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Théophile Gautier et Charles Baudelaire. À propos d’une nouvelle édition des "Fleurs du mal"

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Théophile Gautier et Charles Baudelaire. À propos d’une nouvelle édition des "Fleurs du mal"

Auteur

André Gide

Sujet

Théophile Gautier, Victor Hugo, Parnasse

Extrait

«(...) Baudelaire apportait avec lui-même, en lui-même, une complexité déconcertante, une cabale de contradictions bizarres, d'antagonismes presque absurdes et qui pouvaient passer pour feints d'autant plus facilement que Baudelaire connaissait aussi la feinte. Enfin, et ceci devient paradoxal, Baudelaire ignorait sa propre valeur, il se méprenait sur ce qui faisait sa valeur; il travaillait au malentendu qui l'isolait, le séparait de son époque; il y travaillait d'autant mieux que ce malentendu prenait déjà naissance en lui-même.»

Texte

Victor Hugo n'a pas commencé de chanter beaucoup plus tard que Lamartine et à peine un peu plus tôt que Musset, en même temps exactement que Vigny dont les premiers poèmes sont de 1822, l'année même de la publication des Odes – mais par une extraordinaire entente de ses forces, par méthode autant que par disposition naturelle, Victor Hugo prolonge son chant de nombreuses années encore après que les trois autres se sont tus. Il le prolongera jusque par delà le tombeau, puisque nombre de ses volumes, et quelques-uns des plus étonnants, sont posthumes; et loin de s'affaiblir, comme il advient souvent, avec l'âge, sa

«noble faculté poétique», tout au contraire, s'exalte, s'amplifie, s'exaspère... Au demeurant nous nous avouons bien la raison d'une aussi prodigieuse durée : c'est que cette impétuosité lyrique, ce délire n'exige aucun consentement de l'âme et qu'il reste presque tout verbal. Je n'en fais point grief, puisque aussi bien cette réserve de soi qu'avaient si peu connue les trois autres (j'entends Lamartine, Musset et Vigny), ce prudent ménagement de sa moelle a permis à Hugo sa triomphale carrière.

Mais, venu d'un si grand maître, peut-être l'exemple était-il probant de considérer la poésie comme un jeu et de ne pas s'y compromettre.

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Et certes Hugo se défend, lui, de considérer la poésie comme un jeu; et certes son accent devient toujours plus prophétique, sa voix toujours plus caverneuse. Mais qu'y faire ? Certains parmi ses plus habiles disciples se refusent à le considérer comme un penseur; bien mieux, ils semblent le tenir pour d'autant plus grand poète qu'il l'est plus gratuitement.

Et lorsqu'il s'écrie :

Gluck et Beethoven sont à l'aise Sous l'ange où Jacob se débat;

Mozart sourit et Pergolèse Murmure ce grand mot : «Stabat».

Ou encore :

Surgis, Volta! dompte en ton aire Les fluides, noir phlégéton ! Viens Franklin ! voici le tonnerre.

Le flot gronde; parais, Fulton.

Qu'importe ici l'exactitude du nom, de la chose, de la désinence et de l'attribution : ceci seulement importe, et à l'exclusion du reste, le beau vers. Un vers dont la beauté ne consiste plus parfois, et comme démonstrativement, que dans la hardiesse de la césure, la plénitude du nombre, l'élégance du. mouvement, la rareté subite de la rime.

Etait-il bien nécessaire pour en arriver là de remuer ciel et enfer ? Ce Pégase fougueux qu'on eût dit revenir du zénith et de l'empyrée se découvrait cheval de cirque, et ce qu'on allait exiger de lui désormais, ç'allait être la «haute école».

Ajoutez que nous sommes en France, pays où ne s'est jamais tout à fait acclimaté le respect;

ce gavroche Ariel qu'était Banville, sans aucune méchanceté, mais avec quelque espièglerie tout de même, ne s'amusera-t-il pas à reprendre en parodie les rythmes les plus assurés du maître. Aidant ainsi par la plus habile et spécieuse subtilité opératoire, à dissocier du fond la forme, à considérer la forme indépendamment du fond, ou mieux : à ne plus considérer que la forme.

Je ne discuterai pas ici si Banville a tort ou raison ni ce que la théorie de la gratuité artistique, qu’on a étiquetée pour s'y reconnaître : la théorie de l'art pour l'art, offre de profitable ou de ruineux; la question a été souvent débattue et bien vainement; ce qui m'intéresse c'est de constater que dans l'esprit et dans l'œuvre des poètes de cette école l'idée de l'art s'associe intimement et toujours à l'idée de poésie, s'y associe, et parfois, et souvent, s'y oppose.

Ces poètes nous invitent donc à spécifier, à distinguer ces deux orientations, ces deux versants du mont Parnasse : art et poésie, qui ne se rejoignent qu'au sommet extrême du mont. Je les veux considérer à la base au contraire et pour les différencier mieux, là où ils avoisinent la plaine. Sur le flanc de la poésie je rencontre passion, sentimentalité, enthousiasme surtout : croyance à tout cela, abandon à tout cela, partant : complaisance à soi-même, et chaleureuse incorrection. Sur l'autre flanc, celui de l'art, je trouve abnégation, scepticisme, labeur

minutieux, patient, et toutes les vertus qui semblent les plus opposées au lyrisme.

Je relève ces quelques lignes dans un journal intime de Baudelaire :

«Étudier dans tous ses modes, dans les œuvres de la nature et dans les œuvres de l'homme, l'universelle et éternelle loi de la gradation, des peu à. peu, du petit à petit, avec les forces progressivement croissantes, comme les intérêts composés, en matière de finances.

Il en est de même dans l'habileté artistique et littéraire; il en est de même dans le trésor

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variable de la volonté.»

Ah ! que nous sommes loin de l'inspiration romantique.

«L'inspiration, dira tout à l'heure Flaubert, ça consiste à se mettre tous les jours devant sa table à la même heure.»

Voulez-vous la description d'un poète : ouvrons la préface des premières poésies de Gautier :

«L'auteur du présent livre est un jeune homme frileux qui n'a vu du monde que ce que l'on en voit par la fenêtre, et qui n'a pas eu envie d'en voir davantage. Un espace de quelques pieds où il fait moins froid qu'ailleurs, c'est pour lui l'univers. Le manteau de la cheminée est son ciel;

la plaque, son horizon.

Il n'a aucune couleur politique; il n'est ni rouge,.ni blanc, ni même tricolore; il n'est rien, il ne s'aperçoit des révolutions que lorsque les balles cassent les vitres. Il aime mieux être assis que debout, couché qu'assis. Il fait des vers pour avoir un prétexte de ne rien faire, et ne fait rien sous prétexte qu'il fait des vers.»

Vous voyez bien qu'il ne s'agit plus ici de «poésie»; il s'agit d'art et il ne faudrait pas me pousser beaucoup pour me faire ajouter : «tant mieux». Qui dit poète, ici, entend : artiste; et qui dit artiste, entend : artisan. C'est à Hérédia surtout que je pense en employant ce dernier mot artisan, et j'entends qu'il n'emporte avec lui aucune idée dépréciative, car la perfection ne fut peut-être jamais atteinte qu'ici.

Et je ne veux point dire qu'il n'y avait pas eu d'autres artistes avant eux; non, le neuf n'est point ici d'être artiste, c'est de vouloir l'être, c'est d'apporter à l'être cette conscience, cette intransigeance, cette résolution. C'est surtout de prétendre n'être que cela, c'est d'appeler cela : le Parnasse.

A Théophile Gautier surtout revient la gloire de représenter le Parnasse. Je sais que je fais une erreur de date, mais c'est pour simplifier. Oui, je sais que, à proprement parler, le Parnasse, ne se constitua qu'un peu plus tard, mais déjà Gautier en avait donné l'exemple et spécifié la théorie. Il me paraît parfois que Banville représente le Parnasse aussi joliment, avec peut-être plus de naturel même, d'aisance, d'amusement que Gautier, mais aussi avec moins de

délibération (ce dont je le félicite); pourtant c'est précisément cette délibération soutenue que Gautier apporta dans l'exercice de ses fonctions poétiques qui lui valut avec la reconnaissance des lettres, cette place particulière, spéciale, royale presque, qu'on peut douter peut-être qu'il mérite, mais dont nous ne le délogerons pas.

Oui, Théophile Gautier occupe une place considérable. Et plus grande sera notre admiration pour Baudelaire, plus notre étonnement sera grand de le voir s'incliner, que dis-je : se prosterner devant Gautier et dédier les Fleurs du Mal

AU POÈTE IMPECCABLE, Au Parfait Magicien ès Lettres Françaises

Avec des sentiments De la plus profonde humilité.

«Théophile Gautier, dit-il ailleurs dans cette longue étude qu'il écrivait sur celui qu'il

considérait comme son maître, Théophile Gautier est l'écrivain par excellence parce qu'il est l'esclave de son devoir, parce qu'il obéit sans cesse aux nécessités de sa fonction, parce que le

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goût du Beau est pour lui un fatum, parce qu'il a fait de son devoir une idée fixe.»

Pour l'écrivain par excellence l'inexprimable n'existe pas . C'est un mot de Gautier lui-même que Baudelaire cite à plusieurs reprises et sur lequel encore il insiste. L'inexprimable n'existe pas, le poète doit pouvoir tout exprimer et, comme Baudelaire ne supporte point de trouver Gautier nulle part en défaut, il prétend le laver d'abord de cette accusation d'insensibilité que l'on commençait à jeter à la tête du maître.

«J'ai voulu (je cite Baudelaire) tout d'abord prouver que Théophile Gautier possédait, tout aussi bien que s'il n'était pas un parfait artiste, cette fameuse qualité que les badauds de la critique (c'est nous) s'obstinent à lui refuser : le sentiment. Que de fois il a exprimé, et avec quelle magie de langage ! ce qu'il y a de plus délicat dans la tendresse et dans la mélancolie.»

Je voudrais l'en croire sur parole, mais par malheur Baudelaire cite, et voici tout ce qu'il trouve à citer, car il sait bien, malgré ce qu'il affirme, qu'il pourrait feuilleter éperdument tous les volumes du poète sans y trouver la moindre fraîcheur :

Mes cils te feront de l'ombre ! Ensemble nous dormirons Sous mes cheveux, tente sombre, Fuyons ! Fuyons !

Sous le bonheur mon coeur ploie!

Si l'eau manque aux stations, Bois les larmes de ma joie ! Fuyons ! Fuyons !

L'inexprimable n'existe pas, dit Gautier.

Quant on considère la désolante pauvreté de son répertoire, l'aridité de son.Parnasse, on se prend à douter si ce bel axiome ne revient pas tout simplement à nier l'existence de tout ce qu'il ne peut pas exprimer. Et certes cette ignorance, cette résolution de ne voir que le monde extérieur, ou peut-être plutôt; cette cécité pour tout ce qui n’est pas le monde extérieur est le secret même de son assurance, de ce ton péremptoire que nous retrouverons également chez les Goncourt – ces détestables écrivains – comme aussi bien la conscience continue de l'inexprimable et l'impuissance à la fois et le désir de l'exprimer reste le secret de l'angoisse de Vigny, qu'il est facile de lui opposer.

Il serait injuste de ne pas accorder à Théophile Gautier une certaine convenance de la forme à l'absence de fond – de l'éclat, du luisant, des contours nets... Je voudrais pouvoir louer plus.

Hélas ! dans les trois volumes de vers qu'il nous a laissés il est bien peu de pièces où l'on ne soit accroché à chaque strophe, par des incorrections, des pauvretés, des impropriétés de vocabulaire ou de syntaxe, des platitudes, que tout de même nous ne rencontrerons jamais ou presque jamais dans Banville. C'est déjà presque du Mendès.

Encore un coup je ne vais pas cherchant le pire; au contraire, j'accepte le choix des

admirateurs; mais essayez seulement de relire Ténèbres, «cette prodigieuse symphonie, disait Baudelaire, qui fait penser à Beethoven.»

Cependant nous lisons dans Baudelaire : « Nos voisins disent Shakespeare et Goethe ! nous pouvons leur répondre Victor Hugo et Théophile Gautier», inaugurant ainsi, hélas ! ce

système de parallèles, de comparaisons calamiteuses, sur le modèle de cette populaire formule : le poireau, c'est l'asperge du pauvre – formule qu'on ne sait pour qui elle est le plus

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injurieuse : pour l'asperge, pour le. pauvre ou pour le poireau.

Oui Gautier occupe une place considérable; c'est seulement fâcheux qu'il la remplisse si mal.

Non, le poète que l'Allemagne nous envie, ce n'est pas Gautier, ni Leconte de Lisle, ni Heredia, ni Banville, ce n'est même pas Victor Hugo, c'est Charles Baudelaire.

Si la figure de Gautier parut longtemps, paraît encore aux yeux de certains, plus importante que celle de Baudelaire, je me l'explique d'abord par cette attitude très simple, très simpliste, très simplifiée, dont Gautier ne se départit pas un instant, qui d'abord le situe à cette place très apparente, à ce poste très en vedette où d'abord il s'était porté; et par ce fait que sa personne est extrêmement banale, très aisément compréhensible, qu'il ne signifie rien que ce qu'il prétendait signifier. Tout au contraire de lui Baudelaire apportait avec lui-même, en lui-même, une complexité déconcertante, une cabale de contradictions bizarres, d'antagonismes presque absurdes et qui pouvaient passer pour feints d'autant plus facilement que Baudelaire

connaissait aussi la feinte. Enfin, et ceci devient paradoxal, Baudelaire ignorait sa propre valeur, il se méprenait sur ce qui faisait sa valeur; il travaillait au malentendu qui l'isolait, le séparait de son époque; il y travaillait d'autant mieux que ce malentendu prenait déjà

naissance en lui-même. Les notes intimes qu'on publia posthumément sont à cet égard bien étrangement révélatrices : Baudelaire sentait sa nouveauté essentielle, mais ne parvenait pas à se la définir. C'est là le drame de sa vie. Il est extraordinaire combien cet artiste

incomparablement subtil, si conscient, si perspicace, il est extraordinaire combien il parle gauchement et improprement de lui-même. Il manque irrémédiablement d'orgueil; au point qu'il compte sans cesse avec les sots, soit pour les étonner, soit pour les scandaliser, soit enfin pour leur dire qu'il ne compte absolument pas avec eux.

«Ce n'est pas pour mes femmes, mes filles ou mes sœurs que ce livre a été écrit» – dit-il dans la préface des Fleurs du Mal - quel besoin de nous en avertir ? Pourquoi écrit-il cette phrase ? oh ! tout simplement pour le plaisir de heurter la morale bourgeoise avec ce mot «mes

femmes» glissé comme négligemment, auquel il tient pourtant puisque dans son journal intime nous retrouvons : «Cela ne pourra pas scandaliser mes femmes, mes filles, ni mes sœurs.»

Mais ceci n'est que bagatelle de la porte, difficulté de parade, manière. Au cœur même du livre d'autres difficultés d'un ordre plus surprenant nous attendent : la plus déconcertante peut- être vient de ce que l'antithèse – cette fameuse antithèse que Hugo cultivait avec obstination –, l'antithèse n'est point chez lui comme chez Hugo extérieure et verbale : elle l'habite

intimement, elle est profondément sincère. Elle éclot spontanément dans ce cœur catholique, qui ne connaît pas une émotion dont les contours aussitôt ne s'évadent, que ne double aussitôt son contraire : comme une ombre, ou mieux comme un reflet dans la dualité de ce coeur. C'est ainsi que partout en ses vers la douleur reste mêlée de joie, la confiance de doute, la gaïté de mélancolie, et qu'il cherche inquiètement dans l'horrible un tempérament de l'amour.

De cette complexité, de cette division, de ces antagonismes intimes naissent les plus

surprenantes harmonies. L'harmonie, chez Baudelaire, il ne l'accepte jamais toute acquise; il l'obtient, il l'impose, la conquiert. Mais c'est aussi pourquoi, comme tout accord insolite, elle surprend et rebute d'abord. Une harmonie inouïe paraît toujours au premier abord dissonnante.

Mais l'angoisse de Baudelaire est de nature plus secrète encore... Ici, je vais, en apparence, perdre de vue sa poésie; mais où trouver, sinon dans l'âme du poète, l'excuse et la dictée d'une mélodie si fidèle ?

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On vient nous répéter souvent qu'il n'y a rien de nouveau dans l'homme. Peut-être; mais tout ce qu'il y a dans l'homme on ne l'a sans doute pas découvert. Oui, je me persuade avec tremblement que bien des découvertes restent à faire, et que les cadres de l'ancienne

psychologie d'après lesquels nous jugeons, pensons, agissons même, avons agi jusqu'à ce jour, paraîtront bientôt plus artificiels et périmés que les cadres de l'ancienne chimie depuis la découverte du radium. Si maintenant les chimistes en viennent à nous parler de la décomposition des corps simples, comment ne serions-nous pas tentés, «nous autres

psychologues», d'envisager la décomposition des sentiments simples. Ce qui permet de croire aux sentiments simples, c'est une façon simple de considérer les sentiments.

Qu'il existe – en regard de cette force de cohésion qui maintient l'individu conséquent avec soi-même et par quoi, comme disait Spinoza, «l'individu tend à persévérer dans son être» – une autre force, centrifuge et désagrégeante, par quoi l'individu tente à se diviser, à se dissocier, à se risquer, à se jouer, à se perdre... je n'irai pas jusqu'à dire que Baudelaire l'ait aussi nettement pressenti que Dostoiewski, par exemple; mais je ne lis pas sans un frisson de reconnaissance et d'effroi ces quelques phrases de son journal intime : «Le goût de la

concentration productive doit remplacer, chez un homme mûr, le goût de la déperdition», ou encore : «de la vaporisation et de la centralisation du moi. Tout est là.», où encore : «Il y a dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées (tout l'intérêt de la phrase est dans ce mot) : l'une vers Dieu, l'autre vers Satan.» Ne sont-ce pas là des parcelles de ce radium infiniment précieux au contact de quoi les anciennes théories, lois, conventions et prétentions de l'âme, toutes, se volatilisent ?

Je n'affirmerai pas que les trois bribes que je viens savamment d'isoler sont les seules de son œuvre en prose; du moins peut-on dire que son œuvre poétique entière en reste

perceptiblement colorée.

Et rien de tout cela ne suffit à faire de Baudelaire l'artiste incomparable que nous louons. Tout au contraire l'admirable, c'est qu'il soit resté malgré tout cela cet artiste. Comme dit

magnifiquement Barbey d'Aurevilly, dans le bel article qui nous console du silence de Sainte- Beuve : «L'artiste n'a pas été trop vaincu.»

Genre de texte

Article

Secteur

Littératures

Discipline

Études littéraires

Date de production

Époque:

Contemporaine

Date du contenu

Époque:

Contemporaine

Dernière mise à jour: 2004-03-26 02:49:15

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