COMPTES RENDUS
H E B D O M A D A I R E S
DES SÉANCES
DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES
P U B L I É S ,
CONFORMÉMENT A U N E DÉCISION D E L'ACADÉMIE DccU IftU i835,
P A R M M . L E S S E C R É T A I R E S P E R P É T U E L S .
T O M E C E N T - U N I È M E .
JUILLET — DÉCEMBRE 1883.
P A R I S ,
G A U T H I E R - V I L L A R S , I M P R I M E U R - L I B R A I R E DES COMPTES R E N D U S D E S S É A N C E S D E L'ACADÉMIE D E S S C I E N C E S ,
S U C C E S S E U R D E M A L L E T - B A C H E L I E R , Quai des Augustin», 55.
1 8 8 3
( r6o )
diphénylamine) donne deux bandes d'absorption (courbe 1 3 ) ; i l se reconnaît comme le sulfo de fuchsine.
» Les essais que nous avons tentés j u s q u ' i c i p o u r la photographie des spectres d'absorption ne nous ont pas encore donné de résultats satis- faisants. »
ÉLECTRICITÉ. — Sur la résistance électrique du cuivre à la température dé 2 0 0
0au-dessous de zéro, et sur le pouvoir isolant de l'oxygène et de l'azote liquides.
Note de M . S . WKOBLEWSKI.
« M . Clausius, en discutant, en i 8 5 6 , les expériences de M . Arndtsen sur la conductibilité électrique des métaux c h i m i q u e m e n t purs à des températures différentes, f i t remarquer que la résistance électrique de ces corps doit être sensiblement proportionnelle à la température absolue. Si donc l'on pouvait abaisser la température d ' u n conducteur métallique j u s - q u ' a u zéro absolu, sa résistance s'annulerait, et sa conductibilité croîtrait indéfiniment. Bien que les expériences de M M . Matthiessen et Bose aient r e n d u peu probable la simplicité de cette relation entre la résistance électrique et la température absolue, j ' a i pensé que la conclusion de M . Clausius était digne d'être vérifiée par une expérience faite dans des conditions très différentes.
» Dans ce b u t , j ' a i étudié la résistance électrique d u cuivre jusqu'au m i n i m u m de la température que l ' o n peut obtenir à l'aide de l'azote b o u i l - lant à la température de sa s o l i d i f i c a t i o n .
» Les fils de cuivre employés a v a i e n t ^ millimètre en épaisseur, et ont été recouverts d'une d o u b l e couche de soie ( ' ) . A u moyen de ces fils, j ' a i fabriqué de petites bobines d o n t la résistance à la température ordinaire a varié entre 3 et 20 unités Siemens.
» Comme on devait plonger ces bobines dans les gaz liquéfiés, j ' a i commencé ces expériences par l'étude des propriétés électriques de l ' o x y - gène et de l'azote liquides. L'expérience a montré que ces corps doivent être rangés p a r m i les isolateurs les plus parfaits.
» La résistance a été mesurée, d'après la méthode Wheatstone-Kirchhoff, aux températures suivantes :
» i° L a température d'ébullition de l ' e a u ;
(! ) L'usine dans laquelle ces fils ont été commandés a garanti une conductibilité de
98 pour 100.
(