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L'organisation de la recherche et de la documentation en histoire des sciences

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Academic year: 2021

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RAPPORT GENERAL

René Taton

L ’ORGANISATION DE LA RECHERCHE

ET DE LA DOCUMENTATION EN HISTOIRE DES SCIENCES L ’exposé que j ’aborde p o rte su r u n s u je t trè s général et d ’une im portance capliitale pour le développem ent de n o tre discipline. Ce pro­ blème d e i ’organisation de la recherche e t d e la docum entation e n his­ toire des sciences elst d 'ailleu rs en liaison directe e t év id en te avec la p lu p a rt des questions discutées a u cours d e ce Symposium.

P o u r év iter d ’ê tre débordé p a r l’am p leu r e t la v ariété des problèm es à débattre, il m e fau d ra adopter u n plain assez rigide; d’aspect schém a­ tiq u e e t le caractère nécessairem ent artificiel d e cette présen tatio n ne devront toutefois p a s faire oublier q u ’il s ’agit de questions trè s complexes, dont tous les aspects sont en fait intim em ent mêlés. U ne re m a rq u e p ré­ lim inaire s’impose à ce sujet. Bien que cet exposé tra ite successivem ent de l’organisation d e la recherche e t d u tra v a il de docum entation, il est évident que ces deux problèm es dépendront étroitem ent l’u n de l’autre. En effet, aucune recherche n e peu t ê tre en trep rise san s u n trav ail p ré ­ lim inaire de docum entation 'et sans u n effort constant pour ré u n ir tous les élém ents re la tifs au x différentes questions successivem ent rencon­ trées au cours de La p rép aration e t de la m ise au point de d’étude con­ sidérée. Inversem ent, la conception d’un systèm e de docum entation n e peu t avoir de sens que si eide repose su r une connaissance approfondie des buts e t des m éthodes de la recherche. ' . ■ La form ation des fu tu rs ch erch eu rs e t l ’organisation du trav a il de recherche, individuel ou collectif, sont sains n u l doute, p arm i les problè­ mes les plus im portants qui se posent à tous ceux qui o n t une respon­ sabilité dans da bonne m arche d’u n c en tre ou d’u n in s titu t d e recherches d’histoire des sciences e t des techniques.

Certes, d’exem ple des autres, branches des sciences exactes^ n atu relles et hum aines peut nous être utile; les nom breuses expériences d ’o rien ta­ tions diverses que nous donnent les laboratoires scientifiques et les cen­ tres de recherches historiques, sociologiques ou psychologiques, doivent nous inspirer et nous guider dans notre effort. D ans ces domaines, la tr a ­ dition d u travail d e recherche est en effet beaucoup p lu s ancienne que ORGANON, 1S64

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dans n o tre discipline et les im portants crédits accordés à le u rs laibo- ratoires et à leurs centres, ont perm is de constituer progressivem ent de précieux outils d e docum entation et de m ettre a u point une technique d e trav ail efficace.

Cependant, je pense q u ’aucun de ces exem ples n e p eu t et ne doit ê tre suivi aveuglém ent. De p a r sa position spédaie, aux frontières des sciences exactes e t n atu relles et des sciences hum aines, de l'histoire des idées et de l’histoire économique et sociale, l’histoire des sciences et des techniques p résen te des caractères to u t à fait originaux. Ces caractères sont un élém ent essentiel de sa valeu r cu ltu relle et de s a fécondité, mais ils sont à l’origine d e difficultés to utes .spéciales qui ren d en t son étude particulièrem ent délicate.

P end ant longtemps, ces difficultés ont été minimisées, voire même méconnues, e t nom bre de bons esprits se sont im aginé que l ’on pouvait aborder de sérieuses recherches dans l ’histoire des sciences sans prépa­ ration particulière.

Ju sq u ’à une date récente, la trè s grande m ajo rité de ceux qui trav aillaien t dans ce dom aine n ’avaient reçu aucune form ation spéciale et avaient dû, non sans -difficultés, définir eux-m êm es le u rs objectifs et leurs méthodes, constituer une bibliographie d e base e t ab order enfin, sans p rép aratio n adéquate, le u r trav a il d e recherche. Le caractère p ar­ ticulièrem ent irrationnel d ’u n te l procédé de travail, résu ltait essentiel­ lem ent de l’absence de to u t enseignem ent d ’histoire des sciences au niveau universitaire. De ce fait, les chercheurs qui abordaient l’étude de l’histoire des sciences, bien q u ’ay an t souvent reçu une form ation scien­ tifique, philosophique, litté raire ou philologique assez poussée, n ’étaient pas véritablem ent prép arés au tra v a il qui les atten d ait. L ’absence de bons m anuels de base et l'insuffisance des bibliographies existantes n e faisaient q u ’ag g raver cette situation.

Aussi, beaucoup de trav au x d ’histoire 'des sciences quelque peu anciens p o rten t-ils la m arq u e de la spécialisation insuffisante de leu rs auteurs, q u ’il s ’agisse de scientifiques qui n ’av aien t q u ’une idée trè s im parfaite ‘de la m éthode historique, de philosophes qui, plus ou moins consciemment, transform aien t n o tre discipline en une annexe de l’his­ toire d e la philosophie, «d’historiens qui délaissaient u ne partie im por­ ta n te du .contenu technique de rév o lu tio n scientifique p o u r n ’en re te n ir que les élém ents ay an t u ne répercussion im m édiate s u r les conditions de vie de l ’hum anité, ou, enfin, d’historiens de la litté ra tu re qu i (portaient une atten tio n tro p exclusive à l ’aspect proprem ent litté ra ire des oeuvres q u ’ils étudiaient.

De tels défauts continuent d’ailleu rs à s ’observer dans certaines pu­ blications récentes et cette situation s ’explique aisém ent p ar la propor­ tio n encore réd u ite d’historiens des sciences qui ont reçu une form ation véritablem ent adaptée à leur carrière. O n peut m êm e se dem ander s’il

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n ’est pas utopique d e te n te r d ’obtenir pour n o tre discipline une auto­ nomie véritable. En fait, il sem ble b ien que les centres de recherches qui m anifestant actuellem ent la p lu s louable activité, d em eurent sous la dépendance, avouée ou indirecte, de départem ents universitaires plus puissants, ta n t s u r le p lan de ren seig n em en t et du recru tem en t que su r celui d e l ’o btention de crédits de fonctionnem ent, publics ou privés.

Personnellem ent je pense que, si chacun d e nous do.it faire le m ax i­ m um d’efforts pour assurer le développem ent et l’autonom ie croassante de notre discipline sur le plan pratiq ue et actuel, il ne p eu t q u ’adopter u ne position réaliste et composer avec les organism es plus puissants qui acceptent d’aider m atériellem ent les historiens des sciences, m ais en te n ta n t parfois, d ’une façon plus ou moins avouée, d ’in fléchir la ligne de nos recherches. Certes, une telle situ a tio n est assez inconfortable car certains de nos puissants voisins qui o nt u n e tradition solide e t connaissent actuellem ent un b rillan t essor, m an ifesten t parfois une certaine tendance à “l’im périalism e”. C onsidérant leu rs propres dom aines d’études comme des chasses soigneusem ent gardées, certains n ’envisagent pas que l’historien des sciences puisse le u r ap p o rte r une suggestion quelconque, ailors qu’ils s’im aginent tro p souvent pouvoir lui donner d’utiles directives sans m êm e avoir besoin de co nnaître la situ atio n exacte ides problèm es considères. Mais1 ce tte position est égalem ent fé­ conde e t m o n tre que l’étude d e l’histoire des sciences e t des techniques, convenablem ent adaptée, peut être d ’un grand p rofit pour tous les scien­ tifiques et pour tous les spécialistes de sciences humaines.

Je n e pense pas que ces rem arques trè s générales soient inutiles. Il me p ara ît en effet — et je crois d’ailleurs que chacun d ’en tre n ous en est plu s ou 'moins conscient — q u ’elles doivent in sp irer n o tre effort de recherche. Si nous voulons que nos tra v a u x so ien t utiles au progrès de n o tre discipline e t que chacun des grands secteurs intellectuels voisins en apprécie a u m oins une p artie, il est indispensable que nos recherches s ’engagent sim ultaném ent dans les voies les- plus diverses. Nos tra v a u x sur l’histoire d e la pensée et d e la m éthode scientifiques doivent in téresser les philosophes, les plus ouverts à l’im portance d u fait scientifique; nos études plus techniques su r des branches p articulières de la science doivent pouvoir être lues avec profit p ar les spécialistes de ces disci­ plines; et, -enfin, nos recherches su r la vie scientifique et su r le progrès technique dans les différentes civilisations, doivent être connues et appréciées des historiens..

Mais, il ne fau t pais que nous acceptions que l’une ou l’a u tre d e ces grandes disciplines te n te de lim iter nos tra v a u x au x questions qui la préoccupent le p lu s directem ent et nous im poser sa p rop re m éthode d e travail. P o u r obtenir les ré su lta ts les p lu s utiles, to u t en m ain ten an t n o tre indispensable originalité, des efforts parallèles doivent ê tre m enés ta n t dans l’organisation d’un enseignem ent de base d’histoire des sciences

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e t ides tectoniques, qiue idams la form ation d e chercheurs et de collabora­ teu rs techniques qualifiés, ainsi que dans la mise au point d’un pro­ gram m e de recherches.

Certes, 'renseignem ent d e basse de d’h istoire des sciences et des tech­ niques doit ê tre conçu de te lle sorte, q u ’il satisfasse à son o b jet principal, qui est de donner u n tab leau rap id e de l ’h isto ire de la science à de fu tu rs philosophes, historiens, littéraires ou scientifiques e t d e m o n trer l'im por­ tan ce du fait scientifique e t technique dans l’h isto ire intellectuelle et dans la vie quotidienne de l ’hum anité. Mais, il doit égalem ent s ’efforcer d ’a ttir e r quelques jeunes étu d ian ts d'origines -variées vers nos centres de recherches. A cette fin, en p lu s d ’une p résen tatio n d ’ensem ble adaptée à l ’auditoire considéré, il doit envisager il’étu d e plus précise de quelques questions, afin d e m ieux dégager l ’in térêt e t les méthodes générales de nos travaux. U ne te lle propagande discrète n e peut m an q u er d ’attire r vers nous quelques cherdheurs de valeur, scientifiques épris d ’hum a­ nism e ou litté raires, historiens e t philosophes, conscients de la v aleu r cu ltu relle d e ce tte branche de ’l’histoire.

U ne étape nouvelle in terv ie n t alo rs dans nos efforts, la form ation véritable des fu tu rs chercheurs. Gelle-ci d o it rev êtir u n 'double aspect, collectif et individuel. Un nouvel enseignem ent doit être organisé, enseignem ent p lu s précis, beaucoup plus docum enté d u point de vue bibliographique et dirigé essentiellemenit vers 1’aequiisition des m éthodes de trav a il adaptées à n o tre discipline. Des exercices p ratiq ues doivent in itie r nos fu tu rs chercheurs a u x travaux: de divers genres qu’ils pour­ ro n t avoir à ab order e t doivent les fam iliariser progressivem ent avec nos m éthodes générales et avec l’emploi de notre m atériel documentaire. C et enseignem ent devra, p a r ailleurs, p ren d re u n to u r individuel, afin d ’am ener 'chacun des fu tu rs chercheurs à com pléter sa form ation d e base, soit le plan de la m éthode historique e t de l ’histoire des idées (s’il s ’agit de scientifiques), soit su r le p lan proprem ent scientifique (s’il s ’agit d ’étu ­ diants venus des sciences humaines).

V ient alors l ’enseignem ent m êm e d e la recherche. Lorsqu’u n fu tu r ch ercheu r a été ainsi fam iliarisé avec les b u ts et les m éthodes générales de l'h isto ire des sciences, il g ard era cependant le plus souvent, une n e tte em preinte de sa form ation initiale. Le s u je t d e ses prem ières recherches personnelles 'doit te n ir compte de ce fait, afin d e lui perm ettre de profiter au m ieux de cette form ation. Ce n ’est qu’avec prudence, et à la su ite d e quelques tra v a u x prélim inaires qui seront encore souvent m arqués p ar cette orientation, que l’on p ourra s’efforcer de l’a ttirer vers u n objectif plus largem ent ouvert vers les perspectives générales de l’histodre des sciences.

L a pratiq u e des sém inaires, où des chercheurs d ’origines diverses viennent présenter et confronter leu rs travaux, est à cet égard p articu ­ lièrem ent féconde. Peu à peu, chacun des participants y ressen t le besoin

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d ’élargir son horizon et de s ’initier p lu s sérieusem ent à certains aspects q u ’il avait négligés. Il sen t égalem ent l ’u tilité d e coopérer avec ises collè­ gues venus d ’a u tre s disciplines, et constate l'in té rê t des recherches col­ lectives m enées p a r d es chercheurs de form ations diverses e t de spécia­ lités différentes. Ce d ern ier fa it m e p a ra ît p articu lièrem en t im p o rtan t p o ur l’organisation véritab le d ’u n program m e d e recherches, conçu à la foi? pour les chercheurs individuels: e t p o u r une p a rtie des trav a illeu rs d’u n 'centre.

Il 'est certain q u e les tra v a u x individuels de q ualité conservent to u t le u r in té rê t et, u n e 'part 'im portante d e l ’e ffo rt de chacun doit ê tre orientée v e rs la p rép aratio n de diplômes, .de thèses1, d’articles et d ’o uvra­ ges. N otre dom aine est d'ailleu rs en core p artiellem en t inexploré e t il e st infinim ent p lu s facile d e tro u v e r des su je ts de recherches que d’a tti­ r e r et de fo rm er des chercheurs capables de les m e n er à bonne fin. D élim iter u n su je t de recherches ad ap té à u n Chercheur p articu lier, suivre l ’élaboration progressive de son trav ail, le conseiller discrètem ent e t utilem ent, sont d ’ailleu rs des fonctions courantes p o u r to u t u n iv er­ sitaire.

Mais, dans le dom aine de l’histoire des sciences et des techniques, la réalisation de te ls tra v a u x n e p eu t ê tre considérée comme u n objectif suffisant. L a n a tu re m êm e de cette discipliné oblige à en tre p ren d re la réalisation d ’oeuvres p lu s vastes et plus- synthétiques, nécessitant la collaboration de ch ercheurs de spécialités différentes. Ces tra v a u x peuvent ê tre de n a tu re trè s diverse : publication critiq ue d ’u n vaste ensem ble de textes (c’est le cas, p ar exem ple, des Registres de l’A cadé­ m ie royale des sciences de P aris, dont la publication esit e n ,préparation), étude des divers aspects de l’oeuvre d ’un grand savant, analyse des différentes 'branches de l'histoire des sciences a u cours d ’u n e période déterm inée, etc. A fin de pouvoir ab o rd er la réalisation de te ls tra v a u x ,

dont

certains apparaissent trè s urgents, la création de nouveaux cen tres de recherches et le développem ent ides centres actu els sem ble s ’im poser. P o u r être efficaces, d e tels centres doivent pouvoir accueillir et aid er les chercheurs natio nau x ou étrangers e n le u r ap p o rtan t u n ap pui m a­ tériel, intellectuel et m oral. Ils idoivent égalemenlt — et, à m on sens, c’est là l’aspect 'peut-être le p lu s im p o rtan t d e le u r m ission — m e ttre en route, o rganiser et diriger la réalisation de trav au x collectifs des d iffé­ ren ts types précédem m ent énum érés.

P our dépasser ainsi le stade artisan al où nos recherches sont tro p longtem ps dem eurées, un effort im portant doit être dem andé aux col­ lectivités d o n t l ’ap p ui m atériel assure la vie de nos centres. La m ise en oeuvre de trav a u x collectifs im p o rtan ts nécessite, e n effet, u n secré­ ta ria t bien organisé, u n e équipe de collaborateurs techniques de spécia­ lités différentes: philologues, linguistes:, docum entalistes, etc., et su rto u t u n groupe de chercheurs 'professionnels d’origines diverses, convaincus

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de l ’utilité de te ls 'travaux. Certes, il serait dangereux et inefficace de vouloir cantonner chacun d e ces collaborateurs dans la réalisation de trav au x d ’équipe. Mais, to u t en laissant à chacun une lib erté su ffisan te pour lui p erm ettre d e m ener des recherchas personnelles, il est indis­ pensable de l’am ener à particip er activem ent a u tra v a il d ’ensem ble. C’est à cette condition seulem ent q u ’un centre ou u n in stitu t de rech er­ ches p e u t rem p lir pleinem ent s a mission.

Envisageant m êm e le problèm e d’une façon plus la rg e / je pense q ue certaines recherches im portantes po u rraien t ê tre m enées avec la colla­ boration de p lusieurs 'Centres de pays différents qu i en tre p ren d raie n t des enquêtes docum entaires parallèles e t confronteraient ensuite le u rs points de vue au cours de symposiums o u d e réunions communes. Ainsi, l’his- toiire des sciences collaborerait-elle d’u n e m anière p articulièrem ent efficace à l ’indispensable effort de com préhension internationale.

Ces réflexions su r l'organisation du trav ail de recherches en histoire des sciences et des techniques ont pour objet essentiel de su sciter u n e discussion, aussi bien s u r les perspectives d ’ensem ble que s u r les moda­ lités d’application. Il est évident que ce plain im plique une organisation de la docum entation et qu ’un centre de recherches tel que nous l’avons défini de façon très générale, inclut obligatoirem ent u n service d e docu­ m entation. Une des tâches essentielles d u personnel technique d u cen tre doit d’ailleurs consister à am éliorer d e façon continue l’équipem ent do­ cum entaire mis à la disposition des chercheurs. L ’organe central doit être un fichier bibliographique général rédigé à p a rtir des bibliographies internationales d ’“Isis” et du “B ulletin Signalétique”, des bibliographies nationales ou spécialisées et des tra v a u x du personnel technique. A ce fichier d ’ensem ble peuvent s ’a jo u te r des fichiers particuliers, des cata­ logues d e bibliothèques, de m anuscrits, d ’archives e t tous les ouvrages de référence qui peuvent être utiles.

Mais ce problèm e de la docum entation en histoire des sciences et des techniques déborde largem ent le cadre d ’u n c en tre de recherches donné. Il doit être pensé ,sur le plan de chaque pays, p a r la réalisation de bulletins rég uliers donn an t la liste exhaustive des publications récen tes en l’histoire des sciences et des techniques. Il doit être conçu égalem ent su r le plan in ternatio n al e t c’est la tâche essentielle qui doit m ener à bonne fin la Commission de docum entation de l ’U nion In tern atio nale

d’H istoire et de [Philosophie des Sciences.

Ces quelques rem arq u es d ’o rd re général avaient p o u r b u t essentiel,, non pas de dresser un p lan d’action précis, mais d ’insister su r la néces­ sité d ’une m u tation dans n o tre effort. C ette m utation, qui est en cours dans différents pays, do it p e rm e ttre à nos études de passer du stad e artisanal d u d ébut du siècle, période de l’histo rien am ateur, à celui de l’effort coordonné, du trav ail d ’équipe, que l’essor actuel de notre disci­ pline sem ble ju stifier et imposer.

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