Studia PalmyreńSkie Xiii
Ce volume rassemble la grande majorité des monnaies trouvées au cours des fouilles polonaises à Palmyre depuis leur commencement en 1959 jusqu’en 2001. Leur étude a été confiée à Aleksandra Krzyżanowska, longtemps conservatrice au Département numismatique du Musée National de Var- sovie. Lors de plusieurs séjours à Palmyre, elle a pu nettoyer, ordonner et identifier un grand nombre de pièces provenant de nos fouilles, ainsi que certaines trouvailles fortuites qui ont été soumises à son expertise, quelques cinq cents monnaies au total. La collection s’ouvre avec de rares monnaies hellénistiques et se termine avec les monnaies byzantines du XIe siècle.
Son manuscrit était prêt en 2008. Pendant les travaux d’édition Aleksandra nous a quittés en 2012, regrettée de tous ceux qui ont eu la chance de la connaître comme collègue et comme amie. Per- sonnellement, je garde le souvenir ému de ses séjours palmyréniens qui lui valaient non seulement le respect pour son savoir numismatique, qui était profond, mais aussi et surtout l’appréciation de son humeur toujours égale et de son attitude amicale et chaleureuse envers tous ceux avec qui elle partageait les travaux et les loisirs dans l’ancienne maison de fouilles au sanctuaire de Bel.
Le travail d’Aleksandra reste pour le fond tel qu’elle l’a remis, mais il a été systématiquement contrôlé, en particulier les références, par Janina Wiercińska, sa collaboratrice pendant de longues années, ainsi que par Katarzyna Lach. Quelques bévues ont pu ainsi être évitées et nous remercions vivement ces deux numismates pour leur contribution.
Nous avons décidé, en accord avec elle, d’ajouter comme deuxième partie de ce volume et avec une numérotation séparée la présentation d’un trésor d’argent sasanide et arabo-sasanide trouvé en 2001. Pour la commodité du lecteur il a paru utile de reprendre l’ancienne publication de 1962 du trésor des solidi byzantins par Stefan Skowronek que nous remercions pour avoir donné son accord.
Les trouvailles numismatiques des années 2002–2010, très peu nombreuses, ont été laissées de côté pour ne pas imposer à Aleksandra Krzyżanowska une étude supplémentaire des pièces qu’elle n’a pas pu voir. Omises également sont les monnaies islamiques. Celles-ci sont quasi exclusivement de petits bronzes, les filūs réformés ne portant ni date ni mention d’atelier, mais seulement la profession de foi musulmane. Introduits à partir de 694 par le Calife Abdel Malik ibn Marwan, ils étaient frappés massivement jusqu’au milieu du VIIIe siècle et d’une façon intermittente un siècle et demi de plus.
Michał Gawlikowski
avant-propos
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