'l
r-./~
.-.
______ .
______ .
___ 5r. __ .
__ .. :
..
/.~
__
~
.. ______
m _ _ _ _ _ _ • • • _ _ _ _ • • • • • • m • • • _ _ _ _ • _ _ _ _ • • m m ... : ... ---_ .... _-... -... _-_ ... _-... __ .-... __ ... --_ ... __ ... . ~ ~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
R.J.B. nr. 209.01.5~o1Nz.l
t
Mft}.;
~~ /W-lJ~~
F
~ ~+ ~4~.
f;;Jr
p'v,. ~~L w~-wtf~{.t- ~ ~&lu ~ulrV-·Jv.-li
r~~~}
wj~ (s~~. ~l,+ ~L~-fL
v\,4:M
~.
/.J-~(Y)~
VZA-U
~,
()~.{.tlv, ~
wk
Á-L.{~c~:u--t ~T
\Jûtrw'
O~ÓM+
V,~.v... U~~~.~~
(~
rv.r-~ ~ ~~~
t.t{'t -tc{j
~ ~~
~
~..
Cr ",'
~.
JA:
~
V<- ti--U~ ~)..':D.v.,~it~
.Q.t-",~
\~tl.,
/wUW'1Yl.A.L..(.
~
~,~J. f'vl·b·
~ c]Lf·
M.Ii-~ ~ ~fcr
4.
~ ~lvf- ~ v&.{...LI ,"
\
•
PROJET D'ATELIER DE CHLORURAT10N DU' METHANE.
,Laboratorium voor chemische technologie
TECHMISCHE' HOGESCHOOL ,DELFT
\:_ - ·'TONDEUR Daniel
-'Ingénièur E.N.S • .G.S,o
Juin 1963
\.
INTRODUCTION
La chloruration directe des hydrocarbures saturés
pour pr_éparer les déri vés chlorés cor~esppndants ,ne devint ~fa
vraiment compétitive qu'aux environs de I935.
Pour le tétrachlorure de carbone,en particulier, préparé traditionnellernent par action .du chlore sur le
sul-~fure Çle carbon~ ,les recher~hes menées conduisirent d' a1;:>ord
à des procédés catalytiques,peu économiques"et ensuite àla
chloruration directe.
La dif:f~culté <lui se présente alors ·est de remplacer l'action du catalyseur,donc de trouver un moyen d'activer , les réactifs.Deux idéesse présenten:b,l'activation
photo-chimique et l'activation therm.~ae9toutes deux utilis~es
em pratique.Nous reparlerons de ces procédés. plus loin. Noys nous occuperons spécialement dans cette étude
de la pr~paration des chlorométhanes légers,soit: Ie
chlo-rure de métbyle et Ie chlochlo-rure de méthylène.
Le chlorure de métbyle trouve son utilisation prin-cipale dCiD-s l'industrie du caoutchous butyle (4-5%),des silicones (35%) ,et accessoirement dans celles des réfri-gérants et de la méthylcellulose.Le chmorurè de méthylène
CHOIX DU ?ROOEDE
Pour réaliser les réactions suivantes: ,
.
OH
4+012 ----6H
3
01,OH2012 ,OH013
,0014il faut,nous l'avons vu,activer le chlore par un procédé
thermique ou:photo-chimique.Les avantages et ~nconvénients
des deux méthodes peuvent être résumés comme suit~ .
Photo-chimique:
.Ne donne pas naissance
à
des impuretés comme les composésnon-saturés,les goudrmns,et le carbone •
• Le démarrage est rapide,il n'y a; pas besoin de
préchau~-fage.
(-tA'1'4~ ~
~
vvL
~uLtJ
"
.Subit l'influence de traces d'impuretés ágissant comme inhibiteu:oso
.Peut produire de très bons rendements,mais nécessite un appareillage coûteux et des frais de fonctionnement élevés, en ce qui concerne l'installation électrique surtout.
Thermique:
.Pas affectA pa+ des inhibiteurs. I
.pas de risques d'ennuis "électriqU'"~s",{chutes de tension)
.Possibilités d'installations à haqte capacité •
.• ooûts d'investissements et de ~onctionnement relativement
bas. - - - -fif1fF~~~~
.Possibilité de réaction complète de l'un des corps(en l'oc~
curence,le chlore).,d'ou séparation plus facile •
• p!ésence éventuelle d'impuretés abondantes (composés non-saturés)
.Nécessité d'opérer à des températures assez élevéestd'o~
controle étroit de ce facteur •
• Difficultes à prévoir aux arrêts et démarrages de L'unit~.
On peut penser qué le procédé "photo"s'appliquera
plutot à une région ou l'énergie électrique est bon marché
ou l'on cherche á avoir des produits assez purs,pour des ~_ ~
utilisateurs situés à proximité,et une production nè dépas- ~~
~'-sant pas la moyenne. I~JGAvI
Le prodédé thermique sera réservé aux grosses unités,
,..~:~ ~
conduisant
à
des produits de qualité technique.Notre choix sera déterminé par le fa~t que l'on
possède bien plus de renseignements pratiques sur le pro-cédé thermique,qui d'ailleurs est le plus répandu,et qui est
plus justiciable d 'un raisonnement "thermo-chiIp.iquel t
•
Oonvenons diadopter le procédé thermique,mais avant de .déterminer 1e schéma de fabrication,dégageons les prin-cipales données du problème.
Oomme dans le procédé phot~,la réaction
en chaîne,q~e l'on peut schématiser:
est une réT
IJ
action 012 ~ 01.4 +01· O~·+ OH4 '" HOI + C~3· 012 + OH3 ~ --~ Clo • + 0~30L 1 par exemple Alors que dans le procédcé photo, la réaction peutry
être controlée par les photons fournis,la chloruration
thermique né.cessi te une élimination soigneuse de la chaleur en excès,sous peine de voir la réaction s'emballer et
pro-duire des d~p8ts de goudrons et de carbone.
II)! La réaction ne se produit qu'à partir d'une
pérature d'environ 250 O·,et la vitesse croit avec la tem-pèrature,jusqu'à l'expiosion.
~
IV) Les quatres réactions suivantes 'se font
sim~~-mtnt:
\'~~
7 - -.J--OH
4 +. 012 .".,;--, ROL + OH3Cl + IOO KJoules
OH4 + 2012
---
HOl + OH2Ol2 + 200KJc"H +
4 301 2. HOI + OHC13 + 300 KJ
OR4
+ 4012-
ROL + COL 4+
400 KJ environ11 n' est pas possible de n' obtenir qu ',un seul .ch~orométhane,
mais on peut se placer dans des conditions qui ·favorisent
plus ou moins l.~s extr.êmes. ~ \,lM.~\' I~'""", d·t... .... )
v)
En opérant avec un excès Çl.e méthane ,.on peutréali-ser la réaction totale du chlore.
vy
On obtient une quantité appréciable de HC1,qu'ilfaudra séparer et récupé:r-er.
VI~ Les rêactions se font en phase gazeuse
, '1-'(.
VII)). Les proportions de chlorométhanes obtenus dépendent
'~es p:r:opor;tid~s :nè<latiiv.es du chlore et du méthane en présence.
. \\
De ces diverses données,nous pouvons dégager les points suivants;
I Le controle de la température
11 s'exerce essentiellement en deux points:à l'entrée
au réacteur et à l'intérieur de celui-ci •
• En effet,nous avons vu qu'il fallait éviter une réaction explosive,tout en conservant une vitesse convenabIe .
• Erisuite,les gaz injeEtés devront se trouver à une tempé-rature telle que la réaction ne se produise pas avant l'entrée, mais dès l'entrée,et alors avec une vitesse convenable.Celà afin. d'éviter des xones "froides",ou la réaction se ferait lentement,abaissant ainsi'le rendement,et amenant de plus
un gradient de température important dans Ie r~acteur.
Nous disposons pour réaliser ce controle des moyens suivants -Ajuster la capacité calorifique da mélange pour que l'excès de .chaleur soit éliminé,soit en introduisant l'un des réactifs en excédent,sortant ainsi des limites explosives
ou moins inerM6
~Refroidir Ie réacteur.
soit en introduisant un diluant plus
La seconde solution est difficile à appliquer,et Ie con-trole par ce moyen présenDe une certaine inertie.On utilisera un réacteur adiabatique.
Nous sommes donc ramemés à la première solution.L'intro-duction d'un diluant entraîne une séparation ultérieure. D'autre part,si on ajuste les proportions de réactifs,on est
limité .par la prportion des produits à obtenir (vair· VIII)
.. ~ (\~ Un simple recyclage des gaz réagis fourni t la solution
'.~ , \ de. ces problèmes:il permet en effet
y
y
-d' ajuster Ie rapport CH4/C12\y.~ -d'avoir un volume de gaz inerte (HOI) convenabIe
~~~-
.f
~
-d'éliminer de la chaleur par un éventuel refroidissement'I'
~V
/
intermédiaire.~'v~
-de régler la température des gaz d'entr'e,en lesmélan~eant
aux gaz recyclés.11 Le controle des proportions
11 découle de ce qui a été dit ci-dessus.Le fait que
l'on obtienne un mélange entraîne une s~paration·ultérieure.
qui les accompagnent.
111
.
Les opérations ultér:i,eures-a) La quantité de chaleur produite par la réaction famt
penser à la possibilité d'une récupération.
b) La quantité de gaz chlorhydrique obtenue justifie sa
mése en valeur.On tächera de réaliser sa séparation de f~çon
rentable.
c)On se trouvera en présence
x'un
mélange de gaz à séparer.,
Cel à peut se faire de deux manières simples: absorption
sélec-tive ,et condensation sélecsélec-tive.Voyons de plus près ces possi-billttés;
Le méthane ne sera pas touché PaF ces opérations.Il pourra être recyélé.Le gaz chlorhYdrique sera mis en valeur. sous forme d'acide,ilsera donc absorbé dans de l'eau.Quant aux chlorométhanes, il s'agira de choisir 'entre les deux possibilités.
d)La séparationdes chlorométhqnes entre eux peut se faire par distillation,à priori.
La bibliQgraphie m'a conduit à sélectionner trois
procédés qui correspondent engros aux idées ciTdessus.Nous allons les examiner parallèlement.Ces trois procédés fonction-nent dans des maisons connues et répmtées,et le choix que je ferai de. l'un d'entre eux sera surtout basé sur les renseigne-ments disponibles.
1 Procédé Dow Qhemical (Pittsburgh)
cf Hirschkind-Ind.Eng.Chem. 4I,NoI2;2748,(I949)
11 Procédé Montecatini
cf petroleum Refiner ~
111 Procédé ~
----
<"Y)-"'<î":> ~V.";l.63'1
Io
I
IlO
~;~~,'1"1
~.r
-r--
,,-1,,,
. ,
l~<:.
f_
Nous pouvons déceler plusieurs points communs1aux
troi~ procédés,qui peuvent donc être considérés comme
indis-pensables ~ hotre atelier.
~ Le recyclage du méthane non réagi,après séparatimn des
autres composants du mélange.
~ L'absorption de HOI dans l'eau pour obtenir de l'acide
commercial.
- La séparation des chlorométhanes par distillation.
- Le recyclage des gaz sortant du réacteur (les procédés I' et 111 ne préjugent pas de la méthode de chloruration em-ployée,c'est pourquoi il n'est pas indiqué)
- Le refroidissement à la soetie du réacteur est obligatoire, (pour 111 aussi),afin depermettre l'absorption ou Ie stripping. - Le séchage est nécessaire dans tous les cas pour la partie des gaz recyclée au réacteur.
- La neutralisation se retrouve partout apràs l'absorptmon
de HOI,soit pour éviter d'envoyer de L'acide dans l'atmosphère, (scrubber du schémjfa III),soit pour l'éliminer dans la suite du circuit.
Les différences essentielIes résident dans Ie mode de' séparaFion du mélange gazeux (emplacement de l'absorption
de HCl;mode de 6é~eFa séparation des chlorométhanes).Nous
allons discuter en détail des avantages et inconvénients qu' elles impliquent.
Dans I,la première opération que subit Ie mélange
est' l'absorption des chlorométhanes dans un mélange de 0014
et de OH01
3oOelà implique que ces corps sont faci~ement
dis-ponibles.,d' une part, et que la proportion de prmdui ts légers
ne ~oi t pas trop forte .Oeux-cï,moins bien abàorbés, sont
entraî-nés en partie faible par HOl,et on risque de les retrouver dans l'acide.D'autre part, HOI étant soluble légèrement.dans les chlorométhanes,on en retrouve dans ie liquide envoyé au :strip-ping,qui a pour résultat de séparer une phase gazeuse conte--nant HOI et les chlorométhanes"légers.On a donc deux circuits de gaz,néeessitant "chacun un compresseur,des tours de
neutra-lisation et de séchage,et de distillation.En contre~artie,le
méthane non réagi 'est séparé des chloron:éthanes dès la premiè-re opération,les frais' de pompage peuvent s'en trouver réduits .•
Je pense que
Ce
procédé est avantageux surtout pour unepro-d~ction orientée vers les produits lO1Ïl.rd~.
Dans le schêma II,l'~bsQrption de HOl est la premiè-re opération.Elle est premiè-rendue difficile par la quantité de gaz inertes présentsoOependant,enppérant dans.une colonne adiaba-tique,on peut obtenir un acide très pur.Il est intéressant, pour la suite du circuit,d 'être débarassé totalement de HOl. ia séparation par cond.ensation a l'avantage de. ne pas intro-duire d'autres corps.Le système présente u'ncircuit simple et court ou les seuls frais relativement éleués seront dûs au
cQmpresseur.Il s'applique bien à la production des produits
légers
Le procédé IIT commence par un stripping suivi de l' absorption de HOl.En fait" 1;.e schéma originalt prévoyai t de
rèjeter
à
l'atmosphère les gaz résultants,après "scrubbing".Celà impliquait qu'il n'y avait pas de CH4 en excès dans les gaz.Omettarit cette supposition,J'ai prévu de recyçler ces gaz,
le circuit devant. alors comprendre encore un s~chage .Mais le
procédé ne s' appliqu.e. de çette fac;on qu' à la fabricat.ion de
produits'lourds,les produits légers étant recyclés au réacteur. En fait,les renseignements que j'ai concernant cette méthQde
sont maigres et ne font pas apparaitre l'utilité de chaque appareil.
J' adopterai le schëma 11, en gro s ,qui t.te à modifier
quelques détails.O'est celui qui+me semble le mieux adapté aux produits que je veux ohtenir,et de plus celui sur lequel
j'ai le plus.de rens~ignemen~s.
LA PRODUOTION
Je ferai mes calculs sur une base dee 30 tonnes/jour de chlorure de méthyle,et une quinzamne de tonnes d'autres
chlorométhanes.Celà correspond à peu près à une assez grosse
unité industrielle"En fait,la production et en particulier les proporti.ons des divers prmdui ts ,sont déterminés par le marché.Ce choix est donc très arbitraire.
LE REACTEUR
I.
• Bilan de matièreNous adopterons,les notations suivantes:
Sqient: x Ie nb de moles de C12 injectés
y 1111 II tf
"
11 'CH"
• ,4 z ft , f t"
ft"
CH4 éjectés n"
"
ft"
11 6H 4 réagissantp Ie rapport gaz recyclésjgaz éjectés
r Ie rapport OH40C12' à l'ent:rée
Les réactions q-q,i ont. l~eu, sont:
..
CH4 + C1 ' ~ 6'lCH + .OIH
'3
2 ', .. 3 ) On admettra qu,e tout
CH + 201 .4 ~2 ,.. 0~2CH2 + 2 C~H ) Ie chlore injecté
C?4 + 3012
--
Cl3CH + 3 C;t.H ) réagit dans Ie four.C~4 +'4012 .. C14C + 4 CIH ) )
; -: ~ 'j", .~ . 1\ - _
)
n + x n + x )
En effet,le nombrà de moles de chlorométhanes formés est
égal au nb de moles de OH4 ay~t réagi,n; de même, Ie nb de
~oles de OIH est égal à x,chlore réagi.
On peut alors représenter schématiquement Ie réacteur:
'7
<:'1"1 ..)
~~D
,., .., ~ C.H~ ~ c.e ..t
}
M c\-.t..\.""""",-~I-~r., .X- CU\ Eory
c..~,:,r""
c'...lo .... r~ c..t \.I.•
Le bilan s'écrit alors comme suit
chlore:
méthane: y
=
z + nde plus, x
=
f (r),car Iedes divers chlorométhanae
d'après la définition de r
OH4 à l'entrée
=
y + p zC12 à l'entrée = x
CH4 entrant =OH4 sortant
+ OH4 réagi
rapport'OH~/012 fixe la proportion dans Ie mélange.
GH'4
~h,
On a done 3 équations pour 6 variable~,d'ou 3 variables
indépendantes.On se fixer(i :
r
=
4 ,d~ou les~~oportions de chlorométhanes données plusbas. (voir ~ourbe
<-J )
p == 2, ce qui eorrespond à un exemple de la littératu~e;'
p règle.la température des gaz à l'entrée et l'évaeuation de
la chaleur.
n, c'est à dire la quantité de production.Pour n == I,
la résolution du système donne:
r == 4 ) ( x == 1,3 CH 3Cl 0,75 en fraction )
~~-~
= p=
2 ) z = 1,4 CH2CI2== 0,20 molaire n == I ) .(
y == 2,4 OHOl 3 == 0,05D'ou la eomposition des gaz à la sortie,et les quantités
. ,., .~. produi tes • ... •• .... :1 " \"" 30 tonnes/jour de CH 3Cl correspondent a 30 000 == ·33 moles Kg de ehlorométhanes > y '.~ = 24x50,5xO,75
produit Kgmoles/hr Mm Kg/hr Fract.mol. Vol.~ IOO~(m3)
• CH 301 24~~5 50,5 . 1250,00 0,203 CH Ol 2 2 6,60 85 561,00 0,054 0:, rDo·K OHC~3 I z
62
119,5 127122
OzOI3 33,00 2008,35 0,270 1010 ~.'B '30 " CH" .4 46,2 16 739,20 0,378 1415 '2.(;50 OIH 42,9 36,5 1565,85 0,352 1313 2. 46 o. 122,1 4313,40 1,000 3738 "t0OOIV'"A l'enynée,étant donné que Ie méthane non réagi est reeyclé,
la quantité de gaz frais introduite est égale à la quantité qui
réagit.Soit: OH4 33,0 16 528,00 735 à
20
0 . C~;~ 42,9 71 3045,90 1030~'''
..
c..1t~(.f î2.C,,1 s . -11. S'o "', 5 2. 'i/ v., .~ .,,~ 1. ~~_o\o.I
GW~c.tl. ~ G, ,~~ t.<"--"'~5
.
'> $"'6 ~'1
~I
30~ G.1<',
eH u'} ~ -1 ,~ Lt 2.,9 I<.j"",,ol ... /jCj':,., -:!oS') c..\t,.f
<"',,,
1.. .. HCJ.2. V') ceH21,
2.( q Ir6$",l? r.,11. Bilan thermique
La littérature indique que la température de fonctiomnemen.t
du réacteur avoisine toujours 7000 K.Nous admettrons cette
valeur.
,Le bilan thermique s'écrit:
chaleur sensible des gaz entrants + chaleur de réaction -,
chaleur sensible des gaz .?or~ants ,0;' ; i .'
'~)~~\~'::" .. ~?~;;~~ :\~ '\':.~'1.~; :.~i.
La chaleur·de réaction,calculée d'après les enthalpies de formation,ou prise dans la littérature,est de L'ordre de
100 KJoules'par mole de C12 réagie.Si on Eonsidère la réaction
, i
O,75
CH3ClI CH4 + 1,3 C12 ---~~ 0,20 CH2C12 + 1,3 CIH
, , 0,05 CHC1
3
la chaleur de réaction sera de 1,3 x 100
=
130 KJEn prenant des valeurs moyennes des chaleurs spécifiques,
on a
.
• ..y
.
• ÖCH• 0 ( TI - 'f ) + x • CCI • ( 11'1 ... Tc ) + Q4.- 0 2
~z
.'
ëCH + x • CCIH + rni • ën . ) ( T3...
To ),4 ~
Entre'3000 K et 7000 K, on a (voir courbesQ)
CCH = 47 Joules/mole)(o) ) . C~s vale.urs ont été
détermi-
4-CCIH
=
30 Ifn
CCH
3Cl
=
53,8~
nées parintegpa~tion
) graphique. ) ) C =64,2
"
_6H2C12~
CCHC1 3 =77,1·"
}11 vient alors;sm on prend TI
=
To = 2980 K ,et T3
=
7000
K
130 000
= (
400 ) ( 1,4 • 4-7 + 1,3 • .30 + 0 ,75 0 53,8 +0,20 • 64,2 + 0,05 • 77,1 )
=
64 72011 Y a donc excédent du Ier membre sur Ie second.Dans ces
conditions,la température de sortie des gaz serait plus élevée. Un calcul de "trial and error" montre qu'elle serait de l'ordre
de 11000 K.·
Pour maintenirune température de 7000 K,on peut soit
diluer avec un gaz inerte (azolle)·,soit refroidir les gaz de recyclage.C'est cette seconde solution que npous adopterons.
Elle permet en effet ~e récupérer de la chaleur sans introduire
, d'autre constituant,qu'il faudrait pomper dans Ie circuit.
L' exc~,s de ehaleur est de 130 000 - 64720 = 65280 Joules Pour l' éliminer, il faut refroidir le3 gaz ·de
AT = Q . ~;;
= .. . .
6 280Copo~ -~I,4.49,7 + 1,3 • 30 + 0,75 . 53,8 + 0~20 .64,2
AT 65 280 _ 2000
, .= 2xI6I,4
-Le :t;aeteur 2 pr.ovient du fait que il y a de~ fois plus de .
ga~ recyclés que de gaz sortant du circuit.
11 faut done refroid~r à 5000 Kies gaz de recyclage avant
de lesmélanger aux gaz frais.Caleulons la température ré.sul":'
tante des gaz d'injection.
Ecrivons quela chaleur nécessaire pour porter de 2980 à
T2 les gaz frais est apportée pa~ les gaz recyelés •.
. A
H gaz frais == y • CCH '. 4l\H
gaz reeyclés'=
2( T 2 ( T2 - 298 ) + x 0 CCI 0 ( 2 T2 - 298 ) - 500 )( z • CCH .+ x • CCIH 4 + ~ n i .. Cn. ) ~Supposons
T
2 = 400~ On caleule alors les C moyens dans lesintervalles utilisés.Il vient:
CH4_ : C12 : CH4 CIH CH 3Cl: CH2612 : CH013
.
.
38175 x 2,4=
9~ 34,55.x 1,3 =12
gaz frais 138 x 1I2 43,65 x 1,4)( 2 = 122 29,20 x I,3vl.:c: 76 51,85 x 0,75~2= 78 gaz recycléw 64,40 x 0,20 ... 2.= 25,7 77,50 x 0,05l"2=222
309,4 x ~OOL' égali té des deux membres n' est pas vérliLfiée .L.a :gempérature
sera plus élevée.On essayera 4500 ,etc ••• en eneadrant la valeur
réelle.On trouve finalement à '4400
gaz frais gaz, reqyelés
I40 x 140 = 19 600 CH 4 4§,e5 x 2 x I,4 = 12~
OIR 29,6 x 2 x 1,3
=
77 OH Cl .3·
•.
53,0 x 2 x 0,75= 79,5 CH2C12·
• 66,0 x 2 x 0,2 = 26,4 CHC~3 78,5 x 2 x 0,05 = :l18 316,7 x 60®
= I9. 000· Le bilan thermique peut être :oésumé ainsi: (en degrés C'o) t.l~ 2.5 <>
.\
~
___~~~~._.~~~_~1_1_~
______~
____~~_2~T_~__ ~
~
:(:1:1. Dimensions du réacteur 41.1·~ ~
,,<t:
.~
~qA},"
\!
~V"r
L~ littérature indique les temps de passage que
nécessite une réactiQn comj;:jlète du chlorà.A 4000 C,ce temps
est de O~OI seconde.
On a un volwne de production dEi
I22,I Kg
mOle/hr,soit une circulation trois fois plus grande dans Ie réacteur. Pour un centième de seconde,on aura donc dans Ie réacteur:
122,I
xIOO
x3
=
I
mole environ(I,OI75)
3600 x IOO
D'ou un volume à 7000 K et une atmosphère,de
22,4 x I,075 x 700
=
58,5 litres273
L'ABSORPTION EE HOL 10 ~hoix du prodédé
~absorption de HOI se fait en général industriellement dans dew colonnes garnies.La geande quantité de chaleur dégagée qui accompagne I' absorption entraine un problème d' élimination' , de cette cgaleur.Bn a Ie choix entre deux procédés: la colonne isotherme et la colonne adiabatique.
La colonne isotherme est munie d'un système de re-, ,
froidissement (serpentins) et aura done un coût de fonctionnement assezélevé.Mais elle permet d'qbtenir de _fortes concentrations. d'acideo
La colonne adiabatique a un fonctionnement plus éco~
nomique,mais on obtm.ent un acide moins riche,du fait de la haute température de l'opération.lci,cette température élevée est intéressante,pûisqu'elle empêche la condensation des chlo-rométhanes.De plus,comme nous Ie verrons,elle permet l'obtention deun acide très pur.Nous adopterons ce procédé.
11. ~'absorption adiabatique
Le principe en est Ie suivant.Dans une tour gaenie, on introduit en queue les gaz contenant HOl,en tête,la quantité adéquate d'eau d'absorption.On récupère un gaz qui contient la
quantité d'eau évaporée correspondant
à
la chaleur libérée parl'absorption.Oes gaz sont pratiquement exempts d'HOl,mais
con-tiennent des impuretés éventuelles provenant d'opérations an~
térieures.En queue,de l'acide à 30-33%
,L' absorption adiabatique,quand il y a dégagement de
chaleur important,est applicable chaque~ois qu'il y a
forma-tion d'azéotrope entre Ie solvant et Ie soluté,avec point dl ébullition'maximumoEn effet,les concentrations dlHOl en
équi-libre déeroissent de bas en haut.A une eertaine hauteur,il
y
a de l' acide à 20% (azéotrope) •. Pour des concentrations
infé-rieures,la pression partielle de H20 sur Ie liquide est supé~
rieure
à
celle de HOl,et la partie supérieure fobetio~e commeenrichisseur,c.hassant la vapeur dûe'
à
la libération de ehaleur.L'acid~ qui quitte la tour est à température d'ebu- ' llition (en général,60 à 90o ).Oette haute température empêche la eondensation des impuretés des gaz dans l'acide.Celà permet
d'obtenir ~ventuellement de l'HOl gazeux pur par distillation.
On peut également alimenter la tour avec un acide faible,ce qui
lIl. Choix du remplissage de la tour •
..
Nous emploierons un remplissage classmque d'anneaux
Raschig en céramique,assez bon marché et resistant bien
à
lacorrosion.Comparons les propriétés de quel~ues remplissages
de ce type:
~p
70
20
Anneaux disposés au hasard.
d inches epaiss. Nb/ft
3
f:
ft2/ft3
surf.
3Jl3 3/8 52 0,72 20
2 x 2 1/4 165 0,74 28
Anneaux disposés géométriquement 3/8 1/4 65 0,66 0,76 25 vit.gaz ft/sec 2 ... 4 1,8-2.,8
prix debit mini
sh/ft
3
lb/hr ft25 1050
9 1500
9 1500
11 est difficile de faire un choix
à
priori.Nousverrons plus loin que le choix sera surtout déterminé par les débits de gaz et de liquide utilisés.En effet,à une con-centration d'acide donnée correspond un débit de liquide,qui doit d'autre part être suffisant pour bien mouiller le remplis-sage.Etant donnée la grande quantité de gaz inerte qui passe dans la tour, on essayera d' avoir une vi te':7'e de passage assez
élevée.D'autre part,si on veut lID acide riçhe,il faudra un
dé-bit de liquide faible.C'est pourquoi on prendra des anneaux assez grands qui satisfont à ces c.onditions.La hauteur de la tour s'en trouve élevée mais reste raisonnable,HCl étant très facilement absorbé .Des remplissages plus grands qU,e ceux ei tés
dans le tableau, ne sont, plus rentable~,il vaudrait alors mieux
utiliser des grill.es.Le choix ~ntre des anneaux rangés ou
dis-posés au hasard est difficile aussi,si on se réfère aux donnée~
du tableau.Les Raschig .3' • .3 "au hasard" auront pour moi
l'a-• C m'n:!.s _. ==' _'0_' m ' H.' .n.' - .". _. -~-'-mc
vantage de permettre un debit plus faible de liquide.De plus, ils sant moins chers,
IV. Choix de la concentration d'acide
à
produire • .,.
On t~acera d'abord la courbe d'équilibre HCI-H2
0,
à une atmosphère;cette courbe varie peu avec la pressKon,de sorte que l'on peut admettre qae celle-ci est constante.
Ensuite,on tracera une ligne de fonctionnement,que l'on supposera être une droite.Cette supposition est fausse, mais pour Ie but que nous nous proposons,l'approximation est
On peut prendre comme courbe d'équilibre:
y
=
pourcentage de HOl dans la vapeur ) pourcentages ra@~nétéà àx
=
pourcentage de HOI dans leliqUide~
l'ensemble HOI + H20On connait deux points de la courbe de fonctionnement,
les conditioms à la sortie de la tour' (en haut) x=O,y~
°
les conditions à l'entrée,y
=
100, x=
à choisir.Pour que l'absorption ait lieu,il faut que la ligne
de foncti.onnement reste au-dessus de la courbe d' équilibr~.
La concentration extrême qu'il est possible d'obtenir
corres-pond à l'abscisse du point ou la première coupe la seconde ou
lui devient tangente.On peut voir qu'il est théoriquement
pos-sible d'avoir de l'acide à 35%.En pratique,cette concentration
ne peut être atteinte que pour des hauteurs de your t~ès
gran-des (infinie à la limite) et il est raisonnable de laisser une
distance suffisante ent~e les deux courbes.De plus,on a vu que
l'on est limité par le débit de liquide.
On a fait des calculs pour des concentrations de
30% , 27% , 24% .Dans les tr.ois caston obti~nt des hauteurs
de tour convenables,mais pour le premier~le debit de liquide
.est trop faible pour bien mouiller les Raschig.~La valeur 27%
convient à tous les points de vue •. Cette concentration est
commerciale,de plus.Nous l'adopterons.
La quantité de HOl que renfermeront les gaz à las
sortie est arbitraire.Son estimation doit être basée sur les
coûts de la perte que l'on subit,de l'élimination ultérieur~,
et de la hauteur de colonne à ajouter pour l'absorber.Oette
estimation estdifficile.Je prendrai une valeur basèe sur la
littérat~re.Soit y
=
0,5%v.
~uantité d'eau à introduire dans. la tour•
Elle est la somme de l'eau qui donnera l'acide et
de l'eau qui sera év~orée.Le bilan de matière du réacteur
nous fournit la quantnté de HOl à absorber :1565,85 Kg/hr
Sous la forme d'acide à 27%,celà correspmnd à unt poids total
de 1565/0,27
=
58eO Kg dt acide,ou 58~0 - I565=
~235 Kg d'eau.(en ne tenant pas compte de la perte en acide).
Par un bil~ de chaleur global,nous alloms
détermi-ner la quantité d'eau qui devra s'évaporer pour assurer l'é-vacuation de la chaleur.
On se servira du diagramme enthalpie-composition pour le système HCI-H20,donné par Ferry.Dans ce bilan,on né-gligera la variation de chaleur f?ensible des gaz inertes dans
la tour.Les gaz sortant à une température peu différente de
l'entrée,cette approximation est justifiée.(Variatmon de chal. sensible de I' oE.dre de 7000 Kc.al).
Si ~e:~t la q~anti té d' eau évaporée, en Kg, pour une hr .. Enthalpie entrante \ HClà 1000 (480 cal/g)
1
H20 à 200 ( 20 cal/g) QHCl = 1565,8 • "480 = 750 000 Kcal ·QH 2°
=
(4235+X).20 • Enthalpie sortante fAc. 27% (supposéà
800)(Vap. d'ea~, (supposée à 900)
QAC := 5800 • 65 := 375 000 Kcal
QV .
=
X •
637750 000-375 000 = X o. (637 ... 20) .... 4235 • 20
soit
x
= 375 000 + 84 500617 := 1740 Kg/hr j
L'alimentation ~totale en eau doit donc être
, 4235+740 =14975 Kg/hr }
VI.
.
Flooding velocityPour un débit de liquide donné,quand Ie débit de gaz dépasse une certaine valeur,l'écoulement du liquide est perturbé,il se forme une couche d'eau au-dessus du remplissage,
à travers laquelle Ie gaz doit barboter,et il en résulte une
.,' chute de pression importante. On a intérêt
à
opérer nettementau-dessous de cette limite.En général,on adopte un débit gazeux
qui est une fraction du débit limite,de l'ordre de la moitié.
Dans ces conditions,on es~ aussi au .... dessous de la "loading
velocity",débit à part in duquel on observe une certaine
réten-tion du liqüide,et qui correspond également à une perte de
charge.
11 est possible de calculer Ie débit limite à l'aide
de diagrammes,par exemple
reliant G~ a
v(PL)O,2
3
gce ~vPL
Foust,Wenzel ••• donnent un dmagramme
et
GLfh)l
G VPr,
, ou G L := débit de liquide,lb/hr,ft2" G L
=
débit deliquide,lb/hr,ft 2 GV=
débit de gaz,lb/hr,ft2=
viscosité,centipoises 8 2=
4,17.10 ft,lb/lbf,hrPv
=
masse spécifique du gaz,lb/ft3
Pii
=
masse spécifique du liquide,lb/ft3a
v
=
surface spécifique des anneaux,ft2/ft3
e = porosité des anneaux
On a GL
=
5800GV 4313
(rapport des débits totaux)
=
M . 273,
~59.373
avec Mme
masse moléculaire moyenne,que l'onconsidêrera comme constante
Mm
=
16xO ,378+36 ,5~0 ,352+50·,~)li.0 ,,203+85~0 ,054+119,5>,0,013(M.molaire .x.fract.mol. pour chaque constityant)= 34,9
Pv
=
0,0712 lb/ft3
(à 1000 ,0)=
70,,0 lb/ft3 (1,12 g/cm3 ) (à,:.IQO.... 0) .' 0 d'ou0,0712
4
70
=0,0
GLf:1k
= 5800.G
P:L 4313 ~ v G;:> a Cu )0,2 V v L ~--~3~~--'-=
O,I6A cette valeur correspond sur Ie graphique
go e Pv PL
avec a
=
2d,
e=
0,72,
celà donne (et uL = I)G
V = [0.I6 •
4.I~Ó
I?8 I' .D,Om · 70 • {0,72
l
3J
~ 1~:i?ib/hr.:ft2
\
·VII. ~hoix du diamètre de la colonne.
Oe chmix est fait en fonction de
r
Ia vitesse de gaz à obtenir dans Ie rempliss-age
,la flooding velocity
Ie rapport d'irrigatmon à respecter
Le problème n'est pas 'justiciable d'une résolution analytique.On a essayé plusieurs vitesses de gaz aux environs de la moitié du flooding,et on vérifie que de bonnes conditions de fonctionnement sontr réalisées.
on~er3>
la vitesse de 4,5 ft/sec.1) Oelà correspond à une section
S _ débit,ft
3
/sec= 3738. 35,31
ft3 . I/3600
- vitesse,ft/sec 4,5
(vol.de gaz à
100
0 par hr =3738
m3 ;
Im? =35,3I
=
L~,.~.~_
..
~t2
\2) Les papports d'irrigation,
àu
bas et au sommet de la tourr
=
débit total de liquide,lbjhrsection,ft2
en haut: 4975 -' 2,205
=
1273 lb/br,ft28,2
en bas: 5800. 2,205
=
1557 lb/hr,ft28,2
On avait vu. que Ie rapport minimum était de 1050.
~e mouillage sera donc suffisant.
3)
Le débit de gaz par unité de surface est alors4313,4 Kg . 2,205 i;b/Kg
=
1086 lb/hr,ft28,2 ft
A6
soit 0143 fois la vitesse de flooding
ce qui est satisfaisant.
VIII. Oalcul de la haut.eur de la colonne et bilan thermique
J
Dans l'appareil,il y a transfert simultané de
ma-tière et de chaleur,de la p~asà liquide à la phase vapeur et
inversement.De plus,leq volumes et poids des phases ne peuvent être consÜl.dérés comme constants,pas pius que la température et les pressio!ls partielles des constituants.En raison du grand nombee de variables,le problème ne pe:ut pas être résolu
analy-tiquement,et on doi t avoir rec.ours à une méthode par
approxi-mations successives (trial and error).
o Le processus suivi est Ie suivant:
I) Bn divise la tour en sections superposées~dans lesquel·les
oil peut considérer les. variat.ions de propriétés c.omme assez faibles pour pouvoir prendre des moyennes.
2) Par un bilan de matière sur la sectmon,on détermine la com-posit·ion dew phases en présence.
3)
Par un bilan thermique à chaque extrémité,on détermine latempérature de l'acide entrant et sortant de la seution (appro-ximatïons successives,en se fixant une température des gaz)
4) On calcule Ie volume nécessamre pour réaliser ces transferts. (moyenne des volumes nécessaires pour réaliser Ie transfert
indiqué par Ie bilan de masse,en bas et eh haut de la section) Les volumes trouvés pour Ie transfert d'eau et pour Ie
fa:ites sont proches de lar réalité.
5)On calcule la chaleur sensible transférée du gaz au liquide, et l'on controle qu'elle produit une variation de la tempétature
RU gaz 'conforme à ce que l'on avait supposé~
6) On effectue un controle final par un bilan thermique global
sur toute la section~
Remarquons cependant que pour les deux sections des extrémités,le calcul est simplifié du fait que l'on déjà l'une des températures.On peut alors se passer du bilan thermique in-termédiaire.En outre,' dans la section supérieure ,qUB 1 'on choi ....
sira tel.ie que la concentration de l' acide y soit inférieure à
20%,la pression de HOl est très faible,et la variation de pression
est telle que l'on pourra se servir de la mo~enne logarithmique
des différences de pression,et écrire que le transfert est pro-portionnel à cette mol)tenne.
o Pour réaliser le calcul, il nous fau.t au préalable
connaître un certain nombre de ~onnées,déterminées et
rassem-blées ci-dessous.
a} Les coefficients de transfert de matière seront pris d'après
un exemple de Norman(Absorption,distillation and cooling towers)
CeluiTci prend pour v~leur du coefficient de transfert de H9± H20
k~wa:: 23 lbmoles/hr,ft3 ,atmosphère ,pour des Raschig de I ."1 inch
J admettrai que ee coefficient es~ proportionnel à la surface
spécifique des anneaux.(a
=
58 pour les Raschig de I inch; a=
20pour ceux de 3 T 3 in~hes),et le coefficient devien~ alors:
23 . 20
7,93
lb mOles/hf,ft3 ,atmosphère.58
=
Le transfert es~ controlé par la phase gazeuse (d'ou k ),l'in-. " g.
dice w se rapporte à l'eau,et Ie facteur a indique que l'on
c"onsidère le produit du coefficient par la surface effecti ve " d'échange (c'est la grandeur que l'on détermine expérimentale'" ment en général,a n'étant pas connu)
Pour le transfert de HC1,Norman prend 20,donc en appliquant
les mêmes remarques,
~gAa
=205~O-
6,9 lb mOles/hr,ft3 ;atmo.b) Ohaleur d'absorption de HCl , Àa =420 cal/g (C.H.U./lh)
Chaleur de vaporisation de l' eau "),.~= 560 cal/g
c) Masse molaire moyenne du gaz:
20
d) Calcul de la 2haleur spécifique moyenne
eR4 39 J/mole,o~ x 0,378
=
I4?5CIR 29 x 0,352
=
10,20 CH 3Cl 46 x 0,203=
9,35 CH2C12 58 x 0,054=
3,24 72 x 0,013=
2.z.22
OH01 3 38,37 J/mole, 0=
9,15 aal/mole,o_ 21
12
- 34,9\ °
!~~6-2
cal/gI
e) Oalcul du coefficient de transfert de chaleuT'
Oonnaissant le coefficient de transfert de matière, nous pouvons calculer Ie coè.fficien.1J de transfert de chaleur en exprimant l'analogie des deux sortes de transfert.Utilisons l'expression donnée par
tmtés: ~(Pr)2/3
cppv
soit h = . gw k a cp PBM
Colburn,celà revient à égaler les quan ....
et kg,PBM Mm (Sc)2/3
pv M (Sc/Pr)2/3
m .
PBM
=
moyenne entre les pressions de gaz inerte ,à l'interfaceet dans Ie gaz.Si on suppose HOI absorbé instantanément,
pression à l'interface
=
I atmo. )) moyenne
=
0,824 =PBMDans le gaz, pression = 0,648 )
Sc (nb. de SChmidt) =
PUD
Fr (nb. de Prandtl)=
ukcp-) ) ) ) ) Sc Fr -4 0avec k
=
conductibilité thermique=
0,4x10 caljcm,sec,.(valeur du méthane pratiquement)
D
=
diffusivité de HOl à travers le méthane ~ 0,150 cm2/secc p
=
chaleur spécifique moyenne . . .=
0,262 cal/g,o., (on la suppose const ante)
p
=
masse spécifique du gaz = 34,9/22 400 g/cm32/3
On trouve Sc Fr
=
0,75et finalement .: ha
=
7,93xO,262xO,824x34,9xO,75J4.4·~81
,
Iere section
On prendra une section correspondant d'une part au
bas de la tour (acide
à
2'7%),d' autre part à un acideà
24%.A Bilan thermique au bas de la tour (calcul de la
tem-pérature de sortie de l'acide)
on écrit que la chaleur d'évaporation compense la chaleun sensible apportée par les gaz etla chaleur développée par l' absorption, soi t
qs + qa = qw
avec: qa= ~a kgaa Ma (Pag - Pal) =~~ Wa
qw = ~w kgwa Mw (Pwl - Pwg) = ~w Ww
gs = ha· (tg - t l ) C.H.U.jhr,ft 3
p désigne les pressions de vapeur,l'indice a se référant à
~Cl, w
à
l'eau, g au gaz, 1 au liquide.Les Pl sont lus surles abaques du système HC1-H20.Les Pg résultent de la composition des gaz.
on a fait des calculspour diverses températures supposées de l'acide.Cette approche est résumée par le tableau.
t = 100° tI = g 6do 70° 75°-Pal 0~060 0,105 0,150 0,200 Pag Pag-Pal qa Pwl Pwg Pwl-Pwg qw tg-tl qs qs+qa 0,352 0,352 0,352 0,352 0,352 0,352 0,292 0,247 0,202 0,152 0,102 0,052 aI@OO 26200 21400 16IOO 10800 5500 0,086 0,140 0,170 0,200 0,260 0,350
°
0 0 0 0 0 0,086 0,I40 0,170 0,200 0,260 0,350 I790 11350 30° 1343 I37öO J. 16200I
25°°
1120 22520 896 \ 16996I
21030 150 671 11515 ·28200 10° 44811 apparait que l'équilibre est
réali~é
pourJtl=
80°.I
:;
~~~i.4
t
~
(;u~.
11lJ.f?
1) Bilan de matière .sur la section
Soient P Ie POids d' acide à 2l~% entrant dans la section
Y Ie poids d'eau évaporé
X Ie poids de HOI absorbé
On admettra que X et Y sont dans Ie rapport des quantités
trans-férées par unité de volume,W a et Ww respectivement
P + X X Y Wa :: Ww :: 5800 P x 0,24 + X
=
156~ + Y ) AVEO ) ) ) ) ) à 800 , W a = qa(À~ Ww :: qw/.À wLa résolution de ce système en P,X et Y donne
X :: I95 ; Y
=
I45 ; P=
5700 Kg/hrd'OU la composition de l'acide
lHOI 5700 x 0,24 = 1370 Kgjbr
\H
2 0 5700-1370=
43305700 Kg/hr
la composition des gax
·r
HOI 1566 - I95=
1371lH
2G I45Et Ie bilan de matière serésume,pour les gaz
poids/hr vol.à
95
0 fract.mol.H2~ 145 250 0,665
HOI I371: I145 O,~OO
inerte 2747 Kg 2425 m 3 0,635
4462 \(~ i~,.~ 3820 1,000
i
Bilan thermique en haut de la section'16100 = 420 I6200
-
570=
38~4 = 28,4Ori supposera la températura das gaz égale à 95Q.On opère comme
précédemment
tm
Pag Pal Pag-Pal ga Pwl Pwg· ~-850 0,300 0,095 0,205 21700 0,300 0,065 87Q 900 ~,300 0,300 0,I07 0,I25 0,I93 0,175 20400 18520 0,320 0,390 0,065 0,065 2.2.Pwl-Pwg 0,235 0,255 0.,325
qw 19050
I
20650I
26370tg-tl 10 8 5
qs 448 359 224
qa+qs 22II8 \ 20759 } 18744
La t~mpérature de l'acide est donc de 870
Les quantités transférèes par unité de volume sont
20400 20650
Wa
=
420=
48,5 et Ww = 570 :::: 36,2:P Bilan de chaleur total sur la section.
On Ie fera ici pour contraIer que la valeur supposée de la
tem-pérature des ~az est correcte.
Entrée, [ac. 24%
à
87° (gaz HUI à 1000 Sortie ~ac. 27% à 800 (gaz(H20+HCI) à 950 (Enthalpies) . 5700 x 72 cal/g 1566 x ~78 5780 x 65 1515 x 492 410 000 Kc.al 749 000 i, 159 000 377 000 Kcal 745 000 I 122 000 KcalLa différence est de 3,7% ,ce qui sera considêré comme une approximation assez bonne.
~Les enthalpies sont déduites du diagramme enth.-composition déjà cité)
c Calcul des volumes nécessaires aux échanges
V poids total transféré dans la section _
- mo~enne des poids. transférés par. unité de volume,
Pour HUl,on a
WaID.oyen::::~38,4
+ 48,5)t :::: 43,5 l:b/hr,ft!2Pour H2
e
WwIDoyen=
(28,4+36,2)t~
- 32,3lb/~,ft2
Va
=
122
x 212 10 ft 3 ) donsc bonne concordance43,5
=
) I42 x 212 .~ 9,95 ft 3 ) Vw :::: 32,3 )2.3-r pkaleu2.3-r sensible t2.3-ransfé2.3-rée du gaz au liquide .
Elie est égale au produit du volume de tour par la valeur moy-enne de qs (chaleur transférée par unité de volume)et par heure)
10 ft
3
xt(896
+359)
=
6275
O.H.U./hrLa quantité de chaleur nécessaire pour élever Ie gaz de 10
est Op x m, soit 0,262 x 4462
2
+ 4313 x 2,2=
2525 O.H.U.Donc la.chaleur cédée par Ie gaz produira une baisse de sa
température de. 62ryg 0
~
=
~,5On avait supposé 5°.L'approximation est suffisante.En fait,j' a i
recommencé Ie calcul pour 97,5.0n n'arrive pas
à
une meilleureapproch~.
G Bilan général sur la section
IfI.t·S'"y., .It"\ 1- -t "1 ,:1-'-1 1-~ 1\2..8' "CR.. l' ... (;, ...:;
.
.. ' L!IG3 \.G'] 4 0·P'}
'"JO ~ !'1~~ ... "' o.Lt.,~ ~....
co· A ~ G .; I ~ v..;) HUl..'2,.+
Lt 1- ~ ~ \-Ij ~",,"l.Jl.c.\
\
'80" 4'~:;o v-) litR t.,~'0
v,? I-h. .. o S=lo.:> ~ '" 'S' S" Kj \-\c..e lot Zo ~S'" KJ r\t '"..
IIeme section
On prendra une secti~n correspondant en haut
à
unacide à 20% • Baisse supposée de la températuredes I'
a:~i?de
; 3°A Bilan de matière sur la section
En utilisant les mêmes no~ations que précédemment:
p + X = 5700 + Y P x 0,20 + jf = 1370 X Y W
=
W a w Composition de l'acide 5640 x 0,20 5640-II28Com}20sition des gaz
pÖids/br rOl I371-240 1131 Kg H20 I45+180 = 325 Kg inertes 2747 420j Kg· ) ) ) ) )
=
=
x=
240 KG d'ou Y=
180 Kg P = 5640Kg II28 Kg 45I2 Kg 5640 Kg vol.à 94° 930 m3 546 2425 3901 m3 frac.mol. 0,238 0,I40 0,622 1,000% de HCl dans Ie s~stème HCl-H20 iK131 x 100
78%
1I.31+.325
=
'3 Bilan thermique ·en haut de la section
Le calcul par approximations successives effectué comme plus
haut,livre la température de l'acide à l'entrée de la section,
°
88,5 •
Les quantités transférées par unité de volume sont
Wa =
2~~§0 =
50,.3Ww
=2;~gO
=
.38,.3 lb/br,ft.3~ Bilan d'enthalpie global sur la section
Entree ( ac. 20%
à
88,5
°
(gaz(HC1+H20) à 97,50 5640 x 720 1516 x 49.3 406 000 Kcal 748 000 Kcal I I54 000 Kcal'portie
~ac. à
87° 5700 x 72 4IO GOO Kcal-~
gaz (HC1+H2O) à 940 5" I456 x 5IO 742 500I 152 000 Kcal La différence est de 0,2%.
9 Vólume de tour nécessaire
Va
=
240 Kg x 2~2 lbLKg :: IO,70 ft.3(48,5+50,.352 lb/ft.3 r '
Vw == 180 x 222
C36,2+38,3)i == 10,65 ft 3
Ë Chaleur sensible transférée du gaz au liquide
IO~70 ft 3 x t(359 + 244)
=
3220 O.H.U.La chaleur ,spéci~ique moyenne du gaz est maintenant de ~'ordre
de 0,280 calLg (e11e est augmentée du fait du remp1acement de HOI par l'eau)
Pour refroid,~ir d'un degré, il faut 0,280 x 420.3 x 2,2
=
2585 C.H.U~La baisse de température sera donc de .3220 0
2585
=
1,25i=" Bilan général sur la section
o..c.., .. l. 2.~ (. -11 Z S Hu 113~ \4q 3C3D-1_~ a\~ 5-.. 0.' ae. "5 lt 5-1 2 1-11.0 }2. S" Ih .. O 95" -<
I .
oE ..: 5 bLt 01
2-+'11 \"'<-\-~ Lt 203 ~ /10,1 J~ 1J
'I $ c;À'"t... 2.'t j. 131=> HCJ2. " .. 0 3'Bz.o ... '1 "lt.. ,"':) ... ' ,€1" ~~:,o ~Iz.~ -146 1-; 1-1 1-\ CR , '3r~5" 107-00r,
CL 2'141 ("", rAt:.. L; aG ~ Ir'j I.,
IIIeme section
, '1
~ .. ~
A des concentrations au,.dessous de 20%,nous l'avons dit, la pression partielle'de HOI est faible.De telle sorte que
l'on se servira de la moyenne logarithmique des Pag - Pal· La troisième section sera donc constituée par Ie haut de la
tour.On supPQsera que les gaz quittent la.tour
à
90° et quel'eau est fournie à' 20°.
On avait admis que l'acide s'échappant avec les'gaz
correspondrait à 0,5% de HOl/H2 O.Pour 740 Kg djeau s'évaporant
celà fait 3,7 Kg/hr de HOI.
Composition des gaz à la sortie
poids/hr vol.à 90°
HCI 3,7 Kg 3,2 m3
H20 740,0 I22QO
inertes 2747,0 2395,0
3409,7 Kg 36I8,2
Bilan d'enthalpie global Entrée
r
eau à 200 ~gaz à 940 Sortier
ac • 20% à 88,5
0l
gaz(H20 pratiqmt) 4975 Kg x 20 kcal/Kg 744 Kg x 636 Kcal/Kg fract.mol. o ,00~9j -0,337 0,662 I,OOO 99 500 Kcal 742 500 842 000 Kcal 387 000 473 000 860 000 KcalLa différence est de 2%.On peu:b donc supposer la température
de sortie correcte
Calcul du volume de toUr
On écrit que
=
quantité absorhée par unité de volume quantité totale de HOI absorbéquantité totale
=
I131 - ~,7=
1127,3 Kg/hrq. par unité de 'Volume
=
L\Pm x kga x Ma~p~au bas de la section
=
Pag - Pal=
0,202 i1 Pl. en hau t.dp
m=
!p", - J..\P& Log (1.1 I'/~pJ = 0,0009 =.
d'
ou
Va=
0,0374 x 6,9 x 36,5 1127,3 x 2,2=
Le volume total de la tour est alors
264 + 10 + 10,7
=
284,7f~3
et sa hauteur 284,7
=
34,7 ft (11,1 m)8,2
J'estime que cette hauteur est excessive,relativement
au diamètre.En général,ces tours ont une hauteur de 5 à 7 fois
le diamètre.Je peux la réduire en tolérant une plus grande perte de HOl .
Supposons une perte de
1%
du HOl total,soit 15,7 Kg/hrLa fraction molaire de HOI dans les gaz devient 0,0033 bPm devient 0,0485 et le volume de la dernière section
V
=
III5,3 x 2.2_. = 2.oI ft3a 0,0485 x 6,9 x 36,5
Hauteur totale de la tour 8,2 221,7 = _"0' 27 ft (8,65 m)
p ... .,..,_ ; _. ~,~_.~ ... __ ::;s:
Il est clair que cè dernier calcul est inexact.Il faudrait recommencer le calcul de toute la tour.Mais l'erreur commise ne dépasse pas 2%.
En fait, j 'ai f.ai t ici un choix arbitraire de la perte
en acide.Il faudrait comparer le gain en hauteur de tour au
coût de la perte dtacide,joint au~frais de neutralisation
ul-térieure. !!lan global 740 Kg H20 15 Kg HOl 2147 Kg inertes 1565,8 Kg HOl ~à 1000 2147 Kg inertes ) 4940 Kg H20 à 200 1550 Kg HOl 4200 Kg H20 5750 Kg acide 27%
à
80mLA NEUTRALISATION
On a vu qu'environ
15
Kg/hr de HOI échappent à l'absorption.L'acide chlorhydriqueest légèrement soluble dans les chlorométhanes.Il devra donc être séparé avant la conden-sation de ces derniers,ce qui a d'autre part l'avantage de supprimer la corrosion dans la suite du circuit.Pour éliminer Ie plus complètement possible HOl,on aura recours à.une réac-tion chimique,en l'occurence,la neutralisaréac-tion par une base forte(en sOlution),la plus économique étant la soude.
I. Ohoix du procédé.
Le chmix de la neutralisation ne fait pas de pro-blème,étant dqnné qu'elle permet une élimination très com-plète,sans nécessiter de hauteur de tour excessive.
L'opération ne rapportant rien,on a imtérêt à
uti-liser une base aussi bon marché que possible.On prendra la
soude, de. préférence à la chaux,par exemple,parce que elle est
plus facile. à dissoudre dans l'eau,la préparation des solutJt.óns
en est facili té.e ;dè plus, Ie OlNa formé r:i,.sque moins de préc~
~iter dans la tour et de créer des incrustations.
Om a,à priori,le choix entre une absorption sur OHNa solide ou dans une solution.aqueuse.L'absorption sur solide a l'avantage de permettre uneélimination plus com-plète,de ne pas mettre en jeu de grande quantité d'eay.
Oependant,elle ne se prête pas tellement
à
une opération encontinu (remplacement de la soude difficile),provoque une perte de charge élevée,et enfin,argument décisif,les gaz
que nous avons à traiter contiennent.une forte próportion d'eau.La soude solide deviendrait vite
déliquescente,pertur-bant Ie pass~ge des gaz.
Une solution aqueuse présente les avantagew de pouvoir être pompée facilement,permettant Ie fonctionnement
en continu,de correspondre à un appareil ou la perte de
cha-' ;
rge est relativement faible.La grande quantité d!eau
neces-saire à première vue,est réduite du fait qu'on peut la
II. Oonditions d'écoulement et choix de la colonne.
A l'entrée de la colonne,nouà avon,s
.
•Kg Kg.moles 'm3 à 940 fract.mol. HOI 15 0,4 I2,8 0,003 H 0 2 7~0 41,2 [220,2
o
'
B.-~6 \ . .". inertes 2747 79,2 2395,0 0,661 3502 120,8 3637,8 1,000Un coup d'oeil en arrière(paga 9) montre que l'on a pratiquement les mêmes valeurs que pour la tour précédente. On peut de p1us admetnre que les propriétés du ga» ont peu changé.Älors les remarques et'calculs faits précédemment,
-.
concernant le remplissage de la tour,la viteese des gaz,la
vitesse de floodmng,les rapports d'irrigation,restent valables.
On prendra à nouveau des Raschig 3 x 3 inch.Le
débit de liqumde sera de 4100 Kg/hr :::: 9020 lb/hr,la vitesse
de flooding 2490 lb/hr,ft2.On
prendr~
un débit de gazenvi-ron 0,5 fois cette valeur, soit 1200 lb/hr,ft2 de section.
, :
-La section est alors :
IS!=
3502 Kg/hr x 2,2 ~b!Kg =;6,43 ft 2 f. ' 1200 lb/hr,ft~
Le dmamètre de la cQ~onne estl
0 ::::
2,86 ft :::: 89 cmlLa vitesse des gaz dans la tour vide est environ(en négli-geant la variat10n de volume)
V
=
3638 m3 x 35,31 ft 3/m3 -- - :::: 5,55 ft/sec:::: 1,73 m/sec3600 sec x 6,43 ft 2
~---111. Choix des conditions de fonctionnement. Voyons ce qui se passe dans, la tour.
1)Le gaz chlorhydrique àmffuse à travers le gaz inerte puis
est absorbé et neutralisé dans le liquide.II en réEulte un dégag,ement de chaleur, au sein du liquide, la formation de CINa,
une baisse de pression partielle d~ HOI 'dans Ie gaz,une baisse
de la concentration de soude.
2)L'ensemble du gaz est refroidi par transfert de chaleur
sensible au liquide,et il est à prévoir qu'il atteint son
point de saturation en eau (à la sortie de la tour précédente,
à 94?,il nIest pas saturé).
3)Au point de saturation,de la vapeur d'eau se
condense,en-trainant un transfert de ~~aleu~ latente au liquide,une
une augmentation de la qu anti té de liquide, mie diminution de la quantité de gaz.
On se trouve donc,à priori,en face des problèmes suivants:
a) élimination de la chaleur apportée au liquide. b) éliminatiom du CINa
c) élimination de l'eau condensée d) apport de àoude fraiche
e) quantité de HCI échappant à l'absorptmon f) concentration. de la soude à utiiliser g) récupération de la soude non utilisée
La solution la plus simp Ie. consiste bien sûr à
jeter la solution qui sort de la tour.Comme on set obligé d'utiliser une concentration de soude plus gEande que celIe.
qui réaliserait exactement la neutralisation,il en r~sy.lte
une perte en soude,accompagnée d'una perte en eau.La chaleur transférée au liquide est entièrement sous, forme de chaleur sensible (on verra par la suite que Ie liquide n'est pas
porté à ébullition,ce à quoi on peut s'attendre).
La récupération de la soude est résplue ~n
re-cyclant Ie liquidet6n récup~re aussi l'eau.POur évücuer
ltexc~s d'eau et le sel,on jette une partie de la solution.
La quantité jetée lDeut être égale à la quantité d'eau
con-~
densée.Dans ce cas,il n'est pas besoin d'ajouter.de l'eau ,au liquide recyclé.Le liquide doit avoir alora une
concen-tration 'en CINa telle que la quantité jetée .soit égale à
la quantité formée dans la tour.On a
~are-ment
unecertaine perte en soude.
Pour réduire au minimum les pertes,on a intérêt
a opérer COIT~e dit plus haut,c.a.d. en jetant autant d'eau
qu'il s'en condense,et de plus,à utiliser une concentration de soude aussi faiblà que possible.En fait,il faut rajouter
de la soude a.u liqumde recyclé~ celà se fera sous forme d'
~
une solution concentrée ,que I' on peutajoute~
continûment,en étant assuré d'une bOillle homogénéisation,et sans avoir
à
ïnterrompre le circuit.On introduit donc aussi une certaine
quantité d'eau,et la quantité j~tée.sera égale à la quantité
Le liquide recYclé doit être refroidi.Il serait peut-être ppossible réaliser l'éliinination de chaleur sans réfrigérant,de la facyon suivante: en permettant au liquide de circul~r dans la t.our à une température assez élevée,on réduit la condensation et le transfert de chaleur(latente et sensible) au liquide .On peut même supprimer la .condensa-tion.Dans ce cas,l'apport de solution fraiche en quantité
et à la température adéquateE suffit à rétablir l'équilibre.
Le choix de .la quantité d'acide échappanb à
l'ab-sorption dépend des facteurs suivants: la tolérance de la
suitedu circuit vis à vis de la corrpsion,la hauteur de
tour nécessaire à l'absorption,et peut-être la pureté des
produits (HOl y est légèrement soluble~.En fait,mon choix
sera arbitraire et guidé seulement par Ie' fait qu' il do~era'
une hauteur de colonne raisonnable.J'admettrai que la
frac-ti on molaire de HOI dans les gaz sortants est 0,00001.
Soude à employer:
I5 Kg de HOI à neutraliser correspondeng à ~~,5
x
40=
16,4 Kgde OHNa.par heure.La concentration théoriquement nécessaire .
Ot R 16,4 Kg 40 J dr ° t'
sera~ ULe 4100 Kg
=
Goo •. e pren a~ une concentra ~onun peu plus forte,mettons 1%.11 n'est pas utile d'aller au
delà,la résistance principale au transfert se trouvant dans la phase gazeuse.De cette fa90n,on aura encore une
concentra-tion de 0~6
%
à la sortie.IV. Hauteur de la colonne.
On fera les suppositions suivantes~
La quantité de gaz est constante à travers la colonne.(En
réalité,la condensation de l'eau correspond à une variation
de l'ordre de 8%,cqmme il sera montré plus loin)
La quan~ité de' liquide est constante. (Pour la même raison, c'est une approximation,ici de l'ordre de 4%)
Le transfert du gaz au liquide se fait par diffusion à travers'
un composant stationnB:ire (les gaz inertes),et la résistance se trouve essentielle ment dans la phase gaze1Ïl.se •.
L'atsorption se fait instantanément,ce qui entraine qu'on
rC2M.t
considérer la pression d'équilibre de HOI au-dessus du
li-quide comme n~~Yé. O,oVöDI
-Le coefficient de transfert de masse es~ multiplié'par deux,
du fait de la réaction chimique.Cet~e supposition est basée
sur la littérature.
Alors,la ligne de fonctionnement est une drokte,
et la courbe d'équilibre est confondue avec l'aXe des abscisses.
L'~va~uation des forces de transfert sera donc facile.
s ...
c.~ ~~. ,+<'ol~, .t.... 'j~3· \~-) - - - .
-1.:>-~ - - -
-... ~t ... '-&I... 0..,
.t.... 1...:f--\l.t..
'-Le nombre d'unités de transfert,pour la diffusion
à travers un composant stationnaire,est donné' par:
N -
f~lm
dy Yi=
frac.mol.HClà
l'équilibreG - "" 4 ~ (Y-Y.;) ~ y -_ f rac.mo • ree e s · e gaz l ' 11 d 1
à faibles comcentrations, (1-Y)lm
=
d!autre part, Yi
=
0 et N G devient 1-y N G-·=
tjYt
-f-y4=
Ln.KO-5 ·
=
5,7
H' g=
Hauteur d'une unité de transfert
V ou V ~ lb.moles/hr de gaz
kga S (1-Y)lm kga
=
c.oeff .de transfert de masseS = section de la tour
(I~Y)lm
=
I praniquement120.;8 Kg.moles 3 x 2,2 lb/Kg 2 = 2,98 ft
13,8 lb·.moles-/ft Jhr,atmo. x 6,43 ft x I atmo
La hauteur de la cQlonne est donc