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La situation des etablissements industriels a Łódź dans les annees de la Seconde Guerre mondiale

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A C T A U N I V E R S I T A T I S L O D Z I E N S I S

FOLIA HISTORIC A 47, 1992

Tadeusz Bojanowski

LA SITUATION DES ÉTABLISSEMENTS INDUSTRIELS A LÖD2 DANS LES ANNÉES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE

Łódź a été occupée par la W ehrm acht le 9 septem bre 1939. La ville et ses établissem ents industriels ont été peu détruits par les opérations militaires. Des plus grandes entreprises seulem ent la filature de E. Hae­ bler avec 35 000 fuseaux a été détruite.

Łódź était gouvernée par l’adm inistration m ilitaire jusqu’au 26 octo* bre 1939. Le 9 novem bre 1939 la ville avec ses environs a été incorporée au IIIe Reich. Les autorités militaires d’allemandes désiraient que les moyens et les grands établissem ents reprennent leur production in ter­ rom pue le 6 septem bre 1939 au mom ent du départ des autorités polo­ naises de la ville. Le gouvernem ent d’occupation voulait de cette façon assurer un fonctionnem ent presque norm al de la ville. Un certain rôle dans cette décision des autorités d’occupation avaient joué les indu- striels allemands de Łódź devenus conseillers économiques des autorités militaires.

Le 16 septembre, sur leur ordre, la production a été reprise par les plus grandes entreprises industrielles. Les hitlériens donc se sont dépar­ tis du plan d ’em mener au Reich toutes les m atières prem ières stockées à Łódź avant la guerre. Il s’agissait principalem ent des m atières premières de textiles. Les autorités m ilitaires ont déposé aussi dans les usines de Łódź les commandes pour les besoins de la W ehrmacht.

À la mi-octobre les décisions des autorités m ilitaires concernant l’in­ dustrie de Łódź ont été approuvées par H. Göring, qui dirigeait, en effet, l’économie d’Allemagne comme la m andataire du plan quadriennal (Beauftragter fü r den Vierjahresplan).

P ourtant, à cause du m anque de nouvelles fournitures de m atières premières, les établissements de Łódź ne pouvaient travailler qu’en di­ mension restreinte. La m ajorité des petites entreprises n ’a pas obtenu l’autorisation de recom mencer leur production, tandis que les moyennes

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et les grandes entreprises travaillaient de deux à qu tre jours par se­ maine.

Les bâtim ents de quelques fabriques textiles ont été transform és en camps de prisonniers, en prison ou en entrepôts. P ar exemple dans l’un des plus grands établissem ents textiles, l’usine de S. Rosenblatt (64 000 fuseaux et 900 de m étiers à tisser), on a organisé d’abord le camp de prisonniers, puis l’entrepôt des vêtem ents militaires.

Dès les prem iers jours de l’occupation, les autorités m ilitaires ont commencé à exproprier les propriétaires polonais et juifs.

Le 1 novembre 1939 l’ensemble des affaires concernant les confis­ cations et les ventes des établissem ents industriels sur les territoires polonais occupés p ar les Nazis est relevé de la compétence du H aupt- treuhandstelle Ost — НТО (Bureau C entral Fiduciaire d’Est). Les en tre­ prises confisquées étaient remises en adm inistration aux confidents (Treuhänder) comme on appelait alors les adm inistrateurs de commis­ saires. Les fonctions des confidents étaient confiés, pour la plupart, aux Allemands locaux et aux émigrés des pays baltiques (principalem ent de l’Estonie).

Les industriels juifs ont été entierèm ent privés de leurs entreprises jusqu’au début de 1940 et les industriels polonais jusqu’au juin 1941. On a aussi confisqué les usines et les actions appartenant aux preson- nes originaires des pays alliés. Les autorités hitlériennes ne respec­ taient que le droit de propriété des personnes dont le pays indigène se trouvait dans le bloc hitlérien ou bien c’était un pays neutre. P ar exemple, les actionnaires italiens de l’usine textile I. K. Poznański ont reçu, en échange des leurs actions prises par le НТО, celles des usines françaises.

Les usines confisquées par le НТО étaient successivement vendues à bon m arché aux Allemands ou bien remises aux émigrés allemends à titre d’indem nité pour le bien laissé en pays abandonné. Le plus sou­ vent c’étaient les confidents qui devenaient les propriétaires des en tre­ prises. Le nombre d’Allemands du Reich qui sont devenus propriétaires des établissem ents à Łódź était très restreint, malgré des facilités d’im­ pôt pour les entrepreneurs allemands qui s’établissaient à dem eure sur les territoires polonais annexés au Reich. En 1943 le deux tiers de tou­ tes les usines de Łódź étaien t en mains privés et le reste se trouvaient sous l’adm inistration de l’état.

Pendant l’occupation les autorités hitlériennes liquidaient les usines qui étaient inutiles du point de vue de l’économie allemande, avant to u t les fabriques textiles. Leurs installations productifs étaient transférées partiellem ent aux autres fabriques et partiellem ent mises à la ferraille.

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N o m b re d 'é ta b lis s e m e n ts e t d e tr a v a ille u r s in d u s tr ie ls à Ł ódź en 1939 et 1943 1 ja n v ie r 1939 31 d écem b re 1943 In d u strie n o m b re d’é t a ­ b lis s e m e n ts • /. n o m b re d e tr a v a ille u r s * • /. nom b re d 'éta­ b lisse m e n ts • / e nom b re d e tr a v a ille u r s */• M in ér a le 49 1.9 1 089 1,0 9 1,6 682 0,7 M é ta lliq u e e t é le c tr o n iq u e 320 12,2 5 674 5,0 68 12,3 18 298 17,8 C h im iq u e 102 3,9 2 522 2,2 37 6,7 7 578 7.4 T e x t ile 1 457 55,6 88 635 76,9 238 43,0 47 085 45,7 Du p a p ier 67 2.6 1 055 0,9 23 4,2 1593 1,5 P o ly g r a p h iq u e 72 2,7 1 420 1.2 19 3,4 903 0,9 D u cu ir 25 1,0 360 0,3 12 2,2 931 0,9 D u b o is 114 4,4 1 415 1,2 20 3,6 2 318 2,2 A lim e n ta ir e 222 8,5 3 233 2,8 51 9,2 ЗО Н 2,9 D u v ê te m e n t 82 3,1 1 572 1,4 39 7,0 8 751 8,5 A u tr e s 109 4,1 8 290 38 6,8 11810 11,5 T o ta l 2 619 100,0 115 265 100,0 554 100,0 102 960 100,0 * S e u l e m e n t o u v r i e r s . S o u r c e : A r c h iw u m P a ń s t w o w e w Ł o d z i ( A r c h iv e s N a t i o n a l e s d e Ł ó d ź ), S t a d t v e r w a lt u n g L it z m a n n s t a d t , S t a t i s t i s c h e s a m t , s i g . 6 4 , 6 5 . D e r B e z i r k d e r W i r t s c h a î t s k a m m e i - L î t z m a n n s t a d t in Z a h l e n , L i t z m a n n s t a d t 1944, p . 18, 20. La si tu a ti o n d es é ta b li s s e m e n ts in d u st r ie ls à Ł ó d ź ...

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Dans les bâtim ents des cettes fabriques on installait la production d’au­ tres branches, surtout celle de métallique, d ’électrotechnique, de chimi­ que et du vêtement. Les petites entreprises o n t été unies en plus grands organism es productifs.

En résultat de ces actions, le nombre d’établissem ents à Łódź de 1939 à la fin 1943 a diminué environ cinq fois (cf. tabl. 1). A vant la guerre à Łódź se trouvaient environ 260G entreprises, dont 55% d’usines tex­ tiles. En fin d’année 1943 il n ’y avait que 554 établissements, dont 43% d entreprises textiles. En outre, à peu près 700 usines fermées étaient tenues dans un état perm etant leur remises en marche. Elles étaient de­ stinées aux soldats allemands qui se seraient distingués dans les campag­ nes militaires.

Cependant le nombre de travailleurs à l’industrie a diminué au petit degré. A vant la guerre à l’industrie travaillaient environ 115 mille ou­ vriers, dont 77% aux entreprises textiles. En fin d’année 1943 les éta­ blissements industriels employaient environ 103 mille travailleurs, dont 46% étaien t employés à l’industrie textile. C’ est-à-dire le nombre de travailleurs à l’industrie a diminué seulem ent de 11%.

Alors, au cours de l’occupation, une concentration rem arquable des entreprises a eu lieu. A vant la guerre une entreprises employait en m oyenne 44 ouvriers et à la fin d’année 1943—186 ouvriers. Dans un nombre total d’établissem ents la p a rt des petits établissem ents a re ­ m arquable diminué, tandis que celle des moyens et grands a augmenté. Les ouvriers inutiles pour l’industrie de Łódź étaient repartis princi­ palem ent aux usines du „A lt-R eich”1.

La liquidation du grand nombre des entreprises textiles a causé la dim inution de la capacité de production de cette industrie. La produc­ tion textile qui avant la guerre donnait le trois quatrièm e de la pro­ duction globale de la ville, pendant la guerre n ’atteignait qu’environ 40% de son niveau d’av an t querre. La production globale de la plus grande entreprises à Łódź, l’usine K. Scheibler et L. Grohman, atteig­ nait au cours de la guerre seulem ent 30% de celle d’avant-guerre.

Un recul extraordinairem ent b ru tal de la production textile pendant la guerre n’é ta it pas un phénom ène spécifique de Łódź. Il a eu lieu, et encore en plus grande dimension, sur l’ensemble du tei’ritoire polonais occupé, dans le Reich, et dans les autres pays d’Europe comme en Bul­ garie, en France, en Italie ou en Roumanie. La plus im portante raison de cet é ta t de choses était la pénurie des m atières premières.

1 A rch iw u m P a ń stw o w e w Ł odzi — APŁ (A r c h iv es N a tio n a le s d e Łódź), C en ­ tra ln y Zarząd P rzem y słu W łó k ie n n ic z e g o , sig . 232, 233; R e g ier u n g sp r ä sid e n t Lftzm ann- stad t, sig . 871, 872; S ta d tv e r w a ltu n g I.itzm an n stad t, S ta tistisc h e sa m t, sig . 64—66; D e r B e z i r k d e r W l r t s c h a i t s k a m m e r - L l t z m a n n s t a d t in Zah len , Ł itzm an n stad t 1944, p. 18, 20.

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Les quelques autres branches de l’industrie à Łódź ont aussi dimi­ nué leur production pendant la guerre. C’étaient les industries du pa­ pier, polygraphique, du bois et alimentaire.

P ar contre la production des industries: métallique, mécanique, élec- trotechnique, chimique et du vêtem ent a beaucoup augmenté. Ce fait s’explique par la rôle que jouaient ces industries dans la production de la guerre.

Mais à cause du m anque les données statistiques concernant de la production, on ne peut pas établir sa grandeur. Selon les données ofi- ciels, jusqu’à la fin 1943 le nombre de travailleurs employés dans l’in­ dustrie métallique, mécanique et électrotechnique a augm enté de 222%, et dans l’industrie du vêtem ent de 457% (cf. tabl. 1).

Dans les années 1942— 1943 les autorités allemandes faisaient tran s­ férer à l’est les installations des usines du Reich, notam m ent les usines d’arm em ent bombardées par les Alliés. De cette façon la production d’arm em ent était introduite dans les usines de différentes branches, principalem ent dans les usines textiles de Łódź qui, comme on l’a m en­ tionné, avaient une production en baisse.

La production d’arm em ent de toute n ature a été introduite dans la plupart des moyens et des grands établissem ents de Łódź. Il est évident que cette production était en m ajorité protegée par le secret m ilitaire et elle n’était pas indiquée dans les statistiques.

A la fin de 1941 l’usine K. Scheibler et L. Grohm an a livré une p ar­ tie de ses bâtim ents au consortium AEG (Allgemeine Elektrizitäts Ge­ sellschaft) et à l’entreprise Siem ens-Schuckertwerke. Et enfin, en 1943, au consortium Krupp.

L’entreprise Rheinmetall-Borsig AG a installé ses machines dans l’usine textile I. K. Poznański en produisant des pièces de chars, de fusils et de sous-marins. Dans le même établissem ent on a introduit les équipem ents de la firm e W otanwerke G.m.b.H. qui s’occupait du montage des ailes d’avions et des fuselages. Ces deux entreprises ont occupé 50,5% de surface de l’usine I. K. Poznański.

L’établissem ent Bayerische Motoren W erke (BMW) et Askania W er­ ke AG ont occupé 89% de surface de l’usine Allart, Rousseau et Société, en produisant des pièces d’avions.

Quelques usines textiles fermées ont été entièrem ent transform ées en fabriques du vêtement, m étallique ou électrotechnique qui travail­ laient principalem ent pour les besoins de l’armée allemande. P ar exem­ ple, dans la fabrique textile M. Kohn a été ouvrie une succursale de

Telefunken, dans la fabrique coton A. Osser — une filiale de Flugger­ ätebau KG F ilter und Mann de Berlin.

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Dans les bâtim ents de l’usine textile liquidée „Widzewska M anufak­ tu ra” le consortium Thüringische Zellwolle AG a fondé la fabrique de fibre textile artificielles (l’usine Zellgarn AG). L’usine ravitaillait en fi­ bres artificielles l’industrie textile de Łódź et celle des territoires polo­ nais occupés et aussi, bien q u ’au m oindre degré, l’industrie textile du Reich. Pourtant, à cause de la mauvaise qualité des fibres, en 1943 la fabrique a changé sa production pour des cordes destinées aux faucheu­ ses. Elle est devenu le plus grand producteur de cette corde dans le Grand-Reich.

Dans les établissem ents situés dans le ghetto de Łódź, on a organisé la production des vêtem ents m ilitaires sur une grande échelle, en utili­ san t la m ain-d’oeuvre juive presque gratuite.

A la fin de la guerre la m ajorité des installations productives des usines allemandes, principalem ent celles d’arm em ent, ont été de nouveau transférées vers le Reich. Au cours de l’année 1944 le nombre de tra ­ vailleurs dans les établissem ents industrieles à Łódź a diminué de la moitié2.

Selon le recensem ent de juillet 1945, à Łódź existaient alors 780 éta­ blissements industriels dont 309 étaient détruits de plus de 25%3'

T a d e u sz B o ja n o w s k l

S Y T U A C JA Z A K Ł A D Ó W PRZEM YSŁOW YCH W ŁODZI PO D C Z A S II W O J N Y ŚW IA T O W E J

Z c h w ilą o k u p a cji m ia sta , n ie m ie c k ie w ła d z e w o js k o w e d ą ż y ły do u ru ch o m ie­ n ia śred n ich i w ie lk ic h z a k ła d ó w p r z e m y sło w y c h . J ed n a k że n ie d o sta te k su ro w có w , zw ła sz cz a w łó k ie n n ic z y c h , b y ł p o w o d em , iż łó d zk i p r z em y sł m ó g ł p ra co w a ć w o g ra ­ n ic z o n y c h rozm iarach. C z ę ś ć łó d z k ich z a p a só w s u r o w c o w y c h z o sta ło w y w ie z io n y c h do R zeszy .

W p ie r w sz y c h m ies ią c a ch o k u p a cji n a s tą p iły r a d y k a ln e zm ia n y w ła s n o ś c io w e w łód zk im p r z em y śle . P rz ed sięb io rstw a p o lsk ie i ż y d o w s k ie z o s ta ły sk o n fisk o w a n e i p r z e s z ły w ręce НТО, a n a s tę p n ie s to p n io w o b y ły p r z e k a z y w a n e N ie m c o m na w ła sn o ść . W 1943 r. ok. 2/3 w s z y s tk ic h fab ryk w Ł odzi b y ło n ie m ie c k ą w ła sn o śc ią p ry w a tn ą , p o z o s ta łe z n a jd o w a ły s ię je s z c z e p od a d m in istra cją p a ń stw o w ą .

* A rch iw u m A k t N o w y c h w W a r sz a w ie — A A N (A r ch iv es d es A c te s N o u v e a u x à V a r so v ie ), M in ister stw o P rzem y słu , H an d lu i Ż e g lu g i R ządu RP (1939— 1945), sig. 56, 64, 65, 155! APŁ, R e g ier u n g sp r ä sid e n t L itzm an nstad t, sig . 871 i Les a c tes d e s u sin es: A lla rt, R o u ssea u et S o c ié té , I. K. P o zn a ń sk i, K. S c h e ib le r et L. G rohm an, W id z e w sk a M anufak tura.

s R o c z n ik S t a t y s t y c z n y Mia sta Łodzi 19451947 (A n n u a ir e de Sta tis tiq u e de la V il le Łódź), Łódź 1949, p. 295— 296.

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D o k o n a n e z o s ta ły ta k ż e zm ian y w stru k tu rze w ie lk o ś c io w e j 1 g a łę z io w e j łó d z k ie ­ g o p rzem y słu . G en era ln ie o k u p a n ci lik w id o w a li z a k ła d y m a łe oraz zb ę d n e dla g o sp o d a r k i III R zeszy , tw o rzą c c z ę ś c io w o w ich m ie js c e z a k ła d y n o w e o inn ym p rofilu p ro d u k cji. P rzep ro w a d za n o ta k że k o m a s a cje p r z ed sięb io r stw . W r e zu lta cie ty c h d zia ła ń liczb a c z y n n y c h za k ła d ó w w Łodzi z m n ie js z y ła się z ok. 2600 przed w y b u ch em w o jn y do 554 w k o ń cu 1943 r. N a to m ia st liczb a z a tru d n io n y ch w nich z ok. 115 ty s. do ok. 103 ty s. N a stą p iła w ię c na du żą sk a lę k o n ce n tr a c ja p rzem ysłu łó d z k ie g o .

P rod u k cja w łó k ie n n ic z a Łodzi b y ła w 1943 r. o 60*/o n iższa od p oziom u p rz ed ­ w o je n n e g o . Z w ię k s z y ła się n a to m ia st prod u k cja p rz em y słó w : m e ta lo w e g o , m a sz y n o ­ w e g o , e le k tr y c z n e g o , c h e m ic z n e g o i o d z ie ż o w e g o , g d y ż o k u p a n ci w b u d y n k a ch fa ­ b ryk w łó k ie n n ic z y c h o tw ie ra li z a k ła d y ty c h g a łę z i p rzem y słu .

W 1944 r. w ie le u rz ą d z e ń p r o d u k c y j n y c h łódzkich fab ry k e w a k u o w a n o do Rzeszy.

L ikw idow ano zw łaszcza fab ry k i now o otw arte, p r o d u k u j ą c e sprzęt zb ro jenio w y.

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