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Plan & guide de Paris : contenant de nombreuses illustrations & l'indicateur des rues de Paris - Biblioteka UMCS

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Academic year: 2021

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PARIS

A- TARÏDE, ÉDtTBOJ»

18 -a o , Boulevard Saint-Denis

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LES CARTES TÂRIDE

POUR

CYCLISTES et AUTOMOBILES

S O N T EN V E N T E

Chez tous les Libraires

E T C H E Z L ’É D I T E U R

18 -2 0 , boulevard Saint-Déni/^, — PARIS (X e A rr‘)

Téléphone <^436-22

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A

A B A T T O IR S . O uvert Ions les jo u rs au p u b lic de 8 heures à m id i e t de 1 heure à o heures. — En février 1810, Napoléon lor décréta, pour cause de salubrité publique, la fondation de cinq abattoirs remplacés do nos jours pa rles établissements de La Y ille lte et de Yaugirard. Ces derniers, situés rue des Morillons, ne fonctionnent que depuis 1896, et sont de beaucoup les moins importants. Les abattoirs de La Villette, 176, rue de Flandre, se composent de 24 pavillons construits en 1867 sur un terrain de 45 hectares de superficie. Coup d’œil des plus curieux, Je matin particulièrement. Dans les cours et les avenues, 200 échaudoirs ; à l’extrémité nord, une usine frigorifique et une usine électrique ; à l’entrée de la rue de Flandre, deux groupes de sculpture : l ’A b a tto ir et le P â tu ra y e.

A C A D É M I E . Voir In s titu t, page 27.

A M B A S S A D E S , L É G A T IO N S E T C O N S U L A T S . Les bureaux des ambassades, légations et consulats sont ouverts d 'o rd in a ire de 1 heure à 3 on 4 heures, les dimanches et jo u rs fé riés exceptés. — A lle m a g n e : rue de Lille, 78. — A rg en tin e (République) : bôül. Courcelles, 62; C on su la t: ave­

nue Kléber, 18. r- A u tric h e -H o n g rie : rue de Varcnne, 57 ; Consulat : rue Laffite, 21.— B a v iè re : r. Léo Delibes, 10. — B e lg iq u e : rue de Berri, 20. — B o liv ie : Fg. SMlonoré, 130. — B ré s il î rue de Lisbonne, 47.

B u lg a r ie : rue de ponthieu, 70. — C h ili : rue Prony, 60 ; Con­

sulat : sq. La Bruyère, 2. — C h in e : rue Babylone. 57. — C o lo m b ie (Ré­

publique) :rue Marignan, 16. — C osta R ica (République) : avenue Montaigne, 53. — C u b a (République) : rue Boissiere,25. — D a n e m a rk : avenue d’Antin, 19 ; Consulat : boulevard Haussmann, 39. — D om in icain e (République), rue deLondres, 14. — E q u a te u r {République) : avenue Wagram,91. — E sp a g n e : boulevard Courcelles, 34; C o n s u la t: rue Miromesnil, 1.6. — E tats-U n is d ’A m é r iq u e : avenue Kléber, 88; Consulat : avenue de l’Opèraj 36. — G ra n d e -B re ta g n e : rue du Faubourg-Saint-IIonoré. 39. — Grèce : rue do Ponthieu, 59. — G u a te m ala (République) : rue Saulnier, 25. — H aïti (République) : rue Pierre Charron, 58; Consulat : boul. Haussmann, 190/ — H o n d u ra s (République) : rue de Clichy, 51. — Italie : rue de Grenelle, 73.

— J a p o n :avenue Hoche,7. — L i b é r i a (République) : rue Saint-Quentin, 2 i.

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— L u x e m b o u r g (Grand-Duché),rue d’Artois, 35 ; C o n s u la t: rue du Colisée, 38. — M e x iq u e (États-Unis) : rue Lamennais, 13 ; Consulat : rue Bour- daloue, o. — M o n a co (Principauté) : rue de la Faisanderie, 27. — M o n té­

n é gro : boul. Voltaire, 3. — N ic a ra g u a (République) . rue Boccador, 8. — N o r v è g e : rue Université, 95. — P a n a m a (République) : cité Maies- herbes, 20. — P a r a g u a y République) : rue Pierre-Charron, 62 - P a y s - B a s : rue Boissière, 21). — P é ro u (République) : rue Chateaubriand, 14. — P e r s e : uv. MalakolT, 61; C on su la t: rue de Londres, 14. — P o rtu g a l : rue de Lubeck, 38; C o n s u la t: rue d’Artois, 36. — R o u m an ie : rue de Long- champ,12; C o n s u la t: rue de la Banque, 2. — R u ssie : rue de Grenelle, 79. — S a in t-M a rin (République): avenue du Bois-de-Boulogne, 44. — S a lv a d o r (République) : rue d’ Enghien. 13. — S e rb ie : rqe Léonce-Reynaud,7 ; C on su la t:

rue de Lisbonne, 8 bis. — Siam : avenue d’Eylau, 14 ; Consulat : rue Pierre-le- Grand, 3. — Suède : avenue Marceau, 68. — Suisse : rue Murignan, 43 bis. — T u rq u ie : rue de Villejust, 33 ; Consulat : avenue Bosquet, 33.

— U r u g u a y (République) : rue d’Offémont, 1 bis. — V é n é z u é la (Rela­

tions interrompues).

A Q U A R IU M . Ouvert tous les jo u rs de 9 heures à 11 heures et de 1 heure à 4 ou 5 heures. — C’est dans le parc du Trocadéro, sur la gauche en descendant du palais, qu’est installé, au milieu de grottes ingénieusement disposées, l ’Aquarium d’eau douce où s’ébattent toutes les variétés de poissons

connues ; on y pratique avec succès ia reproduction artifi­

cielle et l’élevage.

A R C S D E T R IO M P H E :

A r c du C arro u sel. Place du Carrousel. — Ce monument, dont la richesse et l’élégance de forme rappellent l’ Arc de Septime Sévère à Rome, fut élevé, de 1S06 a 1809, sur les dessins de Fon­

taine, a la gloire des armées françaises. Haut de quinze mètres, large de vingt, il présente deux arcades de côté et trois de face.

Ces dernières sont ornees de huit colonnes corinthiennes en marbre l'ouge, avec base et chapiteau de bronze, que sur­

montent autant de statues de soldats de l’ Empire.

Au sommet de l’attique, un qua­

drige en bronze doré; et, sur les faces du monument, six bas- reliefs : la C ap itu lation d 'U itn ; la V ic to ire d 'A u s te r litz ; l'E n tré e à V ien n e; l ’E n lrc e à M u nich ; l'E n tre v u e des deux Em pereurs : la P a ix de Presbourg.

— A rc de l ’E to ile. Ascension tous les jju r s , de 10 heures à 4, 5 ou 6 heures su ivan t la saison Pourboire au gardien.

A l’extrémité des Champs-Elysées, dans le décor féerique de douze avenues convergentes, se dresse l’Arc-de-Triomphe de l’Etoile, le plus haut qui soit au monde : quarante-neuf mètres de hauteur sur quarante-cinq de largeur.

Il porte, sur chaque pierre, le nom d’ une victoire ou d’ un héros et résume en de merveilleux bas-reliefs lVpopée impériale.

Commencé en 1806, par Chalgrin, il ne fut terminé qu’en 1836 et coûta près de dix millions. Dans son ensemble, deux arcades latérales et une an ade centrale. Sur ses faces, quatre groupes colossaux: le Triom phe, de Cortot; la P a ix et la Résistance, d’Etcx; le D épart, de Rude; ce dernier groupe, chef- d’œuvre de la statuaire,symbolisant l’enthousiasme patriotique.— Un escalier, de 260 marches conduit à la plate-forme qui attend-toujours son couronnement.

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A R C H I V E S :

— N a tio n a les. Rue des Francs-Bourgeois, GO. Salles de tra v a il e t bibliothèque ou ­ vertes tous les jo u rs non fé rié s de 10 heures à 5 heures aux personnes m unies d'une au torisa tion . Musée pu blic le dim anche de m id i à 3 heures, et le je u d i aux mêmes heures avec ca rte d élivrée par le Garde général.

— Les Archives nationales, constituées par décret de septembre 1790, renferment les documents d’intérêt public intéressant l’ Etat depuis l’origine de la monarchie

jusqu’à nos jours. Elles contiennent quatre-vingt-dix mil­

lions d’actes ou de titres classés par section : section historique, section administrative, section judiciaire.

En 1808, Napoléon

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er transféra les Archives du Palais- Bourbon dans l’hôtel de Sou bise. Cet hôtel, construi t en 1706 sur l ’emplacement et avec ce qui restait des hôtels de Clisson, de Laval et de Guise, offre un v if intérêt par la variété de ses richesses architecturales colonnade

corinthienne dans la cour d’ honneur; fa<;ade avec fronton A ( p r (t)7? T ’ t i m T T 7?

orné de figures allégoriques par Lelorrain ; portail à A avu u n , u n , l U l u n j tourellesjiu xiv ° siècle sur la rue des Archives ; salles de pur style Louis XVi uniques dans leur genre, dont la décoration est due à Boucher, Restout et Vanloo ; c’est tout dire.

— de la Seine. Quai Henri IV. Bureaux ouverts tous les jo u r s , de 9 heures à 5 heures. L’état civil du département de la Seine, bridé en 1871 sous la Commune vient d être reconstitué à la fin de 1897, après vin^t-six années de recherche, p ir une commission nommée à cet effet. On delivre aux Archives de la Seine les extraits d’actes de naissance, mariage et décès antérieurs à janvier 1860 et, dans les mairies de chaque quartier, les extraits

postérieurs à cette date. %

A R È N E S D E L U T È C E . Rue Monge. — Durant l’occupation romaine tous les chefs-lieux de la Gaule avaient un emplacement pour les jeux, les luttes de gladiateurs et les combats de bêtes féroces. En 1870 ont été découverts les débris imposants des anciennes arènes de Lutèce dont les gradins, étagés en amphithéâtre, sont restaurés en partie.

A S S IS T A N C E P U B L IQ U E . Avenue Victoria, 3. — Bureaux ouverts tous les jo u rs , excepté les dimanches et jo u rs fé rié s , de 9 heures à 5 heures.

-- L’Assistance Publique dépend de la Préfecture de la Seine; elle a pour m.ssion de venir en aide aux indigents et aux malades et dispose d’un Perspective admirable. —

corps de Victor Hugo.

Sous l’Arc de Triomphe fut exposé, en mai 1886, le

A R C H E V Ê C H É . Rue de Bourgogne 60. Bureaux ou­

verts de m id i à 2 h e u res, les dimanches et fêtes exceptés.

L’archevêché, autrefois Ins­

tallé rue de Grenelle, 127 dans l’hôtel Duchâtelet, a été transféré en 1907, rue de Bourgogne, dans l’ancien hôtel de Condé.Pour obtenir audience, s’adresser au secré­

tariat.

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budget de cinquante millions dont elle fait bénéficier environ cinq cent mille personnes chaque année. — Voir H ôp ita u x et Hospices, page 26.

A S S I S T A N C E J U D IC IA IR E . — Les bureaux do l’Assistance judi­

ciaire, auxquels peuvent s’adresser les personnes dans la gêne- pour la défense de leurs intérêts devant les tribunaux de première instance, sont installés au Palais de Justice et forment cinq sections siégeant alternativement tous

\cs jours à 2 heures, excepté les lundi, dimanche et jours fériés.

B A L S . — Voir Renseignements p ra tiqu es, page 62.

B A N Q U E D E F R A N C E . Itue Croix-des-Petils-Champs, 39. — Bureaux e t caisses ouverts tous les jo u rs non fé riés , de 9 heures à 4 Heures. P o u r v is ite r l'h ô te l, s’adresser au S e cré ta ria t, rue de la V rilliè re , 1.

— La Banque de France, le premier de nos établissements financiers, a, par décrets de 1802, 1807, 1857, le privilège, renouvelé en 1897, d’émettre des billets de banque garantis par trois milliards de numéraire renfermé dans ses caves. Elle escompte les effets de commerce, fait des prêts sur titres et reçoit des dépôts. L’hôtel de la Vrillière, bâti en 1620 par Mansart, a été affecté à la Banque en 1811. Voir la salle des actionnaires dite G a lerie d orce, dont le plafond et les panneaux sont réputés pour la richesse do leur décoration. L’annexe de la Banque de France est située place Ventadour.

B A S T I L L E . — Voir P la ce de la B a s tille , page 45 et Colonne de J u ille t, page 13.

B A T E A U X O M N IB U S . — Voir Renseignements pratiqu es, p a ge'60.

B E A U X -A R T S . Rue Bonaparte, 14. — O uvert tous les jo u rs , de 10 heures à 4 heures, et le dimanche de m id i à 5 heures. S’adresser au concierge. Pou rboire.

__L’École dés Beaux-Arts est destinée à l’enseignement de la peinture, de la sculpture, de l’architecture et de la gravure. Les artistes les plus émi­

nents y professent; et chaque année un concours pour le prix de Rome consacre les travaux des élèves dans chaque section par une exposition publique. 'Autour d’eux on a pris soin de réunir les œuvres les plus rares et les modèles les plus suggestifs. C’est en 1791 que la commission des monuments convertit en musée le couvent des Petits-Augustins, dont la seule chapelle, du xvie siècle, dite de Marguerite de Valois, subsiste eiïcore transformée en église moyen-âge-renaissance avec moulages et fresques d’après les maîtres. Sur l ’emplacement restant a été bâti, de 1830 à 1865, par Dcbret et Duban, le palais actuel auquel on annexa, en 1885, l’hôtel de Chimay. Les trois cours sont réservées à l’architecture, la mosaïque et la statuaire, qui y sont représentées en grande partie par des originaux : faça­

des des châteaux d’Anet et de Gaillon, bassin du monastère de Sajnt-Denis, portiques grecs, pierres tombales, bas-reliefs, statues et décorations histori­

ques. Dans la cour du Mûrier, le monument d’Henri Régnault. Dans les ves­

tibules, des fragments antiques, des moulages et le monument d’Ingres.

Dans les galeries et les salles, en dehors des collections classées chronolo­

giquement, les copies des grands inspirés : Loges de Raphaël, fresques de Michel-Ange, etc. L ’H ém icycle, de Paul Delaroche, orne l’AmphPhéàtre. La Bibliothèque est riche de 30.000 volumes.

B E R C Y (En trepôt de). — On peut v is ite r tous les jo u rs . — Il est situé entre la Seine, le boulevard Diderot et l’avenue Daumjsnil. Les 115 caves forment une cité avec rues et voies ferrées. Les vins et alcools em­

magasinés dans cet entrepôt ne payent des droits d’octroi qu’à leur sortie.

B IB L IO T H È Q U E S * P o u r ê tre admis dans les salies de tra v a il de Bibliothèques, fa ire une demande m otivée à L’A d m in istra tion . Les Bibliothèques son t ferm ées les dimanches et jo u rs fériés. — A rs e n a l. Rue de Sully, 3.

O uvert tous les jo in s de 10 heures à 4 heures. — La Bibliothèque de l’Arsenal a été réunie en partie par les soins du comte d’Artois au siècle dernier.

Elle est classée parmi les premières en Europe et possède 7,500 manus­

crits plus de 200,000 libres anciens et une collection de toutes les œuvrer

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dramatiques françaises. — M azarin e. Quai Conti, 23. O uvert tous les jo u rs , de 11 heures à 4 heures. Fondée par le cardinal ministre de Louis XIV.

300.000 volumes et 6,000 manuscrits. Dans le vestibule et dans la salle de travail, des bustes de savants et d’écrivains et des meubles dçs xvn e et xvm e siècles d’une richesse incomparable. — N a tio n a le. Rue de Richelieu, 58.

O uvert tous les jo u r s , de 9 à 4 , 5 et 6 heures, suivant la saison. On peut v is ite r , sans ca rte , les salles d'exposition et le cabinet des m édailles, les lu nd is et jeu d is , de 10 à 4 heures. L a sa lle de le ctu re publique, au coin de ta rue C olbert, est ouverte. même le dimanche. C'est dans l’hôtel de Nevers, restauré et agrandi, que sont réunies les incomparables collections qui font de notre Bibliothèque Nationale la première du monde. Elle comprend quatre départements: les Im prim és, dont la salle de travail, en forme de rotonde, avec coupoles, est d’ une rare magnificence; cette section compte 2 millions de volumes ; les Estampes, 15,000 volumes et 4,000 cartons où se trouvent classés les œuvres des écoles françaises et étrangères; les Manus­

c r its , 100,000 volumes orientaux, grecs, latins et français ; les Médailles, 400.000 pièces de monnaie, bijoux et camées. En dehors des salles de travail, deux galeries : des Chartes, où sont encadrés des documents de toutes époques, depuis le xie siècle et des cartes géographiques ; M azarine, qui réunit une exposition de reliure, de typographie et de paléographie. — Sain te-G en eviève. Place du Panthéon. O uvert tous les jo u rs , de 10 heures du m atin à 3 heures et de 6 heures à 10 heures du s o ir. — 200,000 volumes imprimés, parmi lesquels des incunables; 25,000 estampes et 30,000 manus­

crits. La Réserve contient dans ses vitrines les pièces les plus curieuses ; les vestibules et les salles sont ornés d’œuvres d’art. — C h a m b re de C o m m erce. — Rue Feydeau, 3. O uvert tous les jo u rs de 11 heures du m a lin à 5 heures, Législation industrielle et commerciale, douanes etc. — C o n s e rv a ­ toire des Arts-et-Métiers. — Rue Saint-Martin, 292. O uvert tous les jo u rs , le lu nd i excepté, de 10 heures du m atin à à heures et de 7 heures et demie du s o ir à 10 heures. 25,000 volumes. — B e a u x -A rts . — Rue Bonaparte, 14. O uvert tous les jo u rs , de m id i à 5 heures et de 7 heures du so ir à 10 heures. — V ille de P a ris . — Rue Sévigné, 29. O uvert tous les jo u rs de 9 heures à 4 ou 5 heures, 210.000 volumes intéressant, Paris et son histoire. Travaux historiques, con­

férences, expositions. — É co le de droit. — PI. du Panthéon. Ouvert tous les jo u rs de 11 à 5 heures. — E c o l e d e s m i n e s . — Bou­

levard Saint-Michel, 60. Ouverte tous les jo u rs de 10 heures à 3 heures. 7,000 v o ­ lumes. — Ecole de m édecine. — Place de l’École de Médecine. O uvert tous les jo u rs de 11 heures du m atin à 6 heures et de 7 heures et demie à 10 heures du soir. 100,000 volumes. — E co le des P o n ts et C h au ssées. — Rue des Saints-Pères, 28. Ouverte tous les jo u rs de 10 heures à 5 heures. — É co le de P h a rm a c ie . — Avenue de l’Observatoire, 4. O uvert tous les jo u rs , de 1 1 heures à 6 heures. 20,000'volumes. — Institut. — Quai Conti, 21. O uvert tous les jo u rs , de 11 heures à 5 heures. 20,000 volumes. 2,000 manuscrits.

M u séu m . — Jardin des Plantes. O uvert de 10 heures à 4 heures. Manus­

crits de Buffon et ses œuvres. 80,000 volumes. — Opéra. — Rue Auber. O uvert tous les jo u rs , de 11 heures à 4 heures. 20,000 volumes 60.000 estampes. Manuscrits et volumes intéressant la musique et la mise en scène. —U n ive rsité. — Rue de la Sorbonne. Ouvert tous les jo u rs , de lO heures à m idi, de 2 à 6 et de 7 à 10 heures. 135,000 volumes, 3,000 manuscrits.

B O IS D E V I N C E N N E S . Desservi pa r le M é tro p o lita in , par les chemins de fe r de C ein ture, et pa r de nom breux tramway§.

Bien qu’il n’ait pas l’élégante clientèle du Bois de Boulogne, celui deVincennes rivalise avec lui par ses gracieux aspects, la richesse de ses frondaisons et la variété de ses sites. L’art y a pratiqué, depuis qu’il a été replanté, sousLouisXV, les plus ingénieuses transformations : pelouses sillonnées de ruisseaux, grottes artificielles, chalets et ponts rustiques, laçs et bassins, etc. Sa dimension est de 950 hectares. Sur son parcours, le promeneur verra : Le Lac Daumesnil et ses deux îles — celle de Reuilly avec son Temple, celle de Bercy avec son Musée forestier qu’on peut visiter les mardi, jeudi et dimanche, de midi à 4 heures, — la Caserne des Gardes, l ’Etablissement de Pisciculture, le Lac de Gravelle et le Plateau de Gravelle, où est établi un restaurant, la ferme de là Faisanderie, affectée à l’Institut national agronomique, le Fonds de

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S«auté, le Lac des Minimes avec ses trois îles et celui de Saint-Mandé, la Pyramide construite à l’endroit où Saint-Louis rendait la justice, etc. Le Bois de Vincennes possède un Champ de Courses et le Vélodrome municipal de la Ville de Paris.

Le Château et le Fort de Vincennes, qu’on peut visiter avec une permission du Gouverneur, datent du xu« siècle. De la plate-forme du Donjon, qui me­

sure 52 mètres, le panorama est merveilleux. La Chapelle, construite en 1379, possède une façade remarquable et des vitraux de Cousin.

B O I S - D E - B O U L O G N E . A v is ite r de préférence en voiture. L e M étropo­

lita in , stations porte M a illo t et p o rte Dauphine, plusieurs tramways et le chemin de fe r de C ein ture y conduisent.

L’Etat céda, en 1832, la propriété de ce bois à la Ville de Paris, qui en a fait, par des embellissements successifs, la reine des promenades et la digne parure de la capitale. C’est dans ce décor d’ombrages aux

ingénieux tracés, que défile, chaque jour, le Tout- Paris élégant, en équipage ou à cheval, en bicyclette ou à pied; cavaliers et amazones, mondaines et gran­

des dames, gens illustres et princes de la mode. Le Bois de Boulogne mesure

900 hectares ; il est situé à l’ouest de Paris, entre l’en­

ceinte fortifiée, la Seine, Au- teuil et Neuilly, et relié aux portes Dauphine, du Bois-de- Boulogne, de la Muette et d’Auteuil par de magnifiques avenues, celle entre autres du Bois-de-Boulogne, large de cent mètres et bordée de de­

meures princières. Le visiteur qui entreau Bois pourra éta­

blir son itinéraire de la façon suivante : Pavillon Chinois, Carrefour des Lacs, Mare de Longchamps, Piste du Racing- Club, Lacs Inférieur et Supé­

rieur,— to u r du lac en bateau, 1 fran c par personne, — Car­

refour des Cascades, Buttes Mortemart dominant le Champ de Steeple-Chase d’Auteuil, Hippodrome de Longchamps, Bagatelle, Piste du Po­

lo, Club des Patineurs, Madrid, Pavillon d’Armenonville, Allée des Acacias. — Rentrée dans Paris par la Porte Maillot et l’avenue de la Grande-Armée.

B O U R S E D U C O M M E R C E . Rue du Louvre. Ouvert tous les jo u rs , de

9 heures à 6 heures. — L’emplacement qu’occupe actuellement la Bourse du Commerce, où se font les transactions industrielles et commerciales, est celui de Fancienne résidence de Catherine de Médicis, l’hôtel de Soissons, dont il ne reste qu’une colonne dorique qui servait d’observatoire. Cet édifice est formé de l’ancienne rotonde de la Halle aux Blés et d’une façade à colonnes surmontée d’un fronton grec garni de sculptures. La coupole à l’in­

térieur est décorée de fresques de Clairin, Lucas, Luminais et Laugée.

B O U R S E D U T R A V A I L . Boulevard Magenta. Ouvert toute la jou rn ée.

— Monument moderne appartenant à la Ville de Paris, fermé en 1893, rouvert en 1896 Siège des syndicats professionnels.

B O U R S E . Ouvert tous les jo u rs de m id i à 5 heures. — Cet édifice, construi de 1808 à 1826, par Brongniart et Labarre, sur le modèle d’un temple romain mesure 70 mètres de long sur 41 de large. Ses quatre faces présentent una

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ordonnance de colonnes corinthiennes avec entablement et attlque. Tout autour, le péristyle forme une galerie à laquelle on arrive par un perron de seize mar­

ches. Quatre statues aux angles du soubassement. La grande salle, située au rez-de-chaussée, a

38 mètres de long sur 25 de large ; elle peut contenir 2,0d0 personnes. Au centre, la corbeille reservèe aux agents de change, qui établissent les cours de valeurs. De midi à 3 heures, pendant la durée des opérations, le spectacle est des plus mouvementés et hiérite d’ètre vu... de préférence, du haut des galeries du l or étage.

Deux ailes latérales ont été ajoutées a l'édifice en 1903.

B U R E A U X des P O S T E S , T É L É G R A P H E S E T T É L É P H O N E S . En dehors de l’ Hôtel des Postes Paris, compte 120 bureaux ouverts suivant la saison, de 7 heures ou 8 heures du matin, à 9 heures du soir en semaine. Le dimanche, un seul bureau est ouvert par quar­

tier le service postal cesse à

midi.On reconnaît les bureaux dahs la n u ità leur terne bleue Huit D istribu tio n s et huit Let des lettres sont faites journellement. Pour qu’uue let're parvienne le lendemain à destination sans affranchis­

sement supplémentaire, la déposer avant 5 heures dans une boite aux lettres ordinaire, de 6 à 7 heures dans les grands bureaux, et suivant les directions, (consulter le tableau des levées). A ffra n ch isse­

ment. — Lettres simples ; 0.10-centimes pour la France, 25 centimes pour l’étranger à raison de quinze grammes. — Lettres recommandées : 25 centimes de supplé­

ment. — Lettres chargées : 2 3 ‘centimes par cent francs de

droit fixe, plus 10 centimes de supplément par cinq cents fr. (B O U C R oE droit fixe, plus dix centimes de supplément par cinq cents francs déclarés. Maxi­

mum d’envoi 10,000 francs. L’enveloppe doit être scellés de 5 cachets en cire .—

M a n d a ts -P o s te : 1/20/0 pour la France 1 0/0 pour l’étranger. B o h s d e P oste, 5 et lOcentimesde droit. Pour toucher uu mandat, se présenter au gui­

chet d'un bureau quelconque avec une pièce d’ identité. — P o ste Restante.

Sans désignation de bureau. Hôtel des Postes, rue du Louvre ; avec désignation, dans tous les bureaux. — L e s T é lé g ra p h e s sont ouverts de 7 à 9 heures, dans certains bureaux jusqu’à minuit, et a la bourse et place Grenelle toute la nuit.T a x e pour Paris. Carte-télégramme, 30 cent.; enveloppes pneumatiques, 30 cent. Pour la France et l’A lgérie 5 centimes par mot. Pour l’étranger, les tarifs varient suivant l’éloignement. — T é lép h o n es ; Cabine dans chaqne bureau de postes. Taxe de 15 centimes pour Paris, pour la province 0,25 cent, par 75 k il. Tarit variable pour l’étranger. Durée normale de la conversation : 3 minutes. Message téléphoné : 50 cent.

B U T T E S -C H A U M O N T (Parc des). Rue Bolivar. O uvert tous les jo u rs . — Ce parc est situe au nord de Paris,entre Belleville et La Viliette ; le che­

min de fer de Ceinture et plusieurs lignes d’omnibus le desservent. Ce fut un véritable tour de force que cette transformation, en 1867. des anciennes carrières, Chauves-Monts, où se dressait au xvi« siecle le gibet de Montfaucon, en un jardin le plus somptueux et le plus pittoresque qui soit à Paris. Partout des ombrages, des parterres ornés de statues, des collines gazonnées ; du haut des rochers tombe, à travers une grotte à stalactites, une puissante cascade et, au milieu du lac, où voguent des bateaux de promenade, s’élève une île de cinquante mètres, surmontée d’un temple

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corinthien imité de celui de T ivoli, dit de la Sybille. Cette île est reliée aux deux rives par un pont en fil de fer suspendu et par une arche do pierre.

La musique militaire se fait entendre aux Buttes-Chaumont pen­

dant l’été, de 5 à 6 heures. Guignols et restaurants.

C A N A U X . — Pour faciliter la navigation J " commerciale de la Seine, deux canaux ont été construits et achevés en 1825, le Canal S t-D e n is et le Canal S t-M a rtin , ce dernier voûté de la place de la Bastille à l ’avenue de la République. L e Canal de fO n re q relie l’ Ourcq avec la Seine et alimente le bassin de La Villette, réser­

voir dont la' capacité est de 60,000 mètres cubes.

C A S E R N E S E T Q U A R ­ T I E R S — Casernes de la riv e d roite : Château-d'Eau, pl.

République, 12; B a stion , bd.

Lannes, 53; G endarm erie, r. de Béarn, 12; H e n ri /F, bd. Henri IV , 12; Schom berg, r. Schom- berg ; Banque [de la ), r. de la Banque, 8; Napoléon, r. Lobau, 4; N ou velle Fra nce, r. du Fau­

bourg-Poissonnière, 82; P e n - th ièvre, r. de Penthièvre; P é­

p in iè re (de la), av. Portalis, 2;

R e u illy , r. de Reuilly, 20; Tou­

relles (des), bd. Mortier — Casernes de la rive gauche Babylone, r. de Babylone, 49; La T ou r-M a u b ou rg, bd.de la Tour-Maubourg, 51;

L o u rcm e , bd. de Port-Royal, 37; Mou/Jetard, r. Mouffetard, 61 ; Tournon, r de Tournon, 10 ; P a la is , bd. du Palais, 9.

Q u a r t ie r s : D u p leix, r. Desaix, 23; E cole m ilita ire , av. de la Motte-Piquet;

A nnexe, pl. Fontenoy; P a rth èm on , r. de Bellechasse, 37.

Des postes-casernes sont établis en outre dans vingt et un bastions de l'enceinte fortifiée.

C A T A C O M B E S . — Place Denfert-Rochereau. Demander une ca rte à la P ré fe ctu re de la Seine, d irection des T rara ux. Les visites ont lie u les 1er et 3 e samedis de chaque m ois, à m id i 45. Se m u n ir d'un vêtem ent chaud e t d'une bou­

gie.— Les catacombes sont d’anciennês carrières converties en nécropole, où I on déposa, en 1789, les ossements des cimetières supprimés et les corps d’un certain nombre de victimes de la Terreur. Elles occupent lin espace de 600,000 mètres carrés, sont divisées en galeries correspondant chacune à une rue de la surface du sol et contiennent les restes de plus de 5 millions d’ individus. L’Autel des Obélisques, le Sarcophage lacrymatoire ou Tombeau de Gilbert, la Fontaine de la Samaritaine, sont autant de curiosités qui rompent la lugubre monotonie de ces souterrains tapissés de têtes de morts.

C H A M P S - É L Y S É E S . — Située entre la place de la Concorde et celle de l’Etoile, la promenade des Champs-Elysées, dans son cadre de verdure, avec l’animation d’une foule élégante et le va-et-vient des équipages à travers sa large avenue de 1,900 mètres, présente un incomparable aspect de magni­

ficence et donne l’impression d’une voie triomphale. Ses embellissements sont l ’œuvre de la Ville, à laquelle elle fut cédée en 1828.

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Les w Chevaux tte Marly M, du sculpteur Cou s tou, sont placés à l’entrée des Champs-Elysées. En remontant, des restaurants et des cafés-conc’erts,

— à gauche, l’Horloge et le Palais de Glace; — à droite, les Ambassadeurs, l'Alcazar d’été et, sous les massifs des contre-allées, guignols, boutiques foraines, voitures de chèvres à l’ usage des enfants; plus loin, le théâtre des Folies-Marigny et le Cirque d’Eté. Au rond-point, parterres de fleurs et bassins avec jets d’eau. De là, l’avenue se continue jusqu’à l’Arc de l ’Etoile entre deux rangées d’hôtels princiers. Un peu avant le rond-point, l’avenue Nicolas II s’étend en voie triomphale, entre le Grand et le Petit Palais jusqu’au pont Alexandre III.

P E T I T - P A L A I S . Ouvert tous les jours de 10 heures à 5 heures, sauf le lundi. — P r ix d 'entrée : 1 fra n c. E n tré e g ra tu ite les jeu d is , dimanches et jo u rs de fê te — Le Petit-Palais est l’œuvre de M. Gir a u l t.

Conçu d’ un seul jet dans un sentiment d’art très fin et très distingué, le Petit Palais appartient au genre néo-Louis XVI et, par certains côtés, rappelle Trianon. Il joint, aux plus heureuses proportions une interprétation décorative des mieux entendues. Sur la configuration d’un quadrilatère en forme de trapèze, l’édifice présente, au centre de la façade principale, une grande baie de quinze mètres d’ouverture, à laquelle on accède par vingt marches et que surmonte un dôme ouvragé; à droite et à gauche, deux séries de colonnes ' ioniques ; à chaque extrémité des pavillons du même ordre, à fronton triangulaire. Les deux façades latérales se raccordent à angle aigu avec la grande façade, et à angle obtus avec la façade postérieure. A chacun des angles obtus, des dômes quadrangulaires. Sous la coupole, un vestibule de forme elliptiquè flanqué de deux grandes salles d’exposition éclairées par les larges baies de la colonnade. Les trois corps de bâtiments secondaires comprennent une série de galeries et de salons. Au centre, un jardin bordé d’un péristyle en hémicycle. Entre le péristyle et les bâtiments principaux, sur les trois petits côtes, des galeries intérieures prenant jour par le haut doublent les galeries extérieures.

D é coration . — Au-dessus du portique, les bas-reliefs de M. Injalbert, P a ris protégeant les a r ts ; sur les côtés les Quatre Saisons de M. Convers, la Seine de M. Ferrary; en haut, la P e in tu r e et la S cu lpture de M. Saint-Marceaux.

Sur les soubassements, dix-huit bas-reliefs de MM. Hugues et Fagel. ~ MM. Peynot, Mourel, Lefeuvre, Germain, Cruchet et autres artistes ont contribué à la grandeur harmonieuse des autres parties du monument.

Le Petit Palais a coûté 12 millions ; il est la propriété de la Ville de Paris, qui y a installé un Musée des B ea u x-A rts, où se trouvent réunies les œuvres de peinture, de sculpture etc., des meilleurs artistes contemporains.

La merveilleuse co lle ctio n D u tu it occupe des galeries spéciales dont l’en­

trée est g ra tu ite .

G R A N D P A L A IS .-* - Le Grand Palais a eu comme architectes: M. Deglane, pour la façade principale; M. Thomas, pour la façade postérieure; M. Louvet, pour la partie intermédiaire. Haute direction, M. Gir a u l t.

Le Grand Palais présente, avec sa colonnade admirablement proportionnée, sqn péristyle à la triple entrée magistrale, un caractère de grandeur et de magnificence. La richesse de la ligne, l’opulence des détails, la diversité des aspects permettent de le classer dès maintenant parmi les productions les plus honorables de notre époque.

Sa configuration est irrégulière et affecte la forme d’ un T. Trois styles, savamment combinés, romain, Renaissance, Louis XIV, dominent l’ensemble de l’œuvre. En façade, l’échelonnement harmonieux des colonnes qui, de chèque côté de la porte d’honneur, étreignent puissamment l ’édifice. A l ’extérieur comme à l’intérieur, des portiques-promenoirs. Sur l'avenue d ’Antin, la porte d’entrée est précédée d’un vaste perron et forme loggia avec colonnade détachée du mur.

A l ’intérieur, un vaste hall elliptique à la toiture vitrée, sn forme de nef que coupe une contre-nef, avec coupole à leur point d’intersection. Au centre, un grand escalier conduit aux salles de peinture. Tout autour du hall régnent de larges balcons. En sous-sol des écuries avec rampes d’accès.

D é co ration . — En haut du porche central, un groupe allégorique de M. Desbois; sur les pylônes, ceux de MM. Verlet et Lombard, Y A r t et la P a ix ; à leur pied des motifs de MM. Boucher et Gasq; entre les colonnes du

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péristyle des statues de MM. Cariés, Cordonnier, Labatut, Lefèvre; au-dessus des entrées de côté, des bas-reliefs de M. Carli; et sur le mur les figures de M. Capellaro. Dans chaque entre-colonnement, quatre statues ; à droite, Y A sie par M. Barrau, Y Egypte par M. Suchelet, la Grèce par M. Béguine, R om e par M. Clausade ; à gauche, le Moyen Age de M. Boutry, la Renaissance de M. Enderlin, le X V I I I e siècle de M. Lefebvre, le X I X e s iècle de M. Charpentier.

Sous les portiques, la frise en mosaïque d’émail de MM. Fournier et Guilbert- Martin représentant Y H is to ire de l 'A r t et les hauts-reliefs de MM. Soldi.

Levasseur, La Vingtrie et André. A chaque angle des pavillons à pan coupé, deux statues de MM. Villeneuve et Lafond sur le côté gauche, et deux autres de MM. Léonard et Daillion sur le côté droit; sur leurs faites les quadriges de M. Récipon. Des œuvres sculpturales de MM. Alloir, Madeline, Theunissen, Soûlés et Sicard sur le Cours-la-Reine et les Champs-Elysées; avenue d’Antin, la façade est rehaussée d’une décoration polychrome de M. Blanc, exécutée à Sèvres, qui représente Y É volu tion de l 'A r t , etc. ; elle s’orne aussi de groupes, statues et bas-reliefs signés Mercié, Tony-Noël, Barrias, Marqueste, Coûtant, Allard, Larché. Germain, etc.

Le Grand Palais bâti à l’occasion de l ’exposition de 1900, a été utilise, à par­

tir de 1901, pour les concours agricoles et industriels, les Salons de peinture, le concours hippique, les expositions d'automobiles et de cycles (V. Salons), etc.

C H A M P -D E -M A R S . Le Champ-de-Mars situé entre le quai d’Orsay et l ’École militaire n’existe plus qu’à l ’état de souvenir, depuis qu’on a tracé des rues et bâti sur son emplacement. Sous la Révolution, il prit le nom de Champ de la Fédération et fut le théâtre de_ fêtes mémorables, celle, entre autres, du 14 juillet 1790. Le Champ-de-Mars a été affecté aux trois dernières expostions en 1878, 1889 et 1900.

C H A P E L L E E X P I A T O I R E . — Boulevard Haussmann. Pou r v is ite r demander le gardien. Pourboire.

— Elle a été érigée en 1823, sur l’emplacement de l’ancien cimetière de la Madeleine, dans lequel Louis XVI et Marie-Antoinette avaient été enterrés. A l ’intérieur, trois hémicycles, deux groupes de marbre blanc, par Bosio, et une crypte ornée de cénotaphes. Un square entoure la chapelle.

C IM E T IÈ R E S . Ouverts de 7 heures du m a tin à 5, 6 ou 7 heures du s o ir su ivan t la saison. Un ne peut rien em p orter des cim etières sans laissez-passer. — Paris compte 19 cimetières, dont 13 dans l’enceinte et 6 dans la banlieue. Ce sont les cimetières de Batignolles, Bagneux, Ivry, St Ouen, Pantin, La Chapelle, Auteuil, Belleville, Bercy, Charonne, Grenelle, La VilJette. Montmartre-Calvaire, Passy, St-Vinc.-de-Vaugirard, St-Vinc.-de-Montmartre et les trois grands cime­

tières du Père-Lachaise, de Montmartre et de Montparnasse. — Le P è re -L a ­ ch aise. Boul. Ménilmontant. La piété des vivants a transformé ce cimetière en une sorte d’Elysée ombragé et fleuri qui n’évoque en rien l’idée lugubre de la mort. Ses dimensions sont de 44 hectares de superficie ; son inaugu­

ration, sur l ’emplacement de l’enclros Mont-Louis, date de 1804. Nul n’est plus riche en monuments, dont quelques-uns sont de véritables merveilles d’art;

de ce nombre : le monument des morts de Bartholomé, les monuments des militaires tués on 1870, les tombeaux d’Héloïse et d’Abailard, de Molière, La Fon­

taine, Musset, Michelet, Itachel, Talma, Delacroix, Thiers, Casimir-Périer.

A voir également le mur des Fédérés. Le Père-Lachaise possède un four créma­

t o i r e . — M o n tm artre. Boulevard de Clichy. Moins important que le Père- Lachaise, le cimetière Montmartre, autrefois Champ-de-Kepos, présente un aspect analogue de jardin boisé et de perspectives fleuries. On y admire les monuments de Lannes, Cavaignac, Marrast, Delaroche, Méry, Th. Gautier Halévy, Ambroise Thomas, Mrac de Girardin, etc. Le viaduc Caulaincourt passe sur le cimetière. — M o n tp a rn asse . Boulevard Edgar-Quinet. La division de ce cimetière par carrés, avec des allées se coupant à angle droit, en rend la visite facile. De nombreux artistes y sont enterrés. Signalons les tombeaux e Rude, Dumont-d’ Urville, Henri Martin, Devéria; les monuments des soldats

orts en 1870. des sapeurs-pompiers et des agents de la police municipale.

C O L L È G E D E F R A N C E .— Rue des Écoles. Cours pu blics et g ra tu its de sciences, de litté r a tu r e fran çaise et étra n gère, de philosophie e t d 'h istoire. P o u r v is ite r t s'adresser uu concierge. Po u rb oire.

— L’honneur de cette fondation revient à François Ier, qui institua les premières

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chaires pour ses « Lecteurs royau *»- L’édifice, bâti soup Henri IV, a été restauré

et agrandi de nos jours. # . . . . .

Le Collège de France ne dépend pas de l’Université, mais du ministère de l’ Instruction publique. Quarante savants éminents y professent.Les salles sont ornées de tableaux anciens. Les statues de Claude Bernard, de Budé et du Dante ornent la cour et J* parterre.

C O L O N N E S :

— d e J u ille t . Place de la Bas­

tille. S ’adresser au gardien pour visi­

te r les caveaux,de 10 heures à 4 heures.

P o u rb oire.— Cette colonne a été élevée à la mémoire des combattants de Juillet 1830, sur remplacement de la Bastille. Elle mesure près de 51 mè­

tres. Sous le piédestal en marbre blanc reposent les 615 combattants dont les noms sont inscrits sur le fut du monument. Le Lion, do Barye, su­

perbe bas-relief, symbolise la vail­

lance des victimes. Escalier de 238 mar­

ches pour monter à la plateforme que domine le génie de la Liberté. — d e l ’ H ô t e l d e S o is s o n s . Voir Bourse du Com m erce.—Colonne cannelée d’or­

dre dorique, haute de 30 mètres, sur­

montée d’ un chapiteau avec cadran solaire, observatoire de l’ astronome de Catherine de Médicis.— V e n d ô ­ m e . Place Vendôme. On ne m onte plus.

— Fondue avec le bronzedel200 ca­

nons pris à l’ennemi par Napoléon,

■cette colonne de 44 mètres, fut érigée en 1810. Quatre cent vingt plaques bas-reliefs s’enroulent autour du fût, sur lesquelles figurent les principaux faits d’armes de lacampagnede 1803, depuis la levée du camp de Boulogne jusqu’à la bataille d’Austerlitz. Au

sommet la statue de l’ Emporeur, en César, par Chaudet. En 1814, cette

•tatue avait été descendue de son glorieux piédestal. Sous la Commune, en 1871, la colonne fut déboulonnée puis réédiflée en 1874.Voir P la ce Vendôme, page 46.

COLONNE VENDOME

C O N C E R T S S Y M P H O N I Q U E S et C O N C E R T S M I L I T A I R E S .

— Voir Renseignem ents pratiqu es, page 62.

v w O N C I E R G E R I E . — Voir Palais de Justice, page41.

C O N S E R V A T O I R E D E S A R T S - E T - M E T I E R S . Rue Saint-Martin, 292. G a lerie des c o lle ctio n s et des machines, ou verte les dimanche, m ar­

d i et je u d i de 10 heures à 4 heures. G a lerie des p o rtefeu illes et des brexets, tous les iou rs, de 10 heures à 3 heures, excepte le lundi. B ibliothèque tous les jo u rs de 10 heures à 3 heures et de 7 heures 1 / îô 10 heures, excepté les dimanche et lundi. Chaque soir cours g ra tu it. — Le Conservatoire des Arts-ct-Métiers, fondé sous la Convention par Vaucanson, fut installé dans l’ancienne abbaye de Saint-Martin-des-Champs, restaurée et agrandie de nos jours.

L’antique et curieuse église, avec son chœur du xi* et sa nef du xui* siècle, est devenue le sanctuaire de l’électricité et de la vapeur.

Le réfectoire peint, décoré et boisé dans le style bizantin, dont la voûte et les colonnes d’ une si gracieuse hardiesse rappellent la Sainte-Chrpelle, est affecté à la bibliothèque. Les autres salles et galeries, toutes d’un grand caractère architectural, forment les amphithéâtres et les laboratoires.

Dans le musée, des collections intéressant la physique, *a chimie, la mécanique, la géométrie, les arts graphiques, etc.

C O N S E R V A T O I R E D E M U S I Q U E . Rue du Faubourg-Poissonnière.

yisible tous les jo u rs . — En janvier 1784, fut ouverte l’école de chant et de

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déclamation, qui fonctionne actuellement encore. L’enseignement est gratuit;

l ’admission a lieu par voie de concours; des exécutions remarquables d ’œuvres de maîtres se donnent chaque dimanche de décembre et en avril, dans la salle de concerts. Musée instrumental et bibliothèque.

C O N S U L A T S . — Voir Ambassades, page 3.

C O U R D E S C O M P T E S . — La Cour des Comptes siège au Palais-Royal, aile Montpensier. — Avant 1874, elle occupait au quai d’ Orsay un magnitique Palais, incendié sous la Commune.

CO UR SES. — Voir Hippodrom es, page 23.

É C O L E S . — Voici la liste des écoles dépendant de l’Université ou de différents ministères :

E co le des Chartes, rue des Francs-Bourgeois, 38. — E co le de P h a rm a c ie , avenue de l’Observatoire, 4. — Ecole d ’A ccouch em ent, boulevard de Port-Royal, 123. — E co le N o rm a le sup érieu re, rue d’Ulm,4o.

— E co le nationale gratuite de dessin p o u r je un es fille s , rue de Seine, 10. — E co le M o n g e , avenue de Villiers. — E co le des Sciences p olitiques, rue Saint-Guillaume, 27. — E cole de D ro it, place du Panthéon, 8, — E co le C entrale des A rts et M a n u fa c tu re s, rue Montgolfier. — E co le co m m erc ia le, avenue Trudaine, 23. — E co le des H au tes E tudes co m m erciales, rue de Tocqueville, 43. — Ecole su p é rie u re du C om m erce, rue Amelot, 102. — E co le de T é lé g r a ­ p h ie , rue de Grenelle, 103. — E co le d ’ap plication des M an u factu res de l ’E ta t, quai d Orsay, 67. — E c o le n a tio n a le des Ponts et C h au ssée s, rue des Saints-Pères, 28. — E co le n ationale des M i n e s , boulevard Saint-Germain, 60. — E co le sup érieu re de G u erre,

à

l’ Ecole militaire. — E co le P o ly te c h n iq u e , rue Descartes. — E co le d ’ap plicatio n de M édecin e et de P h a rm a c ie m ilitaires (Val-de-Gràce), rue Saint-Jacques, 277 bis. — E co le de S a in t-C y r, à Saint- Cyr (Seine-et-Oise). — E cole C o lo n iale , avenue de l'Observatoire, 2.

Les Ecoles dépendant de la Municipalité Parisienne sont les suivantes:

E co le n o rm a le d ’in stituteurs, rue Molitor, 2, à Auteuil, et boulevard des Batignollcs, 36. — E co le T u rg o t, rue Turbigo, 69. — E co le C o l­

bert, rue de Château-Landon, 27. — E co le J e an -B ap tiste Say, rue d ’Auteuil, 41 bis. — Ecole L a v o is ie r , rue Denfert-Rochereau, 19. — E c o le A r a g o , place de la Nation. — E c o le D id erot, boulevard de la Villette. — E co les m atern elles recevant 26,000 élèves.— 367 E co les P r im a ire s , recevant 133,000 garçons ou filles. — B r a ille ,aux Quinze-Vingts.

E G L IS E S . — C U L T E C A T H O L IQ U E . — P a ris com pte 70 églises parois­

siales indépendamment de nombreuses chapelles congréganistes ou autres.

E lle s sont ouvertes une p a rtie de la jo u rn é e au pu blic.

N o tre -D am e . Place du Parvis. Tous les jo u r s , de 9 heures à 4 heures, ascension aux Tours par un esca lier de 3 6 8 marches (Prix : 20 c.), et visite au Bourdon (P rix : 40 c.). L e Trésor est visible quotidiennem ent, de 10 heures à 4 heures, excepté le dimanche (Prix : 50 c.). L’église métropolitaine de Paris est l’œuvre de plusieurs siècles ; Charlemagne en posa la première pierre et Philippe-Auguste la dernière. Reine des cathédrales, majestueux et sublime édifice, vaste symphonie de pierres, dont chacune est une date, non seule­

ment de l’histoire du pays, mais encore de l’histoire de la science et de l’art.

« I l est à coup sû r — a dit Victor Hugo — peu de p lus belles pages a rc h i­

tectu ra les que cette façade où, successivem ent et à la fo is, les tro is po rta ils creusés en ogive, le cordon brodé et dentelé de v in g t-h u it niches royales, l’immense rosace ce n tra le , flanquée de ses deux fenêtres la téra les, comme le prêtre du d iacre et du sous-diacre, la haute et fr ê le g a le rie d’arcades à trèfle, qui p o rte une lourde p la te ­ fo rm e su r ses fines colonnettes, enfin les deux noires et massives tours avec leu rs auvents d'ardoise, pa rties harmonieuses d'un to u t m agnifique, superposées en cin q étages gigantesques, se développent à l ’œ il, en fo u le et sans trouble, avec leurs innom brables d éta ils de statu aire, de scu lptu re et de ciselu re, ra llié s puissamment à la tra n q u ille grandeur de l'en sem b le... »

— A ce magistral décor moyen âge qui évoque la gracieuse vision d’Ksméralda, notre art moderne a cru devoir ajouter, dominant le transept, une flèche d’èlé gance contestée.

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Intérieurement, la basilique, suivant en cela — comme la plupart (les églises de Paris — la tradition romaine, affecte la forme du Christ en croix: la nef sym­

bolisant le corps; les deux ailes du transept, les deux bras étendus; l’autel, la tête; et l’abside, en hémicycle, la couronne d’épines. 75 piles isolées supportent l'édifice, qui s’étend sur 127 mètres de longueur et 48 de largeur, avec 38 mètres de hauteur jusqu’à la voûte. L’art ogival se greffe

ici sur le plein cintre. La grande nef, flanquée d’un è double rang de bas côtés, avec entre-colonnements, est dominée par une galerie circulaire, que sou­

tiennent 108 colonnettes d'un seul bloc; 113 vitraux

NOT(kE-<DAME

et trois grandes rosaces l'éclai- rent; 37 chapelles la contournent, ornées des tombeaux des arche­

vêques métropolitains ; et partout, c’est une floraison d’arabesques, de dentelures, de chapiteaux, de bas-reliefs, de fines gerbes de pierre qui se mêlent et s’épa­

nouissent.

Autour du chœur, de superbes grilles ; à l’intérieur, des stalles en bois, du x v ia siècle, représen­

tant la vie de Jésus-Christ et'celle de la Vierge, le monument de Coustou, la P ié té , et les statues de Louis XIII et de Louis XV. Dans le transept de droite, deux plaques commémoratives des otages victimes de la Commune. La chaire, en cul-de- lampe, est l’œuvre de VioIlet-le-Duc; le grand orgue, avec ses 6,000 tuyaux et ses 110 registres, est l’un des plus considérables d’Europe.

Le Trésor contient d’incomparables reliques : la Couronne d’épines, le Saint- Clou, un morceau de la vraie Croix, les bustes en argent de saint Louis et de saint Denis, etc.

— N o t re -D a m e -d e -L o r e t t e Rue de Châteaudun. — Bâtie en 1823, sur les plans d’un temple romain, elle est d’ordre coripthien par le portique orné H’un fronton du sculpteur Nanteuil, et d’ordre ionique à l’intérieur, avec quatre rangs de huit colonnes séparant la nef des deux bas côtés.

Quarante-deux artistes ont concouru à son embellissement avec soixante œuvres d’art remarquables : fresques, tableaux, statues et groupes.

A

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N o tre-D am e-des-V icto ires. Place des Petits-Pères. — Le 9 décembre 1629, à la suite des victoires de La Rochelle, fut posée la pr#

mière pierre de ce sanctuaire. Au x v iii0 siècle il fut agrandi et restauré par les soins de Cartaud qui, lui-même, se chargea de l’exécution du portail. L’in­

térieur se compose d’ une net d’élégante simplicité et de six chapelles sans bas côtes. — Bon-Boulogne, Carie Van Loo, Pigalle, Coysevox, ont collaboré à leur décoration. Lu chapelle Notre-Dame, avec ses nombreux ex voto, ets le but de pèlerinages où viennent implorer tous les fervents de la Vierge

«^au doux geste blanc ».

— Sacré-C œ u r. Butte Montmartre. 128 m ètres d 'a ltitud e. P re n d re , 5/, rue de la F o n len elle, les b ille ts d'entrée. P r i x : pou r v is ite r la crypte, 25 centim es ; pou r m onter aux échafaudages, 50 centim es ; pou r vo ir « la Savoyarde », 0,50 centim es les jo u rs ordinaires et 25 centim es le Dim anche.

P o u r le p è lerin , L 'itin éra ire le plu s co u rt est le suivant : boulevard Rochechouart, rue D an courl, ru e des Trois-F rères, escaliers de la m e Cliappe, rue Lamarchy p la ce des T e rtre s , ru e du M o n t-C en is, rue de la B a rre. — Du haut de sa terrasse, la basilique du Sacré-Cœur, avec sa haute silhouette romane, apparaît comme un géant de pierre contemplant la Ville géante. C’est à la suite d’ un vote de l ’Assemblée Nationale, qu’en 1875 fut entreprise, sur les plans d’Abadie, cette construction qui n’a pas coûté moins de trente millions recueillis par sous­

criptions. Un monumental escalier précède la façade qui mesure 100 mètres de longueur sur 50 de largeur ; au-dessus, un dôme byzantin coiffé d’une tour de 80 mètres abritant le bourdon. Dans les bas côtés, une crypte présente l ’ingénieux rayonnement de douze chapelles, autour du maître-autel de Saint- Pierre. La « Savoyarde » pèse,avec son battant, son joug et les accessoires 25,000 kilos et mesure 3 m. 06 de hauteur, 3 m. 03 de diamètre et 9 m. 50 de circonférence. Elle donne le con tre-u t et sa voix puissante porte à dix lieues à la ronde. Bien que la patine du temps, qui, seule, selon l’expression du poète

« {a it de l a vieillesse des monuments T âge de le u r beauté » n’ait pu commencer son œuvre, la basilique du Sacré-Cœur n’en est pas moins dès maintenant l’ un des meilleurs efforts de l ’art architectural contemporain.

— Sain t-A u gu stin . Boulevard Malesherbes. — Eglise très moderne sinon d’op moderne ou fusionnent, de façon déconcertante, tous les modes d’ar- chitecfuro, depuis le porche x iie siècle, jusqu’au dôme à tourelles x v n e siècle.

A "in térieu r, une seule nef avec chapelles latérales supportant galerie.

Des peintures murales et des groupes en marbre concourent à un en­

semble décoratif d’ un effet suffisamment xix° siècle.

— S ain t-E tie n n e -d u -M o n t. Place du Panthéon. — Cette église, des x v ie et x v ii9 siècles présente un curieux mélange des styles gothique et renais­

sance. Les parties intéressantes de la façade sont le portail, flanqué d’ une coquette tourelle, et le fronton ouvragé par Debay. Dans le sanctuaire, les arcs de la nef avec leur trajectoire audacieuse, les vitraux flamboyants de Pinaigrier, les deux escaliers s’enroulant si souples autour des colonnes, le chemin de ronde aérien et surtout le jubé dont la clef de voûte, tour de force de l’art, forme de ses nervures une masse suspendue, constituent autant de mo­

tifs a une émotion d’art. Fragonard, Philippe de Cbampaigne, Largillière, Bour­

don entre autres, ont contribué à la décorai ion picturale; Lestocard a sculpté la chaire. Dans la seconde chapelle, le tombeau et la châsse de sainte Gene­

viè ve ; dans les caveaux, les sépultures de Pascal, Racine et Lesueur. C’est à l’entrée de la nef que Mgr Sibour fut assassiné en 1856 par un fanatique.

- S aint-E ustache. Rue du Jour, en face les Halles. — Saint Eustache, commencée en 1532, terminée en 1642, restaurée en 1755, est, elle aussi, le produit des deux arts rivaux au x v r siècle qui, par leur rencontre, placés là l’ un en face tic l’autre, ont formé l ’éclectisme le plus séduisant. Un portail aux deux ordres superposés, des pilasires composites en contrefort, un triple rang de balustrade et un élégant campanile, abri des sept cloches ,< aux gammes légères » voilà pour l’extérieur. Cinq nefs s’élèvent à l'intérieur sur une longueur de 106 mètres, qui sont chargées de sculptures, des pilastres la voûte. Partout d’ailleurs, du piédestal de la Vierge de Pigalle au banc- d’œuvre de Lepau/rç, du maître-autel en marbre blanc au tombeau de ColberL

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un luxe d’ornementation incomparable. Onze fenêtres en ogive, avec vitraux, d'après Philippe de Champaigne, illuminent le chœur, dent Van Loo, Stella,

caveaux.

— S t - G e r m a ir w l’ A u x e r r o l s . Place du Louvre, 2. — Chilpéric fut son londateur et saint Germain son patron. Cette ancienne paroisse dos rois de France doit occuper la première place daus la catégorie des monuments complexes où se résume un passe. Le clocher est du x i i* siècle, le po che, le chœur et l’abside du x m e, les bas côtés sud et les chapelles nord du x iv e; la façade, le porche et la nef des xv® et x v je, les colonnes du chœur du xvn e. Merveille

<*’ art dont notre xix* siècle entreprit mélancoliquement la rest

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façade, à deux tourelles, est précédée d'un portail ogival avec arcades, statues et fresques décoratives L’intérieur, à cinq nefs, nous fait admirer le banc d’œuvre de Mercier, l ’arbre de Jessé en pierre du x iv e siècle, la grille en fer forgé de Dumiez, le Christ de Bouchardon, les vitraux malheureusement anonymes du chevet, le retable de l’autel de la Compassion, les monuments des familles d’Aligre et de Rostaing. Autrefois un jubé, maîtresse œuvre de Pierre Lescot et de Jean Goujon, s’ élevait à l’entrée du chœur; il fut détruit en 1750. Le nom de Saint-Germain l’Auxerrois a été mêlé à différents événe­

ments politiques : le massacre de la Saint-Barthélemy dont ses cloches donnèrent le signal ; et les émeutes de février 1831, qui firent fermer l ’église, mise au pillage et profanée. C’est seulement en 1837 qu’elle fut rendue au culte. La tour gothique de Ballu s’élève à ses côtés, majestueuse sentinelle...

— S aint-G erm ain-des-Prés *, Boulevard Saint-Germain. — L’une des plus vieilles, sinon la plus vieille des églises de Paris, puisque d’aucuns en font

remonter la fondation au vi° siècle.

Elle symbolise dans son architec-.

ture l ’Ancien et le Nouveau Tes­

tament et oppose les extases passionnées de l’art gothique au recueillement austère de l ’art ro­

man. De ses trois tours, une seule subsiste, grave et sévère comme un donjon du temps des Nor­

mands. La restauration qui en a été faite à l’intérieur a mêlé le plein cintre à l ’ogive, et dê nos jours Ilippolyte Flandrin et Cornu l’ont revêtu d’une somptueuse décoration murale. Dans les cha­

pelles, les tombeaux de Jean- Casimir, roi de Pologne, de Dou glas, de la famille Castellan, de Boileau et, commémorant les noms de Descartes, Mabillon, Mont- faucon, des dalles funéraires.

— S a in t-G e rv a is : RueFran- çors-Miron.— Eglise renaissance par son portail où les trois ordres sont superposés, gothique par ses voûtes, ses clefs pendantes et ses délicates sculptures exté­

rieures. L ’architecture des x iv e ' et x v e siècles s’affirme ici dans toute sa hardiesse et son affine­

ment. Sur ses hautes voûtes, des fresques de Glaize; dans ses verrières des rêveries enlumi­

nées de Pinaigrier et Cousin; à son banc d’œuvre la rareté d’une peinture originale du Pérugin, et autour des chapelles de la Vierge et de Michel Le Tellier, une pro­

fusion de sculptures.

— S a in t-J u lie n -le -P a u v re : Rue Saint-Julien. E g lis e affectée au cu lte catholique g re c un i. — Saint-Grégoire de Tours en a fait mention et il semble établi qu’elle existait au vi8 siècle; de sa restauration au x ii8 siècle elle possède des morceaux de sculpture ogivale qui sont de purs chefs-d’œuvre : chapi-

x a teuillages, piliers- en faisceaux, rosaces fleuries. Un iconostase en sculpté avec incrustations se dresse léger dans le chœur.

Saint-Laurent : Faubourg-Saint-Martin. 119. — Son origine e perd dana ointain des premiers siècles de notre histoire; c’est ainsi qu’il est question

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d’elle à propos d’ un débordement de la Seine survenu en 585. Reconstruite en 1429, agrandie en 1548, elle porte la forte empreinte de l’art ogival. La flèche et le portail sont modernes. Les décorations intérieures, peintures murales, tableaux et vitraux, sont dus à Galimard, Greuze, Callet, Dubufe et Boulanger.

Sous la Révolution, cette église portait le nom de temple de « l’IIym en et de la F id é lit é » ; d’où les appellations actuelles des deux rues voisines.

— S a in t -L e u -S a in t-G ille s : Rue Saint-Denis, 92. — Construite en 1235, réédifiée en 1320, érigée en paroisse en 1617, restaurée en 1727, elle appar­

tient à l’ art gothique renaissance. Le chœur a été mutilé par le percement du boulevard Sébastopol. A l’intérieur de curieux bas-reliefs du xv° siècle et des peintures de Philippe de Champaigne, Lebrun et Restout.

— S ain t-L o u is-en -l’Ile : Rue Saint-Louis, 21. — Premièresuccursale de la paroisse Notre-Dame, érigée de 1664 à 1725. Elle n’offre au dehors rien de remarquable, si ce n’est son clocher de pierre avec flèche percée à jour. Des fresques et des tableaux d’Ary Scheffer, Coypel, Chazal, etc., des boiserie;

enrichies d’émaux, des sculptures et des bas-reliefs ingénieux parent le chœur et les 14 chapelles intérieures.

— S a in te -M a d e le in e : Place de la Madeleine. — V in t é r ie u r ne peut être v is ité , en dehors des cérém onies, que de 1 heure à 5 heures. E n tre r p a r les portes latérales quand les g r ille s de façade sont ferm ées. — Par sa majesté triomphale et la noble envergure de son péristyle, cet édifice évoque le souvenir des temples grecs où la Gloire avait son autel et où semblait résider au milieu d’un peuple de héros l’Ame de la Patrie. Ce fut aussi bien l’ idée de Napoléon Ier de convertir le monument commencé sous Louis XV en un Tem ple de la G loire peuplé des statues de grands hommes de guerre témoignant de notre passé victorieux. Louis XVIII en décida autrement et le convertit en église. Edifiée par Yignon et Iluvé dans l ’axe de la place de la Concorde, vis-à-vis le Palais Bourbon, la Madeleine présente un parallélo­

gramme sur soubassement de 407 mètres de long sur 43 de large; 52 colonnès cannelées d’ordre corinthien s’échelonnent alentour et viennent former un double rang dans' le péristyle que précède un large perron à trois paliers.

La frise sur tout son développement est égayée de théories d’anges semant des guirlandes ; un bas-relief de dix-neuf figures colossales : le Jugement d ern ier, enrichit le fronton; 34 statues de saints occupent les niches du péristyle, du portique et des colonnades ; et des portes de bronze ornées de ciselures de Triqueti le Décalogue, donnent accès dans l’intérieur. Une seule nef s’étend du vestibule au rond-point du sanctuaire avec un petit ordre ionique surmonté de tribunes et six chapelles latérales sur les côtés ; la voûte est formée de trois coupoles et d’ un hémicycle. La prodigalité des dorures, la richesse des décorations, donnent à cet immense vaisseau un éclat incomparable. Rude, Foyatier, Etex, Pradier, Barye, Marochetti, pour la sculpture; Schnetz, Pujol, Ziégler, Couderc, Signol, pour la peinture, ont fait a îa Madeleine une parure artistique digne de la beauté de ses proportions et de la richesse de ses formes. Les jours de fête, exécution avec orchestre de musique religieuse. Par contraste, pour atténuer la sévère majesté de cette basilique, l’entour est floraison en hiver comme en été : c’est le Marché a u x F le u rs avec 6on étal multicolore, corbeilles parfumées et gerbes épanouies, vers lequel s’empressent et vont glaner, sous l ’œil de sainte Madeleine, patronne des mondanités exquises, nos plus gracieuses mondaines: femmes et fleurs!

— S a in t-M é d a rd : Rue Mouffetard, 141. — Le sanctuaire présente au dehors comme au dedans une physionomie originale due à l’adionction au x v i° siècle d’ un chœur plus large que les trois nefs bâties en 1480. Celles-ci reposent sur des colonnes cannelées et présentent dans leur pourtour des vitraux séduisants. Dans une chapelle le C h rist an tombeau, de Philippe de Cham­

paigne.

S a in t-M e rri : Rue Saint-Martin, 78. — Eglise collégiale et sépulture desaint Merri qui y fut enterré en l’an 700. Elle doit sa restauration gothique au xvi® siècle. Un ravissant portail, quatre nef» de belle envolée, un maître autel remarquable, des vitraux du xvi° siècle et des décorations de Van J-oo, attestent son ancienneté.

S a in t-N ic o la s -d e s -C h a m p s : Rue Saint-Martin. — Chapello en 1119, érigée en paroisse en 1170, rebâtie en 1420, et agrandie en 1475, dans le style renaissance. Ses portails sont des œuvres de premier ordre, où l’art du xvi»

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