• Nie Znaleziono Wyników

Allocution d'ouverture

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Share "Allocution d'ouverture"

Copied!
2
0
0

Pełen tekst

(1)

A C T A U N I V E R S I T A T I S L O D Z I E N S I S

FO LIA LITTERARlA 33, 1992

ALLOCUTION D ’OUVERTURE

Su r les raison s qui o n t fait q ue je suis désigné com m e p résiden t d ’honneur, ceux qui me voient, sont claire m en t renseignés: l’âge, le g ran d âge n ’a p as q ue de m auvais côtés, il a aussi ses privilèges glorieux. Et parm i ces privilèges glorieux je com pte celui d ’avoir à p ren d re la paro le dans cette salle où l ’ex trêm e bienveillance de M on-sie u r le R e cteu r de TU niversité de Łódź, la confiance stim ulée p a r m on ami, P ro fesseu r K azim ierz K upisz de l’U niversité de Łódź m e v a lu re n t réc em m ent la plus b rillan te consécration de ce q u ’on appelle une carrière. S ’il est un titre do nt je suis fier, c’est bien en effet celui de D octeur Honoris Causa de cette U niversité. C’est un titre qui m ’honore.

Ma' tâjche e st donc de vous dire, en ta n t que doyen d ’âge, les rem erciem ents que mes collègues grecs, italiens, espagnols, français vous ex p rim en t à tous, amis polonais, qui nous accueillez ici. Ces rem erciem ents, bien sûr, sont so uvent de p u re form e, on doit les faire, question de rituel. M ais il en va to u t diffé rem m e n t ici; il n ’est au cun d ’e n tre nous q ui depuis h ier soir n ’a sen ti avec combien d ’affection, avec combien de dévouem ent, avec combien d ’abnégation vous nous accueillez ici.

J e vou drais vous d ire que sans doute nous ne pouvons m êm e pas m esu rer la m asse de sacrifices que vous avez faits po ur nous recevoir. Au m oins p uis-je d éclarer que nous somm es v ra im e n t touchés d ’ê tre p a r vous accueillis, alors q ue vous avez eu à s u rm o n te r ta n t de difficultés; d ’ê tre accueillis avec a u ta n t de gentillesse, avec a u ta n t de largesse. Je suis sûr que q uan d je dis cela, je suis l ’in te rp rè te de tous.

Ce n ’est pas seu lem ent un m erci pou r ce colloque qui est m erveilleu x m ais un m erci égalem en t pour la qu alité de v otre accueil. Nos rem erciem en ts vont d ’abord, bien sûr, à M onsieur le R ecteur de l’U ni-v ersité de Łódź qui, une fois de plus, a bien ni-voulu p a tro n n er ce colloque, à M adam e le Doyen, à tous nos amis de Łódź et de L yon, parce que

(2)

l ’affaire est une entreprise comm une, nous ne l’oublions pas, et nous savons combien nos am is lyonnais sont proches de nos am is de Łódź dans cette organisation.

Sans doute, oublié-je encore d’a u tres v aleu reux ouv riers qui ont oeuvré, eux aussi, à la réu ssite de ce colloque. Mais je ne voudrais pas p arler trop longtem ps, parce que quand je parle trop longtem ps, l ’ém otion m e gagne. Les vieillards ne savent pas p arler longtem ps sans pleu rer rapidem en t, et alors je ne voudrais quand m ême pas le faire.

iJie voudrais vous dire que je suis sûr que ce colloque va nous ap po rter de grandes joies. Nous allons donc avoir un bon colloque, et u n colloque que nous allons faire dans ce voyage de l’am itié que nous avons comm encé, en ce qui m e concerne, depuis seize ans. Voici seize ans que je viens à Łódź. Ce voyage de l’am itié, bien sûr, nous l’avons parcouru dans des circonstances souvent heureuses, dans des circonstan -ces aussi quelquefois m alheureuses. E t je voudrais vous dem ander la perm ission d ’évoquer, pour term iner, ce qui est notre peine au jo u rd ’hui parce que, bien sûr, si nous sommes joyeux d ’être ici, de nous retro u ver entre amis ici, il y a quand m êm e des amis qui nous m anquent.

E t que nos amis de M acerata sachent combien n o tre pensée va a u jo u rd ’h u i à Enzo G iudici qui a u ra it dû être parm i nous, qui a été tro p tôt enlevé à n o tre affection et à n o tre adm iration. Et puisque l ’am itié n ’est pas tissée que de joies, q u ’elle est aussi faite de tristesses, de tristesses partagées, je voudrais d ire à mon collègue Bailbé, en oublie, combien ici nous somm es proches de sa douleur pour la p erte irrép ara ble q u ’il a connue il y a une dizaine de ijours en la personne de sa fem me.

Je crois que toutes ces choses là, nous devons les connaître. Nous essayons d’ê tre des savants, b ien sûr, c’est n otre m étier, m ais n ous som -m es avan t tout des ho-m -m es qui tissons des liens. E t je voudrais que ce soit précisém ent dans cette conviction, de ce m ystère de quelque chose de puissant qui nous rapproche, qui nous fait les uns les au tres nous aim er, nous apprécier, que nous allons faire cette recherche su r le voy-age.

Et m aintenant, voyageons! Ayons bon vent!

Ro be rt A u lo tt e (Transcrit d ’après un e n re gistr e m e n t v id é o par

Cytaty

Powiązane dokumenty

Analysis of the frequency with which persons seek doctor’s or pharmacist’s advice, turn to family or friends for help, or draw on their own experience while treating the common

measuring points in the v ertical. In computing the depth integrated suspended transport the shape of the concentration and velocity profiles are neglected .. Based on the results

To, co się wyżej powiedziało, przesądza poniekąd zakres wiedzy, jaką można udzielić na Kursach dla Dorosłych. To też wszystkie ko­ lejno w ciągu lat ukazujące

Warto jednak od- notować w tym miejscu te dwa elementy wspólne łączące filmy Hasa i Ki- jowskiego: nawiązanie do Hamleta, motyw aktora wcielającego się w tę rolę i

W ym aga to w sparcia inform atycznego, bez którego nie jest możliwe podejm ow anie tak zintegrow anych decyzji... W ażne je st precyzyjne zdefiniow anie celów

Kieżuna badanie patologii organizacji można potraktować jako wyraźnie wyodrębnioną część teorii organizacji i zarządzania, zajmującą się analizą dewiacji, a

Józefa w Gdy- ni Kolibkach, odsłonięcie całego zarysu fundamentów oraz uzyskanie jak największej ilości danych dotyczących parametrów murów głównych i stanu ich zachowania,

Les chants de l’"Ungaricum" dans les manuscrits polonais antétridentins. Collectanea Theologica 51/Fasciculus specialis,