Tableaux synoptiques de la classification des animaux

T ABLE AUX SYNOPTIQUES

D E LA

DRESSÉS PAR

É M I L E Y U N G

PR O FESSEU R Di ZOOLOGIE ET D ’A NATO M IE COMPAREE A L ’ U N IV ER SITÉ D E GENÈVE

QUATRIÈME ÉDITION REVUE ET CORRIGÉE

GENÈVE

G E O R G & Cie, É D I T E U R S M Ê M E M A ISO N , A B A L E E T L Y O N

PARIS

L I B R A I R I E R E I N W A L D (S C H L E I C H E R , F B Ê B E S )

1800

TOUS DROITS RÉSERVÉS

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TA BLE AUX SYNOPTIQUES

CLASSIFICATION DES ANIMAUX

DRESSÉS PAR

E M I L E Y U N G

PR O FESSEUR DE ZOOLOGIE ET D ’ANATO M IE COMPAREE A L ’U N IV ER SITÉ DE GENÈVE

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QUATRIÈME ÉDITION REVUE ET CORRIGÉE

GENEVE

G E O R G & C!e, E D I T E U R S M Ê M E . M A IS O N A B A L E E T L Y O N

PARIS

L I B R A I R I E R E I N WA L D (S C H L E IC H E R , F R È R E S )

1899

TOUS DROITS RÉSERVÉS

4 2 7 1 3 0

G E N È V E

I M P R I M E R I E W . K Ü N D I G & F I L S

2 5 2 f c

P R É F A C E

DE LA T R O IS IÈ M E É D ITIO N

La deuxième édition de ces tableaux étant épuisée, je suis sollicité

par Messieurs les étudiants d’en donner une troisième. Depuis dix ans

la science a progressé et d’importantes modifications s’imposent. Cepen­

dant, j’avoue que dans l’état encore rudimentaire de nos connaissances,

il est difficile de faire un choix parmi la multitude des classifications

récemment proposées.

Les considérations embryogéniques et phylogéniques jouent un rôle

capital dans l’établissement de la plupart de ces dernières. Si je conti­

nue à me laisser guider avant tout, par les caractères anatomiques des

individus adultes, ce n ’est pas que je méconnaisse l’importance des

formes larvaires et ancestrales, mais je ne dois pas oublier le but pra­

tique de cet opuscule et c’est pour mieux l’atteindre que je considére­

rai principalement les faits de l’anatomie comparée dont l’interprétation

est moins flottante que celle des faits embryogéniques. C’est par consé­

quent aux anatomistes surtout et, parmi eux, aux auteurs des traités

les plus récents, que j’emprunterai les éléments de ce travail. La science

zoologique souffre en ce moment de deux manies très à la mode, celle

des néologismes souvent inutiles et celle, plus grave, des arbres généa­

logiques prématurés.

J’estime que les termes consacrés par l’usage doivent être conservés

toutes les fois qu’ils expriment une idée juste et, quant aux arbres

généalogiques, il me semble préférable,tout en reconnaissant leur inté­

rêt, de les exclure d’un ouvrage destiné aux débutants. Combien ont été

abattus dans ces dernières années, que leurs constructeurs avaient cru

appelés à une longue existence!

Toute classification est nécessairement subjective et temporaire. Elle

n ’est que la traduction momentanée de nos conceptions. Celles-ci va­

rient sans cesse avec la marche ascendante de la science. Nos tableaux

synoptiques ne doivent donc être envisagés que comme l’expression

actuelle et nullement définitive de notre savoir en anatomie comparée.

Plus nous avançons et plus nous sommes obligés de nous convaincre

que ces casiers, ces compartiments, dans lesquels nous distribuons les

êtres vivants sont des choses artificielles, n ’aya n t nulle p a rt dans la

nature, la fix ité n i la valeur que nous sommes tentés de leur donner

dans notre esprit. En réalité, la nature nous offre entre les différents

groupes que nous allons énumérer une quantité de formes de passage,

de types ambigus, que nous aurons soin de citer et qui nous révèlent

l’admirable évolution par étapes lentes et progressives, des êtres les

plus simples vers les plus compliqués.

Dans la terminologie la plus employée, le Règne est subdivisé en

Types ou Em branchem ents ; l’Embranchement en Classes; la Classe

en Ordres; l’Ordre en T rib u s; la Tribu en Fam illes; la Famille en

Genres; le Genre en Espèces. Nous ne citerons ici que les grands grou­

pes, nous nous arrêterons, selon les cas, aux Ordres ou aux Sous-Ordres,

en indiquant à chacun d’eux comme exemples et pour fixer les idées,

les noms de quelques Genres caractéristiques.

Encore une fois, il est bien entendu que ces groupes: Em branche­

ments, Classes, etc., n’ont pas de limites absolument tranchées. Ils ne

doivent être considérés que comme des divisions commodes, des points

de repère indispensables pour nous entendre et donner quelque luci­

dité à nos spéculations en histoire naturelle.

Le Traité de zoologie de Claus, traduit par Moquin-Tandon, qui nous

avait servi de modèle lors de la préparation de notre seconde édition

étant épuisé, il est peu probable, dit-on, q u ’une nouvelle édition de cet

excellent ouvrage soit prochainement publiée en langue française; nous

avons donc principalement utilisé cette fois-ci Y Anatom ie comparée

d’Arnold Lang qui sera bientôt entre les mains de la majorité des élè­

ves en France et en Allemagne, le Lehrbuch der Zoologie de B. Hatschek,

celui de R. Hertwig, et le Thier-Reich de Bronn dont une édition ré­

cente est en voie de publication. Ces ouvrages, auxquels se joindra

bientôt sans doute le Traité de zoologie de M. Edm ond Perrier, dont

deux fascicules seulement ont paru, constituent, au point de vue de la

classification, les sources les plus recoinmandables aux étudiants. C’est

sur la demande expresse de ces derniers et pour leur permettre de mieux

embrasser l’ensemble des grandes divisions zoologiques, en leur don­

nant un bref résumé de leurs caractères essentiels, que nous avons

dressé ces tableaux.

Nous admettrons huit Types ou Embranchements: 1. Les Protozoai­

res ; 2. Les Cœlentérés; 3. Les Eehinoderm es; 4. Les Vers; 5. Les A r ­

thropodes; 6. Les M ollusques; 7. Les T uniciers; 8. Les Vertébrés.

En comparant Rémunération de ces Embranchements avec celle qui

lui correspond dans notre seconde édition, on remarquera la

dispari-—

4

—

lion de l’embranchement des Molluscoïdes (Bryozoaires et Bracliiopo-

des), aujourd’hui rattachés à l’embranchement des V erset la création

d ’un nouveau Sous-Embranchement, celui des Platodes en faveur de

formes trop disparates pour être réunies aux Vers proprements dits.

L’ordre hiérarchique de ces Embranchements est discutable. Les Vers

sont-ils réellement supérieurs aux Echinodermes et les Mollusques aux

Arthropodes? Nous signalons la question sans la résoudre. Le guide

le plus sûr pour juger de la supériorité d ’un animal sur un autre est

la division du travail physiologique. Plus un animal présente d ’orga­

nes spéciaux pour accomplir les fonctions nécessaires à l’entretien de

la vie individuelle (nutrition) et spécifique (reproduction) et plus il mé­

rite d’être placé haut dans la série, mais l’appréciation de ce signe ne

s’impose pas avec la même évidence dans tous les cas; de là des diver­

gences d’opinion qui subsisteront longtemps encore et que nous ne

pouvons discuter ici.

Genève, octobre 1893.

Po s t-sc r ipt u m p o u r la q u a t r iè m e é d it io n.

Les remarques générales qu’on vient de lire conservent aujourd’hui

toute leur valeur. C’est pourquoi nous les maintenons en tête de cet

ouvrage. Depuis cinq ans la science zoologique a fait du chemin et, à

mesure q u ’elle progresse, l’artifice des anciens groupements devient

plus évident. Que nous sommes loin des quatre Embranchements de

Cuvier! Quelques auteurs récents les multiplient indéfiniment et appli­

quent le terme (YEmbranchement à ce que d’autres nomment des

Classes ou même des Ordres. De là une confusion regrettable que nous

voudrions éviter d’introduire dans l’esprit des étudiants. Aussi avons-

nous usé de la plus grande sobriété dans les changements que nous

avons apportés dans nos subdivisions. Le plus important de ces chan­

gements, est la réunion en un Sous-Embranchement des formes aber­

rantes des Vers, empruntant pour le désigner, le néologisme de Ver-

midiens, proposé par MM. Delage et Hérouard dans leur grand Traité

de Zoologie concrète, en cours de publication. Nous avons aussi réuni

YAm phioxus aux Tuniciers et aux Entéropneusles en un seul Em bran­

chement sous le nom de Provertébrés, à cause de l’acheminement de

leur architecture générale vers un état de choses qui n’atteint sa réali­

sation complète que chez les Vertébrés proprement dits. A part cela, les

modifications adoptées dans cette nouvelle édition ne portent que sur

les détails.

Genève, octobre 4898.

—

5

T A B L E A U DES C L A S S E S

Le Règne a n im a l peut être divisé en deux g ra n d s g ro u p es c o m p re n a n t, l’un les

A n i m a u x m o n o c e llu la ir e s ou P r o to z o a ir e s dont l’o rg a n isa tio n ne d ép a sse jam ais le degré de com plication d’une cellule, et l’a u tre les A n i m a u x m u l t i c e l l u l a i r e s ou

M é ta z o a ir e s com posés to u jo u rs de p lu s ie u rs cellules plus ou m oins différen ciées et associées en tre elles p o u r fo rm er des tissu s , organes, systèm es d ’o rganes ou a p p a re ils , etc. Voici le u r su b d iv isio n en E m b ran c h em en ts et en C lasses.

Em branchem ents Sous-E m brancnem ents

I.

Classes 1 Rhizopodes.

„ ) 2 Flagellés.

1. les P r o t o z o a i r e s ...) o o

Groupe des a nim aux monocellulaires

Protozoaires.

Forme de passage entre les Protozoaires et les Métazoaires :

les Gastréades ou Mésozoaires.

a. les Spongiaires ou

II.

Groupe des anim aux multicellulaires Métazoaires. 2 . le s Cœ l e n t é r é s. 3. les ÉCHINODEptE Porifères b. les Cnidaires 4 . le s Ve r s. a. les Platodes

b. les Vers propre­ m ent dits . . \ c. les Vermidiens. a. l e s Branchies 5 . le s A r t h r o p o d e s . -, h k s Trac^ e n s , 6 . le s M o l l u s q u e s 7 . le s Pr o v e r t é b r é s .

cru

8 . le s Ve r t é b r é s . 3 Sporozoaires 4 Infusoires. 5 Fibrosponges. 6 Calcisponges. 7 Hydrozoaires. 8 Scyphozoaires. 9 Cténophores. 10 Echinides. 11 Stellendes. 12 Holothurides. 13 Pelmatozoaires. 14 Turbellariés. 15 Trématodes. 16 Cestodes. 17 Némertiens. 18 Némathelmintlies. 19 Annélides. 20 Géphyriens. 21 Bryozoaires. 22 Axobranckes. 23 Rotateurs. 24 Chætognathes. 25 Bracbiopodes. 26 Crustacés. 27 Onychophores. 28 Myriapodes. 29 Insectes. 30 Arachnides. 31 Amphineures. 32 Lamellibranches. 33 Scapbopodes. 34 Gastéropodes. 35 Ptéropodes. 36 Céphalopodes. 1 37 Entéropneustes. \ 38 Tuniciers. I 39 Leptocardes. I 40 Cyclostomes. i 41 Poissons. I 42 Ampliibiens. 43 Reptiles. 44 Oiseaux. 45 Mammifères.

y n

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—

7

—

1er Em branchem ent.

T 1 PJK D B S P R O T O Z O A I R Ë § O U § A R € O D É §

A n im a ux unicellulaires, composés essentiellement de protoplasm a

relativem ent peu différencié, possédant un ou plusieurs n o y a u x et

se m ultipliant par division, conjugaison. bourgeonnement, ou par la

production de germes simples ( sporulationj. L a plup art sont m icro­

scopiques, ils constituent quelquefois des colonies sa n s différenciation

cellulaire.

L a difficulté de distinguer certains de ces êtres, des plantes inférieures, avait engagé Hæckel à les réu n ir sous le nom de Protistes en un règne spécial, interm édiaire entre le Règne Végétal et le Règne Animal. Cette manière de voir n ’a pas été adoptée. (Voir Hæckel,

L e Bégne des Protistes, tra d . par J. Soury, Paris. Reinwald, édit. 1880.)

:/re Classe.

L e s R H I Z O P O D E S . ( ^ ; ' / ;

Organismes protoplasm iquef dépourvus de m em brane enveloppante)

caractérisés p a r leur métabolisme et la fa c u lté d’émettre des prolonge­

m ents contractiles, lobés ou réticulés (pseudopodes) qui leur servent

à se mouvoir et à saisir leur proie.

fa.i-tiM A .uU

/1er S ous-ordre : les M onères, d é p o u rv u es Ex. ffP hotogenes. de noyaux. Tous aq u atiq u es. P ro to m yxa .

Protam œba. v~-'

i er O rdre : ] M y x o d m tio n .

Le s Am i b e s f me Sous-ordre : les A m ib es proprem ent d its , Ex. : a) A m ibes nus. on -V -..

\ à pseudopodes courts lobés et o rd in aire - A m œ b a .

Rhizopodes nus. J m ent d ’une certain e ép aisseu r, so uvent U ya lo d iscu s.

une vésicule co n tractile, un noyau. A qua- b) A m ibes à tiques ou v iv a n t dans la te rre hum ide. A rcella .

Oii ç ■

■

' I ■

D iffliiyi

2 me Ordre : /1er Sous-ordre : les Im per forés. Coquilles ne Ex. : Grom'ia—

i <r*

L e s F o r a m i n i f è r e s i laissan t p asser les pseudopodes que p ar M ilio la . / ou T e s t a c é s . I une ou deux g ra n d e s o u v e rtu re s (bou- L ituola.

Rhizopodes en to u ré s! che). Pseudopodes réticu lés. A strorhiza.

d’une coque chiti- )1. -•

neuse ou c a lc a ire /

¿4-sim ple (MonothaA

lames) ou divisée p me Sous-ordre : les Perforés. Coquille per- E x. : Laaena. / ■“

en ch am b res (Po-I cée d ’une bouche et d ’un g ran d nom bre R otalia. I y thalames). I de petits pores p a r lesquels p assen t les Globigerina.

Un ou plusieurs pseudopodes g é n é ra le m e n t réticu lés et Pulysfioniélta.

noyaux. \ ray o n n an ts.

—

8

—

3 me Ordre : L e s H é l i o z o a i r e s ,

Rhizopodes d ’eau douce, ém ettan t de longs et fins pseudopodes\ ra y o n n a n ts; p o u rv u s d ’un noyau, d ’un nucléole, d 'u n e ou de< p lu sieu rs vésicules contractiles. Nus ou en to u rés d’un e coque/ g élatin eu se ou silicieuse, 4 me O rd re . , ,, . , p'"' Ex. f í ) A U A c tin o p h ry S . A ctinosphœ rium A ca n th o cystis. C ln th ru lin a . Le s Ra d i o l a i r e s. Rhizopodes m arin s, sim ­

ples (tMonocyttaires) ou

en colonies (iPolycyttai- res), caractérisés p ar la

p résen ce d’une capsule centrale tro u ée, divisant

le u r protoplasm a en deux co u ch es, dont l ’extra- cap su laire contient d e s)

n o n

T T T .

(Ou

ti, 3 11

J

I u

TiAjisprciJ

d p 1' Sous-ordre : des - P a r e m ; G a p s u 1 e E x. :jjTkalassicolla. c en trale frfëïiP-fe- m em b ran e est) i Spliœ rozoum . p ercée de n om breux pores ré g u - t Collozoum.

lièrem en t distribués.

Zooxanthelles, alg u es p a­ rasites (sy m b io se), et ém et de fins pseudopo­ des. O rdinairem ent un squelette silicieux dis­ posé en spicules ray o n ­ n es ou en treillis com ­ plexe. P oint de vésicules pulsátiles. R eproduction p a r division et surtout p ar sporulation. I

Éf*' Sous-ordrê i a p a n I f t E y • ' cen trale dont la m em brane if e s t

percée de po res, r é unis so uvent •em-tme - re n te -o u v e rtu re - fosen le ) , q ^ ’à l’un de ses pôles ou sur des lig n es d éterm in ées. /

r

A ca nt home t iltfL

Phwodina.

i.

Z)Jr

r

jU u

C Ö.V, /-/t

" r

-L e s

2 me Classe.

F L A G E L L É S .

Organismes pourvus ordinairem ent d’une mem brane d’enveloppe

(amétaboles). Les pseudopodes sont remplacés par u n ou plusieurs

fo u ets (flagellum) destinés à la locomotion et à la préhension. Un

noyau, une ou plusieurs vésicules contractiles. Reproduction par divi­

sion ou par bourgeonnement. Tous aquatiques ( m arins ou d’eau

douce). Parfois en colonies. Beaucoup d’entre eux sont rattachés au

règne végétal.

//

(Ex. : M onas.

E u y le n a . v> E n d o rin a .

i er O r d re : L e s F l a g e l l é s s i m p l e s . "a * ■ . / - P o u rv u s d 'u n ou de plusieurs fouets sim ples à l'ex trém ité an

té-rie u re du corps. C elui-ci est sp h ériq u e ou ellipsoïdal.

_{F , Vtdwr.}

2 me Ordre : L e s C h o a n o f l a g e l l é s . I

Corps m uni d ’un fouet dont la base est en to u rée d ’une c o lle re tte

en form e d’en to n n o ir. I

I

Oí i i*? i

E xf i P h n /a v tfr n m ii.

Vni ulttVI'l I -4-Vi t ■Pretooponym.

3 me Ordre : L e s D i n o f l a g e l l é s .

Corps en ferm é dans un e m em b ran e rig id e de cellulose. U njE x. fouet v e n tra l et un a u tre fouet caché dans une g o u ttière tra n s-j v ersale qui sim ule des m ouvem ents ciliaires.

4 me Ordre : L e s C y s t o f l a g e l l é s .

Corps m uni d ’un fouet obtus et aplati. Le protoplasm a p résen te)E x . un e stru ctu re réticu lée sem blable à celle des cellules v ég éta les, j R eproduction p ar division et sporulation.

P eridinium . Ceratium.

N octiluca.

L e p lo d is c m .

1

5 me Ordre : L e s C a t a l l a c t e s . [ Corps sp h ériq u e com posé d ’u n e colonie de 32 cellules piri-l

form es, p o rtan t de n o m b reu x fouets et co n ten an t chacune un]

noyau et une vésicule c o n tra c tile . Ces cellules se d é sa g rè g e n t/E x . : M agosphœra. et se tran sfo rm en t te m p o ra ire m e n t en am ibes ram p an t au fond J

de la m er, puis s’e n k y stan t av a n t de rep ro d u ire une n ouvelle/

colonie. \

S me Classe.

L e s S P O R O Z O A I R E S .

Organismes entourés d’une membrane continue, dépourvus d’ap­

pendices locomoteurs, n i pseudopodes, n i fo uets. Un noyau. Point de

vésicule contractile. Reproduction par spores après conjugaison ou

enkgstem ent préalable. Vivent toujours en parasites.

(

1er Sous-ordre : les Monocystidés. Corps Ex. : ■(Joccvhimt-.

à un seul seg m en t. Monocystis.

■Prmportr.

2me S ous-ordre : les Polycystidés. Corps Ex. : Poros pora. - ■ Corps tra n sp a re n t divisé en un segm ent a n t é r i e u Stylorhynchus. :

globuleux, ovoïde if* m erit) parfois m uni d’un col (d&j&merit) Artintieepknlws.

ou fusiform e. [ et un seg m en t postérieur (Deutomerit) \ ren ferm an t le noyau.

o me O rd re : L e s S a r c o s p o r i d i e s .

P arasites tubuliform es v iv an t d ans les m uscles des M am m ifères

ou des C rustacés d ’eau douce. Ex. : Sarcocystis,

¿>me Ordre : L e s M y x o s p o r id ie s o u P s o r o s p e r m ie s .

P arasites v iv a n t dans les tissus des Poissons et de quelques E x. : M yxidium .

In v ertéb rés (C rustacés, C henilles, etc.) R essem blent à des Myxobolus.

A mibes av ec beaucoup de noyaux.

4me Classe.

L e s I N F U S O I R E S .

Protozoaires de structure plus compliquée que les précédents. Le

corps est lim ité par une membrane très mince dans laquelle sont

implantés des cils vibrátiles simples ou fusionnés pour fo r m e r des

soies, des g r ife s ou des membranelles. Une ou plusieurs vésicules

contractiles. Une bouche et u n anus, m ais point de tube digestif. D eux

n o ya u x contigus, un g ra n d (macronucléus) et u n petit (micronu­

cléus). Reproduction p a r division accompagnée souvent de conjugaison.

F orm ent p arfois des colonies.

A. Zre Sous-Classe.

Les CILIÉS. y

Infuso ires toujours pourvus de cils vibrátiles

’.V f f f .

i er Ordre : L e s H o l ù t r i c h e s . Ex. : t t crlophnja.

Cils uniform es su r tout le corps, ré g u liè re m e n t disposés selon L tr m d e s .

des lignes lo ngitudinales ou obliques. Point de zone adórale. Paramecium. U palinaU ■

Ome Qrdre : L e s H é t é r o t r i c h e s . E x . : Spirostommn. L / i

Cils tins, uniform es sur le corps. A utour de la bouche, une zone ^ f ie n t u r . ; ad ó rale, c ’est-à-dire une série courbe de cils plus forts soudés Balantidium .

en m em branelles.

—

10

—

3 me O rdre : L e s O l i g o t r i c h e s . ' ' Ex. : S tro m b id iu m . Point de cils su r le corps ou seulem ent des fils fins à certain es

(Ophrÿoscole.e.)

places déterm in ées. Une zone adorale com m e les p récéd en ts.

4 me O r d re : L e s H y p o t r i c h e s . E x. : ftr m P y k i.

Infusoires p résen tan t une face v en trale plate p o rtan t des cils S ty lo n ic h ia .

et des cirres m arch eu rs, et un e face dorsale bom bée p o rtan t M infpÉ.s,

des soies tactiles. Une zone adorale.

5 me O r d re : L e s P é r i t r i c h e s . t • ¿ ¿ h C j v E x Corps nu ou m uni d’une sim ple couronne ciliaire p o stérieu re.

Zone adorale contournée en hélice tantôt dextre tan tô t sénes- tre. Q uelques uns sont fixés par un pédoncule contractile.

B. 2me Sous-Classe.

Les TENTACULES o u SUCEURS.

In fusoires ne possédant des cils que pendant l’âge embryonnaire,

ces derniers sont remplacés chez l’adulte qui vil f i x é par un pédon­

cule, par des tentacules creux et suceurs.

Ex. : At-yi-mUtr, P o d o p h r y a , /P kn d ro eo m etesé)

Type a m b ig u . E n tre les Protozoaires et les M étazoaires prend place le petit groupe

des G a s t r é a d e s ou M é s o z o a i r e s . Ce sont des an im au x m u lticellu laires, com posés de deux couches de cellules seu lem en t, un en to d erm e et un e c to d e rm e , stru ctu re qui les rap p ro ch e des form es la rv a ire s P lanula et G astrula com m unes à beaucoup de M étazoaires. Les uns : les P h y s é m a ir e s v iv en t lixés au fond de la m e r ; les autres sont p arasites : les D ic y é m id e s (dont l’en to d erm e est com posé d’un e seule cellule) v iv en t sur les rein s des C éphalopodes et dans la cavité des b ra s de certain es A sté- rides ; les O rth o n ec tid es (dont l’en to d erm e est com posé de p lusieurs cellules) v iv en t à l’in té rie u r des O phiures et des T urbellaires. P eu t-être ces d e rn ie rs sont-ils des M étazoaires d ég rad és p ar le p arasitism e? Aussi les ra p p ro c h e -t-o n tantôt des Cœ len­ térés, tantôt des Platodes.

Em branchem ent.

T Y P E » E S C I E E E V r É l l É S

A nim au x multicellulaires à sym étrie rayonnée, pourvus d’une seule

cavité, la cavité digestive, d’ou p arten t des cana u x gastro-vasculaires

rayonnant vers la périphérie. Les parois de cette cavité ne sont autres

que les parois du corps. Celles-ci sont toujours composées de trois

couches distinctes : l’entoderme, le mésoderme et Vectoderme.

A. 1er Sous-Type.

L e s S P O N G I A I R E S ou P O R I F È R E S . ^ '

Corps d éfo rm é irrégulière et variable dans la même espèce, compose

d’u n épais mésoderme à cellules agglutinées (syncytium), d ’un ento­

derme et d’un ectoderme très minces. Ses p arois sont percées p a r

des canaux qui s’ouvrent à la surface par une infinité de pores,

servant à l’entrée de l’eau et par un ou p lu sieu rs oscilles servant à sa

sortie. Presque toujours u n squelette corné, siliceux ou calcaire, réti­

culé ou composé de spicules enchevêtrés dans le mésoderme. Reproduc­

tion asexuelle (par bourgeonnement, par division, par gemmules), et

reproduction sexuelle (œ u fs et spermatozoïdes]. L a fo rm a tio n de colo­

nies est très fréq u en te. Vivent dans la mer et rarem ent l’eau douce.

Trichodivci. Vorticella. TJarchesium. E p û t y lis.

/ re Classe.

É P O N G E S N O N C A L C A I R E S o u F I B R O S P O N G E S .

Eponges sans squelette ou avec u n squelette, tantôt corné, tantôt

composé de spicules siliceux retenus par de la spongine ou kératine.

1er Ordre : Les H e x a c tîn e e c id e s.a « E x. : Euplectella.

E p o n g es de v e rre . Spicules siliceux à trois axes, libres ou ci- Hyalonema. ,

m entes en plaques par de la m atière siliceuse. C ham bres fla­

g ellées cylindriques disposées ra d ia ire m e n t. -A > ’ t-v

5 me Ordre : L e s S p i c i j l i s p o n g e s . E x . iG eodia.

Spicules siliceux de d iv erses form es, réu n is parfois en p aq u ets Çhondrosia.

com pacts p ar de la substance o rg a n iq u e , m ais non par un Halisarca.

cim ent siliceux. S quelette d u r (Lithosponges) peut quelquefois Tethya.

m a n q u er (Myxosponges) . Suberites.

3 me Ordre : L e s H a l i c h o n d r i n e s / > v t * A V \ E x . : Halichondria.

S p i c u l e s s i l i c e u x à u n s e u l a x e , c i m e n t é s p a r p lu s o u m o i n s d e R en

iera-4 mi) Ordre : L e s C é r a s p o n g e s v o u E p o n g e s c o r n é e s . E x . : Euspongia.

\ Squelette com posé de libres cornées (sp o n g in e). A q ly x in a )^ -jg.cnip.

2 me Classe.

É P O N G E S C A L C A IR E S o u C A L C I S P O N G E S .

Eponges présentant toujours un squelette calcaire, composé de

spicules simples ou étoilés.

1er Ordre : L e s / H o m o c o e l e s ) d o o r r u e E x . : Leucosolenia.

Absence de cham bres flagellées le long des canalicules poreux. A scetta,

Système de canalicule du 1er type.

?me Ordre : L e s / È é t é r o c o e l e s . q-u. E x . : Sycon.

' m û ' d m

C ham bres flagellées. C analicules selon le 2me, 3me ou 4 me type. G ra n tia .

SaoIa jL £ / ; Lencnndra.

B. i me Sous-Type.

L e s CIV 11> A I R E S.

¿

'c.

Cœlentérés dépourvus de pores. Sym étrie rayonnée bien apparente.

R enferm ent dans leur ectoderme des cellules urticantes : les némato-

cystes ou cnidoblastes.

/ re Classe.

L e s H Y D R O Z O A I R E S . T ^ /^ v a /v ,

t d u

L a bouche conduit directement dans la cavité digestive entodermique.

Pas de tube œsophagien ectodermique. Pas de filaments mésentériques.

Form ent généralement des colonies par bourgeonnement. Sexes ordi­

nairem ent séparés. Génération directe ou alternante. Tous aquatiques.

I er Ordre : L e s H ydroïdes (Polypes d’eau douce). E x . : H ydra.

Sim ples ou form ant des colonies peu nom breuses. V ivent fixés. H erm aphrodites (œ ufs et sperm atozoïdes su r le m êm e indi­ vidu). La form e m éduse est inconnue dans ce g ro u p e.

—

12

—

~ me Ordre :

Le s Hy d r o m é d u s e s. Colonies ram ifiées

d ’ h y d r o z o a i r e s com posées au moins de deux so rtes d’in ­ dividus, les uns, n o u rricie rs (tropho-j phores) les autres

rep ro d u c te u rs (go- nophores). Ces d e r­ n ie rs se détachent parfois du stolon, d ev ien n e n t des Mé­ duses Craspédotes

libres. Les prem iers sont sem blables à des polypes hydroï- des sau f q u ’ils sont so uvent en to u rés d ’un p é risa rc chiti- n eux. 11 peut a rri­ v er que la Méduse craspédote e n g e n ­ d re de nouvelles m éduses sans pas­ ser p ar la form e polype (g én ératio n d irecte).

3 me O rdre

1er Sous-ordre : les Hydrocoral- Ex.

/ air es. P érisarc calcifié. Cavité

divisée en éta g e s p ar des p lan ­ ch ers tran sv ersau x . P as de form e m édusoïde.

2rae S ous-ordre : les Tubulaires. Ex.

Colonies de polypes nus ou en ­ tourés d ’un p érisarc chitineux. F orm es m édusoïdes sans vési­ cules m a rg in a le s, avec des ocelles à la base des tentacules

(Authoméduses).

|3me S ous-ordre : les Campanu- E x.

I laires. P érisarc chitineux en

f o r n n ^ u e ..cloche auto u r des Koiines m édusoïdes pouvant" av o ir des vésicules m arg in ales. O celles pouvant m an q u er (Lep tomé dus es).

4 me Sous-ordre : les Trachymé- Ex. duses. Form e polypoïde incon­

n ue. Méduses à vésicules m a r­ gin ales. O tocvstes. R arem ent des ocelles. G énération directe. 5 me Sous-ordre : les Narcomédu-

ses. Form e polypoïde inconnue.

M éduses avec otocvstes. E n g é n é ra l pas d’ocelles. T entacu­ les en d edans du bord de l’om ­ b relle. G énération directe.

Ex. Millepora. Stylaster. : Syncoryne (Polype). Sarsia (M éduse). Eudendryum (Polype). L iz z ia (M éduse). Cordylophora (Polype). : Campanularia (Polype). Obelia (M éduse). Laomedea (Polype). P lum ularia (Polype). Sertularia (Polype). Eucope (M éduse). tfO-H&jfFLL lAX ¿1 (J J : Geryonia. Olindas. Carmarina. Cunina. Pegantha. A egineta Le s Sip h o n o p h o r e s. SfifcC

(>/. < non polym or­ p h es, dont les in dividus sont des M éduses craspédotes ,• é,'''^m o d ifiées en v u e de fonc-/ tions d iv erses. Individus!

I : l -ic-j p-tc>u : _{n o u rricie rs, rep ro d u cteu rs,!}. . , . f vessies n atato ires, filaments! ■a /<r' ' - * p réh en sile s av ec batteries)

de ném atocystes, etc.

/1 er Sous-ordre : les Siphonanthes. In- E x. : P raya.

dividus réu n is à une tige (stolon) Diphyes.

tantôt tr è s lo n g u e, tantôt racco u r- Apolemia.

cie, qui n ’est au tre que le pédon- Agalma.

cule stom acal plus ou m oins déve- Physophora.

loppé d ’une M éduse. S ouvent une Physalia.

vessie aé rie n n e (pneum atophore) au som m et de la tige, des cloches n atatoires.

Plie Sous-ordre : les Disconanthes. Ex. : Discalia.

T ige réd u ite à un disque aplati Velella.

com parable à l ’om brelle d ’une Mé- Porpita.

duse. P neu m ato p h o re cham bré au bord duquel de nom breux te n ­ tacules.

J2me Classe.

L e s S G Y P H O Z O A I R E S .

La cavité digestive entoderinique est précédée d’un tu b e œsophagien

résultant d ’une invagination de l’ectoderme. F ila m en ts mésentériques

su r les cloisons de la cavité gastro-vasculaire. Reproduction par bour­

geonnem ent ou sexuée. Sexes généralement séparés. Tous m arins.

— 13 —

i er Ordre :

Le s An t h o z o a ir e s

ou CORALEIAIRES. Cavité d ig estiv e cloi

so n n ée. Œ s o p h a g e tu b u laire. V iv en t solitaires ou en co­ lonies b o u rg eo n ­ nantes. O rdinaire m ent un squelette calcaire. O rganes sexuels in tern es.

1er Sous o rd re : Alcyonaires ou Oc- tocoralliaires. Huit cloisons non

calcifiées, h u it ten tacu les ram ifiés. Spicules calcaires ta n tô t isolés, tantôt réunis en lin polypier. Colo­ nies de form es très d iv erses.

Orne Ordre :

Le s Sc y p h o m é d u se s

ou Acal è p i ie s. Individus isolés et n a­

g ean ts, en form e de cloches ou de dis­ q u e s , m ésoderm e épais et gélatineux. P édoncule stom acal suspendu sous l’om ­ b relle. N om breux/ can au x ra d ia ire s .\ Nom breux filam ents gastriq u es. C orpus­ cules m arg in au x re ­ co u v erts p ar des lobes de l’om brelle. Cavités sexuelles spéciales. Ne for­ m ent jam ais de co­ lonies polypoïdes. G énération a lte r­ n an te. L arves : Scy-\ phystome. Strobila. EphyrËw tx /'

2me Sous-ordre : les Zoanthaires ou I I exacor allia ire/. Deux à six cloi­

sons, six tentacules ou un m ultiple de six.

0- l i ^ r'Ct £*., iAJL'O

1er Sous-ordre : les Calycozoaires ou Stnuroméduses. Cor[)s en form e de

calice, fixé p ar le pôle ab o ral, om ­ brelle lobée p o rtan t de petits ten ­ tacules, 4 cloisons parfois ré d u ite s

h 4 boutons.

2me S ous-ordre : les Péroméduses.

Cloisons réd u ites à de sim ples bou­ tons. P oches g astriq u es fusionnées en un sinus an n u la ire .

3me Sous-ordre : les Cuboméduses ou Charybdéides. Corps à 4 rayons

en form e de cube. 4 corps m ar­ g in au x ren ferm an t un_ptoc.yste et un ou p lu sieu rs yeux.

4me Sous-ordre : les Discoméduses.

Corps aplati en form e de disque. Bord de l’om brelle lobé. N om breux canaux rad iaires parfois ram ifiés et anastom osés. Ex. : A lc y o m u in . P en n a tu la . Gorgonia. Gor a lliu m . Tubipora.

A. les A c tin ia ire s. P oint de squelette. O rdinaire­ m ent solitaires. E x. : A c tin ia . Zoanthus. G erianthus. * E d w a r d s ic r J

B . les M a d rép o ra ires. Sque­ lette calc aire. Colonies nom breuses.

Ex. : M adrepora.

C aryophylla.

C. les A n tip a th a ir e s . Sque­ lette corné. E x. : A n tip a th e s. E x. : L u c e rn a ria .

Ma

m m

la.

Pestera.

Ex. : Pericolpa. P erip h ylla . Ex. : Charybdea. Ghirodropus.

A. les Monostomes. Une

seule bouche centrale en to u rée de 4 b ras. T en­ tacules creux.

Ex. : Pelayia. Cyanea. A urélia.

B. les Gannostomes. Une

bouche ; point de bras. T entacules pleins. Ex. : Nausithoë.

C. les R h izostom.es. La bou­

che prim itive se ferm e, elle est rem p lacée par de nom breux petits su ­ çoirs disposés su r les h uits bras buccaux. Point de ten tacu les.

E x. : Rhizosloma. Cassiopea.

tn t t

3 me Classe.

L e s G T É N O P H O R E S . ' '

> /

Cnidaires sphériques, cylindriques ou ru ba n éspourvus de 8 rangées

m éridiennes de palettes natatoires. Tube œsophagien ectodermique.

Mésoderme très développé. Point de filam ents mésentériques. Organe

se n sitif placé au pôle aboral. Hermaphrodites. Développement direct

sans génération alternante. Tous m arins.

1 er Ordre : L e s T e n t a c u l e s . E x . : H orm

iphora.-Deux longs tentacules p réh en sile s, retráctiles dans des poches Cydippe.

spéciales. Canaux g astriq u es term in és en cœ cum . Eucharis. Cestus. 2 me Ordre : L e s A t e n t a c u l é s . E x . : Beroë.

Point de ten tacu les p réh en sile s. Canaux g a striq u e s ram ifiés et anastom osés.

T ypes a m b ig u s. Deux form es m al connues Cœ/oplana et Ctenoplana p araissent indi­

q u er le p assag e des C nidaires aux V ers T urbellariés.

3me Em branchem ent.

T V P G D E S ÉCfil I * D D E K U E S

"A nim aux à sym étrie rayonnée (5 rayons ordinairem ent) r Pourvus

de deux cavités ayant chacune leurs parois propres : une cavité

digestive séparée de la cavité du corps (cœlôme) p a r une paroi in tes­

tinale. îTégum ents incrustés de pièces calcaires isolées ou réunies en

plaques (exosquelelte). Tube d ig estif et systèm e vasculaire distincts.

Systèm e aquifère. Sexes ordinairem ent séparés. Développement avec

m étam orphoses.'Larves fib res à sym étrie bilatérale.!Tous m arins.

1re Classe.

Ÿ î f t ÿ *

~s •v

Ê G H I N I D E S o u O U R S I N S .

Xx,. t-u.1 . 1 uJ. /*'*—7 ¿‘./»«'VA f ,

¿r" Corps sphérique, ovoïde ou discoïde. Exosqueiette fo rm é de plaques ,

polygonales juxtaposées et soudées, po rta n t des piqu an ts b L irut4s-/^lf

Tubes ambulacraires. Plaque madréporique dorsale. Forme larvaire

¡Jfi-cM dtiw> Bu ¡r-u M x . 0^'L.iXc dt, t H tJ. XU{j,Ti,L

Fluteus.

i er Ordre : L e s R é g u l i e r s . E x . : Cidaris.

O ursins ré g u lie rs à bouche c e n tra le av e c un appareil m astica- Diadema.

te u r (lan tern e d’A ristote). Zones am b u lacraires s’é ten d a n t d ’un E c h in u s.

pôle à l’a u tre . Toxopneust.es.

2 me Ordre : L e s C l y p é a s t r o ï d é s . E x . : Clypéaster.

O ursins irré g u lie rs en form e de boucliers. Bouche cen trale pour- Layanum.

v u e d ’un ap p areil d en taire. A nus ex cen triq u e. Zones ainbula- Scutella.

cra ire s pétaloïdes,

3 mH Ordre : L e s S p a t a n g o ï d e s . Ex. : Spatanyus.

O ursins irré g u lie rs . B ouche et anus excen triq u es. Point d ’appa- Âm pkidetus.

reil d en taire. Zones am b u lacraires pétaloïdes de lo n g u eu r in ég ale au pôle apical. Coquille à sym étrie b ilatérale, cordi­ form e.

2 me Classe.

L e s S T E L L É R I D E S .

__ 15 _

Corps déprimé en fo rm e d'étoiles à 5 rayons. Les pièces calcaires

des rayons ou bras sont souvent articulés comme des vertèbres.

1er Ordre : L e s A s t é r i d e s . L Les b ras sont plus ou m oins confondus

av ec le disque cen tral ; ils contiennent! des p rolongem ents de l’in testin , du sys-1

tèm e n e rv e u x , des canaux a m b u la c ra i-r re s, ainsi que des portions des g lan d es/ g én itales ; ils p o rten t su r le u r lig n e] m éd io -v en trale un sillon am b u la c ra ire / profond. P laque m adréporique apicale.f Sexes sé p a ré s. F orm es la rv a ire s : Bi-\ pin n a ria , Brachiolaria. \

5 llie O rd re: L e s O p h iu r id e s . / B ras o rd in aire m en t cylindriques n ette­

m en t distincts du disque cen tral et nel re n fe rm a n t aucun pro lo n g em en t de] l ’intestin ni des g lan d es g én itales. Les] sillons am b u lacraires sont recouvertsA par des p laq u es d erm iques. P la q u e i m adréporique v e n tra le . Point d e p é d i-/ cellaires. P oint d’anus. Form e la r­ v a ir e : Pluteus. \

P édicellaires pédoncu- Ex. : Asterias.

lés. Pycnopodia.

P édicellaires sessiles. E x. : Echinaster. Sol aster. Astropecten. Brisinga.

er Sous-ordre : les E u rya - Ex. : Astrophyton. les. Bras o rdinairem ent A stro n yx.

ram ifiés, sillons am bula­ craires reco u v erts d’une peau molle.

me S ous-ordre : les Ophiu- E x. : Ophiura. res. B ras sim plesm obiles Ophiolepis.

ho rizo n talem en t, sillons Ophiocoma.

am b u lacraires reco u v erts de plaques.

o)me Classe.

L e s H O L O T H U R I D E S .

Corps cylindrique (avec tendance dans certains cas à la sym étrie

bilatérale). Téguments ren ferm a n t des particules calcaires de form es

définies. Tentacules rétract îles autour de la bouche. A nus terminal.

Forme larvaire : Auricularia.

1 er Ordre : L e s A c t i n o p o d e s j 1er S o u s -o rd re : les Pédicules. Ex. : Holothuria.

ou P u l m o n é s . i P ieds am b u lacraires (et papil- Stichopus.

Tous les appendices du sy s-\ et tenl:acilles péribuccaux. Thione.

tèm e aq u ifère n aissen t des] solus.

can au x ra d ia ire s. Pieds e t\2 me S o u s -o rd re : les Tentacules. Ex. : M olpadia.

papilles am b u lacraires pou- T entacules p éribuccaux en for- Caudina.

v au t faire défaut. T en tacu les/ m e de doigts ou de tuyaux, au to u r de la bouche. Sexesi Point de pieds am b u lacraires, sép arés. \ ni papilles.

P nie Ordre: L e s P a r a c t i n o p o d e s o u A p n e u m o n e s . E x . -.Synapta.

T entacules d ép o u rv u s d’am poules. Point de poum ons ni d’or- Chirodota.

g an es de C uvier. E ntonnoirs ciliés contre la paroi de la cavité du corps. S ouvent herm ap h ro d ites.

16 —

4me Classe.

L e s P E L M A T O Z O A IR E S .

Corps en fo r m e de calice fixé, au moins dans le je u n e âge, p a r un

pédoncule apical et articulé, parcouru par un canal axial ou pénètrent

des n erfs et des vaisseaux. La bouche centrale et l'anus excentrique

sont tournés en haut. La grande m ajorité des fo r m e s connues sont f o s ­

siles.

7 er Ordre : L e s C r i n o ï d e s .

Corps p o rtan t de longs bras articu lés et o rd in a ire m e n t ram ifiés av e c des appendices non ram ifiés : les pinnulès, d an s lesquels

se dév elo p p en t les produits g én ésiq u es. Les can au x p ierreu x s ’o u v ren t dans le cœ lom e qui com m unique av ec l ’e x té rie u r p ar des pores aquifères. A m bulacres sensitifs re sp ira to ire s ou p réh en sile s m ais non locom oteurs.

2 me Ordre : L e s C v s t o ï d e s .

Calice ovoïde ou sp h ériq u e. B ras peu d éveloppés ou nuls. 3 me Ordre : L e s B l a s t o ï d e s .

Calice ovoïde ou sp h ériq u e ou pyriform e. Point de b ras. P éd o n ­ cules ou sessiles.

Embranchement.

T Y P E P E » T E K S 1

A nim aux à sym étrie bilatérale. Corps souvent annelé chez les fo rm e s

supérieures en une série de segm ents plu s ou moins semblables Çhomo-

nomes). Sgstème nerveux souvent peu centralisé. Un systèm e excréteur

du type néphridie existe généralement. Jam ais de membres articulés.

A. / er Sous-Type.

L e s P L A T O D E S ou P L A T H E L M I N T H E S .

Vers plats, foliacés ou rubanés, caractérisés su rto u t p ar l'absence

ou l’excessive réduction de la cavité du corps. Point de systèm e vas­

culaire. In te stin sans anus ou p o in t d ’intestin. Organes g én ita u x

ordinairem ent compliq ués.

1 Cet Em branchem ent, le plus hétérogène de tous ceux du Règne animal, renferme toutes les formes disparates qui ne trouvent pas place dans les antres. Aussi est-il sur le point d’être défi­ nitivement disloqué. Déjà Lang en sépare les Platodes dont il fait ressortir les affinités avec les Cœlentérés pour en constituer un Em branchem ent spécial ; D elageet Hérouard le soulagent des Géphyriens, Bryozoaires, Brachiopodes, Rotateurs, etc., dont, malgré leurs dissemblances entre eux, ils forment leur nouvel Em branchem ent des Vermidiens. On au rait d’aussi fortes raisons d’en soustraire les Nématodes, si différents par l’absence de vaisseaux, par leur peau chitineuse, etc., des Némertiens et de la plupart des Annélides. Nous le m aintenons encore cependant afin de ne pas trop m ultiplier les Em branchements et parce que toutes les formes qu’il contient, malgré leurs différences, sont néanmoins reliées par leurs appareils excréteurs plus ou moins dérivés du type néphridie et p ar l’absence de membres articulés. E t pour tenir compte des fortes raisons évoquées par les auteurs précités, nous le divisons en trois Sous-Embranchements : les Platodes, les Vers proprement dits et les Vermidiens.

E x. : H yocrinus. Pentacrinus. R hizocrinus. Comatula. Tous fossiles. Tous fossiles.

http://dlibra.ujk.edu.pl

— 17 —

i re Classe.

L e s T U R B E L L A R I É S .

Corps généralement foliacé couvert d’une peau ciliée. Pas de ven­

touses, n i crochets. Une bouche, u n intestin, pas d’anus. Vivent libre­

m ent dans les eaux ou la terre humide. Hermaphrodites en général.

1er Ordre :

Les De n d r o c o e l e s. Intestin ram ifié. <£eiy J f a f r o s

X s f a o ÿ *

1er Sous-ordre : les Polyclades. La bouche Ex.

conduit dans une v aste cavité stom acale d'où p a rte n t de nom breuses b ran ch es ram ifiées ou anastom osées. N om breux o v aires ou testicules. Orifices sexuels o rd in airem en t distincts (digonopores). Toutes m arin es et de g ra n d e taille.

2me Sous-ordre : les Triclades. Bouche et Ex.

p h ary n x tubuliform es conduisant à un intestin dont une b ran ch e est d irig é e en a v a n t et deux b ran ch es ram ifiées en a r ­ rière. Deux o v a ire s, nom breux testicules. Orifice sexuel com m un (m onogonopores). D’eau douce, te rre stre s ou m arines.

2 me O rdre: L e s R h a b d o c o e l e s . fc c 6 < P # ç

Intestin non ram ifié (Rhabdocoeles proprement dits).

Thyzanozoom. Yunyia. E urylepta. Planocera. Leptoplana. : P lanar ia. Dendrocœlum. B ipalium . Gunda.

Intestin pourvu de courtes b ra n c h e s latérales (A llo i- Ex.

Ex. : Vortex, Mesostomum. Monotus, Plagiostoma. coeles).

P o in t d’intestin (Acoeles) . E x. : Convoluta, N adina.

i ine Classe.

L e s T R É M A T O D E S .

Corps non annelé. Peau non ciliée chez les adultes. Ventouses

et, crochets. Une bouche, un intestin bifurqué. P as d ’anus. Tous p a ra ­

sites et généralement hermaphrodites.

i er Ordre : L e s E c t o p a r a s i t e s o u P o l y s t o m e s . E x . : Tristournai. Au m oins trois v entouses p ar lesquelles ils v iv e n t fixés à l’ex- Dipîozoon.

térieur de le u r hôte. D éveloppem ent d irect, sans génératio n Polystomum.

a lte rn a n te . Gyrodactylus.

2 me O rdre : Le s En d o p x i u s i t e s o u Dis t o m e s. Ex. : D istgm um . Au plus deux v en to u ses. V ivent à l ’in térieu r de le u r hôte. Dé- B illh a r z ia .

veloppem ent com pliqué de g én ératio n a lte rn a n te . / jCEjpx o c Am phistom um . * t 2 a se n ..

http://dlibra.ujk.edu.pl

3me Classe.

L e s G E S T O D E S .

JC £ t r T O Ç ^

Corps rub ané sans revêtem ent ciliaire, n i intestin. Ventouses et

crochets à h extrém ité antérieure du corps (scolex). Tous endoparasites.

Hermaphrodites. Métamorphoses.

i er Ordre : L e s M o n o z o a i r e s . E x . In dividus isolés, corps non an n elé .

2 me Ordre : L e s P o l y z o a i r e s . E x . < Colonies d ’individus, un scolex e t des proglottis parfois très

nom breux.

£&****.

g . 2™ Sous-Type.

7 —7? . l ^es^V E R S P R O P R E M E N T D I T S .

rvCt t f f i r-T

$

o

allongé, cylindrique. Une cavité du corps p lu s ou

* .

m o m s ja m i (wpd^ ïwq.^ Un systèm e vasculaire. Un in testin pourvu

f l ^ ^ / s m n ^ y r v e l f . / : composé toujours d’u n cerveau et d’u n an­

neau œsophagien. Organes excréteurs ou néphridies d aspect variable.

Am .philina. C aryophyllœ us. : Ligula. Bothriocephalus. Tetrarhynchus. Tænia.

i re Classe.

L e s N É M E R T I E N S o u R H Y N G H O G O E L E S .

Corps non annelé, allongé. Peau ciliée. Cavité du corps nulle ou

rudim entaire. In testin droit, anus à l’extrém ité postérieure du corps.

Une trompe protractilé’SC anaux excréteurs antérieurs, fossettes ciliées

céphaliques. Sexes séparés. L arve# jPilidium.

i ftr Ordre : L e s E n o p l a o u A r m é s . E x . : Telrastemma.

Trom pe arm ée de stylets. B ouche en g é n é ra l en a v a n t du cer- Némertes.

v eau . Ampliîphorüs.

2 me Ordre : L e s A n o p l a o u I n e r m e s . E x . : Polia.

Trom pe inerm e. B ouche en a rriè re du cerv e a u . L ineus.___

.... XZerêMraXulus.

Langia. Malacobdella.

—

19

—

2 me Classe.

L e s N É M A T H E L M I N T H E S .

Vers cylindriques, non annelés, recouverts d'une cuticule épaisse.

Cavité du corps spacieuse. In testin droit ou absent, anus à l’extrém ité

postérieure du corps. Appareils circulatoire et excréteur non compa­

rables à ceux des autres Vers. Pas de métamérie interne. Sexes géné­

ralem ent séparés.

1 er Ordre : L e s N é m a t o d e s . E x . Un in testin . V ers ronds d ép o u rv u s de trom pe. P arasites ou

libres.

5 me Ordre : L e s A c a n t h o c é p h a l e s . E x . P oint d’intestin. U ne trom pe retra c tile arm ée de cro ch ets. Tous

A nguillula. M ermis . A r viwLAwf) Dochmius. Trichina. O xyuris. Ascaris. Ecliinorhynchns. p arasite s.

Note. — Les G o r d i a c é spG ordius aquaticus) se rap p ro ch en t des N ém atodes. Ils s ’en

d istin g u en t p a r l’ab sen ce de b o u ch e et un intestin en p artie résorbé.

3m<6 Classe.

L e s A N N É L I D E S .

Vers cylindriques ou aplatis, annelés, avec métamérie interne. Cavité

du corps spacieuse (s a u f chez Hirudinées et Myzostomes). Appareils

circulatoire et excréteur généralement bien développés. In testin recti-

ligne. Systèm e nerveux f orm ant une chaîne ganglionnaire ventrale.

Hermaphrodites ou sexes séparés.

i er Ordre : Le s Hi r u d i n é e s

ou Disc o p h o r e s. Les an n éla tio n s externe;

n e co rresp o n d en t pas à la m étam érie in tern e. Gavité du corps ru d i­ m e n ta ire et com m uni­ quant av e c le systèm e vascu laire. Tète non d istin cte. V entouses buccale et v en trale. P oint de soies ni p ara- podes. H erm aphrodi­ tes. P arasites.

1er S ous-ordre : les Rhynchobdel- Ex. lides. Trom pe p h ary n g ien n e exsertile.

2 me Sous-ordre : les Gnathobdel- Ex. lides. P oint de trom pe, souvent

des plaques dentaires.

j t V O i û o ç =■ C ley sine. Pontobdella. Branchellion. Piscicolla. Hirudo. Hœmopis. Aulastomum. Nephelis.

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20

-2 me O rdre :

Le s Ch é t o p o d e s. Les an n élatio n s ex tern es

co rresp o n d en t en g é ­ n éral à la m étam érie in te rn e . Tête distincte. P arapodes et soies. Ca­ vité du corps bien déve loppée et indépendante du systèm e v ascu laire. V ivent librem ent dans les eau x et la terre

1er Sous-ordre : les Oligochètes.

Point de parapodes. Soies peu nom breuses. P oint de tenta cules, cirres ou branchies. H erm aphrodites. D éveloppe- L 1

m ent d irect. ea*< jX

I A. les Terricoles. Oligo­

ch ète s te rre stre s. iE x . : Lum bricus.

E ndrilus.

B. les Limicoles. O ligochè-

tes aq u atiq u es.

Tub i f ex. N ais. Dero.

hum ide.

x«lry}

im(' Sous-ordre : les Polychètes.

Des parapodes et des soies nom ­ breuses. T entacules, cirre s et b ranchies. Sexes o rd in a ire m e n t sép arés. D éveloppem ent avec m étam orphose. L arve Trocho- phore. Marins.

/A . les Sédentaires ou Tu- bicoles, point de m â­

choires ; v iv e n t dans des tubes q u ’elles sécrèten t. E x. : Arenicola.

Terebella. Serpula.

B. les Néréides ou E rra n ­

tes. Souvent des m âchoi­

res. O rganes n atato ires et sensitifs bien d é v e ­ loppés. Ex. : A p h ro d ite. Eunice. Nereis. Syllis.

T ypes a m b igu s. — Les Capitellides (Capitella) et les Ophéliacées (Ophelia, Poly-

ophthalmus) chez qui les parapodes sont très réduits, établissent un p a ssa g e en tre

les O ligochètes et les Polychètes.

Les Archiannélides ( Polygordius. Protodrilus, Histriobdella) se ratta c h e n t aux C héto­

podes dont elles ont l’o rg an isatio n , m ais sim plifiée et pour ainsi dire e m b ry o n n aire. 3 me Ordre : L e s M y z o s t o m id e s . E x .

Corps discoïde non an n elé . P arap o d es, crochets et v entouses sur la face v e n tra le . P h ary n x exsertile. Point d ’ap p areil v ascu laire. H erm aphrodites. P arasites des Crinoïdes.

M yzostomum .

G. 3 me Sous-Type.

L e s V E R M I D I E B iS .

Corps de fo r m e s et de dimensions très diverses et souvent très

éloignées de celles des autres Vers.

I™ Classe.

L e s G É P H Y R I E N S .

Corps cylindrique, sans segmentation et sans appendices. Une trompe

antérieure. Systèm e nerveux composé d'un collier œsophagien et d'un

cordon médio-ventrai sans ganglions. Sexes séparés. Développement

avec métamorphoses.

- 21 —

i er Ordre : L e s P r i a p u l i d e s . E x . : H alicryptus.

B ouche sans ten tacu les située à l’ex trém ité de la trom pe. A nus P riapulus.

term in al. Intestin droit.

2 me Ordre : L e s S i p o n c u l i d e s . E x . : Sipunculus.

Bouche te rm in a le en to u rée de tentacules. Anus dorsal. Intestin Phascolosoma.

reco u rb é et en ro u lé su r lui-m êm e. Une paire de néphridies.

3 me Ordre : L e s E c h i u i u d e s . E x . : Échiurus.

B ouche située à la base de la trom pe non rétractile. A nus ter- B onellia.

m inai. Intestin d écriv an t des circonvolutions. Deux soies en Sternaspis.

crochet. Une paire de n éphridies.

2 mb Classe.

L e s B R Y O Z O A I R E S .

A n im a u x de très petite taille fo r m a n t généralement des colonies

fixées. Corps ovoïde ou caliciforme entouré d’une cuticule chitineuse,

parfois calcaire. Tentacules péribuccaux. In testin recourbé. A n u s

dorsal, situé dans le voisinage de la bouche. Un seul ganglion céré-

broïde. P oint ou une seule paire de néphridies rudim entaires. Herma­

phrodites.

11er Sous-ordre : les Gymnolèmes. Bou- E x. : Crisia.

i er Ordre : 1 che n u e. Couronne ten tacu laire A lcyonidium .

L e s E c t o p r o c t e s \ c ' rc u lair e - M arins (sauf P aludi- Bugula.

. . , , , ) cella). F lustra.

A nus situe en dehors de/

la couronne te n tacu laire] Sous-ordre : les P hilactolem es. Ex. : P lu m a tella . rétractile. Un funicule / Bouche avec un épistom e. Cou- C ristatella.

Colonies f ro n n e ten tacu laire en fer-à-ch ev al [ (7o6o/)/m reJ.Y iventdansl’eau d o u ce.

o me O rdre : L e s E n d o p r o c t e s . E x . : Loxosom a.

A nus situé en dehors de la couronne ten tacu laire non rétractile. (form e solitaire) P oint de funicule. Corps pédoncule. Des n ép h rid ies. Pedicellina.

(form e coloniale)

3me Classe.

L e s A X O B R A N C H E S .

Vermicliens m unis de tentacules péribuccaux soutenus par u n sque­

lette axial. Intestin recourbé. A n u s situé près de la bouche. L ’animal

sécrète un tube dans lequel il vit. Reproduction sexuelle et par bour­

geonnement.

Zer Ordre : L e s V e r m ie o r m e s . E x . : Phoronis.

Corps v erm ifo rm e, san s pédoncule. Tube chitineux. Un a p p a ­ reil circu lato ire. Des n ép h rid ies. H erm aphrodites. L arve A c- tinotrocha.

ome Q r d re : L e s P t é r o b r a n c h e s . E x . : R habdopleura.

Colonies ram ifiées ou réticu lées, ram p an tes. Corps ovoïde, pé- Cephalodiscus.

d o n cu lé, m uni d ’u n lobe préo ral.

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22

—

4me Classe.

L e s R O T A T E U R S .

Anim aux microscopiques. Corps plus ou moins ovoïde ou cylindrique

( avec des plis transversaux qui donnent l’illusion d’une segm entation),

se prolongeant en une queue souvent fo u rch u e avec une glande f i x a ­

trice. L ’extrém ité antérieure développée en un disque ( couronne) por­

ta n t l’appareil rotateur composé de deux a n neaux ciliaires : u n préoral

et u n post-oral. In testin droit. Bouche terminale. Orifice cloacal dorsal.

Des néphridies. Un ganglion cérébroïde. Sexes séparés. Mâles très

petits et dégradés, souvent inconnus. Œ u fs d’été, et œ u fs d'hiver.

i er Ordre: L e s S é d e n t a i r e s . E x . : Floscularia.

V ivent iixés dans des tubes. Q ueue non ré tra c tile . Melicerta. 2 mQ O rdre: L e s E r r a n t s . E x . :Philodina.

V ivent libres, n a g e a n t, a rp en tan t ou sau tan t. Q ueue o rd in a i- A sp ta n c h n a .

rem en t rétractile. Corps so uvent pourvu d’une c a ra p a c e qui U y d a tim .

peut m an q u er. (Q uelques p arasites tels que les Seisonia n ’o n t Euchlanis.

pas d ’appareil ro tateu r). B rachionus.

Pedal ion. Note. Aux R otateurs se rattach en t les Gastrotriches (Chœ tono tus, Dasydites) anim aux

ég ale m en t m icroscopiques, m ais d épourvus d’ap p areil ro tateu r, avec des tlagellum s p éribuccaux, des épines chitineuses su r le dos et des cils vibrátiles sur le v en tre. Intestin droit, anus dorsal. Gros cerv eau diffus. H erm aphrodites. V iv en t dans l ’eau douce.

D’au tre p a rt, aux G astrotriches, se ratta c h e n t p ar beaucoup de c a ra c tè re s, les Echi- nodères, petits V erm idiens annelés dont l’enveloppe chitineuse est aussi reco u v erte

d’ép in es et de soies. L’extrém ité a n té rie u re porte une trom pe ré tra c tile . Le systèm e n erv eu x com prend un cordon g an g lio n n aire v en tral qui les éloigne des types p ré ­ cédents. Les E cbinodères sont unisexués et v iv en t dans la m er. L eu r position est encore m al établie.

5me Classe. ,

L e s C H Æ T O G N A T H E S .

Corps fu sifo rm e et transparent avec une ou deux paires de nageoires

pectinêes latérales et une caudale. L a tête porte des soies chitineuses

au voisinage de la bouche. L a cavité du corps est divisée transver­

salement en trois régions. In testin droit. A nus médio-ventrai. Pas de

néphridies (?) Hermaphrodites. Alarias.

Seuls g e n re s connus : Sagitta, Spadella, Krohnia.

6me Classe.

L e s B R A G H I O P O D E S .

Corps entouré d'un m anteau bilobé sécrétant deux valves cornées

ou calcaires, l'une dorsale petite, l’antre ventrale plus grande et percée

d’u n trou, qui f o n t ressembler l’animal à u n Mollusque Lamellibr anche.