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Nobiliaire universel de France ou Recueil général des généalogies historiques des maison nobles de ce royaume. T 18, pt. 2

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(1)

NOBILIAIRE

U N I V E R S E L

DE F R A N C E

O U R E C U E I L G É N É R A L

DES G ÉNÉALO GIES HISTORIQUES

D E S M A I S O N S N O B L E S D E C E R O Y A U M E

M. DE S A I N T - A L L A I S

A V E C L E C O N C O U R S

DE MM. DE COURCELLES, L’ABBÉ LESPINE, DE SAINT PONS

E T A U T R E S G E N E A L O G I S T E S C E L E B R E S

T O M E D I X - H U I T I E M E

D E U X I È M E P A R T I E

P A R I S

L I B R A I R I E A N C I E N N E E T M O D E R N E

B A C H E L I N - D E F L O R E N N E Société anonyme au capital de i,5oo,ooc francs

SIÉG F. S O C IA L : 3, Q U A I M A L A Q U A IS 3

M D C C C L X X V I I

(2)

unjv i^Jfrjyoai CKACÔVIENSIS

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Biblioteka Jagielloriska

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(3)

DU B O T .

chevalier du Bot de Cotuhan, son frère cadet et survi­

vant, est chevalier de St-Louis, ainsi que son fils aîné, le colonel Alexandre du Bot, qui a reçu des blessures dans l’armée catholique royale où servaient aussi ses deux frères, avec un de ses cousins germains, Toustain, frère d’un autre T o u sta in , massacré à Saint-D om in gue avec son épouse, son fils et son beau-frère, ayant précé­

demment été blessé à l ’armée de Condé. Les frères du colonel Alexandre du Bot ont épousé, l’ un mademoiselle de Couaisnon, de la Lanceule, l ’autre mademoiselle Gibon de Kçralbeau ; toutes deux d’ancienne chevalerie de Bretagne.

L ’acte du 20 février i5o6, relaté dans la généalogie du B ot, au t. V du Dictionnaire de la Noblesse, in -4 0, de la Ghenaye-des-Bois, et au t. Ier du N obiliaire uni­

versel, n’est pas le contrat de m ariage de Vin cent du Bot, petit-fils de Lancelot ; c’est une ample procédure, avec un jugem ent de la cour de Ploerm el, en faveur dudit Vincent, qui y est qualifié noble écu y er, fils de Jehan du Bot (que l’on croit proche parent de Jehan du Bot,

produits pour ses filles. Paternels : 1°. du Bot ; 20. Erm ar ;

3°. du M oulin ; 40. le Borgne. M aternels : 5°. H enri de Bohal ; 6°. Carheil ou Careil ; 70. le Valois de Seréac ; 8°. M audet de la Fouchais. T ou s ces quartiers ont été maintenus dans leur ancienne noblesse lors des réfor­

mations et recherches. O n trouve dans le quartier Féra, des mères Castaldi, d’A yelle et S t.-P h a l ; dans le quar­

tier du Bot, des mères du sang des anciens ducs de B re­

ta g n e ; dans le quartier d’ E rm ar, une mère de la m aison de R ohan ; dans le quartier du M oulin, une mère C our- tenay et une R ou vroy St-Sim on ; dans le quartier le Bor­

gne , une mère de- la maison de Rohan , donnant con­

sanguinité avec celles de M on ti-R ezé, Lopriac, C h a - teaubriant, etc., et une mère de la maison de la Roche St-A ndré, donnant consanguinité avec celle de Marbeuf.

_ n O

(4)

capitaine de 1 1 7 francs archers), et de Jeanne le Séné­

chal de Kercado, que d’autres ont confondu avec Bien­

venue ou Bienaimée de la Fretaye, vraisemblablement première femme dudit Jehan.

Dans cet acte de i5o6, V incent du Bot se dit ve u f de Catherine G a illa rd , sa seconde fem m e, et fait mention de sa première, M arguerite d’A vau go u r de K ergrois, q u e , selon d’autres pièces, il avait épousée vers 1489.

E lle avait une sœur, Sim onne d ’A vaugour, qui fut mariée avec Jean le Sénéchal, seigneur de Kercado, du B ot, etc., dont le même Vin cent du Bot était parent du côté m a­

ternel. C e Jean le Sénéchal était fils de G uillaum e, sei­

gneur de Kercado et d’Yolande de Rqhan du G ué de l’ Isle.

L ouis du Bot, second fils de Vincent, et de M arguerite d’A vaugour, épousa Isabeau de T alhouet, héritière de la terre de son nom en Pleuherlin.

A rm es : D ’azur, à trois quintefeuilles d’argent. La branche des seigneurs du G ré g o , qui a fait bâtir le château de K erbot en 1477, brisait d’un chevron d’or, accompagné des trois quintefeuilles d’argent, soit par ailiance, soit comme juveigneurs.

Les branches de T alh ou et et du Grégo s’étaient rap­

prochées, sous le règne de L ou is X V , par le mariage de Louis-M arie du B ot, gouverneur du château de Jos- selin (1), (frère du m ajor du régim ent R oyal-P ologne, et cousin germ ain du seigneur châtelain de la Grée- Calac) avec Cécile du Bot du Grégo. Le dernier mâle des seigneurs du Bot du G régo était le m arquis du G rég o , ancien officier de dragons, après avoir été page de la petite écurie, lequel, de son mariage avec m ade­

moiselle Thom as de la Caunelaye, n ’a laissé q u ’une fille, mariée au vicom te d’Am phernet de Pont - B ellan ger,

i i4 DU B 0 T -

(1) En même temps et de la même manière que le comte du F ou était gouverneur du château de P on tivi, et M. de P iogerdu château de Blein.

(5)

DU B O T .

officier aux gardes françaises, et présentée au Roi le 25

janvier 1789, le même jour que la vicomtesse de M oges, dont le mari monta dans les carrosses du R oi au mois de février suivant, avec le comte de T o u stain -L im ésy, son parent, issu d’une demoiselle de Moges, mariée dans la branche aînée des Toustain-Frontesbosc, dont la seconde a pour chef le beau-frère d’Arm and du Bot de V ille - neuve (1).

O n ignore l'époque et la cause du changement des ar­

moiries de M M . du B ot, dont quelques ancêtres, les uns chevaliers, les autres écuyers, ont porté d’environ 1260 à 1340, d’a rgen t, à d e u x haches d }armes de sable adossées.

O n conjecture que le champ d ’azur à trois quintefeuilles d ’argent (qui n’est pas sans analogie avec l’écusson des armes des maisons d’A ncenis et de Sérent) fut pris vers i35o par la maison du Bot. Il est du m oins certain qu ’il n’a pas varié depuis i 5 o 2 , qu’il fut confirm é p a r le Roi

(1) L e premier fils de sa sœ ur (Louis-Philip pe de T ou stain , né en 1770, mort en 1773) eut pour parrain monseigneur le duc d’O rléans, prem ier prince du sang, re­

présenté par le m arquis de la Bourdonnaye, vicom te de Coetion, conseiller d’état, ancien intendant de R ouen, et pour marraine S . A . S., madame la duchesse de C h ar­

tres (aujourd’hui duchesse d’O rléans), représentée par la comtesse du B ot de T a lh o u e t, née du M oulin du Brossay, sœur germaine de madame du Bot de la Grée.

L a première fille du vicom te et de la vicomtesse de T o u stain , Julie-C onstance-E ugénie, née en 177 2 , et morte en 1782, était filleule de S. A . le prince de Lor- aine - Lam besc, représenté par le lieutenant - colonel comte du M oulin du Brossay, frère desdites dames du Bot, et sa marraine était S. A . madame la comtesse de L orraine - Brionne, née princesse de R ohan, repré­

sentée par madame la comtesse du B ot de Villeneuve, née H enri de Bohal, de très-ancienne noblesse.

(6)

C O L L A R D I N .

Louis X II, époux de la duchesse Anne. Le titre de i5o2 , relaté dans la production d’O livier du Bot, à la chambre de la réformation, ne se trouve plus, ce qui prive a u ­ jourd’hui cette famille de tous les renseignements pré­

cieux q u ’elle aurait vraisem blablem ent pu y découvrir.

L a quatrième et dernière famille du Bot, en Bretagne, est celle des seigneurs de la Grande-H aye et de L aunay, qui ont successivement habité la haute et la basse B re­

tagne. Ils ont des services de robe et d’épée et ont con­

tracté de belles alliances. Ils passaient pour être issus d’A lain du Bot, anobli dans l’évêché de Léon en 1441.

Us se sont éteints en 1660, après avoir donné deux con­

seillers au parlement de Bretagne en 1598 et 1624, et deux maires de Nantes en 1596 et 1634. Ils portaient:

D ’azur, à la c r o ix alésée d ’or, chargée d’un cœ ur de g u eu les, et accompagnée de trois croissants d’a rgen t, un en c h e f et d eu x en pointe ces deux derniers surmontés d’ une étoile d’or.

C O L L A R D I N , ou Co l a r d in, jadis l e La r g e, sei­

gneurs de Bourrham et autres terres, en Bretagne, province d’où cette ancienne noblesse est originaire.

E lle s’est transplantée, vers 1420, en basse Normandie, et s’y est établie vers 1480. E lle y a possédé les fiefs ou sei­

gneuries de Boisolivier, de R ousseville, la Pinsonnière, la Jouardière, Campagnolles, le Rocher, les Bordes, le Boisdaucé, Bion, le Ronceray, le M ontier, Chan- teloup, etc. Evrance le L arge, fils de R aoul ou Rodolphe le Large fut l ’un des barons et seigneurs qu i souscri­

virent une charte de C onan, comte de B re tag n e , vers l ’an 106 5. Bardoul ou B ardouf le Large se croisa pour la T erre-Sainte, l’an 1172, avec plusieurs autres des principaux seigneurs de Bretagne (1). L a filiation de

(1) V o yez l’histoire et les preuves de l’H istoire de Bretagne, par D. Lobineau et D . Morice.

(7)

cette ancienne maison comprend quinze degrés depuis Etienne le L arge , né vers 1298 , jusques et comprises mesdemoiselles le Large, filles de M . de Collardin, ancien officier, après avoir été l’un des élèves gentilshommes du Roi à l’école m ilitaire, aujourd’hui seul rejeton de son nom. Son cousin, M . de Collardin, seigneur de la Pin- sonnière, garde du corps du R oi, était, à l’époque de la Révolution, le chef de nom et d ’armes de cette fam ille.

Il périt à Q uiberon, victim e de son dévouem ent à la cause royale. Il a laissé deux sœ urs, l’ une, ainsi que lui, n ’a pas été mariée ; l’autre, ci-devant carmélite, continue, dans l ’intérieur de sa maison, les observances de son ancien état. Leur c o u s in , M. de Collardin des Bordes, ancien officier, fut d’abord persécuté comme noble, enfermé pour avoir donné asile à des prêtres et des laïcs royalistes, et peu de temps après, assassiné chez lui par les révolutionnaires. De son mariage avec made­

moiselle de R o s e l, d’une maison d'origine chevaleresque, il n’a laissé que deux filles, dont une mariée à M . de Boisadam de la Luzerne, ancien gentilhom m e de basse Normandie ; l ’autre n ’a pas encore contracté d’alliance.

C O L L A R D I N . 1 1 7

Jean le L a r g e , successivement écuyer et chevalier, arrière-petit-fils d ’E tie n n e , servit pendant longtemps le roi Charles V I I , sur terre et sur m er. Attaché, par les liens de l’am itié et de la valeur, à un brave capitaine de m arine, nommé Collardin, il se fit son frère d ’armes et prit son nom. Cette com m utation de noms, dont on pourrait citer de nom breux exemples, pensa nuire à sa postérité, surtout, lorsque, peu favorisée de la fortune, elle exerça de petites charges m unicipales ou judiciaires, telles néanmoins qu'on en a vu souvent exercer par la noblesse, mais plus généralement par la sim ple bour- geoisié. La négligëhce ou l ’omission des qualifications nobles dans quelques-uns de leurs actes, jointe à cette com mutation de leur nom , effectuée sans' lettres-pa- tentes, occasionna quelques désagréments à messieurs

(8)

DE C O L L A R D I N .

de Collardin, lors des recherches que L ouis X III et L ouis X I V ordonnèrent dans tout le royaume.

L a fam ille de C ollardin a donné plusieurs person­

nages distingués dans la carrière des armes : l ’un en­

tre autres fut successivement député de la noblesse et du tiers état de Vire, sous H enri III . L a Roque, dans son H istoire de la m aison d’ H arcourt, fait m ention de cette fam ille, sous le règne de François I or. Elle a donné, sous L ou is X I I I et L ouis X I V , deux présidents à la chambre des comptes de N orm andie, dont un fut décoré de l ’ordre du R oi.

i • • Si

M M . de Collardin, dont les pères avaient déjà été m aintenus dans leur noblesse de race, par M . de Mesm^s de R oissy, sous H enri IV , en i5g8, triom phèrent d’injus­

tes attaques, par deux jugem ents de m aintenue duement motivés ; le premier, rendu le 23 avril i636, par les maîtres des requêtes de l’hôtel du R o i, sur pièces originales, re­

montant la filiation noble jusqu’ à noble homme Adrien le Large, chevalier, seigneur de Bourrham , vivan t en 1430;

le second, rendu le 8 mars 1672, par la cour des aides de R ouen, où sont également verbalisés les titres et preuves rem ontant jusques et compris le père d'Adrien, c’est- à-dire, jusqu’à Geoffroi le Large, agissant, en 1392, avec A nn e du Plessis, son épouse, dont on a retrouvé depuis le contrat de m ariage du 2 septembre 1374, ainsi q u ’un acte notarié de i36o , où Geoffroi rappelle son père, Etienne le Large, écuyer, né vers l’an 1298. Ces deux anciens titres, ainsi que plusieurs autres, ont été découverts au chartrier de mesdemoiselles de Collardin d e là Pinsonnière, par leur allié, M . le chevalier A lexan­

dre Drudes de C am pagnolles, lieu ten an t-co lon el de cavalerie et chevalier .de Sain t-Lou is. .

Dans les preuves sur lesquelles M . de Collardin est entré comme élève du R oi, à l ’école rqüitaire, M . d’ H ozier de Sérigny., juge d’armes de Fran ce, a relaté et analysé l ’arrêt de la cour des aides de N orm andie, du 8 rpars,.1672.

Le certificat et le procès-verbal de ce commissaire du

(9)

Roi, sont du 27 janvier 1786. L ’an 1779, M . de Collardin a perdu son père, com mandant des forts de la H ougue, et de l’île de T a té h o u ; en 18 31, il a perdu sa mère, née Toustain de R ichebourg. Les alliances directes de cette famille, son t, avec les maisons du Plessis-Grénédan, le Breton, de Bois O liv ie r , de B ailleul, de R osel, d’Escajeul, A upoix, Odoard, Chàteauvieux, du Chem in, la T o u r , G rim o u ville -L arch a n t, Clam organ, Toustain - Frontebosc, de P iennes, Boisadam , Gosselin de Mar- tig n y , T irem ois, Laum ônier de la Ressenade, O liv ie r, Saint-Sauveur, etc.

Cette ancienne noblesse est mentionnée au tome V du Dictionnaire in -4 0. de la Noblesse; dans les Etrennes de la N oblesse, pour 178 3; dans le V I I e. volum e du D ic­

tionnaire universel de F rance; dans quelques alliances de l ’histoire de la maison de H arcourt et dans l ’histoire des grands officiers de la couronn e, édition de 1726 à 173 3 , tome V I I I , p. 260, où se trouvent quelques belles alliances et consanguinités de la branche des C ol­

lardin, seigneurs de B o is-O livier.

A rm es : d ’azur, à la fasce d ’or, accompagnée en chef à dextre d ’une fleur de lys, et à senestre d ’un besant, le tout du même.

da v i a u d f. p i o l a n t. 1 1 9

d’A V I A U de P I O L A N T , illustre et ancienne maison de la province de T ourain e, non moins distinguée par les emplois q u ’elle eut auprès de la personne et dans les armées de nos R o is , que par son antique origine.

Selon i ’ Herm ite Souliers, dans son histoire généalogique de la noblesse de T ouraine, p. 3go, elle remonte en ligne directe et m asculine aux anciens sires, puis comtes de Montfort l ’A m aury, dont la maison d’A viau a conservé les armes. Nous rapporterons, à l ’exemple de cet histo­

rien, le testament de François d ’A viau de P io lan t, du

(10)

1 2 0 da v i a u d e p i o l a n t

25 juin i658 , qui constate expressément cette illustre o rig in e, en rapportant d’abord les degrés antécédents, conform ém ent à ce titre et à l’historien précité.

I . A m au ry d e Mo n t f o r t, issu des comtes de M ont- fort l ’A m a u ry , et puîné des comtes de S q u ila c e , au royaum e de N aples, épousa Eléonore d ’A v ia u , de la­

quelle il laissa :

i°. Sim on, dont l’article suit;

2°. Anastasie de M ontfort, mariée à Georges R oux, comte de M ontalto.

II. Simon quitta le nom d e Mo n t f o r t, pour pren­

dre celui de sa mère , retenant toutefois les anciennes armes de sa m a iso n , ainsi q u ’ont fait les seigneurs de Laval et autres. Il épousa Charlotte C a r a c c io l, dont il eut :

i°. G u y d ’A v ia u , mort sans enfants ;

2°. François d ’A v ia u , marié .avec Elisabeth C am - panichi ;

3°. Charles, dont l’article suit :

I I I . Charles d’Av i a u, I or du n om , seigneur de la C h aise, passa en France au commencement du i5c siè­

cle. Le 18 novembre 1 4 18 , Guillaum e de Charge lui rendit aveu pour une terre q u ’il avait dans sa m ouvance.

II épousa i°. H enriette de H a rco u rt ; 20. A lix de la Chaise1 dame dudit lieu. Ses enfants furent :

D u prem ier lit : i° . L ouis, dont l’article suit ;

Du second lit :

20. René d’A via u , qui prit le nom de la Chaise, et se maria avec Catherine de B r illa c , fille de Jean de Brillac, chevalier, seigneur, de Mons, en L ou - dunois, et d’A rg y , en Berri, et de R aouline Pot. Il

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da v i a u d e p i o l a n t. 12 1

n’en eut q u ’un fils, Charles de la Chaise, lequel de Jeanne de B a g n eu x, sa femme, ne laissa qu ’une fille, Philippe de la C h aise, femme de Renaud du B o i s , q u i , par e lle , devint seigneur de la Chaise.

IV . Louis d’Av i a u, Ior du n om , épousa Béatrix de Beaum ont, fille de Jacques de B eau m on t, seigneur de Bressuire et de la H aye. Il fit un voyage en Italie, et eut pour enfants :

i°. Raoul, dont l ’article suit ;

2°. Charles d’A via u , mort sans postérité.

V. Raoul d’ Av ia u suivit le parti, des princes de la maison d ’A njou, au royaum e de Naples, et repassa en France avec le R oi René. Il avait épousé Marie des U rsins, fille de Rom ain des Ursins. De ce m ariage, sont pro­

venus :

i°. François, dont l ’article su it;

2°. A nne d’A v i a u , mariée avec André de S a in t- Sevrin.

V I . François d’ Av i a u, Ier du n o m , chevalier, chambellan du R oi Charles V I I I , épousa en P rovence, à son retour de l’expédition de N aples, Marie de la Cé- p è d e , d ’une maison illu stre, originaire d’Espagne. Il en eut :

i°. Macé, dont l ’article su it;

2°. Jeanne d’A via u , mariée avec Antoine d’ Outre~

la v o y e , seigneur de la Motte.

V I I . Macé d’Av i a u, ch evalier, seigneur d’O rm o y , gentilhom me ordinaire de la chambre du R o i , et capi­

taine des gardes de la porte de S. M ., épousa, par con­

trat du 6 mars 1524, passé devant Bastonneau et M au- p e r u , notaires au châtelet de P a r is , Renée T a n d e a u , fille de Jacques T a n d e a u , et d ’H on orée, de Poitiers. A ce con trat, assistèrent messire François de H arcourt,

(12)

I 2 2 da v i a u d e p i o l a n t.

chevalier de l'ordre du R o i, parent dudit futur époux;

raessire Charles de Croy, chevalier, comte de Sevignhan;

messire Jean de T o u te v ille , chevalier de l’ordre du Roi, bailli et capitaine de R ouen; messire L ou is de R o y e , che­

valier, seigneur de C h avign y ; Denis d ’Augennes, écuyer, seigneur d elà L ou p e, André d eS o u vré, écuyer, seigneur de G evraise; Esprit de H arville, écuyer, seigneur de Fresne, et autres seigneurs. Macé d’A v ia u eut de ce m ariage :

V I I I . François d’ Av i a u, II* du n o m , seigneur de P iolan t, chevalier de l’ordre du R oi, du 11 octobre 1 5 6 7 , gentilhom me ordinaire de la cham bre, fut particulière­

m ent considéré par les rois François II et Charles IX . Ce dernier prince l ’honora de plusieurs lettres, que la fa­

m ille a conservées, parm i lesquelles on a rem arqué la sui­

vante , écrite entièrement de la main de ce monarque :

« M onsieur de P y a u la n t Vassal m'a rendu le paquet que

» vous lu y aue\ mis entre les mains, p a r lequel ï a y veu

» que vous aue\ tra u aillé a u x affaires que ie vous auois t confiées, selon mon désir ; 1 en aurois reçeu p lu s de jo y e

» si vous n e stie { demeuré malade à L io n ; ne songe\ q u ’à

» vous guét ir bien-tost, si vous voule\ f a i r e p la is ir à vostre

» maistre, qui vous aime et affection ne, et qui p r ie D ieu ,

» M onsieur de P y a u la n t, vous auoir en s a garde. E sc r ite

» à B ordeaux, le 12 a u ril i565. Signé Ch a r l e s. ï F ra n ­ çois d’A viau de Piolant fit son testament, le 25 juin

1568 (1). Il avait épousé, par contrat passé au château de (1) V oici le texte de ce testam ent, tel q u ’il est rap­

porté dans ■ l’ Histoire généalogique de la noblesse de T o u ra in e , p. 390 ;

I n nomine P a tr is , etc. E g o F ra n ciscu s d’A v ia u , eques ordinis R eg is, ipsiusque cu b ili nopilis ordinarius, dominas de Piolans, mentis meœ sanus atquè compos hoc rheum sub- signatum testamentum fa c e r e volui, scriptum al que signa- tum manu m e â u t eo me as .ultimas voluntates expleâm.

lm prin iis animam meam Deo C reatori meo commendo, Sançtissirpœ atque sacratissimœ y ir g in i M ariœ , omnibus

(13)

Piolant, le 25 janvier 155g, en présence de Jean de H ar- c o u rt, chevalier, cousin dudit futur ép o u x, Jean de Brasdefer et autres, Louise du B o is , fille de Pierre du B o is , écuyer , seigneur de la B érau d ière, et de Renée

D ’ A V I A U DE P I O L A N T . 1 2 3

P a ra d isi sa n ctis,etprœ cipuèB ea to Francesco patronom eo, at m eritis eorum bonorutn operum, precibus et intercessio - nibus possim obtinere gratiam et veniam ante deum, meo- rum peccatorum quorum reum me esse cognosco et culpam meam dico. Item p reco r dominam Ludovicam du B o is, uxorem meam, ut post obitum, corpus meum transferri ju - beat in ecclesiam venerabilium fra tru m minorum F ra n cisci C a stri E r a ld ii, ut in eâ inhum etur in capellanâ quœ est à latere chori, à pa rte sinistra in quam rogo venerabilespa­

ir em Custodem relig iosq ue,u tm eu m recip ia n tcorp u s eth a - beant gratum donum et legatum illis à me oblatum, p ro saluteanim ce mœ et ut teneantur D eu m ro g a rep ro m e ethdc de causa decerno et dono illis in œvum atque ejusdem ordi- nis relig io sis superstitibus octodecim libras réditas annui et perpetui, super castellane et nobilem domum de P ia u la n t, ejusque dependentias. Item statuo octingentas d ici M issa s, prim o anno obitusm ei in loco sepulturœ meœ, quingentas et trecentas in ecclesiâ D iv i P é tr i de D a n g a y , aut in a liislo c is ad libitum dominœ Ludovicœ du B o is u xoris meœ. Item statuo vigenti nummos daripauperibus. Duoqueprandia da- bantur, prim um die sepulturœ meœ seçundum vero quadra- gcsinio die post obitum. Cupiensque ostendere quantum nos- tra domus devincta est regibus, ego et prœ decessores m&i gpatias accepimus et bénéficia, quibussubstitim us à tempore qup H ellis R çg n i Neapolis a g red ico a c ti fu im u s nostram se-- cuxitalem in Frauciarn quœ situri et vitaturi persecutiones quœ nosregio.nem deser'èrecoegerunt: in qud insignis domus M ontfortensis,à qudoriginem, d u ceren o b isco n tig it. Semper pp:uit.,à tempore quo. m ajores nostri in eam e p regno F ra n - ciœ du ctisun t à pripc.ipibus domus andinœ. H fs benefaetis hisque omnibus g r a liis , quibus sunirnogere R egiœ devinci-

(14)

de Brasdefer. Madame de Piolant fut nommée par Henri IV et p a rla reine, son épouse, pour être sous-gou-

1 2 4 da v i a u d e p i o l a n t.

mur, de his loqui teneor in p ræ sen ti meo tesmento, ju ssu - rus Ludovico Jilio meo prim ogenito, ut à fid elita te et obse- quiis R é g i debilis, nusquam sese dimovent : à quo benevo- lentiœ, suique amoris tanti accepi lestinionia, ut 'isatis declarare nequeam. R ogo uxorem meam ut imprimis curet educationem filiorum meorum ui imprimat F ra n cisco se­

cundo meo f ilio , cum in œtatem dignoscitivam pervenerit, eadem quæ jubeo prim ogenito Ludovico f ilio meo et ad eorum educationem omnia adhibeat necessaria, ut sese avo- rum dignos, ejusque domus aquâ educti sunt ejficiant : ut his coguntur à R eg e nomen M on forte resumere quod muta- tum f u it à Sim onefilio A m ara lici M onfortensis, et Leonorœ d’Aviau, qui nomen matris suscepit cum A rm is M onforten- sibus, quæ semper retinuimus ac tulimus ; quod apparet in Tabula scriptâ in Velino, quæ cum titulis nostris ju n g itu r prototypo requisitionis suæ majestati oblatæ, tendentis ad restitutionem, ejusdem nominis M onfortensis innostram f a - m iliam , quæ omnia u x o r i meœ ju b e o meisque f ilii s , a stric- tus Testamento defuncti dom ini F ra n cisci d’A via u avi m ei, E q u itis, et C u b icu larii R eg is C a roli octavi, quo eadem om­

nia decernebat. Quæ omnia ju beofieri de puncto ad p u n c­

tum, et hoc m eum prœsens Testamentum subsignatum dœri p ræ manibus venerabilium Custodis et R eligiosorum sancti F ra n cisci ejusdem loci C a stri-E r a ld i, v o lô u t illtid Testa­

mentum meum suum plénum sortiatur effectum ; et ultra precor dominum Joannem de H a rco u r, cognatum meum atque fam iliarem ei dare manus mihique petita concédere^

ut nieas extrem as voluntates e x p ler i ju b e a t, cum mea uxore L udovic a du B o is, quam ago pa riier mearum ultimarnm voluntatum p e r actricem ; quas propria manu scripsi atque subsignaviipsisquenostrorum signum Arrrorum apponijusSi.

In Castello meo de P y aillant, vigesim'O quint a die mensis ju n ii anno i568„ Franciscus d’A viau.

(15)

da v i a u d e p i o l a n t. i 25

vernante des enfants de F rance, et ce fut à cette occa­

sion que ce prince l’honora de la lettre suivante, écrite tout entière de sa m ain :

« Ma d a m e d e Pio l a n s , vous ayant choisie et éleue

» pour estre sous-gouvernante des enfans qu’il plaira à

» Dieu me donner, pour les louables qualités qui sont

» en vous, je vous ay bien vou lu auertir par ce mot de

» ma m ain , et vous prier incontinent de vous rendre en

» ce lieu ; asseurée que vous y serez la bien-venue, et

» veue de ma femme et de m oy, et que vous n’y serez

» pas si-tost que j'espère estre père ; car j’en suis à la

» veille. A dieu, lequel je prie vous avoir, Ma d a m e d e

» Pi o l a n s, en sa g a rd e , le 23 septem bre, à Fontaine-

» bleau. Signé H E N R Y . »

L ’original de cette lettre, conservé au château de P io­

lant , est accompagné d ’une autre lettre de la reine , en ces termes :

* Ma d a m e d e Pio l a n s, je vous fais ce m ot, pour

> vous dire que vous vous prépariez pour me venir trou-

» ver, et de prendre l ’enfant qu ’il plaira à Dieu de me

» donner, aussi-tost que ie vous le manderé, afin de

» l’emmener pour le nourrir avec m on fils ; et celle-cy

» n ’estant à autre fin, je prieré D ieu, M a d a m e d e Pio-

» l a n s , qu ’il vous ait en sa sainte et digne garde. A

» Fontainebleau, le io novembre 1602. Signé M A R I E . » Cette dame fut depuis gouvernante en chef des filles de France, mesdames Elisabeth et Christine. La pre­

m ière fut Reine d’Espagne, et la seconde duchesse de Savoie. O n rapporte ici quelques-unes de leurs lettres, qui tém oignent l’estime et la tendresse que ces prin­

cesses ont toujours portées à madame de Piolant.

L ettre de madame E lisa beth.

» M am ie-L a n . le vous écris ce petit m ot pour vous

» mander de mes nouvelles, et aussi que le prince d’Es-

(16)

I 2 Ô da v i a u d e p i o l a n t.

» pagne m ’a écrit: La Reyne, ma mère, m ’a donné congé

» d ’aller à Saint Germ ain ; i ’y ay mené V itry et L e u -

» uille. Depuis que ie ne vous ay écrit, M ignonne a

» fait trois petits chiens, dont j ’ay esté fort aise. le vous

» prie de revenir bien-tost; car ie m ’ennuie bien de

» ne vous voir pas. le suis vostre bonne maistresse.

» El i s a b e t h. »

A u tre de la même, alors reine d'E spagne.

i M am ie-Lan, de R ive s’en allant en France, i’ay

» voulu vous faire ce mot, pour vous montrer que ie me

» souviens toujours de vous. le cray que vous aurez veu

» monsieur d’Aplaincour, qui vous aura dit de mes nou*

» velles, et vous aura aussi donné une de mes lettres ;

» ie voulois enuoyer un chapelet de. coquo acoutré d’o r ;

» mais il n’a peu estre acheué, ie vous l’enuoyeré par le

» premier courier ; faites mes recommandations à vos

» filles et à vos petites-filles , et à vos belles-filles , et

» cependant ie demeureré vostre bonne maistresse.

» El i s a b e t h. »

L ettre de Madam e royale.

« M am ie-Lan, celle-cy n’est que pour vous asseurer

» de l’affection que ie vous porte, et que ie désirerais

» qu ’il se présentast quelque occasion de m ’employer

» pour vous. le vous enuoye une petite croix ; ce n’est

» pas pour la beauté ; mais c’est pour vous ressouuenir

» de m oi. le vous prie de vous asseurer de mon am itié

» et de croire que ie suis et seray toute ma vie M amie-

» L a n , vostre bonne am ie, Ghrestienne- »

L a famille possède encore plusieurs lettres honorables de ces souveraines, ainsi que de mesdames les duchesses d’E lb œ uf et d’Epernon. François d’A viau de Piolant et Louise du Bois de la Béraudière ont laissé entre autres enfants :

(17)

i° L ouis d’A via u , chevalier, seigneur de P iolant, de D o u sse, la H a u te ru e , Beauregard , la Glar- c h è re , la C our de G erm ign y, e tc ., gentilhomme servant de la reine Louise de L orraine, douarière de F ra n c e , et écuyer de la princesse d ’Espagne.

Il avait été élevé page de la chambre de l’empe­

reur M axim ilien. Il épousa, par contrat passé aux A u b ie rs, le 3 décembre i6o3 , Jeanne M a r t e l, fille de Charles M artel, seigneur de L a m a rin , chevalier de l ’ordre du R o i, m aréchal des camps et armées de S. M ., et gouverneur de Châtelle- r a u d , et d’A ntoinette de Brussac. Il rendit aveu pour les terres qu’il possédait dans le C hâtelle- rau d ais, à la princesse M arie de B o u rb o n , du­

chesse de M ontpensier, le 2 5 juillet 1619 . Il ne laissa que deux filles :

A . Louise d’A viau , m ariée, en 1628 , avec mes- sire Jean d'A r m a g n a c , ch evalier, seigneur de la Motte, d’Isoré et autres p la c e s, premier v a le t-d e -ch a m b re et maître - d’hôtel ordi­

naire du R o i , b a illi, puis gouverneur de la ville et du château de L o u d u n , fils de Sim on d 'A rm a g n a c, écu y e r, seigneur d’ Isoré., et , de Marie de Sabasan ;

B . Françoise d ’A v ia u , m ariée, par contrat du 14 avril 16 2 8 , avec messire Charles-M artin dC A lo ig n y, chevalier, seigneur et ta ro n de la G ro ye, d’ in g ra n d e, du M a r ig n y , e tc ., fils de Jacques d ’A loign y et d'Isabeau de M ar- c o n n a y ;

* 2°. François I I , dont l’article s-uit.

IX . François d’Av i a u, I I I 0 du n o m , ch evalier, sei­

gneur de R elay, la Chaise, Saint-R em y, la T o u r d’A y - mées et autres lieux, chevalier de l ’ordre du R oi, gen­

tilhom m e servant de la Reine M arie de Médicis ; reçut ordre du seigneur de M alicorne, général de l’armée du

d ’ a v i a u d e p i o l a n t . 127

(18)

1 2 8 da v i a u d e p i o l a n t.

R oi, en Poitou, d ’assembler ses amis pour aller au se­

cours de Lussac, que le comte de Brissac tenait assiégé, et au blocus de Poitiers. Il com battit aussi au siège du Château du F o u , où il reçut une mousquetade dans le corps. Il avait épousé, par contrat du 10 juillet 1607, demoiselle Elisabeth de F e r r iè r e s , fille d’A ntoine de F errières, chevalier, seigneur de C ham pigny-le-Sec en M irb a lais, de la vallée de J e illy , e tc ., et de Jacqueline Martel de Lam arin. De ce mariage sont issus :

i “. Louis-François d’A v i a u , chevalier, seigneur et baron de P io la n t, la C h a is e , S a in t-R e m y , la B ro sse , B u ss e u il, conseiller du Roi en ses con­

seils , gouverneur pour S. M . de L o u d u n , pays et bailliage de Loudunois. Il servit longtemps dans les armées, en qualité de capitaine au régi­

ment de S a in t - L u c , et fut depuis em ployé dans diverses négociations. Il ép o u sa, par contrat du 2 juillet 16 4 4 , demoiselle Dorothée G a u tie r , fille de Jacques G au tier, écu y e r, seigneur de la R o ch e-G en til, et de Perrine Mesneau. De ce mariage sont issus :

A . Louis-Francois d’A viau de Piolant, tenu auA ' baptême, au nom du R oi et de la Reine-m ère, par le maréchal de la M eilleraye et Madelaine de R e la y, aïeule du baptisé (1). Il m ourut sans postérité ;

B . Elisabeth d’A via u de Piolant ; C. Louise-Dorothée d’A v ia u de Piolant ; D . M arie-A nne d ’A viau de Piolant ;

2°. Jacques , qui continue la lignée, et dont l’arti­

cle suit ;

(1) V oici la lettre dont la reine-mère honora madame de R elay à cette occasion :

« Ma d a m e d e Re l a y , me trouvant obligée de ncm -

» mer quelque d a m e , pour tenir en ma place le fils du

(19)

3e. Elisabeth d’A viau de P io la n t, tenue sur les fonts par la reine d’E sp agn e, mariée à Jacques des H o u ssea u x, écuyer, seigneur de la Gibau- tière et de B ourgeville ;

40. Marie d ’A viau de P io la n t, épouse de L ou is Ri- cher, chevalier, seigneur de la Faye et du Fresne ;

5°. Charlotte d ’A viau de P io la n t, \

6°. Françoise d’A viau de P io la n t, > religieuses.

7 0. Jeanne d’A viau de P io la n t, )

X . Jacques d’ Av tau , c h e v a lie r , seigneur de Relay et du Bois de Sanzay , fut élevé page de la rein e-m ère, et com m anda, pendant lo n g te m p s, une compagnie au régim ent de Persan. Il se trouva aux batailles de R ocroy et de Lens, aux sièges de F rib o u rg et de plusieurs autres places, et fut fait chevalier de l’ordre du R oi. Il épousa A nn e d’Arsac, fille de N d’A rsac, marquis de Ter- nay, et de dame N le R oux de la R oche-des-A u- biers. De ce mariage sont issus :

i°. Charles, dont l ’article s u it;

2°. L ou is d’A via u , dont on ignore la destinée ;

d ’ a v i a u d e p i o l a n t . 129

» seigneur baron de Piolans, qui m’a priée d ’en estre la

» maraine, i’ay creu que ie ne pouuois faire pour cela

» un m eilleur choix que de vous, que i’affectionne de

» longue m ain, et qui estes son ayeule ; c’est pourquoy

» ie vous fais la présente, pour vous dire que ie desire

» que vous teniez cet enfant en mon nom, sur les fonds

» de baptesme, auec celuy qui sera nommé par le R oy,

» monsieur mon fils estant bien aise de vous donner

» cette marque de m on souuenir et de la continuation

» de ma bonne v o lo n té , attendant qu’il se présente des

» occasions de vous le témoigner autrement ; et sur ce, ie

» prie D ieu qu’il vous a i t , Ma d a m e d e Re l a y , en sa

» sainte garde. A P a r is , le 27 septembre 1649.

» Signé A N N E , et plus b as: d e Ly o n n e. »

(20)

i3o D A V I A U D E P I O L A N T .

3° François-Charles d ’A v i a u , brigadier des gardes du corps du R o i , tué à la bataille de N e rw in d e, en 1694;

4® Elisabeth d’A viau ;

5° Marie-Dorothée d’A viau .

X I . Charles d’A v ia u , I I e du n o m , ch evalier, sei­

gneur de R elay, du Bois de Sanzay, etc., fut successi­

vement brigadier des gardes du corps du R oi, puis ca­

pitaine au régim ent de Persan. Il épousa, par contrat passé devant Badereau, notaire à M ontaigu, le 4 février 1697, demoiselle Louise B eg a u d , fille de messire René Begaud , ch e v a lie r, seigneur de C h erves, et de dame M arquise de Charbonneau. De ce mariage sont pro­

venus :

i°. Charles-François-Pierre-Louis, qui su it;

2°. Jacques d’A v i a u , prêtre, abbé commendataire de Noyers ;

3°. François d’A v ia u de Piolant, capitaine au ré­

gim ent de Luxem bourg, mort en activité de ser­

vice dan s la citadelle de Strasbourg.

X I I . C h arles-F ran çois-Pierre-L ouis d’ Av ia u d e Pi o­ l a n t, chevalier, seigneur du Bois de Sanzay, de Cherves, R elay et autres lie u x , épousa, par contrat du 6 mars 17 3 1, passé devant de Cressac, notaire à Poitiers, dem oiselle Catherine-Thérèse P errin , fille de messire Gaspard Per- rin , écuyer, conseiller du R oi, et d’A nne R igoum ier.

De ce mariage sont issus :

i \ Charles-Jean-M arie, dont l ’article suit :

2°. Charles-François d ’A via u du Bois de Sanzay, ar­

chevêque de Bordeaux, com mandeur de l ’ordre du Saint-Esprit ;

3°. X avier d’A via u , mort en activité de service en 1796 , à l’armée de m onseigneur le prince de Condé.

X I I I . C h arles-Jean -M arie d’ Av i a u d e Pi o l a n t, an­

cien colonel de ca va le rie , chevalier de l’ordre royal et

(21)

D E P R É A U X . 13 1

m ilitaire de S a in t-L o u is, chef des nom et armes de cette m aison, a épousé, par contrat passé devant B ru- net, notaire à Poitiers, le 3i juillet 17 7 1 , demoiselle M a- rie-Françoise-Hélène d e La u z o n d e l a Po u p a r d i è r e, fille de messire François-Joseph de Lauzon , baron de la P oupardière, chevalier de S a in t-L o u is, et de dame M arie-Jeanne-H yacinthe Perrin. De ce m ariage est issu :

X IV . Charles - F ra n ço is-M a rie d’Av ia u d e Pi o l a n t, capitaine de cavalerie, chevalier de l ’ordre royal et m i­

litaire de Saint-Lou is. Il a émigré avec son père, et fait les campagnes de l’armée des princes et de celle de Condé. M arié, par contrat passé devant M oreau, no­

taire à M ontreuil-B elay, le 22 octobre 1806, avec de­

moiselle P errine-R enée-E lisabeth B rossier de la C harpa- g n e , fille de P ierre-Jean Brossier de la C h a rp ag n e , conseiller du Roi et de dame Renée - M arie - Elisabeth M artin. De ce mariage sont nés :

i°. Charles-Marie d’A viau de P io lan t;

2°. C h arles-A n ton in d’A via u de Piolant ;

3° Thérèse-M arie-C harlotte-C élin e d’A viau de Pio­

lant.

Arm es : De gueules, au lion d’argent, ayant la queue nouée, fourchée et passée en sautoir, qui sont les armes des anciens comtes de M ontfort l’A m au ry ; supports et cim ier, trois lio n s; couronne de comte.

d e P R É A U X , ou d e P R É A U L X , grande et jadis puisante maison de ch evalerie, de haut parage et baronnage de N orm an die, qui a pris son nom de la sirerie et baronnie de Préaux, située à une lieue et demie dé Rouen. N ous allohs rapporter la filiation d’une branche de cette illustre r a c e , laquelle subsiste

(22)

DE P R É A U X .

en A n gleterre, depuis l ’an 1400, d’après une attestation en form e, du collège héraldique de L on dres, du juin 1818, signée Edm on d Lo g e, Lancaster.

I. O sb ert, I01' du n om , seigneur d e Ca i l l y, fut père de Roger Ier, qui suit :

II. Roger Ior d e Ca i l l y, fit plusieurs donations, l ’an 1080, à l ’abbaye de Saint-O uen. O n voit par la charte de fondation de l’abbaye de la S ain te-T rin ité de Caen, en l’an 1082, qu’il approuva, conjointement avec H u g u e s , éch anson, la donation faite à cette ab b aye , par G unnor Merede et G uillaum e de B re jo ie , d’une propriété sise à Bavent, dans la mouvance de leur fief, et que la reine M athiide lui donna une somme d ’argent pour obtenir son assentiment.

R oger de C ailly, fut père de Roger II, qui su it:

I I I . Roger II de Ca il l y, fît d o n , vers l ’an 11 2 0 , de quatre acres et une vergée de terre au bailliage de Lincolnshire , suivant l’état des revenus des églises d’Angleterre, dressé l ’an 118 4 . Il fut père d’Osbert II, qui suit :

IV . Osbert II d e Ca i l l y, signa l ’an 1 1 4 7 , une charte de H enri, duc de Normandie et comte d’A njou, portant remise à l’abbaye de Saint-O uen , de diverses propriétés; il rendit deux dîmes aux moines du prieuré du M o n t, et scella cet acte de son sceau ; l’an 1189 , il rem it aux moines de Saint-Ouen , une partie de la Forêt-Verte. Il avait épousé Heudeberge, dame de P r é a u x , fille d’ Ingleran II, sire de Préaux, en Normandie, d’une illustre et puissante maison de chevalerie , issue de Bernard le D a n o is, prince en D anem ark, gouverneur et régent en N o rm a n d ie, lequel reçut le baptême à Rouen, l ’an 912, avec son parent R ollon, premier duc de Normandie. Osbert II de C ailly, substitué aux nom, armes et biens de l’ancienne maison de Préaux, eut pour enfants :

(23)

D E P R É A U X . 133

i°. O sbert II I , dont l’article suit ;

2°. Sim on , seigneur de C ailly , dont la branche subsistait en Angleterre, vers la fin du treizième siècle , puisque le 9 juillet 1273 , Osbert de C ailly signa, comme tém oin , à une charte de donation faite aux chanoines de W en d lin g , par Robert de Seuteville.

3° M athilde de P ré a u x , qui épousa Renaud de B o s c , l’un des chevaliers bannerets du roi P h i- lippe-A uguste. 11 eut de grandes contestations avec les moines de Saint-O u en, au sujet de la F o rêt-V erte, et les termina par une transaction.

On vo it même q u ’il fit ensuite plusieurs donations à cette abbaye. Il fut la souche des du Bosc, seigneurs d’E m an d reville, qui subsistaient encore en 1583.

V . Osbert II I , seigpeur de Préa u x, épousa M ah au t, ou M ath ild e, dont il eut :

t°. Jean, qui su it;

20. Sim on de Préaux ;

3°. Pierre de P ré a u x , qui servit avec distinction les rois H enri I I , Richard I«r et Jean Sans-Terre.

11 signa , comme tém o in , la trêve conclue le 2 novembre 1202 , à C h in o n , entre le roi d ’A n ­ gleterre et le comte de Thouars. Il fut plénipo­

tentiaire du roi Jean d’Angleterre, et ce fut lui qui publia le traité de la capitulation de la Normandie.

40. Roger de P ré a u x , chevalier, qui épousa Luce P ain el , et mourut l ’an 1253 ;

5°. G uillaum e de Préaux ;

6°. Enguerrand de P ré a u x , qui fut présent à une charte donnée par Richard I I , la troisième année de son règn e, portant confirmation d’une dona­

tion faite aux monastères de Sain te-M arie de Kenlis et de Sainte-Colom be, dans le comté de K ilk e n n y, en Irlande.

(24)

134 d e p r é a u x.

V I . Jean Ier, seigneur d e P r é a u x , chevalier ban- neret, p résid a, l’an i i83, une commission nommée pour décider le différent m u entre le Roi et le chapitre de R o u e n , touchant la nomination de l ’archevêque de cette ville. Il fut caution d ’un traité co n clu , le 22 mai 12 0 0 , entre Gaillon et A ndely ; fo n d a , cette même an n ée, le prieuré de Beaulieu ; con cou rut, en 120 4, à tous les actes qui furent dressés pour la réunion de la Normandie à la F ra n c e , et assista à l ’échiquier de la mi-carême de l’an 1 2 13. Ses enfants furent:

i°. G u illa u m e , dont l’article s u it ;

2°. Thom as de P r é a u x , cité aux archives de l ’ar­

chevêché de R o u e n , en l’an 1 1 9 2 ;

3°. M athilde de P ré a u x , mariée à Jean Ior, baron de Glere. Jean de Préaux lui donna en d o t, l’an 1 2 1 6 , la veille de l’Ascension , la terre d’ H eu gleville, charte que confirma, l’an 1 2 1 8 , Jean I“r, baron de C le re , chevalier.

V I I . G u illau m e, sire d e Pr é a u x-, chevalier banneret, accompagna Richard à la croisade ; il parvint, dans une action m eu rtrière, à débarrasser ce p rin c e , et demeura prisonnier à sa place. Richard donna dix émirs pour son échange. Il fut caution du traité de R o u e n , en 12 0 4 , et l’un des commissaires pour dresser, l ’an 1 2 0 5 , l’état des patronages laüs. Il assista à l’échiquier de la m i- carême de l’an 1233 , et m ourut en 1235. Ses enfants furent :

i°. Jean I I , qui s u it;

2°. Pierre de P ré a u x , chevalier , marié avec Isabeau 1fE s to u te v ille ;

3°. Eustache de P ré a u x , qui épousa R uth de P r é a u x , avec laquelle il v e n d it, l’an 1274 , au prieuré de la S ain te-T rin ité du M o n t, une pièce de te rre , sise à R o u e n , faubourg ' et paroisse S ain t-P au l ;

(25)

4°. Robert de P ré a u x , qui vendit à Louis IX la vicomte d’Avranches.

V I I I . Jean II, sire d e Pr é a u x, chevalier, transigea, de 1260 à 12 6 6 , avec les moines de Saint-O uen, au sujet de la Forêt-V erte. Il fu t provoqué en duel avec Pierre, son frère, et Robert de M ontigny, par A m au ry de M eulan et Jean de B laïn ville, et la cour du R oi nomma, en 1266, des gagcs-pleiges au sujet de ce différent. Jean II m ourut l ’an i3o3, et fut inhum é à Beaulieu. O n lu i connaît trois fils :

i°. Pierre Ier, qui suit ;

20. Jean de Préaux, archidiacre de Rouen, de 1270 à 1298 ;

3°. Raoul de Préaux, écuyer, vivan t en i3 o 7 0 IX . Pierre I or, sire d e Pr é a u x, chevalier, épousa Yolande de Lusignan de la M a rche, nièce de H enri II, roi d’Angleterre, fille de H ugues X I, sire de Lusignan, et d’Yolande de Bretagne, et sœur d ’PIugues X I I , dit le Brun, seigneur de L usignan, com te de la Marche et d’A ngoulêm e ; de G u y, seigneur de Cognac : de Guiart, seigneur de Cohec ; de Fère, en T ard en ois; de Marie femme du comte d’E rby, fils naturel de H enri I " , roi d’A ngleterre; d’ Isabelle, dame de Belleville et de Beauvoir, et cousine de Jeanne, vicomtesse de Châtelleraud, femme de Jean, sire d’H arcourt. Sa mère était fille de Pierre de D reux, dit M auclerc, duc de Bretagne, arrière petit-fils de L ou is V l, dit le G ros, roi de France, et d’A lix , comtesse de Bretagne. E lle avait épousé, en premières noces, Jean Sans-Terre, roi d’A ngleterre, et fut mère de H enri, roi d’Angleterre, et de Richard, roi des R om ains. Lorsque Yolande épousa Pierre de Préaux, elle était veuve du comte de Glocester. Elle m ourut le 10 novembre i3o6, et son mari en 131 1 , et ils furent inhumés à Beaulieu. De leur mariage sont provenus :

i°. Jean II I , dont l’article suit ;

D E P R É A U X . l35

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