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Mémoires de la Société Impériale D' Archéologie , 1850, IV.

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РЕ LA

SOCIÉTÉ IMPÉRIALE D’ARCHÉOLOGIE

Commandeur de l'ordre du Christ, de Portugal, chevalier de l'ordre de l ’nlgle rouge de Prusse, de la 3-e classe et de celni du Sauveur, de Grèce, Adjoint du Directeur de la 2-e section du Musée de l ’Ermitage lmp., membre fondateur de la société lmp. d'ar­

chéologie, membre effectif, correspondant ou honoraire des académies royales des sciences de Stockholm et de Drontheim, d,e l ’académie royale d 'Herculanum et de la Pontanian·

de Naples, de l'Institut archéologique de Rom e, de l'académie /nationale d'archéologie de Madrid, de la Société royale des antiquaires du Kord de Copenhague, des sociétés des antiquaires de France et de la Morinie, des sociétés numismatiques de Londres, de B erlin et de la Belgique, des sociétés historiques et archéologiques de la Poméranie, de la Frise, du Meklemhourg, de Riga, de Reval, de Dorpat, d'Odessa etc., etc.

Avec un supplément et le bulletin des séances X X V I — XXX V.

DE L*IMPRIMERIE DE LA CONFECTION DES PAPIERS DE LA COURONNE.

PUBLIÉS SOUS LES AUSPICES DE LA SOCIÉTÉ

PAR SON SECRÉTAIRE

le D*. B. de K Ö H N E ,

V o l . IV .

St. Petersbourg. Paris.

E. Götz. C. Roll in (Rue Vivienne,

Berlin, Posen et Bromberg.

E. S. Mittler.

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P E R M I S D ’ I M P R I M E R

à la charge de presenter au comité de censure le nombre d'exemplaires exige par la loi.

St. Pétersbourg, 28 Novembre l$£yO.

F r e i g a n g , Censeur.

r

(7)

de

F V L V IA PLA V TIA N A , fem m e de P e s c e n n iv s -N ig e r

et

d’E V P A T O R II, R o i de B o s p h o r e .

Aujourd’hui que le gout et les c'tudes numismatiques se développent et tendent à se populariser de plus en plus, s’il est rare de rencontrer des médaillés antiques inédites, on en trouve bien moins encore dont les légendes nous fassent connaître des villes nouvelles ou Lien des noms de pays et de personnages qui ne nous aient point été déjà signalés par 1 histoire. Aussi, à l ’aspect d’une de ces raretés, le véritable amateur éprouve-t-il un senti­

ment de plaisir, ignoré des profanes et que j ’appellerai le frisson numismatique. A mon avis, c’est un devoir, en pareil cas, pour l ’antiquaire que le sort a favorisé, de proclamer sa découverte, car elle ne devient profitable qu’en raison de la publicité qu’on lui donne. Agir autre­

ment, n’est-ce point frustrer la science, mettre la lumière sous le boisseau, et vouloir se ranger parmi la tourbe de ces collectionneurs égoïstes et froids, qui passent leur vie à entasser machinalement des plaques de métal, qu’ils apprécient au volume ou au poids? Quant à moi, je ne saurais voir des frères (en science, bien entendu!) dans ces braconniers, par malheur quelquefois très-riches, dont la déplorable monomanie vient à coup d’écus enlever à la science des sujets intéressants d’étude et d observation.

Tout se dessèche sous leur fatale main ; et les germes les plus féconds sont frappés de stérilité par l ’egoïsme aveugle qui n’accumule que pour enfouir. Que le dieu

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du feu sacré dissiper un jour les ténèbres où ils s’égarent et réchauffer leurs âmes engourdies! Pour nous, loin de nous laisser abattre par de tels exemples, redoublons de zèle et conséquents aux principes que nous proclamons, propageons de toutes nos forces le culte de la science antique; que chacun s’empresse de contribuer à la répandre en apportant son tribut d’influence et de travail !

Après cette profession de foi, je me hâte d’aborder le sujet qui m’a fait prendre la plume, et je viens signaler à l ’attention des numismates deux monuments importants et nouveaux, dont au reste on pourra trouver la descrip­

tion plus complète dans des ouvrages spéciaux que je publie sur la Numismatique romaine ainsi que sur l ’ancien royaume du Bosphore. Mais comme je ne saurais me dissi­

muler que ces œuvres n’ont peut-etre point un mérite suffisant pour exciter l ’intérôt ou la curiosité du monde savant, j ’ai pensé qu’un article inséré dans nos Mémoires ferait mieux et plus vite connaître les deux médailles dont je donne ici le dessin et que je vais décrire succinctement.

Médaille de Fulvia Plautiana, frappée à Thyatire, en Lydie

Æi3. Φ Ο Υ Λ .Π Λ Α Υ — TIANA.CG. Buste de Plau­

tiana, tourné à droite.

Rv.’ 0 V A T — GIPHN— ΩΝ. Aigle debout, les ailes éployées et la tête tournée à gauche.

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seconde et la troisième grandeur, e*t d’une authenticité incontestable; il fait partie de ma collection.

Dans l ’histoire de la vie de Septime-Scvère, ainsi que dans celle de Pescennius-Niger, Sparlien, en parlant de la femme et des enfants de ce dernier empereur, omet de nous donner leurs noms; mais il est probable que la femme de Pescennius-Niger a dû s’appeler Plautiana : voici les raisons sur lesquelles je crois pouvoir baser cette opinion.

Baudelot de Dairval (Charles Cesar) ne' à Paris en 1648, garde du Cabinet des médailles de Madame, membre de* l ’Acadomie des Inscriptions, et de celle des Ricovrati de Padoue, dans son livre intitulé : Utilité des Voyages, tome II, page 357, cite une médaille impériale grecque avec la légende IICCKCNNIA . Π Λ ΑΥ- T l A N A . CGBACTH, sans indiquer toutefois où il a vu cette pièce, dont par là nous sommes peut-être autorisés à suspecter sinon l ’existence, du moins 1 authenticité. De son coté, Eckhel (Doctrina nurnorum veterum, tom.

V II. p. 153) parle aussi de deux médailles romaines, dont la première, qui est également mentionnée par Baldinus et Beau vais, ne porte aucune indication du métal; en voici la description :

P E S C E N N IA . P L A V T IA N A . A V G V S T A . Tête de Plautiana, tournée à droite.

Iif. C O N C O R D IA . Vopuli . Romani. Type de la Concorde.

La seconde médaille est de bronze et de moyen module :

Æ A P E S C E N N IA . P L A V T I A N A . A V G V S T A Tête de Plautiana, tournee à droite.

R f. C L O D . A L B IN V S . C A E S . A V G . I M P . S С Ces mots sont écrits dans une couronne de laurier.

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Apres avoir décrit ces deux exemplaires, Eckhel con­

teste l’authenticité du premier et quant au second, qu’il a eu l ’occassion d’examiner lui-mème, au musée impé­

rial de Vienne, il le déclare évidemment faux. Par conséquent les trois médailles dont je viens de parler peuvent être considérées comme non avenues, mais la confirmité de leurs légendes semblerait prouver cependant que Baudelot, Baldinus, Vaillant, Beauvais et même Eckhel inclinaient tous à reconnaître que la femme de Pescennius-lNiger avait porté le nom de Plautiana. Cette opinion me paraît corroborée , sinon décidée par ma médaille, qui est d’une conservation parfaite et qui ne per­

met nullement de pouvoir la confondre avec les monnaies de types analogues, à l ’effigie de Plautille, femme de Caracalla.

A la nouvelle de la mort de Pertinax, l’Asie presque entière et les légions d’Orient proclamèrent d’une voix Pescennius-lNiger, au moment même où à Rome, Didius Julianus se faisait adjuger à prix d’or l ’empire romain, et pendant que l ’armce d Illyrie élevait Septime-Sévcre sur le pavois. Mais l ’adresse, le courage et l ’activité de ce dernier l’eurent bientôt débarrassé de ses compétiteurs, et Pescennius-Nigcr, vaincu dans les plaines d’issus, fut assassiné à Cyzique, en 193, après un règne éphémère de dix-huit à vingt mois, passés en entier en Asie et dans la Syrie. Aussi les médailles coloniales grecques à l’effigie de cet empereur et celles de sa femme n’ont pu être frappées ailleurs tjue dans ces contrées : les trois seules de Pescennius, que nous connaissons, sortent des ateliers monétaires de T y r , en Syrie; de Césarée, en Commagene, et d’Aelia-Capitolina, en Judée. Il est fort probable cependant qu’avec la popularité et le pouvoir dont cet empereur jouit d’abord à Antioche et dans les autres provinces qu’il occupa depuis son élévation à l ’empire, il dut émettre à son effigie et à son nom une certaine quantité de monnaie coloniale, presque toute de

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entièrement perdue pour nous. En songeant à cette rareté, la médaille de Plautiana, frappée à Thyatire, en Lydie, n’en devient que plus précieuse ; elle sert aussi à con­

firmer le nom de cette impératrice que nous n’avions pu que soupçonner jusqu’ici.

Médaille d’Eupator II, roi du Bosphore.

Æ 2 BACIA6C0C GYnAToPOC. Tetes affrontées d’Eupator I I et d’Astarté.

Rv. Les lettres M H, dans une couronne de laurier.

La tête d’Eupator I I offre les traits d’un homme jeune, ce qui peut faire supposer avec assez de raison que ce roi était le fils ou le petit-fils d’Eupator I.

Ce bronze, de moyen module, appartient aujourd’hui à Mr. le Cte Alexis Ouvaroff; ' j ’en lis l’acquisition à Kertsch, l’an dernier, et le trouvai parmi d’autres pièces de toute sorte que me vendit un Tatare. En cherchant à déchiffrer les légendes et les inscriptions de ces mé­

dailles je fus agréablement surpris de lire sur celle-ci le nom d’Eupator et par conséquent d’un nouveau roi du Bosphore, car par le type, le caractère et la fabrique de cette monnaie, elle ne peut, en aucune façon, être attribuée à Eupator I, ni être confondue avec les médailles de ce roi. Elle est évidemment d’une époque postérieure et doit trouver place dans le voisinage des monuments numismatiques de Cotys I I I et d’Ininthimeius. Aussi dans le système nouveau de Chronologie que j’ai proposé, ( J) le

(*) Souvenirs de Kertschi MDCCCXL1X, un vol. in 4°.

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phore, où sc trouvait une lacune restée vacante, entre Sauromate I V et Rhescuporis IV . Voilà donc encore un roi de plus intronisé par la Numisma tique, et si cette science est à la fois un délassement agréable et une nohle passion, elle prcte aussi un utile concours à l ’histoire en lui apportant des noms ou des faits inconnus, et en confir­

mant par le témoignage et la découverte de monuments incontestables des assertions demeurées jusque-là vagues et incertaines. La médaille dEupator I I vient à l ’appui de cette vérité, qui s’applique surtout au royaume du Bos­

phore, dont la plupart des rois nous ont été signalés exclusivement par des médailles, offrant pour la plupart des dates inscrites en lettres numérales qui indiquent l’ère du Bosphore. On peut voir par là qu’il serait facile de classer ces rois dans leur ordre chronologique et de déterminer la durée de leurs règnes si nous possédions la série complète de leurs médailles, mais malheureuse­

ment il reste encore plusieurs lacunes à remplir ainsi que je l ’ai expliqué dans mes Souvenirs de Kertsch.

I l est du devoir des amateurs qui possèdent dans leurs collections des médailles de cet ancien royaume, de les faire connaître par l ’organe des Sociétés numismatiques : ce serait le meilleur moyen de diminuer l ’ctendue des lacunes qui restent encore et ce système conduirait peut-etre à compléter tôt ou tard cette chronologie, sur laquelle l ’histoire est à peu près restée muette N ’oublions pas surtout que sur les trente-trois rois, depuis Mithridate jusqu’à Rhescuporis V I I I , qui ont gouverné le Bosphore pendant l ’espace de quatre cent quarante huit ans, les noms de quinze de ces souverains nous seraient totalement inconnus si nous n’avions retrouvé leurs médailles; neuf autres, parmi ces rois nous ont été révélés par des inscriptions, tandis que l ’histoire n’en mentionne qu’un fort petit nombi'e. Ce seul exposé suffit,

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ainsi que l'intérêt qui se rattache à cette branche de l ’arche'ologie. Je terminerai cet article par une liste des rois du Bosphore, à partir de Mithridate Y I I , en y indiquant les sources qui nous les ont fait connaître, aussi que les lacunes qui restent encore à combler dans cette chronologie. Par ce mot dp lacune, j ’entends l ’espace d’une ou de plusieurs années qui separent deux règnes différents et dont la date ne se trouve inscrite sur aucune des monnaies du Bosphore que nous connais­

sons , espace dans lequel viendront peut-etre se placer encore des rois qui nous sont inconnus aujourd hui.

Durée des Noms des rois du Bos­ Sources qui nous ont règnes. phore. fait connaître les noms^

de ces rois.

avant J. C.

113 à 63 Mithridates V I I Histoire— Méd ailles.

63 — 47 Pharnaces d° — d°.

47 — 11 Asander d° — d°.

1 1 — 1 Polemo I d° — d°. et 1 inscription.

7 à 13 Sauromates I Médailles.

ap. J. C.

Ap r. J. C.

14? Rhescuporis 1cr (Tib. d°.

Jul.) père de Sauro­

mates I I

14 — 17 Saurom. I I (Tib. Jul.) Médailles et 5 inscrip.

17 — 38 Rhescuporis I I Médailles.

38 — 41 Polemo I I Histoire— Médailles.

42 — 49 Mithridates I I et sa-

femme Gepaeperis d° — d°.

49 — 69 Cotys I d° — d° et 2

inscriptions. |

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P r e m i è r e L a c u n e (Onze ans.)

l ’Ere du ] Enlettres numérales

►osphore.

En chiffres.

Années de J. C.

ς Ξ Τ 3G6 70 Ζ Ξ Τ 367 71 ΗΞΤ 368 72 ΘΞΤ 369 73

ОТ 370 74

AOT 371 75 КОТ 372 76 ГОТ 373 77 ΔΟΤ 374 78 ΕΟΤ 375 79 SOT 376 80

8 1 — 85|Rbescup. III. (T ib . J.) (Médailles et 1 inscrip.

Se c o n d e L a c u n e (Huit ans.) ΒΠΤ 1382 86 ΓΠΤ 383 87 Δ Π Τ 384 88 ΕΠΤ 385 89

ςπτ

386 90

ΖΠ Τ 387 91 ΗΠΤ 388 92 ΘΠΤ 389 93 94 — 128 Sauromates I I I

T r o i s i è m e L a c u n e (Un an.) E K Y

I

425 130— 132

132— 154

155 — 171

Cotys n

Rboemetalccs(Tib. J.) père de Sauromate I V Eupator I (T ib . Jul.

Histoire— médailles et 1 inscription.

129 j

Histoire— Médailles. ' d° — d° et 1 inscription.

d° — d° et 1 inscription.

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175— 210 211

2 1 2 __229 228 — 234 2 3 0 — 233 234 — 235 2 3 5 — 239 240 — 253 254 — 258 2 55 — 268

ΗΞΥ 468 172 ΘΞΥ 469 173 OY 470 174 Sauromates IV , père de Rhescuporis IV Eupator II, peut etre

le fils ou le petit- fils d Eupator I Rhescup iris I V (Tib.

Jul.) Cotys I I I ( J) Sauromates V Rhescuporis V Ininthimcius Rhescuporis V I Fareansès Rhescuporis V I I

Histoire— Médaillés et 2 inscriptions.

Médaille.

Médailles et 1 inscrip­

tion.

Médailles.

d°.

d°.

d°.

Médailles et 1 inscript.

Médailles.

d°.

Ci n q u i è m e L a c u n e (Sept ans) ΕΞΦ 565 269 ς = Φ 566 270 Ζ Ξ Φ 567 271 ΗΞΦ 568 272

(*) Köhler et après lui Mionnet ont établi, je ne sais pourquoi, entre Cotys III et Cotys IV, une différence que rien ne justifie, car les médailles de ces deux rois sont absolument semblables sous tous les rapports et de plus, les dates qui s’y trouvent inscrites se succèdent sans interruption. Ces motifs m'ont paru suffisants pour De laisser subsister qu’un seul Cotys.

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276.

279.

309 309 314

ΘΞΦ 569 273 Οφ 570 274 Α ο φ 571 275

276 Sauromates V I Médailles.

279 Teiranes (T ib. Jul.) Médailles et 1 inscript.

308 Thothorses Médailles.

312 Sauromates V I I d°.

321 Rhadamsades Médailles et 2 inscript.

335 Rhescuporis V I I I Médailles.

J. Sabatier.

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d’Alexis 1er Comnène

avec deux contremarques en caractères arabes-cufiques.

(Lu à la séance du 13 Décembre 1849.)

(V. Pl. IV N. 1 - 3 . )

La famille des Comnène, qui a fourni des empereurs à Byzance et à Trébizonde, se disait issue de la famille Flavia, par Flavius Maximus Comanus, cousin germain de 1 empereur Olybnus. Ce Flavius Maximus reçut le surnom qu’il portait en récompense de ses victoires sur les Comans, et pour avoir entière­

ment soumis, l'an 469 de J. C. ce peuple d'Asie, fixé le long des rives de la Kouma, à l'ouest de la .mer Caspienne, et au sud-ouest du Volga. La Comanie fait aujourd’hui partie du Caucase : on donnait le nom de Comanie extérieure à la partie située entre le Volga et le Jaïck ou Oural; la contrée où se trouvent actuelle­

ment les villes de Tarki, de Derbent, de Koura et de Kouba faisait aussi partie de la Comanie, sur laquelle du reste les historiens ne donnent presque aucun docu­

ment. Ainsi d’après une tradition de famille, c est du surnom de Comanus que les Comnène auraient dérivé leur nom. La première branche s’éteignit en 650, mais la seconde se continua jusqu’à Flavius Isaac Manuel Comnène, général des armées de Basile I I Porphyrogénète et préfet d’Orient, en 976. L e fils de ce Manuel, Flavius Nicéphore, prince d’Astrakhanie et d’Argyre, fut élevé aux premières dignités de 1 empire par Romain II,

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et enfin son petit-fils, Isaac Comnène, monta sur le trône imperial, le 1er septembre 1057.

Alexis, second empereur byzantin du nom de Comnène était fils de Jean, rnégadomesticus à la cour de son frère Isaac Comnène; né à Constantinople en 1048, il parvint au trône par l’usurpation et fut couronné sous le nom d’Alexis 1er Comnène, au mois d’avril 1081, après avoir exercé comme son père, sous Nicépbore Botaniate, qu’il détrôna, la charge de rnégadomesticus, à laquelle était attaché le commandement de l’armée.

Nicéphore fut relégué dans un monastère et le nouvel empereur se montra prince habile, surtout pendant le passage et le séjour des Croisés à Constantinople. Déjà, comme simple général, Alexis avait par son courage délivre ISicéphore de ses ennemis et battu les Turcs;

comme empereur, il triompha des Scythes et vainquit les Normands, commandés par Robert Guiscard.

Alexis 1er, marié à Irène Ducæna en eut plusieurs enfants : l’aînée de tous, Anne Comnène, née le 1er décembre 1083, reçut dès son bas âge le diadème impérial, et à la mort de son père, survenue en 1118, feile conspira pour ravir la couronne à son frère Jean et la placer sur la tête de son propre mari, Nicéphore Brienne, homme sans caractère dont la faiblesse et l’hésitation firent avorter les projets ambitieux de sa femme. Anne, pour occuper l’activité de son esprit, écri­

vit alors en langue grecque l ’histoire de son père, ouvrage en quinze livres, intitulé / ’ Aie ziade, dont quelques qualités de style et même d’érudition ne rachètent point le défaut de véracité justement reproché à cette composition. Théodora, la sœur cadette d’Anne, fut mariée, à Constantin l’Ange et forma par cette union la tige latérale des. Ange-Comnene.

L ’aîné des enfants mâles d’Alexis, né en 1088, reçut le nom de Jean, fut associé à l ’empire en 1099 et

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succéda à son père, sous le nom de Jean l i t il eut uu frère du nom d’Isaac, dont descendit la branche des empereurs de Trébizonde.

Ce résumé de la généalogie et du règne d’Alexis 1er m’a paru nécessaire avant de passer à la description d’une monnaie peu connue de cet empereur. Déjà dans un article intéressant de la Revue de la Numismatique française (Tome II, p. 194 à 210. année 1836.) M.

de Saulcy, en parlant des difficultés que présente la classification des monnaies sur lesquelles on lit le nom d’Alexis cite une médaille de cuivre, attribuée par le baron Marchant, d’abord à Romain Argyre et ensuite à Alexis I I ; Marchant, qui la croyait frappée à Edesse, nous laisse ignorer sur quels motifs il basait cette opinion.

De son coté, M r de Saulcy est d ’avis que celte monnaie appartient à Alexis 1er Comnène, qu’elle sort d’un atelier monétaire de province, que d’après le style de l ’inscrip­

tion tracé sur le côté opposé à celui de la croix, elle peut être assimilée aux monnaies obsidionales et enfin qu’elle a été probablement fabriquée dans une des villes passées sous la domination des Croisés. Ce sont là pour la plupart des suppositions qu’il est fort difficile d’éclaircir, mais dans tous les cas, je reste d’accord avec M r de Saulcy que la médaille appartient à Alexis 1er: il suffit pour s’en convaincre de jeter un coup-d’œil sur les autres monnaies de cuivre frappées par les empereurs qui ont également porté le nom d’Alexis. Quoi qu’il en soit, cette monnaie est extrêmement rare, puisqu’on n’en connaissait jusqu ici que deux exemplaires, assez mal conservés : le baron Mafchant l'a signalée le premier, et après lui M r de Saulcy, en publiant un second exemplaire, en fournit la description et le dessin d’après lequel on voit que cette pièce a été frappée sur une des monnaies incertaines, attribuées à Jean Zimisccs. (Revue de la Numism. franç. t. II. pl. V. N° 2.)

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Depuis longtemps je possède dans ma collection, j ’ai déjà décrit et dessiné dans mon Iconographie de 5000 médailles (Section des byzantines), trois nouveaux exemplaires de cette môme médaille, de coins différents, de bonne conservation et dont l ’un surtout me paraît offrir un caractère d’intérêt assez grand pour lui consacrer (quelques lignes dans ces Mémoires. I l se distingue de tous les autres par l ’addition de deux contremarques de forme carrée, portant des caractères arabes-cufiques. Voici la description de ces trois monnaies, dessinées pl. IV .

№ 1. 2 et 3. ___

№ 1. Æ A Cëjp.CVil — €ΡΓ€Ι .Β Α — С1Л€1. АЛ — €3ΐω.

Cette inscription, écrite en quatre lignes, est surmontée d’une petite croix ( ' ) dont on n’aperçoit que les vestiges inférieurs.

lîif. Croix cantonnée des quatre syllabes :

|C — XC — NI — KA. On voit un globule à l’extrcmité des trois pointes supérieures de la croix et probablement sous la pointe inférieure, il a dû exister deux degrés, comme sur les autres exemplaires ; mais on ne peut que le présumer, attendu que la monnaie a été rognée dans cette partie, ou peut-être aussi que le flan s est trouvé trop petit pour recevoir l ’empreinte entière du coin.

(J) Le trait placé au-dessus du mot C€P indique qu'il y a contraction : C€P est ici pour CC*)T€P. La légende ainsi complétée signifie: Sauveur, secourez Vempereur A le x is / C'est une imitation assez fidèle de l ’ancienne légende latine:

A€4S. A D I4T A . ROUlAïiia, adoptée sur les monnaies d'argent, par Héraclius et Héraclius - Constantin , par Constant I I , par Constant II et Constantin - Pogonat, et enfin par Constantin- Pogonat, Héraclius et Tibère. On trouve aussi cette même légende latine sur un sou d'or de Constant II.

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N° 2. Æi2· La même inscription dans un cercle.

Rv. Croix sur deux degrés, cantonnée des quatre syllabes IC —XC —Iii — KA. Vis à vis les trois extrémités supérieures de la croix, un globule; le tout dans un cercle.

Ce coin diffère du précèdent par le dessin, par le module qui est plus grand, et aussi par la forme des caractères.

N° 3. Æ*2. Comme la précédente; coin different;

module plus grand et flân plus mince;

en ' outre, sur le revers, la lettre N de la syllabe ]NI a la forme d’un H.

En haut et en bas, du cote' de l’inscription, on voit sur cette dernière pièce, deux contremarques de forme carrée en caractères arabes-eufiques. Dans celle d’en-haut, est écrit le mot (bon), et dans la contremarque d’en bas, malheureusement incomplète, on n’aperçoit plus qu’une partie de jambages ou de signes incertains qui, d’après l ’avis des orientalistes auxquels je les ai montres, représen­

tent les restes de chiffres et non de lettres; mais je nai pu arriver jusqu’ici à lire le nombre que ces chiffres ont dû exprimer. Dans ma ferme conviction que ces chiffres indiquaient la valeur monétaire pour laquelle cette pièce avait cours chez les Arabes, je regrette vivement de ne pouvoir parvenir à l’explication de cette seconde contremarque.

Ainsi voilà une monnaie byzantine, avec le type de la croix, qui a eu un cours légal et officiel chez un peuple fanatique jusqu a l ’excès et chez lequel ce symbole religieux était un objet de mépris et de haine. Certes il a fallu des circonstances graves et tout à fait excep­

tionnelles pour qu un calife se résignât à fouler ainsi aur pieds le préjugé si profondément enraciné chez son peuple et consentit à apposer son sceau sur une monnaie chrétienne. Si ce nest pas le seul, c’est pour moi du

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moins, le premier exemple connu d’une pareille singu­

larité dans la numismatique byzantine.

Maintenant dans quel lieu, à quelle époque et pour quel motif cette monnaie fut-elle revêtue du timbre arabe qui la distingue? C’est ce qu’il est assez difficile de déterminer, en l’absence de tout document historique, concernant ce sujet. Réduit à de simples présomptions, je suppose que cette monnaie d’Alexis I doit avoir été adoptée par les Arabes pendant la fin du règne de cet empereur ou tout au plus dans les cinquante années qui l’ont suivi; je crois aussi qu’elle a dû avoir cours en Syrie. Cette période fut désastreuse pour Byzance et pour l ’empire grec, dont les limites, autrefois si reculées, se resserraient chaque jour de plus en plus. Edesse, Iconium, Tarse, Antioche, Nicée, la Bithynie, la Cappadoce étaient à jamais perdues pour les successeurs de Constantin.

Après que les hordes soumises à la dynastie de Seldjouk eurent envahi la Syrie et l ’Asie Mineure, les Grecs des provinces conquises, réduits à la dernière misère, tournè­

rent envain leurs regards vers les souverains de Byzance, qui n’eurent ni le courage ni la force de leur venir en aide. L ’empire grec courait d’ailleurs à sa ruine, saffai- blissant par des disputes théologiques, par des révolutions de palais et par des guerres civiles. Ces souffrances des chrétiens pliant sous le joug infidèle, les malheurs de Jérusalem, et les récits des pèlerins retournant en Europe, échauffèrent les têtes et inspirèrent l ’idée des croisades, que vinrent encourager puissamment l ’esprit religieux, les espérances et les immunités promises aux fidèles qui s’armaient pour la guerre sainte. On sait comment s’accom­

plirent ces pèlerinages armés; ils ont etc tant de fois et si éloquemment décrits que ce tableau ne pourrait que pâlir sous ma plume.

J. Sabatier.

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des tombeaux des deux côtés du Bosphore Cimmérien.

Les rapports qui nous en ont été faits jusqu’à present par les personnes chargées des fouilles dans ces contrées, nous plongent dans un chaos inextricable. On se croirait, en les lisant, au milieu d’un labyrinthe où l’on risque de s’égarer sans espoir de trouver un fil d’Ariadne pour sortir du dédale où l’on s’est aventuré.

Je ne sais que trois choses qui puissent ntfus guider, dans ces voies ténébreuses. Ce sont: 1° les m é d a ille s que l’on trouve dans quelques uns des tombeaux, les vases en v e rre , 3° le s ty le des vases et des ornements trouvés avec les restes des morts.

I. Le mode de sépulture le plus ancien dans ces contrées parait être celui des b û ch ers; car non seulement on n’y trouve point de médailles postérieures à celle de L y s im a q u e (vers 307 av. J. Ch.), déterrée dans un bûcher garni de dalles en pierre, et celle de P a n tic a p é e autonome avant les Leuconides (vers 393), trouvée dans un autre bûcher, de la station S ien n a y a , l ’ancienne P h a n a g o r ie 1 ; mais on ny découvre aucun d e . ces objets en , verre si communs depuis les temps ; romains.

Par contre, il s y trouve un. grand nombre de jases peints, entiers ou en débris, comme ceux déterrés au même endroit 2. D ’autres vases sont cąnneles, tels que ceux trouvés à P h an a go r i a J et de 1 autre côté: .du détroit, sur le mont M it h r id a t e 4. I l y avait au même endroit des vases enduits d’un vernis noir 5 et

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des vases peints, rouge sur noir, représentant des grillons et des Amazones ou des sujets du pays fl.

On rencontre encore des bûchers au Sud de cctle montagne sur le promontoire blanc 7,<iu Nord de K e rtc lie sur le terrain K h e r k h c - O u lid s e ff s, sur le chemin de la chaussée vers la quarantaine au Nord-Est °, en partie avec des objets en or, à moitié consumés par le feu, 10 ou des débris de vases peints, au Nord Ouest, à Glinistche ou terrain d’argile 11 et à Hadshi-Mouchkay12.

Il y a donc des bûchers dans un rayon de 3 à A verstes autour de Kertche, mais point dans la ville même.

De 1 autre côté du détroit, on voit encore beaucoup de bûchers à la S ie n n a y a 13, près du jardin G h era- s im o ff 14 sur la côte occidentale du lac blanc (Ak- Denghise) à Akdanisofka 15 et à T a man ,G.

2. Les cendres des morts paraissent avoir été recueillies plus tard dans des urnes en p ierre, comme celles trouvées dans les jardins de la ville, au sud du mont M ith rid a te , 17 puis sur la chaussée, avec deux bracelets en or 18 et d’autres objets de toilette et ustensiles à l’usage d’une femme, le tout du meilleur style 10. 11 en est de même des ornements trouvés dans l’urne de Glinistche20.

On rencontre aussi des urnes en b ron ze au midi du mont M ith rid a te , à A m b e la k i (vignoble) 21, sur ce mont même, avec des vases peints 22. Des urnes semblables ont encore été trouvés à Boulganac, quatre verstes au Nord de la ville 23, à Hadshi-Mouchkay 24 et à T i t o r o fka sur 1 Akdenghise, la dernière avec du verre 2S.

On a découvert sur le chemin du lac T ch ou rou b a ch e, au Sud de Kertche 26, et sur la chaussée au Nord-Est 27 des urnes en plom b et des urnes en terre cuite.

I l n’y a eu jusqu’à présent qu’une seule urne en argent. Elle a la forme d’une boite et était accompagnée de verre ï8.

(25)

Les urnes en te rre cu ite sont en grand nombre au Sud de la ville 2 °; l une d’entre elles est accompagne'e d’un vase peint 30. On en a trouvé aussi sur le mont M ith rid a te , 31 l’une avec une empreinte d ’ E u m èle- E u p a t o r 32. A Kertche même, il y en avait deux qui étaient peintes 33. Une urne trouvée sur la chaussée était accompagnée d’une médaille de L y sima que J l. С est là qu’on a découvert la plus grande quantité de ces urnes35«

de même qu’à G lin is tc h e 36, à B ou lgan ac 37, et entre ces deux endroits, à K a te rlie s 3S, la dernière avec une médaille de Pan ticapée.

Ces urnes paraissent donc être, pour la plupart, antérieures aux temps romains» De l’autre coté du Bosphore on n’en a point encore découvert.

II. Les squelettes non brûlés,, frais ensevelis, se trouvent dans les caveaux qu’on nomme égyp tien s, parce qu’au lieu d’être fermés par une voûte en hémi­

cycle à la manière des Romains, ils le sont par des pierres carrées superposées et qui se rappochent par degrés jusqu’à la pierre qui ferme la voûte.

I l y en a de quatorze à trois degrés.

Le premier, avec un corridor devant, est rond et se trouve dans le tumulus, dit ro y a l, d e -875 pieds de circonférence; mais on n’y a rien observé qui puisse en déterminer l ’époque. I l est situé à quatre verstes N. E.

de la ville 3\

L e caveau de K o u lo b a , à six vertes S. O., avait sept degrés et contenait un grand nombre d ornemcnts en оt du plus beau style* et qui suffisent à fixer la date de ce monument au quatrième ou au troisième siècle avant J. Ch. De plus,, on n’y a découvert aucun1 objet en

▼erre, mais bien plusieurs figurines d ’ H ercu le Scythe, identiques avec celles décrites par Blaremberg tomme trouvées par l ’amiral P a tin io tti dans un tombeau voisin avec des médailles de L eu con et de P a n tic a p ée . Le

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tombeau du K ou loba est carre 40, de même que celui dit des pygm ées d’aprcs les fresques qui ornent sa frise et qui appartiennent aussi à la bonne époque. Ce dernier n’a que quatre degrés et se trouve sur le mont M ith rid a te 41.

Un caveau semblable, carre et à quatre degrés, mais précédé' dun corridor, découvert à Boulganac, au N.

de la ville, contenait des vases en verre 42. Un autre à trois degrés et avec un corridor, situé près des carrières, quelques verstes plus loin à l ’Est, renfermait des médailles de R h escou poris I V 4o.

D autres caveaux semblables, mais dont les dimensions n’ont pas été déterminées, ont encore été trouvés au Sud de la ville, dans les jardins municipaux 44, sur le promon­

toire blanc, où l ’on a compté trente cercueils4·', et enfin près de la campagne K ek ou vad sy, un peu à l ’Ouest de ce promontoire 4G. Le mont M ith rid a te nous en fournit encore un 47, auquel il faut ajouter celui qui se trouve sur son versant septentrional, dit d’ or.

I l est rond et de quatre degrés et formé de pierres cyclopéennes. Ce caveau, qui est précédé d’un corridor de quarante pieds de long, a quarante- deux pieds de haut sur vingt- et- un de diamètre et se trouve dans un tumulus de 70 pieds de haut et de 280 pieds de diamètre à la base. Si l’on en juge d’aprcs une médaille de l ’empereur M aurice qu’on y a trouvée, il aurait été déjà exploite par les habitants du temps du bas-empire.

On peut en dire autant d’un autre caveau de douze pieds de long et de large sur vingt- et- un de hauteur, qu’on a découvert dans le même tumulus 48.

A l ’Est de ce tertre il y en avait un autre semblable40.

Près de la ville, sur le terrain P o u la y e ff, on en voit deux. Dans l ’un il y avait des cendres, 50 dans l ’autre une médaille de Lysim aque. Le même tumulus contenait un caveau d’enfant 51.

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De deux autres caveaux pareils, trouves dans la ville m’ime, l’un c'tait orné de corniches; l ’autre contenait des ossements 52.

A G lin istch e, plus au Nord, on a découvert un caveau stuqué 53, et vers Y e n ik a le b un autre à deux corridors54.

I l n’y en a pas sur le côté asiatique.

2. Pour la plupart les caveaux sont couverts hori­

zontalem ent de dalles en pierre ou de planches, Le plus éloigné est placé dans la colline dite des serpens à sept verstes au Sud de Kertche.

Il est en pierre, comme le K ou loba et un autre caveau voisin 55, et non en terre, comme la plupart des autres. I l renfermait un beau cercueil et un vase peint56.

D ’après la distance, il pourrait appartenir plutôt à Nym phée qu’à Panticapée.

Des vases peints ont encore été trouvés dans des caveaux situés sur le chemin voisin du lac Tch ou rou - bache, plus près de la ville 57, à A m b é la k i 58, sur le rivage, près des batteries de Pauloff 59, sur le pro­

montoire blanc °0, enfin dans les jardins municipaux 61.

Sur le mont M ith rid a te il y avait un caveau construit sans ciment °2, mais aussi des caveaux avec des verres63, et en outre beaucoup d’autres dont l ’époque ne pourrait être déterminée G4.

Ceux découverts à K ertch e paraissent être tous de l ’cpoque romaine. Dans deux caveaux du terrain Kh er к he- O u lid s e ff, il y avait des empreintes de médailles romaines ou de monnaies de Sauromate I I I 65. Les autres sont trouvés dans le jardin G oustchine 66, chez M a tw é y e ff67 et au Nord de l’église 68.

Les caveaux les plus anciens de ce genre paraissent être situés près de la chaussée vers la quarantaine; car on en a trouvé trois avec des médailles du 3-e siècle avant.T. Ch., deux de L y sim a q u e 69 et une d e L e u c o n 70 avec des ornements et des vases du meilleur style. Un

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caveau semblable renfermait le superbe1 vase à rfeliefs polychromatiques représentant des sujets de ce pays, mais fait par A ris to p h a n e d ’ Athènes 7I.

D ’autres vases peints, à figures sur fond noir, étaient aussi dans des caveaux voisins·, mais aucun; objet en verre n’y a été trouvé 72. Plusieurs de ces eaveaux contenaient deux chambres 73. Enfin il y avait un caveau octogone sans ciment 74.

Plus au Nord à Hadsbi-M ouchkai, il a été découvert un caveau octogone avec des vases peints 75. Dans des caVeaux carrés du mêmé endroit on voit des vases pareils76 ou noirs et a reliefs 774 mais aucun objet en verre7S.

II en est de même des caveaetx sur les terrains K o r é t s k y 79 et B o u lg a n a c 80.

A K a te rlie s , il a clc trouvé une médaille de P a n ­ tic a p é e 81 et à Y e n ik a le h trois- autres semblables, deux de P h ilip p e et une d’ E u m cle dans des tombeaux du même genre 82.

Ce n’est que dans les caveaüX <ïe C h ro n iefs k y 83 et de G lin istch e 84 qu’on a découvert du verre, signé des temps romains.

De l’autre côté du Bosphore il y a/vâit à la S iennaya un caveau avec un corridor 85Ÿ un second avec des niches86, un troisième couvert de planches 87, et plusieurs autres encore 88, dont l ’on avec one médaille de P an ticap ée.

On a exploré d'autres earveaax sur les terrains voisins de M a tw é y e ff 90, de T c h ic h e fs k y 91, d’A c ta n is o fk a 92, d« D a vid ofk â à l ’Est de Taman 93, et du caip T o u sla à l ’Ouest de cet endroit 94.

3. Jusqu’à présent on n’a découvert que deux caveaux voûtés à la rom aine, l’un et l’autre avec des marques de ce temps. Le premier était le tombeau d’un contem­

porain de Marc Aurèle, d’après une empreinte de cet empereur sur le diadème du défunt, enterré sur le terrain K h e rk h e -O u lid s e ff 95, L ’autre, près des carrières, au

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N. E. de la ville, contenait des médailles de Rhescou- poris I V 9f>.

III. Les tombeaux en b riqu es sont de la même époque. On n’en trouve aucun sur le mont M ith rid a te ou plus au Sud, mais bien à K e rtc h e même. Les uns contenaient des os non brûlés, comme les deux chez Poulajeff97, au Nord de l ’église, d’autres des urnes cinéraires 9S, ou seulement des cendres. Ceux-ci étaient accompagnés d’objets en verre 90.

La chaussée vers la quarantaine était flanquée de plusieurs tombeaux de cette sorte 10°. On y a trouvé du verre 10ł, des os brûlés 102 et des urnes cinéraires 103.

I l y en avait aussi au Nord, à Boulganac 104 et à G1 i ni s t ehe avec des vases peints 105, ou avec des urnes cinéraires 10°, ou enfin avec des os brûlés -107, comme à H adshi-M ouchkay 108.

A la S ien n aja il n’y avait qu’un tombeau en briques et avec du verre 10°.

IV . Des fosses couvertes d ’ une p ie rre ont été trouvées au Sud dans les jardins municipaux, deux avec des squelettes 110 et une troisième avec un cercueil brûlé 11 à K ertch e dans le jardin Z o u g a lo ffs k y 112 et chez K h e r k h e - O u lid s e ff 113. Toutes ces fosses, à l ’exception de l ’une dans le jardin Poulajeff, et d’une chez Zougaloffski 1 1 contenaient du verre.

Les nombreuses fosses de ce genre sur la chaussée présentaient également du verre 115 ou des empreintes de Sauromate I et d’ E u p a to r 11G.

Plus au Nord, H y avait à Boulganac uoe fosse semblable avec une médaille de Panticapée 117. Celles de G lin istch e renfermaient du verre 1,8 de même que celles de Hadshi-Mouchkay 119. Dans lune il y avait un diadème avec une empreinte d’une médaille de Com^·

mode. 120 Sur Г А с -D en gu ise, on a découvert encore un tombeau de ce genre 121.

(30)

On voyait des fosses sans p ie r r e dans les jardins municipaux 122, sur le mont M ith rid a te des fosses semblables remplies de charbons et de terre cuite 123}

d’autres avec du verre à K e rtc h e chez Z o u g a lo ffs k y i?·4.

Des fosses ouvertes autre part dans la ville contenaient des os brûles 125 , d’autres des squelettes126 de même que celles chez K h e r k h e - O u lid s e f f 127. Une fosse chez D ubru x renfermait des os brûlés 12S comme celles ouvertes sur la chaussée 12°. L ’une contenait aussi du verre 13ü.

Dans les fosses de G lin is tc h e on a trouvé aussi du verre 131 ou des os brûlés 132 comme dans celles de B o u lg a n a c l33, de K a te r lie s 134, de Y e n i k a l e h 135 et de H a d s h i-M o u c h k a y 13C. Au dernier endroit il y avait une empreinte d’Eupator l37.

3 Les fosses de la S ien n aya étaient co u ve rtes de p la n ch e s, à défaut de pierre 1 :s. Elles contenaient du verre 13°, des os brûlés 140 et des os de chevaux 141.

V . Les catacom bes forment le dernier genre de tombeaux. Celles trouvées à deux verstes O. de la ville sur le chemin de Théodosie contenaient du verre et des médailles de l ’an 327 après J. Ch. 142, et celles du mont M it h r id a t e 143 du verre 144 et des os brûlés 145.

La voûte romaine de la porte conduisant vers les deux catacombes à fresques, de même que le style de ces dernières annoncent lépoque romaine.

On veut encore en avoir découvert dans l’argile de Glinistche 146, mais ces catacombes rentrent plutôt dans le genre des fosses, n’ayant point de bancs tout autour pour y coucher des squelettes comme, celles ouvertes par D ub rux dans le rocher du mont M ith r id a te .

Là où les squelettes ont été trouvés entiers dans les caveaux, ils gisaient sur le carreau ou sur des feuilles de laurier, tels que ceux trouvés dans les jardins munici­

paux 147 , près du mont d’o r 148, accompagnés de vases peints 149 ou d’empreintes d’Eupator 150 et Kertche on

(31)

on a trouvé avec du verre 151. Sur la chaussée de la quarantaine on a découvert un squelette couché ainsi avec une médaille de Leucon 152.

Le mime genre de sépulture sans cercueil ni sarco­

phage se rencontre aussi plus au Nord à B o u lg a n a c et à H a d s h i-M o u c h k a y 153 enfin au delà du Bosphore sur l ’A cd en gu ise 154.

Les cerc u e ils en bois sont de toutes les époques;

I l en a été trouvé au Sud de Kertche dans le K o u l- Oba, mais seulement pour le roi, sa compagne étant couchée sur le carreau 155, puis dans la colline des serpents 156, sur la mer ou sur le promontoire brun (K a m y c h e B o u ro u n ) 157, à A m b é la k i avec du verre 158, près des batteries de P a u l o f f 15°, sur le promontoire blanc (A k -B o u r o u n ) 1G0, sur le terrain К ekouvadsy 101. Enfin dans les jardins de la ville il y en avait encore avec de la verroterie 1C2.

Un cercueil trouvé sur le mont M ith rid a te élait également accompagné d’objets en verre 103, un autre du même endroit contenait deux morts104. On y a dé­

couvert encore sept autres cercueils 165.

A Kertche même on a découvert des cercueils accom­

pagnés de vases peints 16G, mais aussi de médailles romaines 1G7. D ’autres ne portaient aucune marque dis­

tinctive l08.

Sur l a chaussée il y avait dans les cercueils des empreintes de médailles d’Eupator 169 ou du verre 170.

On y a trouvé aussi un cercueil d'enfant171.

Des vases peints accompagnaient les cercueils de H adshi-M ouchkay 172, mais aussi des verres 173 ou des empreintes d’Eupator 174.

Des vases ont encore été trouvés auprès des cercueils de G lin is tc h e 175, de K o r e ts k y 176 et plus loin au Nord-Est jusqu’à six verstes de la ville 177.

A

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Les cercueils de la S ien n a y a renfermaient des mé­

daillés de Lysimaque 178 ou de P a n tic a p é e avec des vases peints 179. Ils appartiennent donc aux temps les plus recules des dynasties du Bosphore.

Des sarcophages n’ont été découverts jusqua présent qu’à Kertche 140 dans le meine tumulus où l ’on a trouvé les 14 cercueils du temps de M a r c -A u r è le , puis sur la chaussée 18 *, enfin à Glinistche, contenant les restes de la compagne d’un Rhescouporis ÎS2.

V I. Les p ierres tum ulaires à r e lie fs , tels qu’ils sont reproduits par M r A s c h i k 183, paraissent appartenir à 1 époque romaine, si leur style a été bien fidèlement retracé par le dessinateur.

1. Ces reliefs ne représentent pas toujours la personne désignée par l ’inscription comme la défunte; du moins sur celle d’une femme C a llis tra tia , le c a v a lie r figuré en relief ne peut indiquer que le fils ou le mari qui lui survivaient ; elle même y est bien aussi repré­

sentée, entourée de deux filles 184. S’il faut absolument admettre que Je défunt est figuré sur tous les autres reliefs semblables, ce serait le jeune homme qui accom­

pagne le cavalier, en tenant une urne cinéraire ou une pyxis 185, ou sans vase 186 ou armé 187 ou aussi à che­

val 188. En tout cas c’est une scène plutôt romaine que

1 8 0

grecque 10 .

2. Un homme couché, accompagné d un guerrier et de deux jeunes gens représentent le mari et le fils enterrés par la veuve et la mère190. Un homme couché pleuré par sa femme et deux enfans se voit sur une pierre sans inscription 19

3. Un homme donnant la main à un jeune homme, tous les deux debout, représentent le père et le fils

m o rt s 192 ou seulement l ’un des deux103.

Un seul homme debout, accompagné d’un chien

(33)

doit le figurer lui même, H é liu s 194. Un autre nomme Lysim aqu e, est représente tout seul105.

4. Nous voyons une femme appuyée sur un tronc de colonne et accompagnée seulement d’une fille tenant une urne, sur le tombeau de son mari et de son fils 196, une autre assise entre deux filles qui sont debout sur le tombeau du fils qui se voit placé sur un piedestał197, tandis que sur d autres reliefs c’est la défunte même qui est re­

présentée entourée de deux filles198 ou accompagnée d’une seule et donnant la main à son mari 199.

5. L a m ère assise avec une fille debout et le fils posé sur un piedestał, se voient sur un même tombeau 200, sur un autre la défunte mère et le frère ou le fils, entourant encore le survivant201.

V II. Les caractères paléographiques des in sc rip tio n s ne sont pas assez exactement définis par les rapports pour que l ’on puisse en déduire quelque chose sur l ’époque à laquelle elles appartiennent 202.

Les plus anciennes sont du côté du Koul-Oba, mais elles ne sont pas funéraires; car elles se trouvent sur des vases à boire. Par contre les urnes cinéraires à inscriptions trouvées sur le mont M ith r id a te sont en partie très- barbares 203. La plupart des inscriptions ont été décou­

vertes à K ertch e même et sont de toutes les époques20^.

Les inscriptions découvertes sur la chaussée sont éga­

lement de tous les temps 205, tandis que plus loin au N . E. elles appartiennent aux temps romains 206.

(34)

I Rapport MS. de 1847. X L . 16, de 1846. X L I1*. 9. 2 x l. 5b.

3 X L . 16. 4 X X X V I. 34 de 1842. 5 X X X V I. 17». 6 X X X V II 1Ъ (1 8 4 3 ). 7 X X X . 9,10 (1840). » X X X II. I (184 1), X X X V I. 7.

9 X X X V III. 2 —5, X X X IX . I\ X LI. 4. XL% 1 l d, 12% 1 9d, 34“.

Dans le tumulus examiné infructueusement par le Général G a n g e b lo ff en 1809 il a été trouvé par Dubrux à 7 pieds sous terre deux bûchers à 14' l ’un de l ’autre, avec quantité de débris de vases peints, une figure de femme et une tète en terre cuite (N . 12.). Voyez aussi 3e du même rapport, et celui sur les débris d'un vase représentant les bustes d’ une Amazone et d’un griffon, dans un bûcher découvert sur le même versant du mont Mithridate, mais à l l/2 V. de Kertche N. 11. (p. 51 T. 2 plan 2).

II X L . 32, X L I“ 2. i2 X X X II. 3, 6, X X X III, 5, X X X V I, 10ab, 13% 14 ab. 13 X X X V I, 22 — 28. 14 29 — 32. 15 XL.

35, X L I, 2. 16 X X X V I. 2. 17 X X X I. 12. ‘8 X X X V III. 30, 37. « X X X IX . 2. 20 X IV . 3. 21 V (1834), Journal d'Odessa 1834, N. 41; 1836 N. 76, 78. 22 X IX b. 2з X X X II. 7. 24 XVI.

25 X X X IX . 3. 26 X X V I. 1. 27 ni. 4 (1832). Journal d'Odessa 1834, N. 8, 1833 N. 8b. 2S X X X V I. 24“. 29 χ χ ν ί. 1 , 2 , X X X V I. 22". 30 X X !. 31 ц. з (1831). 32 XI. 1. C’est une calpis à inscription et à figures rouges sur fond noir (II. 588).

33 X X V . 2, 3. 34 X [II. 33 F (1829), III. 4, VIII. 1, (Journal d’Odéssa 1834, N. 89) X X X . 2, 5, 18, X X X I. 2% X X X III.

2, 3, X X X V III. 29, XL. 36. 36 χ χ ι . i , X X X V I. 191,cd, X L I“, 1.

37 X IX 2% X X X V I. 15. 33 VI, XVII. 29 X IX . i . 40 ! (-1330).

Aschik, royaume du Bosphore II. 29. 41 III. 8. ü XX X III'1 4.

43 X X X IIIb 4\ 44 XX X V I. 221’ X X X III1*. « XX X . 8.

46 X X X V II. 1. 47 X X X V I. 34d. 4S III. 10. 49 X X X V II. 1.

50 X X X I. 4. 51 X X X I . 8лЬ. 52 χ χ χ ι . 6 d, 9. 53 XVII.

54 X V III. 55 X X X P . 56 X X V . 1 . 57 χ χ χ . 1Э> χ χ ν ί. 1. 2.

58 III. 3. 59 X X X III. 4. X X X V . 3. X X X . 7, 10, 12, avec de la verroterie, 13 avec une médaille de Panticapée.

г>| X XV I. 23“% 24“. 62 X IX b. 63 III. 9. 04 I1* (1828), II, 4.

(35)

III. 9, IV. 1, 2, X X X IV . X L. 1, 5 — 8, X L Ia, 5. Dans un de ces caveaux il y avait une belle urne cinéraire XI. I. Voir ]№ 32.

65X X X IIIb 7 ,X L I. 66X X X V II. 2a. 67X X V . Ι . ω χ χ γ . 3.Dubrux parle d un caveau situé sur la mer à 1У2 Verst NE de К e rtc h e, ayant b l/A' de hauteur, construit en pierres de taille de 6' de long sur 23Д' de hauteur et de largeur, dont le côté de la porte n’a que 9 у з' de long, tandis que les trois autres ont 14'.

Au milieu du mur oriental il y avait une niche contenant un petit c e r c u e il en p ierre· dans lequel on ne trouva

<ju un os du bras. Aux deux côtés de cette niche gisaient deux cadavres entiers, entre lesquels on trouva un fer de lance, deux médaillés de S au rom ate I, des débris de poterie et des os.

Une partie des murs du Sud et de l ’Ouest ont été employés aux constructions d’ une église ( N. 13 p. 6 0 — 02 Voyez son plan MS N. 3). Dans un caveau voisin il y avait une urne cinéraire, peinte (N . 16.)

69 XII. X X IV . 4. 70 X X IV . 3. 7* X IX b dans le jardin Dubrux. 72 X X X IX . Ia, X L C. 11“. 12a f, 10“, 21", 33a X X X I.

11; du côté du cordon: 111 4b, de la Sloboda X X X IIIb 5.

73 X L C, 20\ III. 5 cordon; X X X IV . 2 Krasilnikoff. 74 X V . 75 XVI. ™ X X X II. 4. 77 X X X V I. 12. 78 ^ x x x u jb 3>

X X X V I. 9a, 10d, 13, 14d. ™ X X X IIP 5. во Х у ш . 2, X X X II. 7, X X X V I. 10, X L Ia 3. « XVII. 62 VIII. 2.

Un caveau de Y e n ik a le h était à 5' sous terre, couvert de deux dalles en pierre et avait 6' de long sur 3\/2' de hauteur et 2 Уз' de largeur. On y trouva des deux côtés du squelette deux amphores de 8 " de haut sur 6 '' de diamètre à la panse et 4Уз" à l'orifice, l ’ une représentant deux ligures drapées, un homme et une femme d’un côté, et une seule sur le revers; l ’autre deux têtes d’homme et de femme vis à vis, et la tête de l’homme sur le revers (E 2). Un des doigts de la défunte était orné de 4 bagues, dont l ’une représentait une Vénus courbée (F 2). U y avait encore 2 alabastra (G. 2 ) et 3 médailles de Panticapée (J 1) dans la bouche, avec 2 autres ( L 1), deux petites cruches de terre cuite (H 2) et une aiguille à coudre, en or, longue 4 y 2"· Tous ces objets ont été envoyés à S. M.

l'Impératrice M a rie F e o d o ro vn a . (Dubrux N. 5 p. 38 — 4 1) Un caveau voisin ne contenait qu’un vase en argile et un clou en bronze (N. 6 ) et un troisième une lasse vernie, dans laquelle il y avait une cruche, envoyée au duc de Richelieu, un l'igeon en or et deux anneaux pentagones (1 2 , N. 7 p. 42, 43 ).

(36)

83 III. 2. 84 X X X V I. 19“ , comparez X V III, 2, X L. 29ae, X L 1. 2. 85 X L. 15. 86 X L . 1 1. 87 X L . 1 3. 88 x l . 1, 3b, 4, 9, X X X V I. 25, X L lb. 8. 89 x u b. 7. 90 X L . 17. 91 X L.

27, 28. 92 X L Ib. 4, 1 0. 93 χ χ χ ν ί. 4. X L Ib 1 2. 95 χ χ χ ΐ ι Ρ 6. 96 ХХХШЬ. 4Ь. 97 X X X I. 6, 7: 98 χ χ ν . 2) X L i. 3, l d.

15. Dubrux. L e vase représentait l'ornement d'une promise.

99 X X X I. 9 , X X X V I. i«« X X X 14bc, X X X IIIb 2 , X X X V III 31, 32, 36b X L. 27, 34ь, X XX I. 2. 101 X X X V IIÏ. 35i,b.

102 i x 1 . юз XXIV. i 5 χ χ χ . 1 4 — 16, le premier avec des ornements de la meilleure époque de l ’art. 104 X IX 2b.

105 X L. 29b. 106 XXI. 1, X L I“. 1. 107 X X X V I. 19?.

los X X X V I. 9bc. 109 X L Ib. 3. 110 X X X V I. 23cd. 111 24>·.

i ‘2 X L C. 1, 5, 6. из X X X V I. 6", 8<*h. 114 XXXI. 5, X L. 8.

us X L C, 10, 11Ьс, 12bcd, 14 — 18 I 9 bc>b- m, 20% 21b, 33be 35“b, 36bcde. и« X X X V III. 33. Dans la plaine de Kertche il a été déterré par Dubrux trois fosses de 3 à 14' pieds de profondeur comme celles sur le chemin de Theo­

dosia. Dans l'une (8) il y avait des pions et des tètes de Méduse en terre cuite (V 2 ), une bouteille et une médaille en bronze, sur les dalles de l ’ autre (9 ) des ossemens d’un cheval et dessous une cruche en v e r r e (X 2) } un fer de lance orné d’un taureau en relief ( Y 2), donné à Mr Salomky), 2 alabastra et 3 flacons, puis plus d’une douzaine de bustes de femmes en terre cuite, teints en rose et en bleu, deux tètes d’hippopotame et une de bélier (Z 2) toutes hautes 2 — 3'', enfin plusieurs pions (1 0 ).

Sur la mer à 2 V. NE. de Kertche on a trouvé une tasse a deux anses sans vernis avec une sous-tasse vernie portant l’empreinte d’un pied, d’une ancre et l’inscription 1ТЛАКОМ- NON, un fil de perles et des feuilles d’or comme ornements d’habit. (N. 14). Voyez aussi 3d.

li? XXXVI. 16. 118 XL. 30b, 31. X LI“, l b. H9 XXXVI.

9d, 10‘, 14e£. 120 10“. 12* XLI. 10“. >22 XXXVI. 24e.

i23 XXXVI. 33, XLI. 4. *24 XL. 7. 125 XXXI. 2\ i26 XXXI.

I, 11, XXXII. 1. 127 XXXVI. 6e. 128 XLI. 3. i29 XXXVIII.

2 — 5, 28, 33b, 34, XL. 13. 130 χ χ χ ν ί . 37. 131 XXXVI.

19e, XLI. 1, XLI. 1, XL. 29d. 132 χ χ χ . 7, 10. 133 XXXI.

10, XXXIV. 8. 9, XXXVI. 15ab. 134 vi. 135 χ χ χ ίν . 10.

136 XXXVI. 9e. 10cdchk, 11e. 137 14 . iss XXXVI. 26, XL.

3“, 5a, 14. ‘ 39 18. «0 22 — 26, 35. 141 XLI. l b 1. « 2 VII.

из VII, XXXVI. 16b, 33, X Le, 24. Un rapport manuscrit

(37)

de D u b ru x de 1816 et 1817 ( l d) décrit des catacombes à squelettes ouvertes par lui dans ces localités. Parmi les objets qui y ont été trouvés, envoyés depuis au musée R o u m ia n z o ff, il faut noter une médaille de Sauromate et beaucoup de verre.

1) y 2 "verst au S. E. du chemin vers le mont M ith r id ate, non loin du cimetière, 17 c a v e a u x , chacun avec 2 à 3 bancs, t a illé s dans le roc, sur lesquels il y avait des cercueils en bois de cèdre: a — c) le coté du N où était la porte, n'avait que 31/% de large, les autres 6 — 7'. Deux des squelettes avaient les pieds opposés Tun à l'autre. On n’y a trouvé que deux agraffes en argent ( A B ), une en bronze et une médaille du même métal d é t é r io r é e . Un corridor de З1/^' de large sur 10' de long menait vers un escalier de huit degrés taillé dans le roc comme le reste.

d) Un corridor semblable menait vers une porte à 21' sous la surface. Il n'y avait dans l'intérieur outre un petit flacon que des planches brisées et des ossemens épars (p. 1 — 8).

e) Plus à l ’Est il y avait un balsamaire et une lampe sus­

pendue à une chaîne en bronze, f. g) Au pied septentrional du tumulus deux catacombes à 12' sous terre, longues 9l/3', contenant des restes d'habits de poil de chameaux et deux tasses vernies à la tête et aux pieds d'un cadavre, une boucle et un bracelet d'or. Sur un des bancs méridionaux il y avait 2 cadavres avec un glaive à fourreau en argent, une clochette d'or entre leurs têtes, 2 boucles, une pierre ronde et plusieurs morceaux en or et en argent. Sur le banc oriental il y avait un cadavre avec le bout d’un fourreau, une boucle et des ornements d'or de l'habillement. Trois squelettes gisaient à terre avec une croix en argent, venant de l'harnachement.

Sur le banc oriental de l'autre caveau il y avait 2 cadavres dont Tun couvert d'une peau de zibeline, h) Il y avait des os de chevaux à la porte, i) Un cadavre orné d'un bracelet, klm n) 2 boucles, 2 colliers, une pierre à aiguiser, un vase et un flacon auprès de 2 cadavres, un vase auprès d'un troisième, une urne cinéraire (dans m ), une médaille en bronze, un flacon, et à la tête d’ un des squelettes 3 flacons et 7 formes d’albâtre avec un anneau en fer n. o) SE: médaille en bronze (tête diademée), fer de lance, collier en fer, et au dessus des dalles, qui couvrent le caveau, 2 cadavres avec un vase, p) vase d'argile au pied oriental du tumulus, q) 2 boucles d’oreille et les restes d'un collier en or. Sur le sommet du tumulus

(38)

une urne cinéraire à 3 anses, représentant le s a c rific e d'Iphigénie, était placée entre 15 cruches de vin, retournées, avec les débris d'un bûcher. (Dubrux p. 1 — 26).

2) 100' plus haut il y avait au pied NE, d’un tumulus de 1G' de hauteur, à une profondeur de 28', a — c) 3 catacombes contigues, chacune a v e c 3 n ic h e s pour les lampes et des bancs de 7' de long sur 7*/2 de large, sur lesquels il n’y avait que des débris de planches et d’ossements d) au pied N O , un fer de lance et plusieur ornements, e ) Entre ce dernier et les trois premiers caveaux il y avait l’entrée de la ca ta co m b e p r in c ip a le , vers laquelle on ne des­

cendait que 3 degrés. On y trouva un banc couvert d'os­

sements de chevaux. « Le dessous du rocher était vuide de manière qu’il couvrait la moitié de ce canapé. » A l'Ouest d’ un mur long 7', large 2 à 4 on trouva deux cadavres et entre leurs têtes un flacon, un bracelet et 6 perles en verre (B 2 et N 20 au musée Roumianzoff), appartenant à des esclaves.

Un corridor de 14' de long, sur 7' de large menait vers une porte en pierres large З1/^' dans un paroi de 14', tandis que les trois autres côtés du caveau en avaient 182/3. Ce caveau haut 7' avait aussi déjà été pillé, de sorte qu’on ne trouva sur les 3 bancs latéraux, de l 3/4 à 4 % ' de haut et 3i/2 de large, qu’un fer de lance (D 2) , une empreinte en or de 21/3/' de long, sur y 3" de large, une pierre bleue percée et quelques pièces d’ambre et de métal (p. 27 — 36).

3) A 70' au NE il y avait au pied septentrional d’un tumulus a) une niche de 14'' de diamètre ne contenant qu’un flacon (K . 2), b) plus à l ’ Ouest un caveau construit en pierres, dans lequel on trouva un buste de Diane avec la demi-lune et trois épis sur la tête, le carquois sur le dos, haut 4*/С/

( L 2), et une Cybèle en ligure entière, la droite, qui tient une corne d’abondance appuyée sur une colonne et tenant un fil de perles de l ’autre main, haute 33/4" (M 2). Ces deux terres cuites vernies en vert d’olive ont été données au prince de Hesse-Hombourg. On trouva dans ce tumulus encore trois vases d’argile (N 2 ), c) une boucle d’orpille et 4 tasses ver­

nies (OPQR2) dans les restes d’un b û c h e r; d) dans une fosse au S. E., les restes d’un fil de perles et d’une boucle d’oreille en argent (S 2 ). Enfin e) 12' plus bas, on rencontra après 3 degrés, un corridor taillé dans le roc, conduisant vers cinq ca ta com b es dont les portes étaient également vers le

(39)

Nord. Elles avaient déjà été vuidées de même que 4 ) celle trouvée à 28' sous la surface du tumulus (p. 43 — 50)

144 X X X IV . 3, publié dans la description des fresques, Odessa 1845 f°. 1« ц 3 146 x l . 2e, X X X I. 5, X X X IIIb 6b X X X V II. 1“. Comparez X X X IV . 2. ‘ 47 XXX IIIb 1. 148 X L Ia 5, 6. 149 X L I“ 7, IV. 1, X X X IV . 5, X L I. 6, 7. χ χ χ ι ν l b. 151 X L I 2e; comparez X XX I. 5, X X X IIIb 6b, X X X V II. l a.

152 X XIV. 3. comparez IX. 1, XV. 1, X X III. 1 — 3, XXX . 17, X L C I 9 aeb- m· 153 X X X . 19, X X X IIP 5, X X X V I, 9a, 13b, 14cf, X L Ia, 3. X L I, 2. 154 X L Ib 10 a avec des vases.

155 j. 156 x x v b. 157 X X X . 20. 158 III. 3. 159 XXX V. 3.

X XX . 8, 20. 161 X X V II. 1. м2 χ χ χ ν ί. 23“, 24a.

1« III. 9. !64 IV. 1. 165 III. 8, X IX 1’, X X X V I. 34d X L , 1, 68, X L Ia 8. i66 X X X VII. 2 , X XV . 1. l67 X X X IIIb 7.

i65 X X X I. 8b, X X X V I. 6e, X X X IIIb 6. 169 XL. 33a. 170 X L.

20a, comparez 13, 20b, 33b, X X X V III. 6 — 25, 35e, X X X III1'.

5. ‘ 7‘ IX. 4

.

172 X X X II. 4, XXX VI. 14d. 173 X L. 28.

174 X L Ia l b. «5 X LI. 1ь, X X X V I. 20, 21. 176 X X X III». 5.

177 III. 7, X X V II, X XX . 8. 178 X L . 14 — 16. 179 X L Ib. 7, X L. 19, 20 ne contenaient que des vases très ordinaires, mais point de verre. 180 X X X III1'. 6b. ™ III. 4b, 5, X X V III*

X XX . 6. X X X V III. 26, 27. 182 XX. ‘ 83 Cahier II. planches 28 — 22. i « Planche X V II. 185 Planche VIII. i86 Pl. X X ., 211 4, 2127 chez Boeckh. *87 Pl. X . X III. 188 Pl. X V . 189 Voyez chez M o n tfa u c o n V , 70 le tombeau d*un enfant de dix mois avec un cavalier semblable, et à Xanten sur le R h in , le cheval du mort conduit par un esclave sous le relief qui figure le mort même couché et l ’héritier debout.

Comparez In g h ir a m i I, 7. Jahn, archäologische Beiträge p.

97, en fait Castor et Pollux.

‘ 90 Pl. X V III. *91 Pl. X IX . 192 Pl. XI. 193 Pl. X IV . 194 21 14*. « s 2109*. 196 Pl. IX. 197 Pl. X V. 1. 198 Pl.

X X I comparez N. 2113. 199 P l. X X II. 200 P l. X II, comparez 2112. 20* 2111e. 202 2 i0 9 d- ee- 203 2109i-1· 204 2107e· bb, 2111h, 2114e, 2110cf. *>5 2 109na· c· h· "· 20« 2116b.

E. de Murait.

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