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Le carrières professionnelles des diplômés de l'Ecole de Tourisme à l'Université de Łódź

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Academic year: 2021

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A C T A U N I V E R S I T A T I S L O D Z I E N S I S

T U R Y Z M 7, 1990

Elżbieta Dziegieć, Stanisław L iszew ski

LES CARRIÈRES PR O FESSIO N N ELLES DES DIPLÔ M ÉS DE L ’ÉCOLE DE TOURISM E

À L ’U N IV ERSITÉ DE ŁÓDŻ

K A RIERY ZAWODOWE ABSOLW ENTÓW STUDIÓW TURYZMU NA UNIW ERSYTECIE ŁÓDZKIM

L ’U niversité de Łódź est l ’unique école su p érieu re en Pologne qui form e sy stém atiq u em en t le personnel aux besoins du tourism e et ceci à deux n iveaux différents. En 1977 on y in stitu a, dans le cadre du 3e cycle, l ’École C om plém entaire de T ourism e et en 1982 on isola la sp é­ cialisation — géographie de tourism e — au 2° cycle d ’étu d es su périeures. D u point de vue d ’organisation les deux form es d ’éducation sont liées à l ’in s titu t de G éographie Économ ique et d’O rganisation de l ’Espace bien que leu r profil dém ontre le caractère stricte m e n t in terdisciplinaire.

L ’École C om plém entaire de T ourism e d u re deux sem estres (E. D z i e- g i e é 1985). Elle est destinée pour des personnes qui, ap rès avoir te r ­ m iné les études su périeures, s ’engag èren t activem ent, et ceci in d ép en ­ dam m en t d ’une faculté et d ’une École finies, dans le tourism e et les loisirs soit p ar profession soit a u p ro fit d ’une oeuvre sociale. Les études en question o nt en vue de p erfectio n n er et d ’actu aliser le savoir en m a­ tière du tourism e et des loisirs. Elles o ffren t deux spécialisations:

— pédagogique — p rév u e pour des personnes an im an t le m ilieu d ’e n ­ fan ts et d ’adolescent dans de différen ts types d ’écoles;

— professionnelle — conseillée à ceux qui tra v a ille n t dans des b u ­ reau x , des in stitu tio n s touristiques, dans des services sociaux, des centres de loisirs et dans l’ad m in istratio n de l ’É tat.

L a spécialisation: géographie de tourism e, est l’une des six proposées aux étu d ian ts en G éographie à l ’U niversité de Łódź. Le choix d ’une spécialisation s ’accom plit après la deuxièm e année d ’étu des géograp hi­ ques générales. Les é tu d es du 2e cycle d u re n t trois ans et doivent finir p a r p ré p a re r une m ém oire (E. D z i e g i e ć , S. L i s z e w s k i 1988) et

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p a r su b ir à 1 exam en fin al q ui au to rise à o b ten ir le grade et le diplôm e d u titu la ire de m aîtrise en géographie avec la spécialisation: géographie de tourism e. L ’idée de fo rm er des géographes de tourism e à l ’U niversité de Łódź (S. L i s z e w s k i 1985) envisage la p rép a ra tio n des diplôm és qui, grâce à leu r savoir, se ra ien t capables de rem p lir du contenu su b ­ sta n tie l cette p a rtie du tem ps lib re que l ’hom m e consacre au tourism e et au x loisirs. Un ancien é tu d ia n t de cette spécialisation d ev rait ê tre 1 o rg an isateu r du tem ps lib re sa ch a n t l ’am énager aussi bien sous l ’aspect cognitif que touristique. Il d e v ra it ê tre un é ru d it et à la fois un activiste im prégné d ’idées hum anistes.

À quel point les prin cip es théoriq u es et les idées su r lesquels repose la form ation du personnel a u x besoins du tourism e, sont-ils confirm és p a r la p ratiq u e de la vie quotidienne?

La p résen te com m unication vise à rép o n d re à cette question qui est a u jo u rd ’h u i d ’une im portance p rim ord ial a u ta n t pour des in stitu tio n s s ’occupant de l ’éd ucation .(l’U niversité) que pour des diplôm és dont le s o rt dépend, pour une bonne p a rt, du degré de leu r prép aratio n à l ’accom ­ p lissem en t de fu tu rs devoirs professionnels.

Les a u te u rs a d m e tte n t q u e c’est l’analyse des ca rriè res p rofessionnel­ les des diplôm és q u i puisse fo u rn ir la réponse à la question posée.

1 appu i des observations faites, ils ch erch en t égalem ent à d éterm in er l ’u tilité p ratiq u e des program m es d ’étu d es et de leu r contenu

Afin de réa lise r le b u t visé on se s e rv it d ’une enq uête comm e d ’une m éth od e de recherches.

A toutes les p ersonnes q ui av aien t term in é l ’École C om plém entaire de T o urism e avec m en tio n favorable, donc à celles q ui av aien t réussi a 1 exam en final et reç u un c ertificat d ’é tu d es approprié ainsi q u ’à ceux qui é ta ie n t d evenus titu la ire s de m aîtrise en spécialisation: géographie de tourism e, on envoya une enq u ête convenable to u t en leu r d em andan t de rép a n d re au x q uestions y com prises.

L ’en q u ête destinée a u x anciens é tu d ia n ts du 3e cycle com prenait onze questions. Cinq d ’e n tre elles p o rta ien t s u r les inform ations, genre biographique d ’un diplôm é: nom, domicile, é tu d es su p érieu res achevées, ate de les a v o ir finies ainsi que le lieu de tra v a il d u r a n t les é tu d e s ’ b e s questions qui su iv a ie n t c e tte p a rtie biographique, é ta ie n t form ulées d ' u n ^ 0 ™a^ iere P °u r q u ’on puisse an aly ser la c a rriè re professionnelle d un diplôm é a p rè s ]>ÉC0le C om plém entaire d e Tourism e et ju g er l’u ti­ lité du savoir acquis à l ’U niversité de Łódź.

qUeS/ÜOnS COnCernaient des lieu x successifs de tra v a il et des Ï Ï p S t a T r term in é ГЁС01е' Elles î>or,ai<inl égalem ent su r u savoir et des sav o ir-faire acquis à l ’U niver­

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sité pou r le m étier exercé ainsi que su r l ’activité tou ristiq u e d ’une personne enquêtée. Les a u te u rs du sondage vo ulaient savoir aussi à quel point les diplôm és av aien t exploité dans le tra v a il professionnel ou bien celui au p ro fit d ’une o u vre sociale, leu rs m ém oires p rép arées au cours des études. La d e rn iè re question so u m ettait au jug em en t personnel d ’a n ­ ciens é tu d ia n ts l ’u tilité de l ’École C om plém entaire de Tourism e sous des perspectives des années révolues. Les questions su r les jugem ents et les opinions des personnes enquêtées av aient le caractère o u v e rt to u t en p e rm e tta n t d ’ex prim er les prop res opinions et jugem ents concernant aussi bien la form e que le contenu.

Afin d ’encourager les personnes enquêtées à ex prim er leu r opinion on créa l ’enq uête à laqu elle il ne fallait pas consacrer trop de temps.

L ’en q u ête envoyée a u x diplôm és d u 2e cycle ressem b lait à celle q u ’on a p récédem m ent discutée. Elle aussi com prenait onze questions, m ais c ette fois seu lem en t trois d ’e n tre elles p o rta ien t su r les inform ations professionnelles: nom; d ate d ’avoir fini les é tu d es et domicile. Une a u tre série de questions posées av ait en vue d ’o b ten ir les in form ations su r les lieux de tra v a il et les postes occupés depuis la fin des études, su r le ju g em en t et l ’u tilité du savoir acquis pour le m étier exercé, sur les d é fa u ts des p rog ram m es d ’é tu d es un iv ersitaires ainsi que su r le ju g e ­ m en t du n iveau de l ’in stru ctio n reçu e p ar ra p p o rt à des collaborateurs — diplôm és d ’a u tres facultés et écoles m ais ex erçant le m êm e m étier.

Les questions de cette enq u ête av aient aussi, pour une p a rt m ajeure, le caractère o uv ert, m êm e pro v o q u an t l ’expression de prop res opinions, jugem ents et postulats. L ’une de ces questions, p a r exem ple, in v itait à rép o n d re si la personne enquêtée é ta it intéressée par la continuation des relatio n s d ’am itié et in stitu tio n n elles avec l ’U niversité de Łódź.

T outes les enquêtes av aien t le caractère nom inatif. On les envoya p a r l ’in term éd iaire de la Poste a u x adresses privées des diplômés.

L ’en quête co n cern an t le 3e cycle av a it été envoyée à 197 anciens é tu d ia n ts de l ’École C om plém entaire d e Tourism e. Y rép o n d iren t 83 p e r­ sonnes ce q ui constitue 42% de tous les diplôm és.

S ’il s’ag it des études du 2e cycle en spécialisation: géographie de tourism e, il y av ait 35 personnes qui les av aien t term inées ju sq u ’à la fin de 1988. L en quête av ait été envoyée à tous les diplôm és dont 21, soit 60% exactem ent, re to u rn è re n t les form u laires rem plis.

Si l ’on p rend en considération la q u a n tité et le caractère détaillé des réponses, les enquêtes reto u rn ée s p eu v en t ê tre tenues pour re p ré se n ta ­

tives de tous les diplôm és de d eux cycles form és aux besoins du to u ­ rism e à l ’U niversité de Łódź.

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1. LES C A R R I È R E S P R O F E S S IO N N E L L E S DES D I P L Ô M É S DU 2® CYCLE E N S P É C I A L I S A T I O N : G É O G R A P H I E DE T O U R I S M E A L 'U N I V E R S I T É DE ŁÓDŻ

L ’enq uête effectuée ainsi que les in form ations recueillies p ar la voie indirecte et concernan t les é tu d ia n ts d u 2e cycle, p e rm e tte n t de constater que treize personnes (37%) — su r le n o m b re général de tre n te-c in q qui a v a ie n t fin i les étu d es — e n tre p rire n t un tra v a il dans de d ifférents offices, in stitu tio n s et sociétés de tourism e. Dix personnes (29%) e n trè ­ r e n t dans l ’enseignem ent, su rto u t p rim aire, où elles professent en g én é­ ra l la géographie. Q u atre person n es (11%) re s tè re n t à l’U niversité en a u g m e n tan t le personnel du D ép artem en t de la G éographie U rbaine et de Tourism e. H u it personnes (23%) tra v a ille n t dans des institu tio n s qui ne sont liées guère, ou m êm e point, à la form ation proposée p ar le 2° cycle. D ans ce d e rn ie r groupe il y a aussi une personne qu i ne com m en­ ça aucun tra v a il après les étu d es et q u i q u itta la Pologne.

Si 1 on adm et que les étu d es u n iv ersitaires en Pologne p ré p a re n t g é n éralem en t de fu tu rs enseignants et que la spécialisation: géographie de tourism e, aide ég alem en t des géographes dans leu r tra v a il à l ’école, nous pouvons reco n n aître que près de 77%, soit plus de tro is-q u a rts de tous les diplôm és, e n tre p rire n t un tra v a il com patible avec leu r éducation un iv ersitaire. Il ne fa u t pas oublier en m êm e tem ps q u ’à peine quelque peu au -dessus d ’un tiers, ou bien p e u t-ê tre m êm e plus d ’un tiers d ’a n ­ ciens é tu d ia n ts, exécute des professions s tric te m e n t liées à la spéciali­ sation reçue ce qui signifie q u ’ils tra v a ille n t dans le tourism e.

Le m anqu e d ’analyses pareilles pour d ’a u tre s spécialisations et fa ­ cultés ta n t à l ’U niversité q u ’aux d ’a u tre s écoles supérieures, ren d im pos­ sible la com paraison e t le ju g em en t de l ’é ta t enregistré. Il sem ble n é a n ­ m oins que la p rem ière des v aleu rs citées ci-dessus, soit 77% , de m êm e q u ’un tau x de diplôm és em ployés dans le tourism e (33% ) dém o n tren t la dem ande n e tte , quoique encore m odérée, de spécialistes de la fo rm a ­ tion u n iv ersita ire en géographie de tourism e. Soulignons à ce propos que Łódź — siège de l’U niversité qui form e les spécialistes a u x besoins du tourism e — n ’est pas des plus a ttra y a n te s villes polonaises du point de vue to u ristiq u e ce qui lim ite considérablem ent la dem ande du p e r­ sonnel s’occupant de la réception de touristes. C’est p o u rta n t une ville qm — é ta n t donné le nom bre d ’h a b ita n ts (agglom ération com pte p rès d un m illion), la situatio n géographique peu a ttra y a n te et le caractère in d u striel doit o rg aniser de d ifféren tes form es du tourism e et des loisirs pour un p o ten tiel dém ographique si grand.

Comme on l ’av ait déjà dit, p lu s d ’un tiers des diplôm és de la spécia- îsation: géographie de tourism e, e n tre p rit un trav ail dans de d ifféren tes

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unités organism es d ’organisation de tourism e. Il est significatif que c h a ­ cune de ces personnes tra v a ille dans une a u tre in stitu tio n . H u it person ­ n es tro u v è re n t un em ploi dans des in stitu tio n s nationales et cinq p e r­ sonnes sont em ployées dans les offices du tourism e a p p a rte n a n t au x

sociétés d ifféren tes ou bien au x personnes privées.

Les diplôm és de la spécialisation discutée d é b u te n t le plus souvent dans le tourism e comm e sim ples em ployés de service de tourism e pour avancer ensuite et devenir: chef de service, inspecteur ou spécialiste dans le dom aine du tourism e. En cas d ’un seul diplôm é de la géographie de tourism e la c a rriè re professionnelle se d éro u lait plus brillam m ent. Il n e lu i fallait que q u a tre ans d u trav ail pour suivre tous les échelons de la carrière: spécialiste du tourism e, d irecteu r adjoint, directeu r de l ’agence de tourism e et enfin p résid en t de la D irection de la Société du Tourism e. Il est caractéristiq u e que su r ving t et une personnes qui r é ­ p o n d iren t à l ’enquête, seu lem ent cinq d ’e n tre elles av aien t changé du tra v a il d ont trois av aien t m u té à l ’in té rie u r de leu r en trep rise de to u ­ rism e. Les changem ents ré su lta ie n t le p lu s sou v en t de la prom otion professionnelle (salaire plus grand, m eilleu re situation).

Les réponses com prises d an s les en quêtes reto u rnées, p e rm e tte n t de juger l’u tilité d u savoir u n iv ersitaire acquis pour le m étier exécuté. L a m ajo rité d ’anciens é tu d ia n ts, soit 57,2% des personnes enquêtées, rép o n d iren t a ffirm ativ em en t à la question concernant l’utilité des études in sista n t sur la spécialisation. Ils ont jugé néanm oins de signaler l’é te n ­ due lim itée de l’u tilité en question. Une telle réponse é ta it form ulée p a r les personnes em ployées aussi bien dans le tourism e que dans l’en ­ seignem ent. Un tiers des individus en quêtés so u tin ren t que le savoir u n iv ersitaire s’é ta it avéré trè s utile au tra v a il professionnel. C ette o p i­ nion é ta it caractéristiq u e de ces diplôm és s u rto u t q u i av ait e n tre p ris un tra v a il scientifique ou qu i tra v a illa it dans le tourism e. P rè s de 9,5% des personnes enquêtées rép o n d iren t nég ativ em en t à cette question. Ceux q ui ju g eaien t les études e n tiè re m en t in u tiles à leu r profession ex écu ­ ta ie n t des m étiers incom patibles avec la faculté achevée.

L ’analyse du m atériel collecté perm et de constater que la spéciali­ sation: géographie de tourism e, n ’assouvit e n tièrem en t que dans une faible m esure les besoins de la profession fu tu re , quoique l ’u tilité des é tu d es soit contestée p a r le groupe peu n o m b reu x de diplôm és. Tout en ju g ea n t positivem ent le savoir th éo riq ue acquis à l ’U niversité, la m a ­ jo rité résolue déposent bien des m otions et des p o stulats que le p ro g ra m ­ me d ’é tu d es d ev rait, selon eux, p re n d re en considération pour q u ’il puisse rép o n d re a u x besoins de la vie professionnelle.

P a rm i les connaissances u niv ersitaires les plus utiles au tra v a il p ro ­ fessionnel les diplôm és placent (suivant l ’o rd re de la fréquence des

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réponses) le savoir to uristiqu e, les connaissances en m atière d e géog rap ­ hie de tourism e en Pologne ainsi que les connaissances dues à la disci­ pline: „l’organisation et le service du m ouvem ent touristiqu e, du g u i­ dage et du pilo tage” . P a raissen t beaucoup m oins utiles toutefois les m atières suivan tes: la géographie de tourism e des pays et régions choisis, la cartographie, la pédagogie de la géographie et la géographie physique. Les personnes qui av aien t rép o n d u à l ’enquête é n u m é rère n t, au total, vin g t disciplines qui leu r é ta ie n t utiles dans le trav ail professionnel. Exceptées les m atières citées ci-dessus, les a u tre s n ’é ta ie n t évoquées q u e p ar des personnes singulières individuelles. L ’analyse des disciplines citées le plus so u v en t dans les en quêtes rév èle n e tte m e n t l ’u tilité p ro ­ fessionnelle du savoir-faire. On p e u t en p ro fite r d irectem en t aussi bien dan s les organism es du tourism es q ui font planning de différen tes a c ti­ vités to u ristiq ues que dans l ’enseignem ent im posant à ceux qui tra v a il­ len t avec les adolescents, l ’o rganisation du repos et l ’am én agem en t du tem ps lib re (cam ps am b ulants, randonnées, excursions). Le savoir gé­ néral, et n o tam m e n t le savoir théorique, n ’est pas app liqu é à la p r a ti­ que professionnelle ce qui est d ’ailleu rs concevable. Il décide néanm oins du n iveau g én é ra l d ’un individu form é à l’U niversité. P o u rta n t les p e r­ sonnes enquêtées n en écriv en t rien sans p e u t-ê tre en ressen tir encore l ’im portance.

L analyse des réponses faites a la question: ,,Q u’est-ce que les études ne vous av aien t pas ap p o rté ce qui s ’est avéré indispensable au trav ail professionnel? ap p o rta aussi des conclusions trè s intéressan tes et de g ran d e u tilité p ratiq u e. En y rép o n d a n t les personnes enquêtées é n u ­ m érè re n t d ix -n eu f défau ts d ifféren ts de la form ation universitaire. La variété des réponses rév èle la g ran d e individualisation en ce qui con­ cerne la conscience de sa p ro p re ignorance laq uelle dépend p ro b ab le­ m en t de la profession exécutée ainsi que du niveau de l ’approp riatio n des connaissances et des p ratiq u es concrètes a u cours des études à l ’Uni- versité.

Si 1 on om et les réponses individuelles que l ’on p e u t reco n n aître pour les cas individuels, les p lu s g ran ds défauts de l ’éducation, indiqués p ar les diplôm és, concernent (suivant l ’o rd re de la fréquence des ré p o n ­ ses) 1 économ ie de tourism e et n o tam m en t le calcul économ ique des a c ti­ vités to u ristiques ainsi que, com pris au sens plus large, les aspects économ iques de l ’activité d ’une en trep rise touristiqu e. Un peu plus loin su r la liste des défau ts de l ’éd ucation fig u re n t les problèm es ju ridiqu es au tourisrnes ce q u ’on p eut ex p liq uer e n tre a u tre s p a r les change­ m ents galopants des dispositions ju rid iq u es a y a n t lieu ce d ern ier tem ps en Pologne. Les défauts considérables d é riv e n t aussi, selon les diplôm és, de la laible connaissance des langues enseignées au cours des études

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universitaires. Notons q u ’il s ’a g it su rto u t de savoir p ra tiq u e r les la n ­ gues et non de les co n naître form ellem ent.

D eux a u tre s défau ts énum érés le plus souvent concerne les connais­ sances p ratiq u es. Le prem ier, c’est la p rép aratio n bien insuffisante à l’ac­ tivité p u blicitaire qui com m ence à jouer le rôle im p o rta n t dans le to u ­ rism e contem porain é ta n t donné le m arch é to u ristiq ue (la concurrence) qui n a ît en Pologne. Le deuxièm e, c’est l’ignorance de sim ples tech n i­

ques du tra v a il du se c ré ta ria t (le fait de savoir tap e r à la m achine à écrire) a u ta n t que le m an q u e du savoir indispensable à serv ir les su p ­ ports d ’inform ations plus m odernes, tels l’o rd inateur, le télex et le m a­ gnétoscope.

La liste des d éfauts de la form ation u n iv ersitaire énum érés et con­ ce rn a n t la géographie de tourism e, a presque exclusivem ent le caractère professionnel ce que confirm e l ’analyse préalable des disciplines jugées les plus utiles au trav ail professionnel. Les diplôm és sont conscients de leu r dem i-savoir s ’il s ’agit des pratiq u es, y com pris les techniques du travail du secrétariat.

Tous ces d éfauts pèsent-ils, selon les personnes enquêtées, su r leu r position professionnelle p ar ra p p o rt au x personnes ex écu tan t le trav ail pareil m ais a y a n t une a u tre form ation que la géographie de tourism e? Les réponses obtenues p ar in term éd iaire de l’en quête dém o n tren t que les géographes se se n te n t sans doute plus sû rs d ’eux-m êm e que leurs collègues de form ation professionnelle d ifférente. 58% des personnes enquêtées é ta ie n t d ’avis que leu r form ation professionnelle é ta it non seulem en t satisfaisante du point de vue de son utilité au m étier exercé m ais q u ’elle av ait com plètem ent distancé to u t a u tre form ation. Il est caractéristiq u e q u ’une telle opinion fu t ém ise n o tam m ent p a r les p e r­ sonnes em ployées dans le tourism e et qui su ivaien t la voie d ’une carrière professionnelle. 21% des diplôm és tro u v è re n t leu r prép aratio n profession­ nelle m oyenne ou m êm e in fé rie u re à celle des collabo rateurs qui e x e r­ cent le m êm e m étier. Ces d ern ières opinions sont typiques de ces cercles des diplôm és qui e n tre p rire n t un trav ail dans les professions incom pa­ tibles avec l’éducation reçue.

Si l’on adm et que les réponses à l ’enquête exp rim en t la bonne con­ dition psychique des géographes actifs, il fau t rec o n n a ître que ceux-ci e n tre n t dans la vie professionnelle sans com plexes su p erflu s ré s u lta n t du caractère des études term inées. Une telle attitu d e , à condition q u ’elle soit objective et q u ’elle base av an t to u t su r le savoir et les co nnaissan­ ces, p rom et au x diplôm és de la géographie de tourism e d e l ’U niversité de Łódź des avancem ents et des carrières professionnelles.

Il v a u t signaler enfin que 100% des personnes qui av aien t r e to u r ­ nées les enquêtes, exp rim en t leu r envie d ’e n tre te n ir à l ’avenir les con­

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tacts avec le poste scientifique grâce auq uel ils sont devenus titu la ire s de m aîtrise en spécialisation: géographie de tourism e. N ’est-ce pas une satisfaction incontestable pour to u t le corps enseignant p re n a n t p a rt au processus de l’enseignem ent?

2. LES C A R R I È R E S P R O F E S S IO N N E L L E S DES D IP L Ô M É S DE L'ECO LE C O M P L É M E N T A I R E DE T O U R I S M E

DE L 'U N I V E R S I T É DE ŁÓDŻ

Comme on l ’av ait déjà m entionné, tous les é tu d ia n ts de l ’École Com ­ p lém en taire de T ourism e (3° cycle) doivent ê tre titu la ire s de m aîtrise de d ifféren tes é tu d es supérieures. Q u a tre -v in g t-tro is personnes ré p o n ­ d ire n t à l ’enquête. Le g roupe le plus n o m breux (71,1%) fu t form é par les diplôm és des U niversités (facultés: géographie, histoire, philologie, chim ie etc.) ainsi que p ar les diplôm és de l ’Académ ie de l ’Êducation P h y siq ue (20,5%)- P e u n o m breu x toutefois é ta ie n t les diplôm és des Écoles P olytechniques, des A cadém ies de l’A g ricu lture et des Académ ies M ilitaires. À noter que l ’enq u ête fu t reto u rn ée p ar les anciens é tu d ia n ts re p ré se n ta n t toutes les années de l ’École, à p a rtir de 1978 au 1988.

Les enseignants co n stitu en t la m ajo rité des é tu d ia n ts de l ’École C om plém entaire de T ourism e de quoi tém oignent les enquêtes renvoyées. P lu s de 78% des personnes enquêtées qui o n t rép on du à l’enquête, t r a ­ v aillaien t dans l ’enseignem ent, d u ra n t leu rs étu d es à l’École, en ta n t que des enseignants, des inspecteurs-m éthodologues et des fonctionnaires dans des in stitu tio n s ad m in istrativ es de l ’Enseignem ent. Q uelque peu au-dessus de 12% é ta ie n t em ployés dans des offices et institu tio n s de tourism e. 10% des personnes en quêtées tra v a illa ie n t dans les en treprises et les in stitu tio n s qui n ’é ta ie n t pas liés au tourism e. Ce d ern ier groupe e n tre p re n a it les étu d es à l ’École C om plém entaire de Tourism e p ré te n d a n t le changem ent éven tuel de travail.

Les réponses données à la question concernant le changem ent de trav ail après les études accom plies à l ’École, se sont avérées très in té ­ ressantes. Il en ré su lte que 64% des personnes enquêtées n ’ont changé ni de tra v a il ni de poste occupé. Ce groupe é ta it rep ré sen té p a r les enseignants. Sans doute un tel ré s u lta t é ta it-il influencé p ar le fait que 2 1,8% des réponses fu re n t transm ises p a r les diplôm és tou t récen ts qui av aient obtenu leu rs diplôm es dans les années 1978— 1988.

P our 26,5% des personnes enquêtées, le diplôm e de l ’École Com plé­ m en taire de Tourism e éq u iv a lait la prom otion dans leu r lieu de travail. Il est caractéristiq u e toutefois que ra re s son t ceux (1,2%) dont le trav ail professionnel s’est déplacé dans le secteu r de tourism e. P a rm i ceux qui tra v a illa ie n t déjà dans ce secteu r 6% o n t o b ten u un poste plus lu cratif.

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On p eu t donc risq u e r une thèse que le diplôm e de l ’École C om plém en­ taire de T ourism e n ’a ttrib u e pas, en principe, à la c a rriè re profession­ nelle. P o u r les é tu d ia n ts l’École reste a v an t to u t un m édian d ’a c tu a li­ sation et l ’élargissem ent de leu rs connaissances. Il fau t n o ter que ces é tu d ia n ts de l’École qui tra v a illa ie n t comme enseignants, sont très sou­ v e n t des passionnés de l ’activité to u ristiq u e dans le m ilieu d ’en fants et d ’adolescents.

L a question su ivante de l’enquête: ,,Est-ce que le savoir et les con­ naissances acquis à l’École p eu ven t ê tre appliqués au travail? si oui, de quelle façon? et quelles m atières y ont contribué le p lus?” a perm is de fo rm u ler des conclusions in téressan tes et d ’utilité p ratiqu e. Il s’est avéré que 8 6,8% des diplôm és u tilisaien t pleinem ent les connaissances acquises au cours des études dans leu r trav ail professionnel, et n o tam ­ m e n t dans l’activité to u ristiq u e dans le m ilieu d ’adolescents. P a r contre pour 1,2% des personnes enquêtées le savoir acquis à l ’École leu r est utile à l’échelle très lim itée. 12% d ’anciens étu d ia n ts av ouent que les é tu d es poursuivies à l ’École C om plém entaire de T ourism e n ’éta ien t pas utiles ou bien ne le sont pas dans leu r activité professionnelle.

Comme il en ré su lte des recherches accom plies, le savoir et les con­ naissances acquis d u ra n t les études se rv e n t a u x enseignants dans leu r activité to u ristiq u e p révu e organisée pour le m ilieu d ’enfants et d ’ad o­ lescents. Il fau t souligner q u ’après avoir term in é l ’École chaque diplôm é o b tie n t la validation du guide des excursions pour la Pologne. É tan t donné ceci ainsi que de gran d s frais de services exigés par les agences de voyages, les enseignants se ch a rg e n t eux-m êm es d ’organisation des excursions to u t en au g m e n tan t ainsi la q u a n tité des voyages organisés. Comme en tém oignent les réponses des personnes enquêtées, les études à; l’École C om plém entaire de T ourism e leu r d o n n èren t le su p p ort au plan n in g et à l ’organisation des excursions, des cam ps de vacances ou des randonnées. Une p a rt de diplôm és constate que c’est à l ’organisation consciente et efficace que l ’on doit l’augm entation considérable du nom ­ b re des jeunes s’in téressan t au tourism e. La m ajo rité résolue des diplô­ m és qui tra v a ille n t dans l ’enseignem ent p atro n n e n t les Cercles T o u risti­ ques des Écoliers. Un certain nom b re des enseignants p rire n t ces resp o n ­ sabilités après avoir term in é les étud es à l ’École.

Les diplôm és de l ’École C om plém entaire de T ourism e em ployés dans d ’a u tre s secteu rs que l ’enseignem ent, ap p liq u en t les connaissances acq ui­ ses au planning et à l ’organisation du loisir des tra v a ille u rs dans les en trep rises et les in stitutio ns où ils trav aillen t. Ils org anisen t égalem ent les voyages touristiques.

Les réponses au x questions successives tém oignent de l ’activité to u ri­ stiq u e im p o rtan te des diplôm és. Il en ré su lte que 88% des personnes

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enquêtées o rg anisèrent, a p rè s avoir fini l ’École, de d ifféren tes activités to u ristiq u es (randonnées, excursions, cam ps am bulats). P arfo is une p e r­ sonne — il y en av ait p lu sieu rs cas — organisait quelques dizaines d ’activités p a r an.

Les diplôm és de l ’École C om plém entaire de Tourism e citen t le plus souvent des m atières suivantes considérées comm e les plus utiles: la géo­ graph ie de tourism e en Pologne, l’arch itectu re, la question de l’e n v iro n ­ n em en t dans pour le tourism e, l ’organisation e t la technique des se rv i­ ces des activités touristiques, le pilotage et le guidage to uristiq u e ainsi que les cours pratiq u es en plein air. Ils voient égalem ent certains d éfauts dan s la form ation, tels l’absence des cours liés au tourism e qualifié, aux dispositions ju rid iq u es et à la c u ltu re régionale. C ependant des opinions pareilles ne sont pas tro p fréqu en tes. P a r contre 9,6% des personnes enquêtées tro u v e n t le n om bre des cours p ratiq u es insuffisant.

Le p rogram m e de l ’École C om plém entaire de T ourism e prév oit les cours p ratiq u es de 12 jours, organisés en plein air. D ’h ab itud e ils avaient lieu dans les régions a ttra y a n te s m ais faiblem ent popularisées, soit en Pologne, soit dans d ’a u tre s pays d ’Europe. Au cours des tra v a u x p r a ti­ ques en question les é tu d ia n ts du 3e cycle s’ex ercen t a u x pilotage et guidage ainsi que rem p lissen t les tâches concernan t l ’in v en taire de la base to u ristiq u e locale et le fonctionnem ent du tourism e. L a région si bien connue d u ra n t les cours p ratiq u es est, p ar conséquent, exploitée pour l’activité tou ristiq u e u lté rie u re des diplôm és. À n o ter que 44,6% des anciens étu d ia n ts de l’École C om plém entaire de T ourism e o rgan i­ saien t de d ifféren tes activités to u ristiq u es dans la région connue d u ra n t les cours pratiq ues. 7,2% des diplôm és prévoit, dans un proche avenir, l ’organisation des voyages dans les régions en question afin de les faire co n n aître aux adolescents ou bien a u x em ployés des entreprises. Ce d e r­ n ier groupe est form é p ar les diplôm és récents.

L ’en quête effectuée p erm et de fo rm u ler égalem ent des conclusions in téressantes en ce qui concerne l ’application des m ém oires. On observa q ue 75,9% des diplôm és av aien t confirm é l ’application de leu rs m é­ m oires. Elles fu re n t utilisées soit dans l’activité tou ristiq u e soit dans les agences, les in stitu tio n s ou les en trep rises au xq uelles les m ém oires é ta ie n t consacrées. Elles se rv ire n t ég alem en t à la prép aratio n des conférences de vulgarisation, des exposés etc.

Il fau t signaler que les résu m és de cinq m ém oires fu re n t publiés sous form e d ’articles de presse et scientifiques, com m e m atériel pour la form ation ou bien comm e guides tou ristiq u es ce qui a encouragé les a u te u rs à continuer leu r activité dan s le dom aine de vulgarisation to u ri­ stiq u e d ’une localité ou d ’une au tre.

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C om plém entaire de Tourism e, faite p ar ses anciens diplôm és, est e x tr ê ­ m em ent positive. Seulem ent cinq personnes (soit 6% de ceux qui avaient re to u rn é l ’enquête) ju g ère n t nég ativ em en t l ’u tilité et les possibilités d ’app liq u er les connaissances acquises à l ’École. L e reste, soit 94%, exprim a une opinion positive, parfois m êm e enthousiaste à propos de l ’utilité de l ’École term inée. Les opinions q u i se ré p é tè re n t le plus sou­ v e n t c’étaien t: „ J ’ai o btenu une bonne portion du savoir...” , ,,1’École m ’a perm is de systém atiser et d ’élarg ir mes connaissances...” , ,,1’École a s ti­ m ulé mon engagem ent social...” , „elle a enrichi mon savoir et m es e x p é­ riences, m ’a app ris le pilotage...” , ,,1’École a influencé considérablem ent la qu alité du tra v a il professionnel et celui au p ro fit d ’une oeuvre so­ ciale...”, „les connaissances acquises à l ’École m e p e rm e tte n t d ’organiser le tourism e pour le personnel de l ’en trep rise d ’une façon com pétente” . D ans les réponses on soulignait égalem ent que les é tu d es à l ’École C om plém entaire de T ourism e suscitèren t a u x p ro p res recherches ainsi q u ’à la form ation continue et au perfectio n nem ent professionnel. A près avoir fini l’École 8% des perso nn es fire n t des stages de guidage ou rece- v è re n t les hom ologations de guide des excursions pour l’é tra n g er. Q u el­ ques personnes se lan c è re n t après les étu d es du 3e cycle dans l ’activité au p ro fit d ’une oeuvre sociale m enée m êm e hors le m ilieu où ils tra v a il­ le n t (présidents des Clubs de T ourism e au p rès des Syndicats, p résiden ts des cercles de guides, activité dans les com m issions P T T K1 des jeunes. Q uelques diplôm és sont entres, a p rès avoir fin i l ’École, en fonction des m aître s de conférence au x cours p ré p a ra n t des guides, des an im ateu rs de tourism e et des guides des excursions pour la Pologne. Les diplôm és p ro v en an t pour une p a rt m aje u re d ’en dehors de la région de Łódź, reconnaissent une g rande q u alité de l ’École C om plém entaire de Tourism e dans le fait que celle-là le u r a désigné la litté ra tu re la plus récen te et concern an t des m atières particulières.

Il fa u t n o ter ég alem ent que pour 13,3% d ’anciens étu d ia n ts le fait d ’avoir fini l ’École le u r a perm is d ’o b ten ir le II0 degré de spécialisation professionnelle dans l ’enseignem ent.

3. C O N C L U S I O N S

Les en quêtes effectuées ainsi que de n o m breux sondages et des e n tre ­ tiens avec les diplôm és de la géographie de tourism e du 2e cycle et ceux de l’École C om plém entaire de Tourism e d u 3e cycle p e rm e tte n t de tire r des conclusions générales:

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Л. L.es titu la ire s de la m aîtrise en spécialisation: géographie de tou- I isjiie (2U cycle) sont em ployés dans le tourism e à l ’échelle re stre in te é ta n t donné que le secteu r en question em ploie près d ’un tiers des diplô­ més. Un liers d ’anciens é tu d ia n ts e n tre n t dans l ’enseignem ent et près d 'u n q u a rt ch erch en t du tra v a il qui n ’est pas com patible avec leu r fo r­ m ation un iversitaire. Il y a p lu sieu rs raisons d ’un tel é ta t des choses, l/u n e d ’elle c’est la spécifique de l’agglom ération de Łódź qui reste une région peu a ttra y a n te é ta n t donné son caractère industriel. Cela lim ite co nsidérablem ent l ’év a n ta il des postes de tra v a il dan s le tourism e. Ce qui aggrave encore une telle situ atio n, c’est le m an qu e d ’in té rê t de la p a rt des diplôm és de la géographie de tourism e (2e cycle) pour le trav ail dans les services sociaux des établissem en ts in d u striels qui d estin en t en Pologne des m oyens financiers les plus im p o rtan ts pour les loisirs et le tourism e. L ’a u tre cause, c’est le pro gram m e des étu d es du 2“ cycle qui ne rép on d pas to u jo u rs a u x besoins de la p ratiq u e professionnelle.

B. L ’analyse du pro g ram m e d ’études a dém ontré plusieurs défauts concernan t su rto u t les m a tiè re s p ratiq ues. Les diplôm és o n t observé l’im perfection aussi bien dans le dom aine de certaines activités trè s con­ crètes que dans le dom aine de techniques du tra v a il ou secrétariat. Il est significatif q u ’on ne soulignait pas, soit on le faisait occasionnelle­ m ent, l’im portance de la form ation générale u n iv ersitaire. Cela porte à la refléxion à quel point les é tu d es u n iv ersitaires sont utiles à la

form ation du personnel aux besoins du tourism e.

C. Le sondage accom pli a dém ontré la nécessité du p erfectio n n e­ m ent p e rm a n en t des program m es des études en géographie de tourism e en vue de les enrich ir de no uv eau x contenus égalem ent que de nouvelles capacités p ratiq u es. Il fa u d ra it néanm oins veiller sur les changem ents proposés afin q u ’ils ne su p p rim en t pas le savoir général, si peu estim é ce dernier tem ps, m ais qui décide de la spécificité des études u n iv ersi­ taires et, fin alem en t aussi, de la q u alité professionnelle des diplôm és De cela ré su lte n t la différence et la prép ondéran ce des études u n iv e r­ sitaires p ar ra p p o rt a u x étu des du cara c tè re professionnel.

D. Les diplôm és de l ’École C om plém entaire de T ourism e de l ’Uni- v ersité de Łódź ju g en t très positivem ent aussi bien le program m e d ’é tu ­ des que son contenu su bstantiel, bien q u ’une telle form e de re n s e ig n e ­ m e n t ne contribue pas, en principe, à la réalisation des carrières pro fes­ sionnelles.

E. Les opinions exprim ées p ar les diplôm és de l ’École C om plém en­ taire de 1 ourism e décident de l ’u tilité de cette École. Elles confirm en t que le savoir acquis au cours des études, la connaissance des provinces et des régions due au x tra v a u x p ratiq u es en plein air ainsi que le fait

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d ’utiliser en p ratiq u e les m ém oires p rép arées à l ’Êcole — ce q u ’on observe g én éralem en t — sont appliqués aux activités touristiques. Les diplôm és de l’École p ro fite n t en p ratiq u e des attrib u tio n s form elles acquises d u ra n t les é tu d es ce qui s ’exprim e dans l ’organisation de n o m ­ breuses activités touristiques. Tous ces faits soulignent bien n ettem ent l ’im portance de la form ation proposée p ar l ’École C om plém entaire do Tourism e.

F. On p e u t évoq uer ég alem ent encore un effet éducatif de? l’Ecole C om plém entaire de Tourism e, d ifficile à m ésu rer quoique m entionné trè s souvent p ar les personnes enquêtées. Il s’ag it d ’une im pulsion à l ’activité au p ro fit d ’une société et to u t p articu liè re m e n t au p ro fit des m ilieux d ’enfants et d ’adolescents. Ce désir de s ’occuper de l’activité to uristiq ue au p ro fit de l ’e n to u rag e le plus proche ainsi que la volonté d ’approfondir les connaissances touristiques, exprim és par les personnes enquêtées, tém oignent le m ieux d e la nécessité d ’éduquer à Г Ecole C om plém entaire de Tourism e. Ce qui confirm e égalem ent l ’in té rê t so cial de l ’École c ’est le fait q u ’elle existe depuis 12 ans, sans relâche, et q u ’elle n ote tou jours plus de candidats q u ’elle p e u t accueillir étant donné ses possibilités d ’organisation.

B IB L IO G R A P H IE D z i e g i e ć E., 1985, P o d y p l o m o w e S t u d i u m T u r y s t y k i p r z y I n s t y t u c i e G e o g r a f i i E k o n o m i c z n e j i O r g a n i z a c j i P r z e s t r z e n i U n i w e r s y t e t u Ł ó d z k i e g o , A c t a U n i v e r s i t ä t i«; Lodziiensis, „ T u r y z m ” ,nr 1, ss. 65— 75. D z i e g i e ć E., L i s z e w s k i S., 1088, P r o b l e m a t y k a t u r y s t y c z n a w p r a c a c h m a n i s t e r s k i c h i d y p l o m o w y c h w U n i w e r s y t e c i e Ł ó d z k i m (e x p o s é p r é p a r é p o u r la C o n f é r e n c e d e l ' i n s t i t u t d e T o u r is m e , G d a ń s k 01. 12. 1988) — t e x t e d a c t y î o n r a p h i é I i s z e w s k i S., 1985, Id ea , tr e ś ć i r e a l iz a c j a p r o g r a m u k s z t a ł c e n i a g e o g r a f a w x p e c ja l n o ś c i ,,g e o g r a iia t u r y z m u ” na U n i w e r s y t e c i e Ł ó d z k i m [d an s:] M e t o d y n a u c z a n i a p r z e d m i o t ó w g e o g r a f i c z n y c h na k i e r u n k a c h t u r y s t y c z n y c h w y ż s z y c h u c z e ln i , a r t i d e s d u s é m i n a i r e „ J a b ł o n n a 24— 27. 06. 1985", I n s t y t u t T u r y s t y k i , G ł ó w n y Ko m i t e t T u r y s t y k i , ss. 1— 7.

d r E lż b ie ta D z ieg ieć , p ro f, d r h ab, S t a n i s ł a w L is z e w s k i W p ł v m ; ł "

Z a k ł a d G e o g r a f i i M i a s t i T u r y z m u 15 g r u d n i a |QH<. I n s t y t u t u G e o g r a f i i E k o n o m i c z n e j i O r g a n i z a c j i P r z e s t r z e n i U n i w e r s y t e t u Ł ó d z k i e g o Al. K o ś c i u s z k i 21 90-418 Łódź (P o lo g n e) T r a d u i t p a r A n n a C z o ł n o w s k a , T e r e s a S z u m l e w i c z

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S T R E S Z C ZE N IE U n i w e r s y t e t Ł ó d z k i j a k o j e d y n y w P o l s c e p r o w a d z i s y s t e m a t y c z n e k s z t a ł c e n i e k a d r n a p o t r z e b y t u r y s t y k i n a d w ó c h r ó ż n y c h p o z io m a c h : m a g i s t e r s k i m i p o d y p l o ­ m o w y m . K s z t a ł c e n i e to o r g a n i z a c y j n i e z w i ą z a n e j e s t z k i e r u n k i e m g e o g r a f i c z n y m i r o z p o c z ę t e z o s t a ł o w 1977 r. u r u c h o m i e n i e m P o d y p l o m o w e g o S t u d i u m T u r y s t y k i . S t u d i a m a g i s t e r s k i e w z a k r e s i e s p e c j a l n o ś c i „ g e o g r a f i a t u r y z m u " p o w o ł a n o n a l e j u c z e l n i w 1982 r. C e l e m a r t y k u ł u j e s t o d p o w i e d ź n a p y t a n i e , n a ile t e o r e t y c z n e z a ł o ż e n i a i i d e e k s z t a ł c e n i a k a d r n a p o t r z e b y t u r y s t y k i z n a j d u j ą p o t w i e r d z e n i e w p r a k t y c e ż y c i a c o d z i e n n e g o . M i a r ą p r z y d a t n o ś c i w y k s z t a ł c e n i a u n i w e r s y t e c k i e g o są, z d a n i e m a u t o ­ r ó w , k a r i e r y z a w o d o w e a b s o l w e n t ó w t y c h s t u d i ó w . W a r t y k u l e z a p r e z e n t o w a n o w y n i k i b a d a ń a n k i e t o w y c h p r z e p r o w a d z o n y c h w ś r ó d a b s o l w e n t ó w , z a r ó w n o P o d y p l o m o w e g o S t u d i u m T u r y s t y k i , j a k i s t u d i ó w m a g i ­ s t e r s k i c h z g e o g r a f i i t u r y z m u . N a a n k i e t ę d o t y c z ą c ą s t u d i ó w p o d y p l o m o w y c h o d ­ p o w i e d z i a ł y 83 o s o b y , c o s t a n o w i 4 2 % w s z y s t k i c h a b s o l w e n t ó w , a w ś r ó d a b s o l ­ w e n t ó w s t u d i ó w m a g i s t e r s k i c h — 22 o s o b y , c z y li d o k ł a d n i e 6 0 % p r o m o w a n y c h . A n a l i z a s t a t y s t y c z n a o r a z r z e c z o w a n a d e s ł a n y c h n a a n k i e t ę o d p o w i e d z i p o z w a l a n a w y c i ą g n i ę c i e k i l k u u o g ó l n i a j ą c y c h w n i o s k ó w . A b s o l w e n c i s p e c j a l i z a c j i m a g i s t e r s k i e j z g e o g r a f i i t u r y z m u U n i w e r s y t e t u Ł ó d z ­ k i e g o w o g r a n i c z o n y m s t o p n i u z n a j d u j ą z a t r u d n i e n i e w t u r y s t y c e . P r a c ę w t y m z a w o d z i e p o d e j m u j e o k o ł o 1/3 k o ń c z ą c y c h s t u d i a , d a l s z a 1/3 z n a j d u j e p r a c ę w s z k o l n i c t w i e , a o k o ł o 1/4 s z u k a p r a c y n i e z w i ą z a n e j z k i e r u n k i e m w y k s z t a ł c e n i a . P o w o d ó w t a k i e g o s t a n u j e s t k i l k a . J e d n y m z n i c h j e s t m a ł o a t r a k c y j n y , p r z e m y ­ s ł o w y c h a r a k t e r a g l o m e r a c j i ł ó d z k i e j, o g r a n i c z a j ą c y w a c h l a r z s t a n o w i s k p r a c y w t u ­ r y s t y c e . S t a n t e n p o g ł ę b i a r ó w n i e ż f a k t b r a k u z a i n t e r e s o w a n i a a b s o l w e n t ó w g e o ­ g r a f i i t u r y z m u p r a c ą w s ł u ż b a c h s o c j a l n y c h z a k ł a d ó w p r z e m y s ł o w y c h , k t ó r e w w a ­ r u n k a c h n a s z e g o k r a j u d y s p o n u j ą n a j w i ę k s z y m i ś r o d k a m i f i n a n s o w y m i n a w y p o ­ c z y n e k i t u r y s t y k ę . I n n ą p r z y c z y n ą j e s t n i e w p e ł n i p r z y s t o s o w a n y d o p o t r z e b z a ­ w o d o w y c h p r o g r a m s t u d i ó w . A n a l i z a p r o g r a m u s t u d i ó w g e o g r a f i i t u r y z m u w y k a z a ł a s z e r e g b r a k ó w , k t ó r e d o t y c z y ł y g ł ó w n i e p r z e d m i o t ó w m a j ą c y c h c h a r a k t e r p r a k t y c z n y . A b s o l w e n c i w s k a ­ z y w a l i n a n i e p e ł n e p r z y g o t o w a n i e d o w y k o n y w a n i a k o n k r e t n y c h c z y n n o ś c i (np. k a l k u l a c j e f i n a n s o w e ) , j a k i n o w o c z e s n y c h t e c h n i k p r a c y b i u r o w e j (np. p r a c a z k o m ­ p u t e r e m , t e l e k s e m , t e l e f a x e m , itp.). P r z e p r o w a d z o n y s o n d a ż w y k a z a ł k o n i e c z n o ś ć c i ą g ł e g o d o s k o n a l e n i a p r o g r a m ó w s t u d i ó w z g e o g r a f i i t u r y z m u i w z b o g a c a n i e i c h o n o w e tr e ś c i , a le r ó w n i e ż o n o w e u m i e j ę t n o ś c i p r a k t y c z n e . N a l e ż y j e d n a k p i ln i e u w a ż a ć , a b y z m i a n y t e n i e p o ­ z b a w i ł y s t u d i ó w u n i w e r s y t e c k i c h t e g o , co j e s t i c h s p e c y f i k ą , c z y li s z e r o k i e j w i e d z y o g ó l n e j . O n a t o b o w i e m d e c y d u j e o p r z y d a t n o ś c i i k a r i e r z e z a w o d o w e j a b s o l w e n t a , n a c o w s k a z y w a l i a b s o l w e n c i z a t r u d n i e n i z a w o d o w o w t u r y s t y c e . A b s o l w e n c i P o d y p l o m o w e g o S t u d i u m T u r y s t y k i U n i w e r s y t e t u Ł ó d z k i e g o b a r d z o p o z y t y w n i e i w y s o k o o c e n i a j ą t a k p r o g r a m , j a k i w y p e ł n i a j ą c e g o t r e ś c i m e r y t o ­ r y c z n e i t o m im o , iż u k o ń c z e n i e t e j f o r m y k s z t a ł c e n i a w z a s a d z i e n i e p r z y c z y n i a si ę d o b a r d z i e j s p e k t a k u l a r n y c h k a r i e r z a w o d o w y c h . M i a r ą p r z y d a t n o ś c i k s z t a ł c e n i a n a P o d y p l o m o w y m S t u d i u m T u r y s t y k i s ą o p i n ie j e g o a b s o l w e n t ó w , w s k a z u j ą c e n a w y k o r z y s t y w a n i e w d z i a ł a l n o ś c i t u r y s t y c z n e j p o ­ z n a n y c h w c z a s i e s t u d i ó w r e g i o n ó w n a s z e g o k r a j u , a t a k ż e p o w s z e c h n e w y k o ­ r z y s t a n i e w p r a k t y c e z a w o d o w e j p r a c d y p l o m o w y c h w y k o n y w a n y c h n a z a k o ń c z e n i e

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S t u d i u m . A b s o l w e n c i S t u d i u m w y k o r z y s t u j ą r ó w n i e ż p r a k t y c z n i e u p r a w n i e n i a z d o ­ b y t e w c z a s i e s t u d i o w a n i a , o r g a n i z u j ą c l ic z n e i m p r e z y t u r y s t y c z n e . F a k t y te p o d ­ k r e ś l a j ą a p l i k a c y j n e z n a c z e n i e k s z t a ł c e n i a n a PST. T r u d n o w y m i e r n y m e f e k t e m k s z t a ł c e n i a n a P o d y p l o m o w y m S t u d i u m T u r y s t y k i , c h o ć p o w s z e c h n i e s y g n a l i z o w a n y m p r z e z o d p o w i a d a j ą c y c h n a a n k i e t ę , j e s t n o w y i m p u l s d o d z ia ł a l n o ś c i s p o ł e c z n e j , z w a ł s z c z a z d z ie ć m i i m ło d z i e ż ą , j a k i u z y s k u j ą a b s o l w e n c i k o ń c z ą c y S tu d iu m . G o t o w o ś ć d o d z i a ł a l n o ś c i t u r y s t y c z n e j n a rz e c z n a j ­ b l iż s z e g o o t o c z e n i a o r a z o s o b i s t a c h ę ć d a l s z e g o p o z n a n i a t u r y s t y c z n e g o , w y r a ż a n a p r z e z r e s p o n d e n t ó w , s ą n a j l e p s z y m ś w i a d e c t w e m p o t r z e b y k s z t a ł c e n i a p r o w a d z o n e ­ g o p r z e z P o d y p l o m o w e S t u d i u m T u r y s t y k i . P o t w i e r d z e n i e m t e j s p o ł e c z n e j p o t r z e b y d z i a ł a l n o ś c i S t u d i u m m o ż e b y ć r ó w n i e ż f a k t, iż d z i a ł a o n o b e z p r z e r w y p r z e z 13 lat, z a w s z e p r z y f r e k w e n c j i p r z e k r a c z a j ą c e j m o ż l i w o ś c i o r g a n i z a c y j n e k s z t a ł c e n i a . S U M M A R Y T h e U n i v e r s i t y ol Łódź a s t h e o n l y u n i v e r s i t y in P o l a n d o ffers c o u r s e s in t h e field of t o u r i s m a t t w o d i f f t r e n t l e v e l s , i.e. at t h e p o s t d i p l o m a a n d M.A . l e v e l s . T h e s e p r o g r a m m e s a r e c o n n e c t e d o r g a n i z a t i o n a l l y w i t h F a c u l t y of G e o g r a p h y a n d t h e y w e r e c o m m e n c e d in 1977, w h e n t h e P o s t d i p l o m a C e n t r e of T o u r i s m w a s o p e n e d h e r e . T h e M.A. c o u r s e s in t h e g e o g r a p h y of t o u r i s m w e r e fi r s t i n t r o d u c e d h e r e in 1982. T h e a i m of th is a r t i c l e is t o a n s w e r t h e q u e s t i o n t o w h a t d e g r e e t h e o r e t i c a l a s s u m p t i o n s a n d i d e a s of t h e t r a i n i n g of s t u d e n t s fo r t h e t o u r i s m s e c t o r f i n d t h e i r c o n f i r m a t i o n in p r a c t i c a l life. A c c o r d i n g to t h e a u t h o r s , a n i n d e x of u s e f u l n e s s of u n i v e r s i t y e d u c a t i o n i n th is f ie ld a r e p r o f e s s i o n a l c a r e e r s of s t u d e n t s c o m p l e t i n g t h e s e c o u r s e s . T h e a u t h o r s p r e s e n t t h e f i n d i n g s of q u e s t i o n n a i r e s t u d i e s c o n d u c t e d a m o n g t h e g r a d u a t e s b o t h of t h e P o s t d i p l o m a C e n t r e of T o u r i s m a n d of t h e M.A . c o u r s e s i n t h e g e o g r a p h y of t o u r is m . T h e q u e s t i o n n a i r e c o n c e r n i n g t h e p o s t d i p l o m a c o u r s e s w a s fille d b y 83 p e r s o n s , i.e. b y 42 p e r c e n t of all t h e g r a d u a t e s a n d t h a t c o n ­ c e r n i n g t h e M .A . c o u r s e s — b y 22 p e r s o n s o r e x a c t l y 60 p e r c e n t of t h e g r a d u a t e s . T h e s t a t i s t i c a l a n d s u b s t a n t i v e a n a l y s i s of t h e q u e s t i o n n a i r e s s u b m i t t e d b y t h e r e s p o n d e n t s a l l o w s to d r a w s e v e r a l m o r e g e n e r a l c o n c l u s i o n s . T h e g r a d u a t e s of t h e M .A . s p e c i a l i z a t i o n in t h e g e o g r a p h y of t o u r i s m a t T h e U n i v e r s i t y of Łódź r a t h e r s e l d o m fin d j o b s i n t h e t o u r i s m s e c t o r — o n l y o n e - - t h ir d of all. T h e n e x t o n e - t h i r d of t h e m g e t j o b s i n t h e s y s t e m of e d u c a t i o n , a n d a r o u n d o n e - f o u r t h s e e k j o b s n o t c o n n e c t e d w i t h t h e i r a c a d e m i c s p e c i a l i z a t i o n . T h a t is d u e t o s e v e r a l r e a s o n s . O n e of t h e m is r a t h e r u n a t t r a c t i v e , i n d u s t r i a l c h a r a c t e r of Łó d ź a g g l o m e r a t i o n , w h i c h l im its t h e n u m b e r of j o b o p p o r t u n i t i e s in t h e t o u r i s m s e c to r . T h is u n f a v o u r a b l e s i t u a t i o n is a g g r a v a t e d f u r t h e r b y a s m a ll i n t e r e s t t a k e n b y t h e g r a d u a t e s in w o r k in s o c i o - w e l f a r e d e p a r t m e n t s of i n d u s t r i a l c o m p a n i e s , w h i c h h a v e t h e b i g g e s t r e s o u r c e s fo r r e c r e a t i o n a n d t o u r i s m i n t h e P o l i s h c o n d it i o n s . Y et a n o t h e r r e a s o n is t h e a c a d e m i c c u r r i c u l u m , w h i c h is n o t t o o w e l l a d a p t e d to f u t u r e p r o f e s s i o n a l c a r e e r s of t h e g r a d u a t e s . T h e a n a l y s i s of t h e c u r r i c u l u m fo r t h e g e o g r a p h y of t o u r i s m c o u r s e s r e v e a l e d a n u m b e r of s h o r t c o m i n g s c o n c e r n i n g m a i n l y w i t h s u b j e c t s h a v i n g a m o r e p r a c t i c a l o r i e n t a t i o n . T h e g r a d u a t e s p o i n t e d at t h e i r i n c o m p l e t e p r e p a r a t i o n fo r s o m e sp e

(16)

-cific o p e r a t i o n s (e.g. l i n a n c i a l c a l c u l a t i o n s ) a n d m o d e r n t e c h n i q u e s of o ffice w o r k (e.g. w o r k w i t h a c o m p u t e r , t e l e x , t e l e p h a x , etc.). T h e p e r i o r m e d s u r v e y p o i n t s a t t h e n e c e s s i t y of u p - g r a d i n g c o n s t a n t l y t h e c u r r i c u l u m ol s t u d i e s in t h e g e o g r a p h y of t o u r is m , w h i c h s h o u l d b e e n r i c h e d b y n e w c o n t e n t s a n d a ls o b y n e w p r a c t i c a l sk ills . It s h o u l d b e r e m e m b e r e d , h o w e v e r , t h a t t h e s e c h a n g e s s h o u l d n o t d e p r i v e t h e a c a d e m i c c o u r s e s of th is w h i c h is so s p e c if i c fo r th e m , t h a t is — a b r o a d g e n e r a l k n o w l e d g e , b e c a u s e it is t h i s k n o w ­ l e d g e w h i c h d e c i d e s a b o u t a g r a d u a t e ' s u s e f u l n e s s a n d p r o f e s s i o n a l c a r e e r — t h a t w a s a l s o c o n f i r m e d b y t h e g r a d u a t e s e m p o y e d in t h e t o u r i s m s e c to r. T h e g r a d u a t e s of t h e P o s t d i p l o m a C e n t r e of T o u r i s m e v a l u a t e th is c u r r i c u l u m v e r y h i g h l y a n d p o s i t i v e l y a n d th is d e s p i t e t h e f a c t t h a t c o m p l e t i o n of t h e s e a c a ­ d e m i c c o u r s e s d o e s n o t e n s u r e s p e c t a c u l a r c a r e e r s fo r t h e m . A m e a s u r e of u s e f u l n e s s of a c a d e m i c e d u c a t i o n o b t a i n e d t h r o u g h t h e P o s t ­ d i p l o m a C e n t r e of T o u r i s m a r e o p i n i o n s of its g r a d u a t e s a d m i t t i n g t h a t t h e y m a k e u s e in t h e i r t o u r i s t a c t i v i t y of P o l a n d ' s r e g i o n s , w i t h w h i c h t h e y w e r e a c q u a i n t e d d u r i n g t h e i r s t u d i e s , a s w e l l a s f r e q u e n t r e f e r e n c e to d i p l o m a d i s s e r t a t i o n s p r e ­ p a r e d a t t h e e n d of Ihe a c a d e m i c c o u r s e s in t h e i r p r o f e s s i o n a l w o r k . T h e g r a d u a t e s u t i l i z e t h e i r s k i l ls a c q u i r e d a t t h e U n i v e r s i t y in o t h e r w a y s s u c h as o r g a n i z i n g n u m e r o u s t o u r i s t e v e n t s a n d a t t r a c t i o n s . T h e s e f a c t s p o i n t at p r a c t i c a l v a l u e s of e d u c a t i o n o b t a i n e d in t h e P o s t d i p l o m a C e n t r e of T o u r is m . A n e f fe c t of e d u c a t i o n o b t a i n e d in t h e C e n t r e , w h i c h is d i f f ic u l t to m e a s u r e a l t h o u g h it is f r e q u e n t l y r e p e a t e d b y t h e r e s p o n d e n t s , is a n e w i m p u l s e for so cial a c t i v i t y , e s p e c i a l l y w i t h c h i l d r e n a n d y o u t h p r o v i d e d b y t h e i r a c a d e m i c t r a i n i n g . T h e r e a d i n e s s to c o n d u c t t o u r i s t a c t i v i t y fo r t h e c l o s e s t e n v i r o n m e n t a n d a p e r ­ s o n a l d e s i r e t o d e e p e n t h e i r t o u r i s t k n o w l e d g e e x p r e s s e d b y t h e r e s p o n d e n t s a r e t h e b e s t t e s t i m o n y c o n f i r m i n g t h e d e m a n d fo r s u c h s t u d i e s . T h a t is a ls o c o n f ir m e d b y t h e f a c t t h a t t h e C e n t r e h a s b e e n o p e r a t i n g fo r 13 y e a r s n o w w h i l e t h e n u m b e r of c a n d i d a t e s a l w a y s e x c e e d s e n r o l m e n t p o s s ib i l it i e s . T r a n s l a t e d b y L e s z e k P o d b i e l s k i

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