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Fragment de cracovie des "Prophécies de Merlin"

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Academic year: 2022

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Université Jagellonne de Cracovie

FRAGMENT DE CRACOVIE DES PROPHÉCIES DE MERLIN

La Bibliothèque Jagellonne de Cracovie est en possession d’un court fragment des Prophéties de Merlin.H s’agit, en fait, d’une feuille de parcheminqui, d’ailleurs, n’est pas conservéeen entier. En se fondant sur l’écriture, on peut évaluerque la copie aété exécutée dans la 2e moitié du XIIIesiècle. Le manuscrit provient de laStaatsbibliothek de Berlin etporteà Cracovie sa cote ancienne: Gall. Fol. 178a. Le catalogue(1918:

11) est fort imprécis en cequi concerne son identification: «Fragment eines Prosaro- mans». Lemanuscrit aété identifié par l’institutde Rechercheet d’Histoire des Textes qui en avait fait exécuterun microfilm.

Autrefois, cette feuille faisait partie d’une couverture et constituait la partie exté­

rieure de celle-ci. Sont visibles les traces du dos et on remarque, au verso, le titre de l’oeuvre qu’elle couvrait: Eulenspiegel, ainsi que la cote: Gallice. 325. 6. Hist. Pour ajuster la feuille, on a coupé la marge supérieureet la marge droite, avec une partie du texte. Ainsi, dans chaquecolonne manquent quelques lignes. Deplus, au verso, pour des raisons évidentes, aux environs du dos de la couverture, quelques lignes sont au­ jourd’hui très effacées etelles nese laissent pas lire. Ainsi, sont advenues des lacunes assezgraves, sans parler des toutesmenues consistant en manque d’un ou de deux pe­

tits mots, ou d’un fragmentd’un mot: les fins de lignes dans la 2e colonne au recto, et les débuts de lignes dans la lèrecolonne au verso (marge droitecoupée). Le parchemin est un peu épais. Au recto, on voit la lettrine F à l’encre rouge (l’initiale du nom de Flordelis); sa haste s’étend surla longueurde cinq lignesd’écriture,presque, et sabou­

cle occupe la longueur de deux lignes; à côté, dans la marge, se voit la petite lettre d’attente/, une baguette en bleu accompagne cette initiale. Au verso, on remarqueun petit fragmentd’une autre lettrine(le début du 2e paragraphe dans ma transcription).

Cette lettrine a étéexécutée à l’encre bleue et accompagnéed’une baguette en rouge.

Dans le manuscrit, les lettrines et les baguettes étaient donc alternativement bleues et rouges, cequin’a rien quede très courant. De la simplicitéde leurexécution on peut déduire qu’il ne s’agissait plutôt pas d’un manuscrit de luxe. L’écriture est pourtant soignée. Le texte est disposé sur deux colonnes. On remarque lestraces de la piqûre, mais on ne peut pas connaître les dimensions de lajustification vu que la feuille a été coupée. Actuellement, le nombre de lignes dans chaque colonneest de 37. La feuille mesure aujourd’hui 181 mm / 272 mm.Au recto,tout en bas de la page, on voit lacote, et au verso, dans la marge inférieure, se trouve le sceau de la BibliothèqueRoyale de Berlin.

On a aujourd’hui, à ma connaissance, deux éditions publiées des Prophéties de Merlin. La première estcelle de Lucy Allen Paton (1926), mais c’est une édition d’un

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seul manuscrit, celuide laBibliothèque Municipalede Rennes. L’épisode transmis par notremanuscrit ne s’y lit pas. On ne le trouve donc pas dans l’édition de Paton qui l’a résumé seulementdans un chapitre de son travail(ibidem, la lère partie: 388-89). Par contre, on peut le retrouver dans trois manuscrits mentionnés par l’éditrice (ibidem:

9 et 18-19):

- London, Messrs. Maggs Brothers, lère moitié du XIVe siècle (sigle £), f°s 95c- 98b;

- Paris, Bibliothèque Nationale, fr. 350 (anc. 6970), XIIIe ou XIVe siècle (sigle 350),f“ 414b-415c;

- London, British Muséum, Harleian 1629, 2e moitié du XIIIe siècle (sigle H), f°s 67a-68c.

L’autre éditiona été publiée par Anne Berthelot (1992). Il s’agit dans ce cas-ci de l’édition du manuscritBodmer qui est l’ancien Messrs.Maggs Brothers etqui contient donc l’épisode qu’on lit dans le manuscritde Cracovie.

Lors d’un séjourà Paris,j’ai collationné notre fragment avec le manuscrit de la BibliothèqueNationale, exécutéà peu près àla même époque.Voici la notice du cata­

loguede la BN sur cemanuscrit: «Guiron leCourtois, commençant par: ‘solementde deus petites régions que dui roi tienent ...’ etfinissant par: ‘...ains viengne de Sorelois que j’ai gardé tout ce que li haus princes Galeholt avoit à garder...’. Incomplet -Les feuillets 118-140 sont d’une écriture différente. - Vélin, miniatures, lettres omées.

XIIIe etXIVe siècle.»Grâce àce collationnement,j’ai comblé de nombreuses lacunes advenues dansnotre fragment à cause des marges coupées etdes lignes frottées. En outre, j’ai relevé les variantes textuelles et lexicales dontcertaines paraissent assez in­

téressantes et qui se trouvent dans l’apparat critique de l’édition qui va suivre. Je me suis dispensé, bien sûr, de relever les nombreuses variantes phonétiques et mor­ phologiques.

Le texte que nous allons lire ici est un fragment (manquent le début et la fin) de l’épisode de Berengier de Gomoret.Nous y voyons Berengier dans lechâteaude Sebile l’enchanteresse à larecherche de son fils qui lui a étéenlevé. S’y trouvent également Morgain etFlordelis, saservante.Celle-ci aide Berengierà récupérerson enfant et ils s’échappent, tousles trois,jusqu’àGomoret.

L’édition qu’on trouvera ci-dessous est conforme aux règles données par Mario Roques (1926: 243-249) pourlesanciens textes français. Je voudraisavertir seulement qu’entre crochets sont notées les parties endommagées du texte: les lettres effacées qu’on perçoit difficilement. Les crochetspointussontréservésaux parties du texte en­ dommagées par l’effacement, mais où on ne peut pas présumer quoi que ce soit, soit à celles qui manquent (marges coupées), et quej’airestituées avecle BN fr. 350, là où c’était possible.

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TEXTE

[f° lr°a] ...l’aventure tout en tel maniéré com vousavés oïchaen arriéré. Et quant Morghe oï çou, sachiés ciertainement que tant amast ele Sebiledesor toutes autres femmes, sidist entre ses dens que jane li donra l’enfant se lichevaliers ne laisse Sebile et prenge li, et nan pour quant elen’en fist nulsamblant, aine dist aSebilek’ele sera bien mariee elchevalier.Et lors montent lesdegrés et montenten la grant sale, etpuis si commande Morghe que les tables fuisent mises, et l’eve lor fu maintenant donnée. Etquant il furent assis as tables et lesviandes furentaportees, et ilcommenchierent a mangier, lors entraMorgheen sa cambre etpuis manda Florsdelis ke ele venistdevant li. Et cele i vint erranment.

«Flordelis», fait Morghe, «vous me poés marier moût bel et moût richement et bien.» «A ! dame », fait ele, «veés moi chi aparellie comme cele ki dou tout son cuer vous aimme. Dites seurementtout vostre plaisir.» Et lors liconte Morghe comment Sebile l’encanteresse otconduit un chevalierilluec ki vait cercant son enfant. «Et sa­ chiéscertainement ke il est peres acelui enfant ke vous emblastes de Gomoret. Se li chevaliers vous demande son enfant, dites luikesans raisonne l’aura. Par ceste raison le perdra Sebile ki donner li devoit. Etpuis vous...[f° lr°b]... demandés lui en guerredon ke il <me> prenge a femme.» «Dame»,dist Flor<delis>, «toutensi com vous le dites, le f<erai> jou.» Quant Morghe otpourparlé la traïson, ensi com vous avés o<ï>, s’en issi erranment hors de la cam<bre>, et s’en vint enmi lasale u Sebile

<men>joit, et li conte une nouviele de <Breus> sans pitié, comment il avoit ou<vré>

cele semaineetke il avoitpri<s .iij .> marcheans ki trespassoient de<vant> son nou- viel chastel, et que il lor a<voit> tolu .xv. soumiers tous carg<iés de> dras de soie.

A ceste parole respo<nt li> chevaliers et dist ke tous li mondes <doute> Brehu et jusques aGomoret c<ort> sarenoumee. Endementrie<rs ke> il parloient entr’iaus en tel <manie>re, entra Flordelis en la sale <et con>duisoit l’enfant par la main <ke

1 Le BN fr. 350: tout pour tant

2Le BNfr. 350: sebile de tout son cuer deseur.

3 Le BNfr. 350: mariee et.

4Le BN fr. 350: et senuont en.

5 Le BN fr. 350: fu donnée.

6 Le BNfr. 350: flor delis auenir deuant 7 ms. poes ou pves / pues (?)

Lettre quelque peu effacée et le tracé paraît incertain.

9 Le BN fr. 350: marier moult bien et moult bel et moult richement dame.

10 Le BN fr. 350: dites conment et.

11 Lacune dans le Gall. Fol. 178a. Voici le passage qui manque, d'après le BN fr. 350: ferez prametre .i. don et le uous ferez fianchier conme chevalier et quant il le uous aura fianchie.

12 Le BNfr. 350: issi hors.

13 Le BNfr. 350: et conment il.

H Le BNfr. 350: pris .iij. chevalierz qui.

15 ms. cargies pour tolu; corrigé avec le BN fr. 350.

16 Le BNfr. 350: entreus entra.

17 Le BNfr. 350: son fiex pour lenfant

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Biolengiers aloit cercant. Et <quant> il le vitvenir, ilconnut aper [...] ke çou es­

tait ses fius . Etlors <saut> hors de la table et livaita l’en<contre> lesbras tendus, etle prist <en> sesbras, et le 22 baise plus de<.c. fois>, et dist: «Dieus en soitaorés, b<iaus> fius, quant jou vous ai tru<vé>.» Et lors,quant il l’en voloit <porter> comme le sien, la damoisiele <li> crie et dist ke il ne l’emporter<a sans> raenchon. Et li chevaliers respont <et dit>: «Damoisele, demandés, car ^ou <vous> fiant comme chevaliers kejau i vu<s don>rai selonc mon pooir.» Et la d<amoi>sele emprist tantost la fiance <et> lors saut avant Sebilel’encante<resse>...[f° lv°a]...

Quant Sebile vit ke <endon>ner l’enfant auchevalier licouroit <su>s grans encombr- iers, ele prist [...] tenant Morghain par la main <et la p>roie comme sa dame ke ele i [...] son conseil. Et eleli proumist <k’e>leen feroit son pooir. Endem<entiers> que Morghe et Sebile l’encante<resse> tenoient parlement entroes , <Flord>elis parole aBielengier et si dist: «<Dant> chevaliers, il vous estuet mariernon <pas> selonc vostrebiauté.» Et il respont <kepo>ur avoir sonfil, il enfera savo<lonté>. «Sire», fait ele, «veés vous cele <barg>e et celui aviron, et veés l’eve ki<cort>aGomoret, etveés mon cors ki <n’est> pas lais, ains vaiton disant <ke jou> sui une des beles dames ki [...] cest pais et Dius le set ke <jou sui> [...] pucele, se vous me cvolez crean>ter comme chevaliersde pren<dre moi a fame>, [se huis vous] metés [...oi...i...] a Gomoret et ce cou [...] [v]ous tous c[e]rtains.» [M]out fu <liés Bi>elengiers de çou quela da<moise>le li dist et lors licréante <comm>echevaliers amaintenir çou k’ele [...juierecaren nulemaniéré <ne vo>uldroitil prendreneMorghain ne Sebile.

18 Le BNfr. 350: main et cestoit celui anfant que le chevalier aloit querant et.

19 Le BNfr. 350: connoist erraument que.

20 Le BNfr. 350: est son anfant 21 Le BN fr. 350: lors saut de.

22 Le BNfr. 350: prist et.

23 Le BNfr. 350: dist biaus fiex diex en soit aoures que ie.

24Le BNfr. 350: que pour car.

25 Le BN fr. 350: je vouz donrai.

26 Le BN fr. 350: selonc ma fianche a mon pooir et.

27 Le BN fr. 350: emprent la.

28Lacune dans le Gall. Fol. 178a. Voici le passage qui manque, d'après le BN fr. 350: sebile et dit que ce soit sauf son créant et sauf ce que ie en ai que demander lorz fu respitee la parole alende- main.

29Le BN fr. 350: couroit sus destorbier elle.

30 Le BNfr. 350: prist morgain par la main et la priera conme sa dame que i mete pooir et celle dit quele en fera son pooir Endementiers.

31 Le BN fr. 350: parlement ensanle entrues.

32Le passage qui commence par les mots sui une jusqu'ici (onze lignes environ), est très diffi­

cilement lisible, souvent illisible, pour des raisons dont il était question plus haut. Voici ce qu 'on lit dans le BNfr. 350: une desplus belez damoiselez de cestui pais et diex le set que ie sui encore pucelle se uous me uolez creanter conme chevalier demoi prandre a famé se uous metez en celle barge auoec moi ie imetrai ansint uostre anfant anchois que il soit alendemain le soleil leue ie uous conduirai iusques a gommorret mault fu lies belengierz.

33 Le BN fr. 350: chevalierz. a tenir ce quele li demande que en nule manière du monde ne uouldroit il.

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<Q>ue vous diroiejou. La nuis<fu v>enuenoire et oscure34 . Et Mor<ghe k>imoût sedoutoit que Sebile n’en<chanta>st lechevalier li requist k’ele dor<mist>...[f°

lv°b] ... commande maintenant Morghe a Flordelis ke ele couce le chevalier a aiseet bien penst de lui. Mais ansçois queFlordelis issist de cele cambre, monstra ele l’engien auchevaliercomment ilpora les huisouvrir . La damoiseles’envaitpour apareillierson oinre. Et li chevaliers remest qui moût tardesa revenueet ne demoura gaires quantla nuis fuvenue oscure et noire. Etla damoisele vint et boute ala porte, et l’uevre erranment, et s’en issi hors de sa cambre, et mist son enfant dedens la barge. Et lors semist ens li chevaliers au plushasteement k’il onques pot .44 Et lors en­ tra la damoisele avoec et s’em painsent enm[i] le flum , et prist l’aviron, et en com[m]enche a nagier, car moût savoit de celui mestier, et nagea tant cele nuit que al’endemain furenta Gomoret dont moult grans fu la joie ki faite fu de la venue dou chevalier et desonenfant, et de çou [...] quematinse levèrent. Entre Morghain et Sebile, et quant eles furentvenues enmi la sale, eles demandèrentse li chevoZzers est encore levés. Et il dient que nenil. «Allés», fait Sebile, «si l’esveilliés!» Et vallet courent, si hurtent et boutenta la porte, mais çou fu pour noient et lors courent a la posteme,etle troevent ouverte. Et il regardent dedens la cambre, etnevirent nului. Et lors s’enretomentamontetdient a ...

Le manuscrit s'interrompt ici.

34 Le BN fr. 350: uenue oscure.

35 Le BNfr. 350: moult doutoit que sebile lenchanteresse nenchantast

36 Lacune dans le Gall. Fol. 178a. Voici le passage qui manque, d'après le BN fr. 350: dormist avoequez lui cele nuit et sebile li otria pour ce que moult le uoloit la nuit prier Et lors.

37 Le BNfr. 350: conmande morgain.

38 Le BNfr. 350: aaise mez.

39 Le BNfr. 350: partist pour issist.

40 Le BN fr. 350: poroit ouurir luis.

41 Le BN fr. 350: que moult li tarde sa uenue et.

42 Le BNfr. 350: oscure la.

43 Le BNfr. 350: horz de la porte et.

44 Le BNfr. 350: ens au plus espertement quil puet 45 Le BNfr. 350: et se mist el flun.

46 Le BN fr. 350: que elle uint a gomorret dont grant

47 Le passage qui commence par les mots dou chevalier et de son enfant jusqu'ici (trois lignes en­

viron), est très difficilement lisible, ou même illisible, pour des raisons dont il était question ci- dessus. Voici ce qu’on lit dans le BNfr. 350: et de ce que il promist a la damoisele il ne li failli de riens a lendemain leuerent entre.

48 Le BNfr. 350: il responnent que.

49 Le BNfr. 350: amont li dui uallet et dient

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NOTE ADDITIONNELLE

Cet article était achevé etj’allais le destiner à la publication, quand j’ai appris, grâce à l’amabilité d’Anne Berthelot, qu’une troisième édition du texte avaitété pré­

parée récemment par Nathalie KOBLE: Muances et polyphonie romanesques: les

«Prophesies de Merlin» en prose (étude et texte), 803 pages, deux volumes. П s’agit d’une thèse encore inédite, soutenue en 2001, dont le manuscrit est consultable à la bibliothèque universitaire de Paris 3. L’éditrice m’a fait savoir qu’elle avait pris en considération, en préparant son édition critique, tous les manuscrits et fragments du groupeI, d’après laclassificationde Paton,quisont actuellementdisponibles,ainsi que le manuscrit de Cracovie dont elle a pris connaissance grâce au microfilmde l’I.R.H.T.

Nathalie Koble m’a communiquéque K. DUSBY, qui avait aussi utilisé le micro­ film, en avait fait une transcription dans Cultura Neolatina: «Quelques fragments inédits deromans en prose», vol. 3-4 (1983), pp. 125-166. Mais puisque sa transcrip­ tion diffère de la mienne (K. Dusby a fait une édition diplomatique), j’ai pensé qu’il serait peut-être utiledeprésenter celle-ci.

BIBLIOGRAPHIE

Berthelot Anne, Les Prophesies de Merlin, Bodmeriana, Cologny-Genève, 1992.

Dusby K., «Quelques fragments inédits de romans en prose», in Cultura Neolatina, vol. 3-4 (1983), pp. 125-166.

Koble Nathalie, Muances et polyphonie romanesques: les «Prophesies de Merlin» en prose (étude et texte), 803 pages, deux volumes [thèse inédite].

Mitteilungen aus der Königlichen Bibliothek, herausgegeben von der General Verwaltung, tom IV:

Kurzes Verzeichnis der romanischen Handschriften, Weidmannsche Buchhandlung, Berlin, 1918.

Les Prophecies de Merlin, edited from ms. 593 in the Bibliothèque Municipale of Rennes by Lucy Allen Paton, New York, London, Oxford University Press, 1926.

Roques Mario (rapporteur), «Rapport de la 2e Commission: Etablissement de règles pratiques pour l'édition des anciens textes français et provençaux.», in Romania, tome LU, 1926, pp. 243-249.

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