 » 1

42 » — 1 » » » l » », 2 » __

La longueur de ces os chez les individus de N o r v è g e et du district de Ś w i ę c i a n y compte 41 mm. Selon le Dr. Ko- l o m a n L a m b r e c h t cette longueur chez

Lagopus lagopus

compte de 37*5 à 42 mm.

(7)

Lagopus mutus Montin.

Os intermaxiliare.

Deux spécimens de ces os, qui se distinguent par leur étroitesse et leur hauteur peu considérable, doivent, à ce qu’il

semble, être rapportés à cette espèce.

Mandíbula.

O n a trouvé trois fragments de cet os.

Clavicula.

O n a trouvé également seulement quatre fragments de cet os.

Os coracoideum.

Un exemplaire du côté droit semble appartenir à cette espèce.

Sa longueur compte 47 mm.

Metacarpus.

O n a trouvé 30 spécimens de cet os, dont les dimensions sont les suivantes:

Longueur 36 mm. — 7 spécimens de droite, 6 de gauche, total 13

)> 37 » — 4 » » » 9 » » » 13

» 38 » — 4 » » » — » « ». 4

Phalanx digiti II anterioris.

Un spécimen, dont la longueur compte 15 mm., semble appartenir à cette espèce.

Ulna.

Deux spécimens, dont la longueur compte 56 et 59 mm.

T arso-Metatarsus.

O n a trouvé 36 os, dont la longueur est la suivante:

Longeur 30 mm. — 1 spec. de droite, 1 gauche, total 2, Pilisszántó 1

» 31 » — 1 » » » 3 » » 4, 4

» 32 » — 9 » » » 7 » » 16, 4

» 34 » — 2 » » » 4 » » 6,

» 35 » — 2 » » » 2 » » 4,

Par rapport aux spécimens, dont la longueur compte 34 et 35 mm.# il est difficile de décider infailliblement, s’ils appartiennent à L a g o p u s m u t u s , ou bien à de très petits individus de L a g o p u s l a g o p u s , mais il semble toutefois, qu’ils appar­

tiennent plutôt à cette première espèce.

(8)

— 186 —

Si la distinction des individus emplumés de ces deux espè­

ces est chose facile, la distinction de leurs squelettes et surtout des os pris en particulier est d’autant plus difficile, que jusqu’a présent personne ne s’est occupé de leur ostéologie d’une façon plus détaillée. Comme les différences qui distinguent ces deux espèces consistent surtout dans leurs dimensions; comme, d’autre part, de grandes oscillations se produisent dans les limites de la variabilité ordinaire, il est tout naturel, qu’entre les représen­

tants de l’une et de l’autre espèce restent toujours'quelques in­

dividus douteux, dont on ne sait jamais, s’ils doivent être pla­

cés parmi les représentants de l’une ou de l’autre espèce, p. ex.

les tarsométatarses qui viennent d’être cités, dont la longueur de 34 et 35 mm. est plus considérable que la moyenne chez

Lagopus mutus

et bien plus inférieure que celle de

Lagopus mutus.

Malheureusement, nos Musées d’Histoire Na­

turelle polonais ne possèdent pas encore de collections compa­

ratives suffisantes, sur lesquelles on pourrait se paser. A cause de cela, comme matériaux comparatifs pour l’ouvrage présent, je me servais seulement: d’un squelette de

Lagopus lagopus

provenant de N o r v è g e , que j’ai acheté à Poznań il y a quelques années, et d’os séparés d’un spécimen rapporté, il y a quelque temps, par feue Dr. M a r i e D y r d o w s k a pour le cabinet de l’institut Zoologique de l’Université de Poznań, et qui me furent gracieusement prêtés par le Prof. Dr. O r o c h m a - l i c k i . Le spécimen en question provenait du district Ś w i ę ­ ci a n y, voïévodie de W i l n o . Enfin une série de tarso-méta- tarses, provenant de la grotte P i l i s s z â n t ô en Hongrie me fut envoyée par le Dr. T h é o d o r K o r m o s . J’en remercie donc ces Messieurs, ainsi que M. le Prof. Dr. L é o n K o z ł o w s k i , actuellement Ministre de la République Polonaise, qui a bien voulu me fournir les spécimens, provenant de ses fouilles.

Quant à l’accumulation de ces menus os en une quantité considérable dans un seul endroit, il n’y a ancun doute, qu’ils proviennent d’oiseaux et d’animaux qui furent tués et mangés.

Le fait, que les gros os des

Lagopus

se rencontrent très ra­

rement, mais presque exclusivement les os menus, prouve que ces oiseaux ne furent pas apportés dans les cavernes #par les chasseurs, donc, ce ne fut pas l’homme qui les mangea. Parmi les animaux, les mammifères carnassiers et les oiseaux de proie

(9)

diurnes dévorent leur proie avec les os, qui sont ensuite dissous à l’aide des sucs digestifs.

Seuls, les hiboux possèdent cette particularité, qu’ils ne digèrent pas les os, mais les rejettent, après un certain temps, avec les plumes et les poils des animaux magnés, sous la forme de masses compactes. Aussi, peut on voir ces dernières accu­

mulées partout là, où les hiboux ont l’habitude de passer la journée. Les menus os des deux couches d’argile de la Ca­

verne M a m u t o w a proviennent de ces masses, rejetées par les hiboux. Si maintenant nous nous posons la question, quelles espè­

ces de hiboux pouvaient prendre ces

Lagopus,

nous trouve­

rons chez N a u m a n , que dans les régions septentrionales les espèces suivantes se nourrissent de

Lagopus: Surnea nyc- tea, Syrnium lapponicum, S. uralense et Surnia nisoria.

Actuel­

lement, toutes ces espèces appartiennent chez nous aux rares oiseaux migratoires, qui seulement pendant les rigoureux hivers fréquentent nos contrées, excepté

Syrnium uralense

qui, jus­

qu’à présent demeure dans les Carpathes, comme survivance de la période glaciaire. Le fait, que les os de près de 100 individus que j’ai étudiés, appartenaient tous à des exemplaires déjà complètement adultes, et que les os des jeunes spéci­

mens manquent totalement, nous prouve, que les oiseaux fu­

rent pris dans une saison de l’année assez avancée, proba­

blement en hiver, donc par des hiboux, qui étaient absents en été, mais fréquentaient cette région en hiver, comme cela a lieu encore quelquefois actuellement. Cela devait être proba­

blement

Surnia nyctea

ou

Syrnium lapponicum.

Parmi les os il se trouva en effet une parcelle de bec d’un gros hibou. Mal­

heureusement, ce fragment était trop petit pour pouvoir ser­

vir à la définition précise de l’espèce en question. Sur deux hu­

mérus sont visibles des empreintes sémilunaires, probablement causées par le bec d’un oiseau. Ce fait, notamment la présence, dans des conditions pareilles, seulement d’os d’individus adultes, fut également observé par le Dr. K o l o m a n L a m b r e c h t dans la grotte P i 1 i s s z â n t o, où les jeunes individus constituaient à peine de 1 à 2 par mille de l’ensemble des spécimens. L’expli­

cation de ce fait, donnée par l’auteur de l’ouvrage cité est quel­

que peu étrange. Sur la page 490 (160) [11] nous trouvons ce qui suit:

«Aus dem erwähnten Umstande, dass juvenale Vögel so

(10)

— 188

selten zu finden sind, folgert T. C s ö r g e y , dass die meisten Schneehühner von den Raubvögeln zu jener Zeit zusammen- geschlept wurden, als sie schon gut entwickelt waren, d. h. zur Sommerzeit. In Folge dessen wäre das Jahr schon zur Pleisto­

zänzeit in einer kälteren (Winter) und wärmeren (Sommer) Ab­

schnitt gesondert gewesen».

O n ne sait pas, pourquoi les oisseaux de proie devaient-ils prendre les

Lagopus

en été, et non pas plus tôt, la capture des jeunes étant toujours plus facile.

Quant au caractère de la faune, qui accompagne les débris fossiles des deux espèces nommées du genre

Lagopus

sur l’étendue de l’Europe centrale et occidentale, c’est toujour ou bien la faune des «tundra» humides et couvertes de mousses, ou bien des steppes arctiques et sèches. Dans l’un comme dans l’autre cas, souvent les deux espèces de

Lagopus

apparaissent ensemble, toutefois

Lagopus mutus

comme il a déjà été dit au­

paravant, apparaît seulement là, où le sol est pierreux ou n>

cheux. En premier lieu ils sont accompagnés de

Myodes obeusis

Brants et de

Dicrostonyx torquatus

Pallas; en second et généra­

lement dernier, par

Lagomys pusillus.

Dans les deux cas appa­

raissent:

Lepus timidus

L. et

Alopex lagopus

L.

Comme il a déjà été mentionné au commencement de cet ouvrage, les os des L a g o p u s , trouvés dans la Caverne M a- m u t o w a , étaient disposés dans deux couches séparées. Dans les deux couches, les restes d’animaux qui les accompagnaient étaient les mêmes et se composaient de: «nombreux os de

Lepus timidus

L., pas très nombreux de

Lagomys (Ochotonus) pucillus

P a l l a s , très nombreux de

VArvicola scherman de Sèlys

L o n g - sham p s, de

Microtus arvalis

P allas,

Microtus raticeps

Keys et Blas.,

Dicrostonyx torquatus

P allas, en plus de

Mustela nivalis

L.,

Mustela arminea

L.,

Alopex lagopus

L. et

Talpa europaea

L.». Par contre, il n’y avait point parmi eux d’os de l’espèce

Myodes obensis

B r a n t s , dont plusieurs furent trouvés, à ce qu’il paraît, dans cette même caverne par J. Z a w i s z a , pro­

bablement dans une autre couche. Dans la couche inférieure se trouvaint aussi des os de mammuth et d’ours des cavernes.

L’ensemble de cette faune nous montre, que c’est une faune caractéristique pour les steppes arctiques, que nous rencontrons plusieurs fois au cours de la période glaciaire, aussi bien dans le diluvium inférieur, que; dans l’intermediaire et le supérieur [16].

(11)

Parmi les espèces nommées, la plus intérressante est

Ochotanus (Lagomys) pusillus,

qui apparaît actuellement en Europe seulement dans les environs du cours moyen du fleuve Ur a l , dans les vallées montagneuses de Obszczyj-Syrt, où il se tient dans de basses broussailles formées par

Amyg- dalus nana, Colutea fratescens et Salix.

Nous voyons donc, qu’autrefois les deux espèces du genre

Lagopus

vivaient en Po­

logne, même dans ses parties méridionales, encore à l'époque m a g d a l é n i e n n e . A quelle époque

Lagopus mutus

disparut de nos contrées, il est encore impossible de constater, à la base des débris fossiles dont nous disposons actuellement. Il est po­

ssible, que pareillement à la

Phoque groenlandaise

des rives de notre Baltique, qui demeura jusqu’au n é o l i t h e ,

Lagopus mu­

tus

vivait chez nous encore après l’époque m a g d a l é n i e n n e . Quant à la question, si les os des représentants fossiles du genre

Lagopus

montrent quelques différences par rapport aux os des représentants récents de ce genre, je peux répondre, en tant qu’il m’est possible de conclure en me basant sur le peu de matériaux comparatifs dont je dispose, que cette diffé­

rence s’exprime avant tout dans la largeur des os qui, chez les individus fossiles est plus considérable, ce qui d’ailleurs peut être aussi remarqué chez d’autres animaux de la période gla­

ciaire. Ainsi, p. ex. le tarso - métatarse des

Lagopus

récents, norvégien et polonais, dont la longueur totale compte 41 mm., compte en son endroit le plus mince 3*4 mm. de largeur, pen­

dant que chez les

Lagopus

de la Caverne M a m u t o w a , des os de cette même longueur ont une largeur de 4 mm. Il faut rapporter ces différences sur le compte de meilleures con­

ditions vitales et d’un nombre plus restreint d’ennemis, surtout de l’homme, ce qui permettait aux individus d’atteindre un âge avancé.

(12)

— 190 —

TREŚĆ.

Autor zbadał dokładnie szczątki zwierzęce wykopane swego czasu przez Prof. Dr. L. K o z ł o w s k i e g o w

Grocie Mamutowej

koło

Ojcowa

. W niniejszej pracy podaje z nich opis kostek dwóch gatunków pardw tj.

Lagopus lagopus

L. oraz

Lagopus mutus

Mon- t i n, pochodzących ze stu przeszło, wyłącznie wyrosłych oso­

bników. Pardwy te zostały upolowane przez sowy najprawdo­

podobniej należące do gatunku

Surnia nyctea

lub

Syrnium lappo- nicum.

Sowy te przylatywały w te okolice w porze zimowej (jak się to i dzisiaj, chociaż bardzo rzadko, dzieje), zaczem przemawia fakt znajdowania się w tern wykopalisku kostek pardw wyłącznie osobników starych. Dzisiaj

Lagopus lagopus

L. spotyka się je­

dynie jeszcze na północno-wschodnich kresach

Polski, Lagopus mutus

M o n t i n obecnie w

Polsce

nigdzie nie występuje. Jak ze znalezionych szczątków wynika, współcześnie z temi pardwami w młodszem dyluwjum tej okolicy żyły jeszcze następujące ga­

tunki zwierząt:

Lepus timidus

L.,

Ochotonus pusillus

Pal l . ,

Arví­

cola scherman de Se'lys

L o n g c h a mp s ,

Micro tus arvalis

P allas,

Microtus raticeps

K e y s et Bl as. ,

Dicrostonyx torquatus

P a l l a s ,

Cricetus cricetus

L.,

Mustela nivalis

L.,

Mustela erminea

L.,

Alo-

pex lagopus

L. Kostek z

Myodes obensis,

które w tej grocie miał swego czasu prawdopodobnie w głębszych warstwach znaleźć J. Z a wi s z a J , autor nie napotkał. W dolnej warstwie znajdowały się też kości mamuta i niedźwiedzia jaskiniowego. Z zestawienia tego widzimy, że jest to fauna chłodnych stepów. Wraz z temi kośćmi znalezione wyroby ręki ludzkiej w warstwie górnej uważa Prof. Dr. L. K o z ł o w s k i za magdaleńskie, warstwy dolnej za mousteryjskie.

(13)

OU V RAG ES CONSULTÉS.

1. Anton R e i c h e n o w. Die Vögel. (Handbuch der systematischen Ornitho­

logie). Stuttgart. 1913.

2. N a u m a n n . Naturgeschichte der Vögel Mitteleuropas.

3. B r e h m ’ s Thierleben. Vierte Auflage, zweiter Band. 1911.

4. Władysław T a c z a n o w s k i . Ptaki krajowe. Kraków. 1882.

5. Marja D y r d o w s k a . Notatka faunistyczna w sprawie pardwy. Kosmos.

1923.

6. F e d e u s c h i n . Materialien zum Studium der Vögel Ost-Weissrusslands.

Materjał ku izuczennia ptici woztocznoi Biełorussii. Les Annales de l’Uni- versité de la Blanche-Ruthénie. 1928. N., 17—18.

7. Ty z e n h a u z . Catalogus Avium et Mammalium, quae habitant in regio- nibus Europae, positis inter gradum 46—57 latitudinis septentrionalis et 35—55 longitudinis a Ferro.

8. D o m a n i e w s k i Janusz. Tyzenhauza spis ptaków i ssaków Ziem Pol­

skich. Fragmenta Faunistica Musei Zoologici Polonici. Warszawa, 1931.

Tom I. Nr. 10.

9. Dr. Martin Kr iż. Beiträge zur Kenntniss der Quartärzeit in Mähren. Stei- nitz. 1903.

10. R o t h Sam. und N e h r i n g . Höhlen im Novy. Jahrb. d. Ung. Karp.-Ver.

IX. 1882. p. 326—351. O tem samem — Nehring. A. Ein Höhlenfund aus der Hohen Tatra. Globus XXXVIII. 1880. p. 312—314. Résumé chez:

Joseph Partsch. Die Hohe Tatra zur Eiszeit. Leipzig. 1913.

11. Dr. Theodor K or m os und Dr. Koloman L a mb r e c h t . Die Felsnische Pilisszänto. Budapest. 1916.

12. Jan Z a wi s z a . Dalsze poszukiwania w Jaskini Mamuta w czerwcu 1874.

Wiadomości archeologiczne. Tom III. Warszawa. 1876.

13. Ferdinand Roemer . Die Knochenhöllen von Ojców in Polen. Palaeonto- graphica. Bd. 29. Cassel. 1882/3.

14. O s s o w s k i Godfryd. Jaskinie okolic Ojcowa pod względem paleontolo­

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T. XI. 1885.

15. Leon K o z ł o w s k i . Starsza epoka kamienna w Polsce (Paleolit). Poznań­

skie Towarzystwo Przyjaciół Nauk. Prace Komisji Archeologicznej. Tom I.

Zeszyt I. Poznań. 1922.

16. Joseph Bayer. Der Mensch im Eiszeitalter. I Teil. Leipzig u. Wien. 1927.

(14)

— 192 —

PLAN CH E VII.

EXPLICATION DES FIGURES.

1. Lagopus lagopus L. Os intermaxilare

2. » » » Mandibula

3. » » » Humerus dexter, face extérieure.

4. » » » Ulna dextra, face extérieure.

5. » » » Metacarpus dexter, face extérieure.

6. » » » Metacarpus sinister, face extérieure.

7. » » » Femur dexter, vu de devant.

8. » » » Tarso-Metatarsus dexter, devant.

9. » » » Tarso-Metatarsus sinister, devant.

10. » mutus Mon tin Os intermaxillare.

11. » » » Ulna sinistra, face extérieure.

12. » » » Metacarpus dexter, face extérieure.

13. » » » Metacarpus sinister, face extérieure.

14. » » » Tarso-Metatarsus dexter, devant.

15. » » » Tarso-Metatarsus sinister, devant.

(15)

Cytaty

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