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Sur les fonctions de deux variables a. e. semi - equicontinues superieurement par rapport a une variable

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Academic year: 2021

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ZESZYTY NAUKOWE WYŻSZEJ SZKOŁY PEDAGOGICZNEJ W BYDGOSZCZY Problemy Matematyczne 1982 z. 3 / EULALIA GRANDE ZBIGNIEW GRANDE Bydgoszcz

SUR IBS FONCTIONS DE DEUX VARIABLES a. e. SEMI - - EQUICONTINUES SUPERIEUREMENT PAR RAPPORT A UNE VARIABLE

Soit f:R2 → R une fonction réelle de deux variables réelles. Etant fixés x ϵ R etyyO ϵ R, les fonctions d'une variable fx (y) = f (x O,y) et f O(x) = f(x,yo) s'appellent sections de la°fonotion f correspondant respectivement à' x-q et yQ.

On sait que la semi - équicontinuité supérieure de la famil­ le de toutes les sections fX et la mesurabilité (au sens de Le- besgue ) de toutes les sections fY impliquent déjà la mesurabi­ lité (également au sens de Lebesgue ) de la fonction f (v.[2] ). D'autre part l'hypothèse du continu implique l'existence d'une

2

fonction f:R →R non - mesurable et ayant toutes ses sections f

X

approximativement semi - équicontinues supérieurement (1)et toutes ses sections fY mesurables (v.[3]).

(1)On dit que les fonctions gsR— >R ( s ϵ S et S désignant un ensemble d'indices ) sont semi - équicontinues supérieurement par rapport à certaine topologie T lorsqu'il existe pour tout x ϵ R et pour tout nombre ɛ >0 un ensemble A(x,ɛ) ϵ T tel que x ϵA(x,ɛ ) et gS (t) - gS(x)< ɛ pour tout tϵ A(x,ɛ ) , quel que soit s ϵ S.

(2)

- б - I

Remarquons que la semi - équicontinuité supérieure approxi­ mative est la semi - équicontinuité supérieure relativement à la topologie de densité. Dans l 'article[7] O'Malley a introduit la topologie a. e. qui se compose de tous les ensembles A C R d - denses en soi(c'est - à - dire, tout point x ϵA est un point de densité de l'ensemble A ) tels que m(A) = m(Int A) (ш désigne comme d'habitude la mesure de Lebesgue dans R et Int A désigne l'intérieur de l'ensemble A ) et dans l'article [6] il a démontré que la classe des fonctions continues par rapport à la topologie a. e. est égale à la classe de toutes les fonctions approximati­ vement continues et continues presque partout.

Dans cet article nous démontrons que la semi -équicontinu­ ité supérieure par rapport à la topologie a. e. de la famille de toutes les sections f d'une fonction f:R2 → R et la mesura-'

x

bilité de toutes les sections f^ impliquent la mesurabilité de la fonction f.

Dans la démonstration de ce théorème nous profiterons du su­ ivant:

Lemme 1. ([1] et [4]). Soit(X,M,

µ

)

un espace dont la mesure G

- finie est µ . Supposons qu'une fonction f:X— >R soit telle que , quel que soit le nombre

ɛ

>0, la classe d'ensembles

D

ɛ

= {D ϵ M: osc f ≤

ɛ

} D satisfasse à la condition suivante:

(E) il existe pour tout ensemble A ϵ M de mesure µ positive un ensemble D ϵ D

ɛ

tel que D c A et µ(D))>0.

Alors la fonction f est ū - mesurable, ou ū désigné le complété de la mesure µ.

Théorème. Si toutes les sections fX d'une fonction f:R2 → R sont semi - équicontinues supérieurement par rapport à la

(3)

topo-logie a. e. et toutes les sections fY sont mesurables, la fonc­ tion f est mesurable.

Démonstration. Afin d'établir ce théorème il suffit de dé­ montrer que la fonction f satisfait à la condition (E ) du lemme 1. Soit A c R2 un ensemble mesurable de mesure positive. Fixons un nombre

ɛ

>0. Sans restreindre la généralité, o n peut supposer que la fonction f est bornée,car dans le cas contraire i1 suffit considérer la fonction arctg f , qui satisfait également aux hy­ pothèses de notre théorème.

Désignons par a l'infimum essentiel inf ess f(x,y),par В l'ensemble A -{(x,y)ϵ A : f(x,y)<a} e(X,y)ϵ A parCl'ensemble

{(x,y)ϵ В: f(x,y)<a +

ɛ/4

} . Remarquons que m 2*(C)> 0, ou m2 désigne la mesure extérieure de Lebesgue dans R2 . Soit D cR2 une сouverture mesurable de l'ensemble C , c'est - à - dire, D est un ensemble mesurable tel que D ͻ C et m2* (D -

с)

= 0 (m2* désigne la mesure intérieure de Lebesgue dans R2). D'après le lemme 3 du travail [5] il existe pour l'ensemble D un ensem­ ble F c D du type Ę et tel que m2 (D - F) = 0 (m2 désigne la me­ sure de Lebesgue dans R2 ) et F C + F , c'est - à - dire, quel que soit le point (x,y) ϵ F, (x,y) est un point de densité de l'ensemble F, x est point de densité de l'ensémble

F Y

= [t ϵ R : (t,y) ϵ F} et y est un point de-densité de l'ensemble F

X= [t ϵ R :(x,t)ϵ F} . On vérifie facilement que m2(F∩ C)>0. Les sections fX étant semi - continues supérieurement relative­ ment à la topologis a. e., on peut faire correspondre à chaque point (x,y) ϵ F n C un intervalle ouvert I(x,y) d'extrémités ra- tionnelles tel que m (I(х,у) n FX) >0 et f(x,t)<a +

ɛ/4

pour tout t ϵ I(x,y). La famille de tous lеs intervalles ouverts d'extré­ mités rationnelles étant dénombrable et m2 (FnC)>0, il existe un intervalle de cette famille, que nous désignons par I, tel que m 2*({(x,y) ϵ F n C : au point (x,y) correspond l'intervallel} )>0.

(4)

Désignons par G l'ensemble { x ϵ R : il existe y tel que (x,y)ϵF ∩ O et l'intervalle I correspond au point (x,y)} et par H l'ensemble ( R *I)∩ F. Comme m (HX )> 0 pour tout x ϵG et m*(G) > 0 (m*désigne

la mesure extérieure de Lebesgue dans R ) , on a donc m2*(H)>0. De nouveau d'après le lemme 3 du travail [ 5] il existe pour l'ensemble H un ensemble К du type F tel que К C H, m2 (H - K}= = 0 et K C+ K. Soit (xO ,yO l é ü un point tel que x £ G et la

y - о

section f soit approximativement continue au point XO. Comme x ϵ G et YO ϵ I , on a f{xO ,yO )<a +

ɛ

/4. La section f y° étant

о

approximativement continue au point XO, il existe un ensemble mesurable L c R tel que x q est un point de densité de l'ensemble L et f(x,yQ) < a +

ɛ

/4 pour tout x ϵ L. Mais К c + k,XO est donc un point de densité de l'ensemble КYO et par conséquent m (LnKY°)

>0. Les sections fX étant semi - équicontinues supérieurement par rapport à la topologie a. e. , il existe un ensemble ouvert U c R tel que Y est un point de densité de l'ensemble U et quel

о

que soit X ϵ R on a f(x,y) - f(x,yo)

ɛ

</ 4 pour tout y ϵ U. L(en­ semble U étant la somme de ses composantes Jn(n=1,2,... ) et quel que soit X ϵ KY°, yO étant un point de densité de

l'ensem-У0

ble U n К , il existe un indice n

O

et ensemble M c К ∩ L de ma­

x ’

sure extérieure positive tels que, quel que soit x ϵ M , on a m(K ∩ J

n

)>0. Posons N = (LX J

n

)∩ K. L'ensemble N est mesurable

x '

et m2 (N)≥O0,puisque m(NX)= m(K°x∩ Jn) > 0 pour tout x ϵ M et m(M) >0. Mais m2 (N - A) = m2 (N - D) = m20 (N-F)> = m2(N - К ) = 0, l'ensemble P = N ∩В est mesurable et de mesure positive. Soit

f(x1,y1)unpoint de l'ensemble P.Comme x 1ϵ L et y1 ϵ U, on a f (x 1,y0)<a +

ɛ

/4 et f(x1,y1)≤ f(x1,y0)

ɛ

/4 et par conséquent+ f(x1,y1 ) < a +

ɛ

/4 +

ɛ

/4 = a +

ɛ

/2. D'autre part (x1,y1)ϵ B, on a donc f(x1 ,y1)≥ a. Il en résulte que osc f ≤

ɛ

et P ϵ A et

- P

m2(P)> 0, ce qui termine la démonstration.

(5)

l'hypothèse du continu) la plus faible topologie T d'ensembles de l'espace R telle qu'il existe une fonction non - mesurable f :R 2 → R ayant toutes ses sections fX semi- équicontinues su­ périeurement par rapport à la topologie T et toutes ses sections fY mesurables. Existe - t - il (dans l'hypothèse du continu et sans l'hypothèse du continu) une fonction non - mesurable f:R2→R ayant toutes ses sections fY mesurables et toutes ses sections fX semi - équicontinues supérieurement par rapport à la r-topologiè introduite par O'Malley dans son article [7] ?

TRAVAUX CITES \

[1] R.O.Davies; Separate approximate continuity implies measura­ bility, Proc. Camb. Phil. Sоc. 73(1973), pp.285 - 289 [2] Z .Grande; L'équicontinuité approximative et la mesurabilité,

Bull. Acad. Polon. Sci., Sér. Sci. Math. Astronom. Phys. 23(1973), pp. 1059 - 1064 ’

[3] Z.Grande; La semiéquicontinuité approximative et la mesura­ bilité, Colloq. Math, (sous presse)[4]

Z.Grande; Sur la mesurabilité des fonctions de deux varia­ bles. Bull. Acad, Polon. Sci., Sér. Sci. Math. Astronom. Phys.21 (1973), pp. 813 - 816

[5] Z.Grande; La mesurabilité des fonctions de deux variables et de la superposition F(x,f(x)), Diss. Math. 159 (1978),

pp. 1 - 50

[6] R.O'Malley; Insertion of Baire* 1, Darboux functions, Revue Roum. Math. Pures et Appl. 24(1979), pp. 1445 - 1448

[7] R.O'Malley; Approximately differentiable functions: The r topology, Pacific Math. J. 72 (1977), pp. 207 - 222

(6)

10

-SUR LES FONCTIONS DE DEUX VARIABLES A. E. SEMI - - EQUICONTINUES SUPERIEUREMENT PAR RAPPORT A UNE VARIABLE

Résumé

Dans cet article on démontre que la semi - équicontinuité supérieure par rapport à la topologie a. e. introduite par O'Malley dans ses articles [6] et [7] de toutes les sections f d'une fonction f:R2 → R et la mesurabilité dé toutes les

se-X

ctions fYimpliquent la mesurabilité de la fonction f.

/

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