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"Poetycki model prozy w dwudziestoleciu międzywojennym", Włodzimierz Bolecki, Wrocław 1982 : [recenzja]

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Włodzimierz Bolecki

"Poetycki model prozy w

dwudziestoleciu międzywojennym",

Włodzimierz Bolecki, Wrocław 1982 :

[recenzja]

Literary Studies in Poland 13, 109-116

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la m ode cham pêtre), [dans:] Z dziejów życia literackiego w Polsce

X V I i X V I I wieku, éd. H. D ziechcińska, W rocław 1980. L ’a u te u r y a en­

ferm é des rem arques de caractère sociologique expliquant les c o n d itio n ­ nem ents sociaux de la p op ularité de cette convention ch am p être qui a créé un m odèle lyrique «paysan» (villano). L ’article « S ta ro ­ polskie padw any na do branoc. Z kręgu problem atyki literackiej sarm atyzm u» (Anciens padovani polon ais p o u r la veillée. A u to u r de la p roblém atiq u e littéraire du Sarm atism e), Ruch L iteracki, 1984, co n ­ sacré aux anciennes sérénades polonaises et à leur évolution liée au processus de la « sarm atisation» de la poésie du X V IIes. com plète les ouvrages com paratifs de l ’au teu r consacrés au genre de la lyrique m élique.

A la lum ière des ouvrages m entionnés on voit se confirm er l’hypothèse, — suggérée p ar le nom trad itio n n el de padovanot (pad-

wan) — sur l’inspiration rom ane, et su rto u t italienne sensible dans

l’évolution de l ’ancienne lyrique m élique en Pologne. U ne analyse com parative p ro u v a n t d ’existence de to u te sorte de liens perm et en mêm e tem ps d ’observer et de déterm iner les directions des tendances littéraires indépendantes dans la poésie du XVF et du X V IF siècles.

R és. par F auteu r T rad. par Anna T y ń sk a

W ł o d z i m i e r z B o l e c k i , Poetycki model prozy w dwudziestoleciu

międzywojennym (Modèle poétique de la prose de l’entre-deux-guerres),

W rocław 1982. C oll.: Z D ziejów F orm A rtystycznych w L iteraturze Polskiej (De l’histoire des form es artistiques dans la littératu re polonaise), vol. LX.

Il est évident — écrit l’au teu r dans l’«Intro d u ctio n » — q u ’on a tte n d de la prose un style «tran sp aren t» to u t en p erm e tta n t à la poésie l’em ploi du langage «ornam ental», q u ’on exige de la prose une exposition discursive de la sém antique to u t en a c co rd a n t à la poésie le d ro it aux vibrations sém antiques. Ce sont les d éterm in an ts élém entaires de «l’horizon de l’atten te» du public form és au cours de deux siècles derniers.

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la sém antique de ce prem ier activisant avant to u t les élém ents plus g ran d s que la phrase (comme n arrateu r, n a rra tio n , tram e, héros, sujet) tand is que l’au tre m et en oeuvre les élém ents plus petits q ue la phrase (phonèm es, m orphèm es, m ots, ensem bles de m ots, phénom ènes d ’euphonie).

L ’a u te u r appelle le type de prose basé sur la fon ction référen­ tielle (objective) de la p arole com m e prose réaliste, sans q u ’il soit précisé s ’il s’agit ici du m odèle historique du réalism e ou p ar exem ple de la p rose d u flux de la conscience. Le tra it principal de la lecture d ’u n tel type d ’ouvrage c ’est la conviction que, prem ièrem ent l’essence de la p ro se consiste à ra co n ter les événem ents qui se passen t to ujou rs au-dessus de la sém antique de la phrase (p.ex. sur le plan des vicissitudes des personnages, celui du sujet ou de l’idée principale de l’œ u v re etc.), ensuite, que les faits racontés precedent l ’acte de la p aro le de celui qui raconte et — ce qui est le plus im p o rtan t — que lesdits faits sont independents de leur form e verbale.

L ’a u te u r place donc au pôle opposé les textes où le sta tu t objectif de la paro le et les conventions relatives à la prose o nt été effacés, soit p a r le fait que ces élém ents sont m étalinguistiquem ent m arqués (parodie, grotesque), soit p a r le fait que les événem ents décisifs p o u r la prose o n t lieu au-dessous du niveau de la ph rase et au-dessous des «grandes figures sém antiques» du texte (telles que tram e, sujet ou héros).

L a d istinction d o n t se sert Bolecki est bien connue d ans l’histoire de la littératu re. C ’est la distinction entre les co m m uniqués su b o rd o n ­ nés à u ne fonction référentielle et ceux qui présen ten t une sur­ o rg a n isa tio n nette de signes. Le caractère p oétique en ce sens, c ’est to u jo u rs une m anière de surorganisatio n du com m un iqu é p a r ra p p o rt à ses engagem ents linguistiques, m anière où, com m e le souligne R o m an Jaco bso n, «la parole est perçue com m e une p aro le et non seulem ent com m e le représen tan t d ’un objet dénom m é».

Le livre de Bolecki est consacré à la problém atiq u e de la poétique historiq ue. L ’au teu r s’occupe des textes qui co rresp o n d en t, d ’après lui à q u a tre variantes différentes du m odèle poétique de la prose au cours de la période 1918— 1939. C ette prose est représentée dans le livre de Bolecki p a r les textes de T adeusz M icinski, ceux de R o m an Jaw o rsk i, de Stanislaw Ignacy W itkiew icz (W itkacy), de W itold G om b ro w icz, de B runo Schulz et p a r un livre peu co n n u d ’A dam

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C iom pa. Le caractère historique de l’ouvrage a décidé de la m anière de décrire les oeuvres prises en considération. L ’au teu r décrit chacune d ’elles com m e un problèm e de com m unication littéraire dans les années 1918— 1939 — ainsi analyse-t-il aussi bien le type de récep tio n que les tra its de la poétique des textes.

Le livre est divisé en cinq chapitres. D an s le prem ier («Powieść w orek — R om an-sac — M iciński, Jaw orski, W itkacy») l’a u te u r a n a ­ lyse la conception du «rom an-sac» form ulée p a r S tanisław Ignacy W itkiewicz. L’objectif de ce type de ro m an était de détru ire les m o ­ dèles de la prose réaliste. Bolecki com m ence p a r reco n stru ire la réception de tous les ouvrages analysés p o u r m o n trer quels types de conflits esthétiques ils ont prov oqu é chez les lecteurs h ab itu és aux rom ans «bien-faits» du X IX e siècle. D e p ar son n om m êm e le «rom an-sac» con stituait une opposition provocatrice p ar ra p p o rt au «rom an-form e». Ce dernier c ’était, au sein de l’esthétique réaliste et naturaliste, un ouvrage hom ogène q u a n t à sa convention, ferm é et cohérent. Le m ond e q u ’il représentait était vraisem blable. Le « rom an- -sac» constituait par contre p o u r W itkacy une espèce de d é p ô t de différentes form es narratives: genres, conventions, sujets, styles etc. W itkacy adm ettait en effet que l’évolution du ro m an en ta n t que genre est déjà term inée et que le ro m an ne p eut plus d o n n er naissance aux oeuvres plus parfaites que celles de Balzac, de D ickens, de F lau bert, de Zola, de D ostoïevski ou de C on rad . A insi la technique du rom an du XX e siècle ne peut consister q u ’à m ettre à profit et à déform er les élém ents de la trad itio n littéraire déjà existantes. L ’«innovation» de W itkacy avait d on c le caractère p a ra ­ d oxale: elle devait consister non à co nstru ire de nouvelles techniques narratives, mais à déform er et à utiliser les techniques anciennes. A p art la justification esthétique W itkacy p ro p o sa it aussi une ju s ti­ fication historiosophique de cette conception. Il voyait n o tam m en t a p p ro ch er la fin de to u t a rt et il croyait que la seule possibilité d ’intéresser le lecteur serait de p ro vo q u er chez lui un choc p erm e t­ ta n t de ressentir le m ystère et l’horreu r de l’existence. Et, bien que W itkacy ait affirmé que «le rom an n ’est pas une oeuvre d ’art» — c ’était sa thèse polém ique principale visant la prose réaliste — sa théorie de déform ation se confirm e égalem ent dans ce genre. La réalisation de la théorie de W itkacy c ’étaient ses rom ans Pożegnanie

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1931). Bolecki décrit les élém ents suivants du «rom an-sac» qui ont fait leur ap p a ritio n dans la com m unication littéraire de l’épo qu e: prem ièrem ent, c ’était la co nstru ction du n a rra te u r jo u a n t le rôle de l’auteu r, donc d ’une personne qui ne se cache pas sous le m asque d ’un co nteur anonym e. D ans le «rom an-sac» l’au teu r traite ses héros com m e le m etteur en scène traite les m ario nn ettes au théâtre du guignol. Le discours du n a rra te u r dom ine entièrem ent les discours des personnages (aucun personnage n ’a son p rop re langage). D euxièm e­ m ent on a m élangé dans le «rom an-sac» différentes conventions et différents styles de n arratio n (p.ex. langage philosophique, jo u rn a ­ listique, argot, style scientifique, style m étap ho riq ue). Troisièm em ent, l’au teu r figure en dehors du plan d ’affabulation se p ro n o n çan t sur des sujets divers, pas forcém ent liés au co ntenu de l’oeuvre et l’oeuvre to ute entière est su b o rd onn ée à une thèse principale p h ilo ­ sophique ou historioso ph ique (p.ex. dépérissem ent de l ’art, échec de la dém ocratie en co n fro n tatio n avec l’idéal to talitaire, déclin des civili­ sations). Q uatrièm em ent, les élém ents de la n arratio n sont utilisés com m e une espèce d ’articles préfabriqués, com m e des ready-mades de la technique rom anesque. C ’est ainsi que sont construites chez W itkacy les descriptions et les co m paraisons — et il convient de n o ter que W itkacy rejettait to talem en t une description réaliste basée sur l’observation. C inquièm em ent, le «rom an-sac» se référait aux co n ­ ceptions m odernistes de désillusion d ans l ’a rt: le caractère littéraire consistait chez W itkacy ta n t à dévoiler les conventions q u ’à les parodier. Le caractère a-co n stru ctif et syncrétique du «rom an-sac» est p o u r Bolecki la prem ière variante de la destruction du m odèle de rom an réaliste. A u jo u rd ’hui, de notre p o in t de vue, il semble que certaines idées de W itkacy soient proches aussi bien du program m e de la prose surréaliste de B reton q u ’aux conceptions co ntem poraines de Jo h n B arth form ulées dans son essai The L iterature o f Exhaustion.

La deuxièm e v ariante de la d estru ction du m odèle de rom an réaliste est, dans le livre de Bolecki, la prose de W itold G om brow icz, soit son Pam iętnik z okresu dojrzewania (M ém oires de la période de

puberté, 1933) et Ferdydurke (1937) (chapitre « N a rratio n com m e jeu

de conventions et son sens profond»). On p eut retrouver dans les oeuvres de G om brow icz de nom breux élém ents du «rom an-sac», tels que m élange des genres et des conventions narratives, digressions, de program m e ou polém iques, brisant la con tinu ité de la tram e, acuité

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de la su rorgan isation stylistique et su rto u t n a rra te u r s’ap p ro p rian t le rôle de l’auteu r. Ce qui distingue nettem ent la conception de G om brow icz des théories de W itkacy, c ’est la conviction que le ro m an est un genre littéraire extrêm em ent raffiné: p o u r G om brow icz le rom an est une oeuvre d ’art. Si W itkacy m ettait à profit les stéréotypes à seule fin de les détruire, G om brow icz s’en sert com m e d ’u n «appât». Sa prose «leurre» le lecteur à l’aide des form es connues des tendances et des styles (c’est dans cette fonction qu ’apparaissent les schém as d u rom an d ’aventures, du ro m an policier ou a u to b io ­ graphique). T o us ces procédés devaient faciliter la lecture, m ais en m êm e tem ps G om brow icz les a investis d ’une autre fonction — celle de faire passer «la contreband e» du contenu. A u trem ent dit G o m b ro ­ wicz inscrivait dans ces stéréotypes et ces conventions littéraires connues sa p ro p re p roblém atique intellectuelle, to u t à fait originale. La principale sphère d ’intérêt de Bolecki est, dans la prose de G om brow icz, le plan- stylistique. L ’a u te u r affirme que la surorg an i­ sation linguistique spéciale de la n arratio n de G om brow icz con sti­ tue l’élém ent fondam ental de la sém antique de ses oeuvres. Bolecki discute différents élém ents de cette suro rg an isatio n : présence des citations et des crypto-citations, tran sfo rm atio n s des discours des héros p a r le n a rra te u r (relation n a rra te u r— dialogues), création de la d ram atu rg ie des événem ents non dans la tram e, m ais dans le discours du n a rra te u r (relation n a rra te u r—tram e) et création des actions sém antiques spéciales a u to u r des discours et des m ots séparés. La thèse de cette partie des réflexions de Bolecki est la suivante: dans la prose de G om brow icz le lecteur peut observer parallèlem ent deux types d ’événem ents: événem ents de la tram e (app artenant aux schém as du genre épique) et événem ents linguistiques. Ces d er­ niers font que la sém antique de la n a rra tio n de G om brow icz se concentre a u to u r du m ouvem ent en tre les m ots et non seulem ent a u to u r de la fonction de représentatio n, fonction référentielle du m ot. La deuxièm e partie du chapitre (D escription dans la prose de G om brow icz) constitue l ’approfo ndissem ent de cette thèse. L ’au teu r y révèle d ’ab o rd les vues de G om brow icz sur la description en littératu re, il analyse ensuite la m orphologie et la sém antique des phrases descriptives dans la prose de G om brow icz p o u r s’occuper enfin de la relation entre la description et le récit dans ces oeuvres. Effectuant des co n fro n tatio n s détaillées de ces deux form es de n arratio n

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Bolecki affirme que la description est sub ordo nnée chez G om brow icz à un artifice p ro v o cateu r: elle est stéréotypée et vide. Le récit, lui, est lié à une activité verbale et intellectuelle ex trao rd in aire du c o n ­ teur. Bolecki fait déduire de cette distinction dans le style de G om brow icz une distinction dans la philosophie de l’au te u r de

Ferdydurke. L ’o pposition entre la description et le récit devient

chez G om brow icz une op position entre la N a tu re et le m onde h u ­ m ain. La N atu re est vide et indifférente vis-à-vis de l’hom m e. Le m onde social à son to u r (com portem ents, attitu d es, po in ts de vue) est plein de form es non m oins curieuses que celles de la n ature. En conclusion de ce chapitre l’au teu r m ontre com m ent G o m brow icz, à travers son oppositio n entre la description et le récit, fait re­ naître l’antithèse rom an tiq u e entre « l’oeil intérieur» et «l’oeil em piri­ que».

La troisièm e variante de la d estructio n du m odèle de prose réaliste est dans le livre de Bolecki le ro m an inconnu d ’A d am C iom pa Duze litery (L es M ajuscules, 1933). Ce texte a été écrit en form e la plus radicale du style nom inal, et l’am b itio n de l ’au teu r était de subo rd o n n er le récit au point de vue du héros. Le résultat de ce dessein est un ouvrage ou il n ’y a pas de n a rra te u r (c’est-à-dire celui qui raconte) m ais où nous avons un héros qui regarde et enregistre — telle une cam éra — uniquem ent ce qui se trou ve d an s son cham ps de vision. Le livre doit sa naissance à l’intérêt que p orte l ’au teu r au subjectivism e de Berkeley (esse est percipî) et à l’im pressionnism e d an s la peinture. Le rom an de C iom pa constituait, et constitue toujours, vu la p lu p art de ses co n stru ctio n s linguistiques, un texte illisible. M algré cela il reste un tém oignage historiqu e et littéraire précieux car il m o n tre les conséquences extrêm es du style nom inal (im pressionniste), les techniques du p o in t de vue et les limites de la déform ation de la langue en littératu re. Il constitue aussi un tém oignage de la recherche des m oyens linguistiques d ’exprim er la subjectivité d an s la littératu re des années trente.

Le quatrièm e chapitre du livre de Bolecki est consacré à la prose de B runo Schulz («Langage poétiq ue et prose»). D an s la prem ière partie de ses réflexions Bolecki reco nstru it l’esthétique de Schulz (form ulée dans ses essais et ses critiques) m o n tra n t com m ent les tram es de la théorie sym boliste de la langue (les m ots) s ’y asso ­ cient à la fascination d ’av an t-garde p o u r la m étaph ore. Schulz était

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précisém ent l’au teu r de la théorie du langage poétique se ra p p o r­ ta n t à la prose. Le caractère poétique d an s la prose consistait p o u r lui à créer des «courts-circuits violents de sens» entre les m ots, à pro duire des significations qui p erm ettent à chaque m ot séparé de pénétrer ju s q u ’à la n atu re originaire, non contam inée de com m unication, de la langue. Schulz a appelé une telle création des significations dans la langue «la m ythisation de la réalité». La m étap h o re dans la sphère des con structions stylistiques était p o ur lui l’équivalent du m ythe dans la sphère de la sém antique de l’ouvrage. La théorie de la prose de Schulz co n stitu ait — to u t com m e la co n ­ ceptio n de G om brow icz — un annoblissem ent des valeurs artistiques du rom an. Schulz énum érait, parm i les d éterm inants de la prose: rhythm e de la com position (m usicalité de l’œ uvre), pluri-signification des sens (plan sém antique) et transp o sitio n des m écanism es des songes sur le langage littéraire (plan de la n arratio n et des principes des de sa cohérence). C es d éterm inants précisém ent con stituaient d ’après Schulz les traits du caractère poétique de la prose. Les analyses de la p oétique des’ oeuvres de l’au teu r des S klep y cynamonowe

(M agasins de la cannelle) com plètent les réflexions sur l’esthétique

de Schulz. Bolecki discute donc la fonction des discours m éta- -narratifs et la stratégie de la suggestion qui y est inscrite. Ensuite il s ’occupe de l’analyse des figures stylistiques principales à l’aide desquelles Schulz réalisait sa philosophie de la parole et sa conception des traits poétiques de la prose. L ’au teu r discute d onc les fonctions sém antiques des rép étition s (rhythm e du rom an), des com paraisons, des descriptions et du récit; il évoque la technique «sym bolistique» de nom m er l’innom m able (Schulz suggérait to u jo u rs l’existence des significations extra-verbales) et les liens de ladite technique aux tech­ niques d ’avant-garde de la m étaphorisation . T ous les m oyens stylisti­ ques mis en oeuvre p ar Schulz servaient le principe essentiel du fonctionnem ent de la langue de la prose réaliste, c ’est-à-dire la convention du «m ot juste». Les traits particuliers de la technique narrative de Schulz étaient de briser la littéralité des significations de la langue, de faire usage de la suggestion et non de la d énom ination, de créer des conjectures au lieu d ’ajo u ter des sens nouveaux. C ette vibration sém antique exprim ait la thèse principale de la philosophie de la parole de B runo Schulz: «la réalité est une om bre de la parole». L ’analyse de la réception des oeuvres de

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Schulz av ant la dernière guerre clôt le ch ap itre en question. Bolecki affirme que la m alveillance vis-à-vis de la prose de Schulz n ’était pas due à la com préhension fautive de ses oeuvres, m ais au p arti-pris d ’h ostilité vis-à-vis des principes de l’esthétique sym boliste. D an s les an ­ nées trente, au m om ent d onc de la publicatio n de la prose de Schulz, les critiques ap pro uvaien t surto u t les m odèles de la prose réaliste.

Le dernier chapitre («C adres sociaux de la lecture: 1918— 1939») concerne les problèm es généraux de la réception de la prose d ans les années trente. D ans le chapitre précédent, Bolecki, an alysan t des ouvrages particuliers, décrivait en m êm e tem ps leur place d ans la co m m u n icatio n littéraire (relation tex te—lecteur). Le ch ap itre final est à son to u r consacré aux d éterm inan ts généraux de la lisibilité ou de l’illisibilité de la prose dans le système de la co m m u n icatio n littéraire des années 1918— 1939. Bolecki adm et que chaqu e public littéraire s’exprim e à travers les cadres sociaux de la lecture. Ce sont des norm es esthétiques supra-individuelles décidant des façons alternatives de la lecture du même texte. L ’a u te u r discute, l’un après l’autre, les com posants de ces cadres de la lecture qui avaient leur influence sur la façon de lire les textes dans les années 1918— 1939. Lesdits cadres com prenaient des phénom ènes stylisti­ ques (m étaphore, description, récit, lexique de la prose) et des p h én o ­ m ènes de com position ainsi que les relations a u te u r—personnage, a u te u r— sujet, po ésie— prose. A utrem ent dit, il devait ap p a raître, dans ces opinions sur la com préhensibilité et l’incom préhensibilité de l’ouvrage n a rra tif donné des appréciation s sur l’em ploi des élém ents m entionnés de la p o étique de la prose. Il existait égalem ent, dans la conscience littéraire des années 1918— 1939 un cadre p rincipal de la lecture, cadre com p ren an t la position vis-à-vis des trad itio n s littéraires les plus proches: le m odernism e et l’avant-garde d u d éb u t des années vingt.

Le livre se term ine sur une affirm ation suggérant l’existence — dan s la littératu re polonaise créé après 1945 — de nom breuses oeuvres re n o u an t à ce m odèle poétique de la prose qui rem on te à la période antérieure. Les problèm es de la com m unication littéraire con cern an t les oeuvres expérim entales co nstitu ent égalem ent une co n tin u atio n des phénom ènes qui étaient nés av an t 1939.

Rés. par l ’auteur Trad. Anna T yh sk a

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