• Nie Znaleziono Wyników

REMARQUES SUR LES ID ´ EAUX DE POLYN ˆ OMES ET DE FORMES DIFF ´ ERENTIELLES EXT ´ ERIEURES II

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Share "REMARQUES SUR LES ID ´ EAUX DE POLYN ˆ OMES ET DE FORMES DIFF ´ ERENTIELLES EXT ´ ERIEURES II"

Copied!
4
0
0

Pełen tekst

(1)

GENERALIZATIONS OF COMPLEX ANALYSIS BANACH CENTER PUBLICATIONS, VOLUME 37

INSTITUTE OF MATHEMATICS POLISH ACADEMY OF SCIENCES

WARSZAWA 1996

REMARQUES SUR LES ID ´ EAUX DE POLYN ˆ OMES ET DE FORMES DIFF ´ ERENTIELLES EXT ´ ERIEURES II

C L A U D I O P E R E L L I C I P P O Universit`a Cattolica del Sacro Cuore Largo Gemelli 1, I-20123 Milano, Italia

1. Une construction analogue `a celle de la premi`ere partie de cette conf´erence peut ˆetre appliqu´ee aussi aux id´eaux de formes ext´erieures `a coefficients ind´etermin´es (v. [2], [5]).

Consid´erons pour cela le R-module gradu´e A = ⊕Al: l = 0, . . . , n o`u Al est l’espace vectoriel des formes ext´erieures de degr´e l en n ind´etermin´ees (soient dx1, . . .,dxn) `a coefficients r´eels avec la multiplication ext´erieure: si nous voulons garder les notations de la premi`ere partie, la dimension de l’espace vectoriel Aldes formes de degr´e l sera N +nl  (et non plus n+l−1n ); le degr´e l des formes que nous aurons a consid´erer ne pourra ˆetre plus grand que n (parce que les formes de degr´e plus grand sont identiquement nulles) ou mˆeme plus grand que n/2 (parce que, au del`a, la dimension de leur espace va diminuer...).

Ainsi l’ensemble des id´eaux de formes ext´erieures (id´eaux dans le R-module A) peut ˆ

etre partitionn´e en classes

Hρ(l1(1), . . . , l1(m1), l2(m1+ 1), . . . , l2(m2), . . . , lq(mq); n)

ou, s’il n’y a pas de confusion `a craindre, Hρ(l1, . . . , lq; n), en fonction des indices l1, . . . , lq, m1, . . . , mq et du multi-indice ρ. Chacune de cettes classes a une structure standard de vari´et´e, fibr´ee plusieures fois, avec une dimension finie.

Plus pr´ecis´ement: pour q > 1, ρ := (rl1+1, . . . , rlq) ∈ Nlq−l1, soit Hρ(l1, . . . , lq; n), le sous-ensemble de I(l1, . . . , lq; n) (c’est `a dire de l’ensemble des id´eaux homog`enes I = ⊕Il

engendr´es par m1 formes ext´erieures de degr´e l1, m2− m1 formes de degr´e l2, . . . , mq− mq−1de degr´e lq, tels que les g´en´erateurs du mˆeme degr´e soient lin´eairement ind´ependants et que ceux de degr´e plus ´elev´e soient alg´ebriquement ind´ependants de ceux de degr´e inf´erieur), d´efini par la condition

IIIρ) Le sous-espace vectoriel El de Il (l1 < l ≤ lq) (engendr´e, par combinaisons

`

a coefficients formes d’ordre convenable, par les composantes Ih de I avec h < l) a 1991 Mathematics Subject Classification: Primary 58A15: Secondary 13A15.

Research supported by MURST 60%.

The paper is in final form and no version of it will be published elsewhere.

[71]

(2)

72 C. PERELLI CIPPO

dimension: dim El= rl. On a imm´ediatement

I(l1, . . . , lq; n) =[

Hρ(l1, . . . , lq; n) : ρ ∈ Nlq−l1 et, ayant pos´e Hr(l1, . . . , lq; n) :=S Hρ(l1, . . . , lq; n) : |ρ| = r, on a aussi

I(l1, . . . , lq; n) =[

Hr(l1, . . . , lq; n) : r ∈ N.

Si toutes les valeurs r qui figurent dans ρ sont maxima, soit ¯r = |ρ|, nous ´ecrivons plus simplement H(l1, . . . , lq; n) en lieu de Hρ(l1, . . . , lq; n).

Posons encore: K0(l1, . . . , lq; n) := I(l1, . . . , lq; n)\H(l1, . . . , lq; n), Ki(l1, . . . , lq; n) := Ki−1(l1, . . . , lq; n)\H¯r−i(l1, . . . , lq; n).

On peut alors d´emontrer la

Proposition 1. H(l1, . . . , lq; n) est ouvert (partout dense) dans I(l1, . . . , lq; n);

H¯r−1(l1, . . . , lq; n) est ouvert dans K0(l1, . . . , lq; n), et , en g´en´eral Hr−i¯ (l1, . . . , lq; n) (i ≥ 1) sont ouverts dans Ki−1(l1, . . . , lq; n).

2. Parmi les id´eaux de formes ext´erieures, le cas le plus important que l’on rencontre est celui des id´eaux diff´erentiels, ferm´es par rapport `a l’op´eration de la diff´erentiation ext´erieure, d´etermin´es par un syst`eme diff´erentiel ext´erieur P, comme ceux qui sont le prolongement de ´equations ou de syst`emes de ´equations aux d´eriv´ees partielles.

Dans ce cas il est bien connu, que l’ordinair´et´e et la non ordinair´et´e des ´el´ements int´egraux de P sont d´et´ermin´ees par des entiers, les indices de Cartan, qui sont intro- duits par des raisonnements d’alg`ebre lin´eaire et qui expriment les rangs de matrices (les matrices des syst`emes polaires) d´eduites deP.

Mais, pour effectuer le pas successif, il est convenable de introduire quelque nota- tion nouvelle: en premier lieu nous ne traitons plus de ´el´ements int´egraux mais de dra- peaux int´egraux (suites croissantes d’´el´ements int´egraux) au fin de donner une vari´et´e repr´esentative pour l’ensemble de tous les drapeaux int´egraux de P. Cette vari´et´e est

´

etudi´ee par strates: le cas g´en´erique correspond aux drapeaux ordinaires tandis que les strates maigres sont constitu´es par les drapeaux singuliers.

Plus pr´ecis´ement: envisageons un syst`eme diff´erentiel ext´erieur, qui, dans un rep`ere fix´e, s’ ´ecrit

Σ ≡





fα(x1, . . . , xn) = 0 (α = 1, . . . , r0), θα≡ Aαi1(x1, . . . , xn)dxi1 = 0 (α = 1, . . . , r1), φα≡ Aαi1i2(x1, . . . , xn)dxi1∧ dxi2= 0 (α = 1, . . . , r2).

. . . .

Les drapeaux int´egraux peuvent ˆetre obtenus par r´ecurrence en r´egardant successivement les ´equations de degr´e plus grand.

Les seules fα= 0 d´efinissent, en Rn, un ensemble analytique que nous appelons Z;

pour chacun de ses points r´eguliers, soit x, on d´efinit le syst`eme lin´eaire homog`ene en les inconnues u Σ0(x) ≡ Aαi(x)ui= 0, (α = 1, ..., r1);

pour chaque solution u1 de Σ0(x) (et donc pour chaque drapeau int´egral δ ≡ {x} ⊂ (x; u1)), on d´efinit le syst`eme Σ1(x; u1) polaire de u1, c’est `a dire le syst`eme lin´eaire

(3)

REMARQUES SUR LES ID ´EAUX II 73

homog´ene en les u

Σ1(x; u1) ≡ Aαj(x)uj = 0 (α = 1, . . . , r1), Aαij(x)ui1uj= 0 (α = 1, . . . , r2);

chaque solution u2 orthogonale a u1de ce syst`eme nous donne un 2-drapeau int´egral δ2≡ {x} ⊂ (x; u1) ⊂ (x; u1, u2) et aussi un syst`eme Σ2(x, u1, u2); etc.

Les indices de Cartan sont alors les plus grandes valeurs possibles des rangs de ces syst`emes polaires, c’est `a dire si= max rang Σi et le genre est l’entier p tel que n − p = s0+ . . . + sp. On a la

Proposition 2 (v. [1]). Le syst`eme Σ d´etermine une suite {Bk} (k = 1, . . . , p) d’espaces fibr´es; base de Bk est Wk−1, ouvert dense dans Bk−1 (pour k ≥ 2; W0est ouvert dense dans Z), et la fibre est Lk := Pn−s0−...−sk−1−k. Un ´el´ement int´egral de P

est ordinaire si et seulement si il est extrˆeme d’un drapeau de Bk.

Un apparent d´esaccord entre la dimension de Bk, que l’on calcule imm´ediatement, et le nombre des param`etres desquelles depend la solution g´en´eral deP est expliqu´e en [3].

Cette mani`ere de traiter la question porte `a une g´en´eralization: en introduisant un multi-indice τ = (th, . . . , tk−1) ∈ Nk−ho`u les tig´en´eralisent les indices de Cartan si(´etant definis comme les rangs, non plus n´ecessairement maxima, des syst`emes polaires successifs deP), nous pouvons ´etudier (et construire effectivement d’une fa¸con analogue `a Bk) les vari´et´eshCkτ repr´esentatives des drapeaux int´egraux, de dimension k, qui sont ordinaires entre la dimension 0 et la dimension h (h < k), singuliers `a partir de la dimension h + 1;

la singularit´e s’exprime `a l’aide des indices ti. Il y a donc la

Proposition 3 (v. [4]). Au syst`eme diff´erentiel ext´erieur P se trouve associ´ee la famille {hCkτ} d’espaces fibr´es (´eventuellement triviaux ), o`u 0 ≤ h ≤ p − 2, k > h, 0 ≤ th ≤ sh− 1, th+ . . . + tk−1 ≤ sh+ . . . + sk−1. Base de hCτk = hCkth,...,tk−1 est hΦτk−1, ouvert dense dans un convenable sous-ensemble de hCk−1τ , (c’est `a dire dehCk−1τ duquel on a enlev´e les sous-ensambles corr´espondants aux valeurs t > tk−1); la fibre est donn´ee par l’espace projectif Pn−s0−...−sh−1−th−...−tk−1−k.

(Avec cette notation nous pouvons ´ecrire Bk mˆeme comme kCk).

3. Nous pouvons alors rassembler les raisonnements de 1) ed de 2).

Bornons nous aux syst`emes diff´erentiels ext´erieurs P

en dx1, . . .,dxn qui, en un rep`ere fix´e une fois pour toutes, ont coefficients constants. L’ensemble de ces syst`emes si leurs id´eaux parcourent Hρ(l1, . . . , lq; n), peut se voir comme un (unique) syst`eme Σ(l1, . . . , lq; ρ) `a coefficients ind´etermin´es.

Indiquons avec s0, . . . , sp les indices de Cartan de Σ(l1, . . . , lq; ρ), avec t0, . . . , th les nouveaux indices de 2) et consid´erons les vari´et´es des k-drapeaux int´egraux, ordinaires et caract´eristiques du syst`eme `a coefficients ind´etermin´es (de sort que, si l’on sp´ecialise les variables qui y figurent aux valeurs d´efinissant un certain syst`emeP fixe, on retrouve les fibr´es Bk ethCkτ que nous venons d’introduire).

Pour h, k ∈ N avec h ≤ k, et τ := (th, . . . , tk−1) ∈ Nk−h (avec th < sh et th+ . . . + tk−1≤ sh+. . .+sk−1), d´efinissonsρhCkτ(l1, . . . , lq) la vari´et´e repr´esentative des k-drapeaux

(4)

74 C. PERELLI CIPPO

int´egraux de Σ(l1, . . . , lq; ρ) ordinaires entre les dimensions 1 et h et singuliers entre h et k. Comme nous avons vu, la singularit´e s’exprime au moyen des indices th, . . . , tk−1.

Pour k = h on peut retrouver en ce d´efinition aussi la vari´et´e ρBk(l1, . . . , lq) :=

ρ

kCk(l1, . . . , lq) des k-drapeaux ordinaires. Nous avons donc la

Proposition 4.ρhCkth,...,tk−1(l1, . . . , lq) est un fibr´e, ayant pour base un sousensemble deρhCk−1th,...,tk−2(l1, . . . , lq) et pour fibre l’espace proj´ectif Pn−s0−...−sh−1−th−...−tk−1−k.

De la mˆeme fa¸con que pour un syst`eme fixe P la r´eunion des fibr´es Bk et des

hCτk, lorsque h, k, τ parcourent leurs ensembles, constitue la vari´et´e de tous les drapeaux int´egraux deP, aussi pour Σ(l1, . . . , lq; ρ) (donc: avec ρ fix´e) la r´eunion desρhCkτ(l1, . . . , lq) au varier de h, k, τ nous donne tous les drapeaux int´egraux de Σ(l1, . . . , lq; ρ).

Nous avons donc une description compl`ete obtenue par strates de la vari´et´e repr´esen- tative de tous ces drapeaux et encore les drapeaux ordinaires en constituent le cas g´en´erique et les drapeaux caract´eristiques les strates maigres.

Si en plus nous faisons varier le multi-indice ρ, nous obt´enons alors l’ensemble de tous les drapeaux int´egraux de tous les syst`emes diff´erentiels ext´erieurs `a coefficients in- dtermin´es dont les id´eaux d´et´erminent les caract`eres {l1, . . . , lq, m1, . . . , mq}. Nous avons ainsi une double stratification.

4. Une description g´eometrique pareille `a celle montr´ee en A pour les id´eaux de formes ext´erieures r´eelles (et donc pour les syst`emes diff´erentiels ext´erieurs `a coefficients constants) est possible aussi pour l’ensemble des syst`emes diff´erentiels ext´erieurs qui, en un rep`ere fix´e, ont pour coefficients des polynˆomes homog`enes qui pour chaque ´equation ont tous le mˆeme degr´e variable avec l’´equation.

En [6] nous avons ´etudi´e cet ensemble en introduisant des caract`eres conve- nables et une convenable relation d’equivalence et nous avons ainsi ´etudi´e les vari´et´es S(l1, ..., lq; λ; n) repr´esentatives pour les syst`emes de ce type.

Le probl`eme se pose de d´ecrire les vari´et´es des drapeaux int´egraux lorsque les syst`emes diff´erentiels ext´erieurs sont ind´etermin´es et parcourent S(l1, . . . , lq; λ; n).

R´ef´erences

[1-2] B. B i g o l i n et C. P e r e l l i C i p p o, Drapeaux int´egraux ordinaires d’un syst`eme diff´erentiel ext´erieur I-II , Bull. Soc. Sci. Lettres L´od´z 39, no. 8-9 (S´er. Rech. D´eform. 7, no.

62-63) (1989), 17 pp. + 17 pp.

[3] C. P e r e l l i C i p p o, Condizioni di Schubert per gli elementi integrali di un sistema dif- ferenziale esterno, Rend. Ist. Lombardo 122 (1988).

[4] B. B i g o l i n et C. P e r e l l i C i p p o, Remarques sur les drapeaux int´egraux des syst`emes diff´erentiels ext´erieurs (drapeaux caract´eristiques), Bull. Soc. Sci. Lettres L´od´z 41, no.

10 (S´er. Rech. D´eform. 10, no. 100) (1991), 81–98.

[5] C. P e r e l l i C i p p o et S. V a s s a l l o, Ideali non omogenei di polinomi: i fibrati B e C , Rend. Ist. Lombardo 125 (1991).

[6] C. P e r e l l i C i p p o et S. V a s s a l l o, Sistemi differenziali esterni a coefficienti polinomi omogenei , Preprint: Quaderni del Seminario Matematico di Brescia, no. 6/92.

Cytaty

Powiązane dokumenty

alleen gecorrigeerd voor afschuiving. 3.2 t/m 3.4 zijn deze trilvormen weergegeven. Wanneer wel afschuiving maar geen rotatietraagheid in rekening wordt. gebracht, luiden

Wydawać się może, że wprowadzając czasem termin nummus w celu wyra­ żenia ogólnego pojęcia monety, Plaut usiłował zaznaczyć ten stan przez dołącze­ nie

Pour assembler une pièce de forme avec un chemin de câbles et une échelle à câbles il faut appliquer le raccord LDCH100N et des vis SGKM8x16.. Pour assembler une pièce de forme avec

Corollaire 4.6 Pour chaque ´equation en forme (0.3) effectivement int´egrable pr´esent´ee dans [4, 5, 14], on peut trouver l’´equation de mˆeme forme – plus g´en´erale

Nous allons ici definir et ´ etudier ce nombre de Milnor, en codimension arbitraire et pour des singularit´ es non n´ ecessairement isol´ ees, essentiellement sur les vari´ et´ es

le group projectif P GL k (n) agit sur I et sur H; le corps des invariants projectifs, qui est le mˆ eme aussi bien pour les id´ eaux que pour les intersections compl` etes, est donc

alors les ´el´ements singuliers permanents de A dans la classe des alg`ebres de Banach sont exactement les diviseurs topologiques de z´ero dans A ([2]).. De notre part nous

Pour la meilleure présentation de la partie postérieure du Ш-е ventricule, de l’aqueduc et du IV-e ventricule, le malade sujet à l’autotomographie doit être en position