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Sur les parallélépipèdes inscrits dans les corps convexes

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Academic year: 2021

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ANNALES

UNI VERSITATIS MARIAE C U R I E - S К Ł O D O W S К A LUBLIN—POLONIA

VOL. VIII, 7 SECTIO A 1954

Z Zakładu Matematyki II Wydziału Mat.-Frz.-Chem. UMCS w Lublinie Kierownik:prof. dr. A. Bielecki

ADAM BIELECKI et KONSTANTY RADZISZEWSKI

Sur les parallélépipèdes inscrits dans les corps convexes O równoległościanach wpisanych w bryły wypukłe

О параллелепипедах, вписанных в выпуклые тела

К. Radziszewski [3] a démontré que dans toute figure convexe plane d’aire a > 0 on peut inscrire un rectangle dont l’aire n’est pas inférieure à a/2, et que dans tout corps convexe de volume V > 0, ayant un plan de symétrie, on peut inscrire un parallélépipède rectangle dont le volume n’est pas inférieur à | V1). En utilisant une certaine modification de la méthode qui y a été appliquée nous allons démontrer la proposition suivante:

Dans tout corps convexe de volume V > 0 il est possible d’inscrire un parallélépipède 2) de volume v ~ V.

Avant de procéder à la démonstration proprement dite, remarquons qu’il suffit de se borner au cas particulier où la frontière du corps con­

vexe en question est une surface ne contenant aucun segment de droite.

En effet, on sait que tout corps convexe R de volume V > 0 peut toujours être approché par une suite de corps convexes Rn, n = 1, 2, ..., ayant cette propriété3). Désignons le volume du corps Rn par Vn. Si l’on a déjà inscrit, dans chacun des corps convexes Rn, un parallélépipède P„

de volume v„ j V„, il est évidemment possible4) de former une suite partielle Pm, convergeant vers un parallélépipède P, qui doit être inscrit dans R. La suite des volumes vmi tend alors vers une valeur limite qui n’est pas inférieure à # V = lim 2 V„.

*) Une autre démonstration a été donnée ultérieurement par W. Süss [5].

2) pas nécessairement rectangle

) Il existe même une telle suite de corps convexes analytiques. Voir p. ex.

T. Bonnesen und W. Fenchel [2], p. 36.

<) Voir p. ex. W. Blaschke i[l], p. 62 „Auswahlsatz. 7

(2)

98 Adam Bielecki et Konstanty Radziszewski

Admettons donc, une fois pour toutes, que la frontière du corps con­

vexe R ne contient aucun segment de droite.

Maintenant nous choisissons le plan a de manière que le corps con­

vexe R soit situé d’un côté de ce plan. Dans ce plan nous fixons un vecteur arbitraire a =/= 0 et l’origine d’un système rectangulaire droit de coordon­

nées cartésiennes. Les axes x et y sont situés dans le plan a et l’axe z est dirigé du côté où se trouve le corps convexe R. L’angle formé par l’axe x et le vecteur a sera désigné par g>.

Les coordonnées des points du corps convexe R satisfont à l’inégalité J (æ, y) < z < g (x, y),

où le point de coordonnées x, y décrit un certain domaine plan /1 fermé et convexe, et les fonctions / et g sont non négatives et continues. Le domaine à 3 dimensions R’, défini par l’inégalité

0 < z sC p (x,y) — f(x, y)

où le point (x, y) décrit le même domaine A, est encore un corps convexe, dont nous dirons qu’il est engendré par déplacement de R vers le plan xy du système de référence. La frontière du corps convexe R' se com­

pose du domaine plan A et d’une portion de surface ne contenant aucun segment de droite.

D’une manière tout à fait analogue, en déplaçant le corps convexe R’

vers le plan yz du système de référence on obtient le R"(q>), ayant déjà deux faces planes et, en le déplaçant encore vers le plan xz, le corps con­

vexe R"'(<p), limité par les trois plans du système de coordonnées et une surface ne contenant aucun segment de droite.

Les corps convexes de ce genre ont été étudiés en détail dans le travail cité plus haut [3]. En particulier, il y a été démontré que parmi les paral­

lélépipèdes rectangles, contenus dans le corps convexe R'" (pas nécessai­

rement inscrits), dont trois faces sont parallèles respectivement aux trois plans du système de référence, il y a exactement un parallélépipède rec­

tangle maximal P"’(<p), ayant le plus grand volume possible v((p). Le volu­

me v(<p) n’est pas inférieur à |V, et tous les sommets du P"'(q>) sont situés sur la frontière de R'" (<p). Au parallélépipède rectangle P"'(<p) correspon­

dent un parallélépipède P"((p) et un parallélépipède P' (99) de même vo­

lume v(tp), inscrits dans les corps convexes R''(y) et R'(ç’) respectivement, tels que P'" (99) est engendré par déplacement de P"(99) vers le plan xz et P"(sp) par déplacement de P’(<p) vers le plan yz. Le parallélépipède P'(99) a une face contenue dans le plan a et deux arêtes parallèles aux axes des

(3)

Sur les parallélépjpèdes inscrits dans les corps convexes 99 x et des z. Celle des arêtes qui n’est pas parallèle à ces axes et qui est contenue dans le plan a fait avec la direction a un angle

En appliquant la propriété, mentionnée auparavant, des frontières des corps convexes en question nous trouvons immédiatement que le parallé­

lépipède P' (99) est déterminé univoquement. Il en résulte tout de suite que le parallélépipède maximal, qui est contenu dans R' et qui a deux arêtes parallèles aux axes des x et des z respectivement, se confond avec P\(f), il est donc univoquement déterminé par l’angle 99.

Les quatres sommets consécutifs A,, A2, A3 et A4 de celle des faces du parallélépipède P'((p), qui est contenue dans le plan a, ont les coordonnées X/(ç’),2//(?’), 0, où i =1, 2, 3, 4. Les indices 1 et 3 correspondent aux points situes sur la diagonale.

Soit

t/(ç>) = /(æz, 3/z), Ui (99) = g(xi, yt),

t* (<p) = ~2 ~ = ’ ÔW = *** ~ e ’

Dans le cas où <5(99)=O, les quatre points de coordonnées X/(99), y,-(99), 4/(99) sont situés dans un plan et les quatre points x,(<p),yi(<p), Ui(<p) sont contenus dans un plan parallèle. Évidemment tous ces points sont alors les som­

mets d’un parallélépipède P (99) de volume v((p) inscrit dans le corps con­

vexe R. Pourtant on a, en générale, <5 (99) #= 0 et ces points ne déterminent pas un parallélépipède. L’idée fondamentale de notre démonstration con­

siste à prouver qu’il existe un angle <p0 tel que <5(99,,) = 0.

Nous démontrerons d’abord que ô(q>) est une fonction continue. Soit limç>v=99. La suite des parallélépipèdes P'(qiv), v= 1,2... est évidem- v ->°o

ment bornée. On peut donc extraire de chaque suite partielle P/(9’#»(/>) une suite partielle P'(99#* (/(»») qui converge vers un parallélépipède P, dont une arête est contenue dans le plan a et fait avec a l’angle ç> et une autre est perpendiculaire au plan a. Il s’ensuit que le volume de P n’est pas supérieur à v(ip). D’autre part, pour v suffisamment grand, il existe évi­

demment un parallélépipède Pv, contenu dans R', ayant une arête paral­

lèle à l’axe des z et une autre située dans le plan a faisant avec la direc­

tion de a un angle q>v, tel que la différence entre le volume de P” et v(sp) soit aussi petite que l’on veut. Le volume du parallélépipède P'Opr) n’est pas inférieur à celui de P”. Donc le volume de P n’est pas inférieur non plus à v (99).Ainsi, finalement, le volume de P est égal à v(<p) et, par suite,

P'(9>) = P = lim P'(<Z’,«.(/(*)i) ,

(4)

100 Adam Bielecki et Konstanty Radziszewski d’où Гоп а

<5(т>) = lim (*„).

A.-—>o*

Nous avons démontré que toute suite partielle ô extraite de la suite ô((pv), contient une suite partielle convergente vers <5(<p). Il en résulte immédiatement que lim ô (ç>„) = ô(^). La fonction ô (<p) est donc continue.

Pour achever la démonstration, admettons que v (<p0) = max v(<p) et re­

marquons que si w0 = w(ç>„), on a P(w0) = P(ç>0) et ô(<a0) = — ô(<p0), car la suite des points Л,(ш0), A,(<u„), Л8(ю0), Л4(еоо) est dans ce cas évidemment une permutation cyclique de la suite A2(ç>0), A3(ÿ0), A4(<p0), où les indices pairs et impairs sont échangés. La fonction <5(<p) étant continue dans l’in­

tervalle <p0 <p < o)0 doit prendre au moins une fois la valeur zéro, ce qu’il fallait démontrer.

BIBLIOGRAPHIE [1] W. B 1 a s c hкe, Kreis undKugel, Leipzig 1916.

[2] T. В о n n e s e n und W. F e n c h e 1, Theorie der ktonvexen Körper, Berlin 1934.

[3] К. Radziszewski, Surun probème extrémal relatif aux figiures ins­

crites et circonscrites aux figures convexes, Annales Universitatis M. Curie- Sklodowska, Sectio A, 6, (1952), p. 5—18.

[4] K. Radziszewski, Sur un problème extrémal relatif aux figuresinscrites et circonscrites aux figures convexes,C. R. Acad. Sei. Paris 235, (1952), p. 771—, 773.

[5] W. S ü s s, Ueber Parallelogramme und Rechtecke, die sich ebenen Eibereiche einschreiben lassen, Rend. Mat. de Appl. (5) 14, (1955), p. 338—341.

Streszczenie

К. Radziszewski udowodnił, że w’ dowolny owal płaski o polu S > 0 można wpisać prostokąt o polu s^-S/2 a w owal przestrzenny o objęto­

ści V>0 mający płaszczyznę symetrii można wpisać prostopadłościan o objętości v j V.

W pracy obecnej podobną metodą dowodzi się, że w dowolny owal przestrzenny o objętości V można wpisać równoległościan o objętości

Резюме

К. Радзишевский доказал*), что в произвольный плоский овал с площадью S> 0 можно вписать прямоугольник с площадью s^-S/2 а в пространственный овал объёма V>0, обладающий площадью сим­

метрии, можно вписать прямой параллелепипед объёма v jV.

В настоящем труде сходным методом доказывается, что в произ­

вольный пространственный овал объёма V>0 можно вписать парал- лепипед объёма j V.

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