• Nie Znaleziono Wyników

Alloeonotus separandus Horv. 1888 = A. fulvipes Scop. 1763 - Biblioteka UMCS

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Share "Alloeonotus separandus Horv. 1888 = A. fulvipes Scop. 1763 - Biblioteka UMCS"

Copied!
33
0
0

Pełen tekst

(1)

ANNALES

UNI VERSITATIS MARIAE CURIE-SKŁODOWSKA LUBLIN — POLONIA

VOL. XVII, 15 SECTIO C 1962

Z Instytutu Zoologicznego Wydziału Biologii i Nauk o Ziemi UMCS Dyrektor: prof, dr Konstanty Strawiński

Igor SIENKIEWICZ

Alloeonotus separandus H o r v. 1888 = A. fulvipes Scop. 1763

Grace au progres ассё1ёгё et multilateral de la technique des etudes taxonomiques, parmi lesquelles la methode morphologique ne cessera probablement jamais de jouer le role principal, la science sur 1’espece connait aujourd’hui son epoque d’essor impetueux. Le nombre des especes d’insectes decrites dans tous les coins du globe croit continuelle- ment. Devant chaque homme d’etudes, travaillant sur n’importe quel groupe d’insectes, s’ouvrent de seduisantes perspectives de faire appa- raitre les nouvelles especes et formes, qui immortaliseront son nom.

Toutefois, on accorde trop peu d’attention a un autre genre d’activite, bien moins attrayant, meme ingrat, mais scientifiquement non moins important, notamment a la revision rigoureuse et objective, par les тё- thodes modernes, de la valeur systćmatique des unitós taxonomiques, dścrites en leur temps „a l’oeil” ou tout au plus a l’aide d’une loupe de poche sur un seul exemplaire, souvent peu typique et n’existant plus depuis longtemps. Il est dója temps de ne plus chercher a dócrire toujours les especes nouvelles, mais aussi de faire disparaitre certaines especes mai fondóes, qui encombrent la systśmatique. De brillants examples d’une telle activitó scientifique constructive nous sont offerts par d’excel- lents ouvrages de P u t c h к о v (Notostira: 1957), Wróblewski (Mi- cronecta: 1958, 1960), Wagner (Physatocheila: 1960, Caramania: 1957, Ribautia: 1957 etc.) et d’autres. Sans aucun doute, a cet bgard, il est nbcessaire de faire beaucoup. Cette nścessitó est tres bien formulóe dans l’oeuvre „Mćthodes et principes de la systśmatique en zoologie”

de M а у r, L i n s 1 е у et U s i n g er (6) qui ont soulignó qu’au stade actuel de la science, la redescription scientifiquement valable d’une espece dója connue a plus d’importance pour la science que la description d’une espece nouvelle.

(2)

La raison qui a dóterminć Horvath en 1888 (3) de dćcrire son Alloeonotus separandus comme une varićtć distincte fut le fait que les taches noires dans la partie distale du corium chez A. fulvipes ne sont pas toujours developpbes au menie degró. Chez les spócimens, qui correspondent au type de A. fulvipes Scop. 1763, ces taches, chez les

<?<? comme chez les $9 , forment une bandę transversale continue.

Dans le matśriel de Roumanie, collectć sans choix au cours d’une serie d’annćes, dans les diffćrents endroits du pays, de tels exemplaires forment environ la moitić (plus exactement 44%), tandis que chez 1’autre moitić (56%), la partie distale du corium garde sa coloration noire seulement dans les places de sa plus grande intensitć, c’est-a-dire, persistant sous forme d’une ligne longitudinale noire qui horde la marge extćrieure du oorium et une tache dans son coin intćrieur. Cette tache dans ce cas est rectangulaire chez les <?<? et demicirculaire chez les ??.

Il est important de mentionner que G. Horvath lui-meme n’y voyait qu’une simple varićtć de couleurs et rien de plus. Le meme avis est partagć aujourd’hui par les plus grandes autoritćs, comme Wagner (10), Stichel (9), Carvalho (2), ainsi que par d’autres auteurs.

Pourtant, c’est J o s i f o v (4) qui fut, a notre connaissance, le premier qui ait consacrć a ce problćme une etude spćciale.

Dans son travail „Alloeonotus separandus Horvath 1888 — eine gute Art” (4), J o s i f о v, en objectant contrę l’oipinion de Stichel (9), affirme que A. separandus n’est pas une simple forme de l’espece A. fulvipes Scop. 1763, mats une espece bien distincte. Comme argu­

ment principal l’auteur de l’article donne, outre la diffćrence bien connue en ce qui conceme la bande transversale noire sur les hćmićly- tres, les dessins des paraimeres et du f il chitineux de la vesica, chez toutes les trois especes europćennes. En se basant sur l’ćtude de ces organes, J o s i f о v conclut que leur forme chez les deux especes prćsente une differentiation visible, que voici:

A. fulvipes

Hypophysis du paramere gauche plus gros. Paramere droit plus long et grele, avec une faible depression seulement dans sa portion proximate. Le fil chiti­

neux de la vesica est long et fiechi, lćgćrement courbe en for­

me de crochet dans sa partie distale.

A. separandus

Hypophysis du paramere gauche (sa partie moyenne, oourbee) plus mince. Le paramere droit est plus oourt et gros, avec un sillon le long de toute sa partie intćrieure.

Le sommet de la vesica est oourt et fortement oourbć.

En arrivant aux conclusions, M. M. Josipov, outre les distinctions morphologiques mentionnćes, donne encore un argument, dont personne

(3)

Alloeonotus separandus H o r v. 1888 = A. fulvipes Scop. 1763 465 ne saurait nier l’importance, s’il avait róellement exists. C’est l’argu- ment eoolo^ique que voici:

„La repartition des especes en question, rćpandues sur la Presqu’ile Balcanique, confirme l’opinion (littśralement: „correspond a l’opinion”) que A. separandus est une bonne espece”.

Il est pourtant regrettable que Г auteur cite ne precise pas ce qu’il voulait dire par cette phrase. On doit deviner de quoi il s’agit ici: de la repartition geographique des deux especes (en general, ou sur la Presqu’ile Balcanique?) ou seulement des biotopes, stations, ou enfin de leurs plantes-hótes?

Nous commenęons done par une caracteristique ecologique et zoo- geographique comparative des formes A. fulvipes et A. separandus.

Il n’existe nulle part dans la litt6rature aucu-ne indication serieuse, temoignant que les deux formes auiraient les areas de repartition geographique diffćrents. Il est vrai que chez S t i c h e 1 la liste des pays, sur le territoire desquels a ete cite A. separandus, est plus courte que pour A. fulvipes. Mais on ne saurait acoorder a cette ciroonstance provisoire une importance decisive. S t i c h e 1 lui-meme dans l’avant- propos de son ouvrage principal cite, mentionne a juste titre, avec une sincerite digne de tout eioge, que ses indications, en ce qui concerne la repartition geographique des especes, sont tres inoompletes, pour des causes qui sont faciles a oomprendre.

De notre part, il suffit de preciser, par exemple, que dans la liste de la repartition de A. separandus chez S t i c h e 1 (9), manque la Rou- manie. Pourtant, cette forme s’y trouve en masse, toujours en melange avec A. fulvipes, formant des populations inseparables.

Tous les endroits, habites en Roumanie par l’espece A. fulvipes S cop.,— la forme nominative, ainsi que la forme separandus H о r v„—

sont situes dans la partie du sud de la Plaine Roumaine. Je ne les ai jamais renoontrees ni dans les regions montagneuses, ni dans les biotopes bas et humides. Leurs biotopes typiques ce sont les prairies seches, ouvertes, fortement ensoleiliees, les bordures des chemins, les lisieres des bois, les cotes des remblais, les digues des voies ferrbes, a vege­

tation rare et basse.

Les Alloeonotus s’y tiennent sur les herbes, toujours pres du sol.

Auculun exemplaire n’a jamais ete pris sur un arbre ou arbuste.

En Roumanie, la repartition de cette espece a un caractere insulaire.

Elie est repandue toujours par groupes, e’est-a-dire que la ou elle habite.

elle forme des populations assez denses sur des territoires limites, au dela desquels les exemplaires isolbs ne se rencontrent presque pas.

Il est essentiel pour le probleme en question que les deux formes

(4)

A. fulvipes et A. separandus se trouvent toujours en melange, en for­

mant une seule population inseparable.

Conformśment a la loi de la systśmatiąue, universellement reconnue, sur l’obligativite de Tisolation góographiąue des sous-especes voisines, leurs areas de repartition ne peuvent jamais chevaucher.

L’existence done des populations mixtes est formellement impossible.

D’ici resulte la deduction necessaire: A. fulvipes et A. separandus ne peuvent etre deux sous-especes (races) de la meme espece. Ainsi done il s’agit soit de 1’indćpendence specifique totale de A. separandus en tant qu’une bonne espece (mais, pour cela, comme nous le verrons plus tard, il n’y a pas de raisons suffisantes), — soit de son identite totale avec la forme nominative, ce que nous allons prouver ici.

Le seul caractere distinctif des deux representants typiques de chacune de nos formes — la difference de coloration des coriums — parait a premiere vue, en effet, assez concluant.

Nóanmoins, ayant examine plusieurs dizaines d’exemplaires de chacune de ces deux formes (pris toujours dans les memes popula­

tions), il nous a ete tres facile d’y trouver des formes intermediaires.

Il est vrai que les exemplaires parfaitement intermediaires, — e’est-a-dire ceux, sur lesquels il serait tout a fait impossible de decider a laquelle des deux „especes” on pourrait les attribuer — constituent un pourcentage lassez modeste (dans mes reooltes — environ 3%). Dans de petites series, de pareilles formes peuvent tres facilement manquer.

C’est peut-etre a cause de la rarete de ces formes intermediaires que la difference de la coloration semblait, a certains observateurs, un argu­

ment valable pour у voir les deux especes distinctes. Or, en realite, quant a la coloration, il n’existe aucun „hyatus” entre les deux formes.

D’ou il resulte que A. separandus n’est autre chose qu’un individu de l’espeoe A. fulvipes a coloration plus claire.

Sur les photographies annexees, executees d’apres mon materiel roumain de Dobroudja, on voit une gamme complete de passage de A. fulvipes a A. separandus, tant chez les <?:? , que cheiz les ??.

NOTE EXPLICATIVE POUR LES PHOTOS La gamme de passage de A. fulvipes a A. separandus

№ 1. Le type bien prononce de A. fulvipes. Les taches noires sur les coriums sont tres developpees et d’une intensite uniforme. Les coins lateraux de ces taches sont allonges en avant, de sorte que leur limite anterieure ne forme pas un angle droit avec l’axe longitudinale du corps.

(5)

Alloeonotus separandus Horv. 1888 = A. fulvipes Scop. 1763 467

№ 2. Les taches noires torment encore une bande transversale complete, mais le ton de la couleur noire est moins tonce et les coins latoraux ne sont pas allongćs en avant. La limite antórieure de la bande noire est strictement perpendiculaire a l’axe du corps.

№ 3. La limite antórieure de la bande noire recule par endroits et devient irrćguliere. Les lignes claires sur les nervures cubitales s’ślargissent et s’ćclaircissent presqu’en coupant les taches noires.

№ 4. Les bandes claires le long des nervures cubitales ooupent entierement les taches noires. Nóanmoins la couleur de ces bandes est encore visiblement plus toncće que celle de la partie antśrieure, claire, du oorium.

№ 5. Les bandes claires le long des nervures cubitales ne sont plus enfumćes. Elies sont de la meme nuance que la partie antśrieure, claire, du corium. L’exocorium toujours entierement noir, formant une bordure noire le long de la marge des hómićlytres.

№s 6—8. Les bandes claires le long des nervures cubitales s’elar- gissent de plus en plus au detriment des taches noires. La bordure noire sur l’exooorium se rśtrćcit jiusqu’a devenir une ligne tres mince et finalement disparait presque entierement. — C’est un type parfait de A. separandus Horv.

99

№ 9. La bande transversale sur les hemielytres est large (exemplaire typique de A. fulvipes).

N° 10. La bande noire transversale s’aminoit graduellement, mais elle est enoore entiere.

№ 11. La bande commence a s’interrompre, en laissant une tache semi-lunaire dans le coin interne du corium et une autre, plus petite, sur la marge ext6rieure.

N°s 12—16. La bande noire transversale est entierement соирёе par la ligne blanche (c’est dśja A. separandus). La tache en semi-lune diminue, la marginale disparait graduellement.

Il oonvient de mentionner ici encore un fait qui oonfirme l’albinisme gćnóral de la forme A. separandus. Chez environ 8% des spćcimens de cette forme on peut voir une bordure claire sur le bord postćrieur du pronotum, ou au moins des coins postćrieurs du pronotum de couleur claire. Chez A. fulvipes typiques, de pareils exemplaires ne sont que les et ils se renoontrent au moins deux fois plus rarement.

Il est tout a fait Evident que ce phćnomene se trouve en liaison directe avec le mćlanisme gónćral relatif de la forme fulvipes, ce qui confirme exactement notre these.

Passons maintenant a d’autres caracteres plus importants.

A la suite d’une ótude minutieuse des dótails qui ont servi a M. Jo-

(6)

sifov pour fonder son opinion sur la valeur spścifique de A. separan- dus, nous sommes obligós d’arriver a la forme conclusion qu’a cet ćgard egalement aucune difference entre A. julvipes et A. separandus n’exi- ste pas.

Sur les figures annexćes, exócutśes avec le maximum d’exactitude possible, on voit clairement que la forme et les dimensions des parameres chez les deux formes sont parfaitement identiques. Quant au fil chiti- neux de la vesica, sa forme est aussi tres oonstante; mais n’śtant pas libre comme les parameres, ce fil, tres souple, peut se courber et se redresser au cours de la preparation par suite de la separation des faisceaux musculeux, qui oontractent sa partie ventrale (Planche III).

D’ou provient alors la difference de la forme des parameres, vue par M. Josifov?

Il s’agit certainement de la difference des methodes du dessin.

On examine d’habitude les genitalia dc? des Mirides dans une gouttelette de liquide transparent, sur une lame de verre.

Ma pratique a prouve que dans de tels cas la superposition de la lamelle sur un paramere gauche est absolument inadmissible, car l’apla- tissement change sensiblement leur forme compliquee. Toutefois, lorsqu’on laisse les parameres decouverts — par exemple dans une goutte de glycćrine — les phónomenes de rćfraction ne permettent pas toujours de faire un dessin assez exact de tous les details essentiels, et — ce qui est le plus important — la position des pieces face a l’objectif n’est pas toujours parfaitement la meme. Ce fait, c’est a dire l’extreme variabilitć du contour des parameres en fonction du moindre change- ment de leur position sous l’objectif du microscope, est la cause courante de la difference apparente de leur forme.

Nous illustrons ce fait par un nombre de dessins originaux qui prćsentent une seule paire de parameres de Alloeonotus julvipes vus au microscope dans les positions differentes (Planches I et II).

Notre mćthode du travail oonsiste a fixer le pied du paramere sur la pointe d’une aiguille a deux bouts. L’autre bout de l’aiguille se fixe dans une plaque de caoutchouc lourd (gomme). Cela permet de donner au paramere a l’ćtat sec n’importe quelle position sous le binooulaire, en gardant sa forme absolument naturelle. Ensuite on le passe sous l’objectif d’un microscope, en utilisant au maximum la lumiere directe latćrale des 2—3 lampes de microscope qui ćcladrent la piece horizon- talement.

En oomparant les pieces gćnitales de plusieurs de A. julvipes et A. separandus (voir Planche III) nous avons constate avec certitude qu’entre ces deux formes il n’existe aucune difference, outre les variations individuelles tout a fait insignifiantes.

(7)

Alloeonotus separandus H o r v. 1888 = A. fulvipes Scop. 1763 469 Notamment, l’affirmation que le sillon sur la partie ventrale du paramere droit chez A. fulvipes „est plus court et situć seulement dans sa portion proximale” est totalement erronće. Comme on le voit tres bien sur la serie de dessins (Planche II), ce sillon (je dirai plutót

„excavation”) est toujours le meme, mais, selon la position de la piece, plus ou moins visible. Aussi, la grosseur de 1’hypophyse du paramere gauche chez un grand nombre d’exemplaires examines ne differe point.

Ainsi done, a la base des caracteres óoologiąues et morphologiques, l’attribution du titre de l’espece a la forme A. separandus est dśpourvue de tout fondement.

* * *

J’ai soumis tout mon materiel du genre Alloeonotus, notamment fulvipes: 13 <53 et 31 ?$ ; separandus: 14 et 42 ?? ; egregius:

18 dc? et 21 9? — egalement a une analyse biometrique et les resultats de ces mesurages ont

ete

ćlaborśs par la móthode statistique.

La raison de ce travail e’etait la conviction qu’a la suite de Tćtudc d’un nombre plus ou moins considerable d’exemplaires, les chiffres qui caractćrisent les deux bonnes especes doivent reflćter une diffćren- ciation quelconque.

Je devais naturellement me limiter seulement a quelques canacteres et j’ai choisi ćvidemment ceux, auxquels s’est rófśrś M. Josifov. Les results obtenus sont prćsentćs ici sur 6 tableaux et 6 hystogrammes.

Les conclusions pourraient etre encore plus probantes si le nombre d’exemplaires examines ótait plus grand. On voit ici que non seule­

ment les dimensions absolues du corps, mais aussi les proportions, les rapports de ces dimensions varient d’un individu a l’autre dans les limites beaucoup plus grandes que je ne m’y attendisse. Dans une telle situation, conformćmemt a la loi des grands chiffres, pour etablir les moyennes assez exactes il faudrait mesurer un nombre d’exemplaires beaucoup plus considerable que celui que j’ai eu a ma disposition.

En general, les resultats obtenus confirment Topinion de M. Jo­

sifov sur la ressemblance considerable de A. fulvipes et A. sepa­

randus. Cependant, la presente mise au point aboutit a la conclusion obligatoire: il ne s’agit pas ici seulement d’une ressemblance, mais d’une identite absolue.

Quant a Tespece A. egregius, le materiel roumain, pris dans les montagnes Piatra Craiului les 10 et 11 aout 1959, outre les genitalia (Planche III, fig. 9—11), differe nettement de A. fulvipes, oontraire- ment a l’affirmation de M. Josifov, non seulement par la bande claire bordant la marge post6rieure du pronotum, mais aussi par ses caracteres biometriques, ce qu’on peut voir clairement sur les tableaux et hystogrammes annexes.

(8)

CONCLUSIONS

Alloeonotus separatus H o r v. 1888 est une varićtć claire de l’espece A. fulvipes Scop. 1763 qui a la prioritć.

L’opdnion, selon laquelle A. separandus serait une espece indćpen- dente, ou une sous-espece (race), ne peut etre juste pour les raisons suivantes:

1) A. fulvipes et A. separandus vivetnt en Roumanie toujours ensemble, en formant une seule population inseparable, dans dee proportions a peu pres ćgales. Personne n’a jamais vu une population formće exclusivement par une seule de ces deux formes.

Par consequent, l’isolation gćographique necessaire manque totale- ment.

2) Les exigences ecologique des deux formes sont completement identiques.

3) Meme en prenant comme base le oaractere classique de la colo­

ration, qui a servi oomme argument a leur separation, on observe entre ces deux formes toute une gamme de formes de passage. Dmc l’HIATUS obligatoire est inexistant!

4) Les genitalia <?<? des deux formes sont indistinctes.

5) L’examen biometrique oomparatif d’une serie de earacteres, notamment: largeur et longueur du pronotum, leur rapport, diatone, synthlypsis, diametre de l’oeil, indice oculaire (rapport: synthlypsis au diametre de l’oeil), longueur dee articles 1-er, 2-eme, 3-eme et 4-eme, rapport de Particle 1-er au 2-eme, rapport de la largeur du pronotum a la longueur du 1-er et 2-eme article antennal — a prouvć que la diffćrence de ces earacteres chez les deux formes est nulle; la ou elle existe, elle ne dćpasse jamais les limites de la varia- bilitć individuelle.

BIBLIOGRAPHIE

1. Bayley Norman T. J.: Statistical methods in biology The English Uni­

versities Press LTD (Trad, russe 1956; 1962; p. 260), 1959.

2. Carvalho J.: Catalogo do Merideos del Mundo. Arquivos do Museo Na- cional, vol. IV, p. 25, Rio de Janeiro 1959.

3. Horvath G.: Materiaux pour servir a l’etude des Hćmipteres de la faune palearctique. II. Alloeonotus fulvipes S с о p., var. separandus H о r v., Revue d’Entomologie, 1888, t. VII, p. 179.

4. Josifov M.: Uber zwei Miriden-Arten aus dem ostlichen Mittelmeerraum.

1. Alloeonotus separandus Horvath 1888 — eine gute Art. Acta Entomologica Musei National Pragae, XXXIII, 554, p 359—362. Praha 1959.

(9)

Alloeonotus separandus Horv. 1888 = A. fulvipes Scop. 1763 471

5. Lamotte M.: Initiation aux mćthodes statistiques en biologie. Masson et C-ie Editeurs, Paris 1957.

6. Mayr E., Linsley E. G., Usinger R. L.: Methods and principles of systematic Zoology. (Trad, russe, 1956, p. 349), New York—Toronto—Lon­

don 1953.

7. Rokickij P. F.: Osnowy wariacjonnoj statistiki dla biologow. Izd.

Belgosuniwers. Minsk 1961.

8. Sne decor G. W.: Statistical methods applied to experiments in agricul­

ture and biology. The Iowa State College Press, Ames 1957.

9. Stichel W.: Illustriete Bestimmungstabellen der Wanzen. II. Europa, vol. II, Berlin 1957.

10. Wagner Ed.: Blindwanzen Oder Miriden. Verl. Gustaw Fischer. Jena 1952.

11. Wolf W. G.: Biometriczeskij metod w selekcii. Gława IX, Knigi „Obszczaja selekcija i semenowodstwo’’'. Charków 1940.

STRESZCZENIE

Autor na podstawie badań morfologicznych i biometrycznych więk­

szej ilości osobników (Alloeonotus fulvipes: 13 samców i 31 samic;

A. separandus: 14 samców i 42 samice; A. egregius: 18 samców i 21 sa­

mic) uwzględniwszy dane ekologiczne, stwierdza, że A. egregius ze­

brany w sierpniu 1959 r. w górach Piatra Craiului, wyraźnie różni się od A. fulvipes nie tylko jasnym paskiem obrzeżającym tylny brzeg pronotum, ale także cechami biometrycznymi, co wyraźnie widać na załączonych tablicach i histogramach.

Natomiast Alloeonotus separandus Horv. (1888) jest jasną odmianą gatunku Alloeonotus fulvipes Scop. (1763).

Pogląd, że A. separandus byłby gatunkiem niezależnym lub pod- gatunkiem (rasą), nie może być słuszny z następujących przyczyn:

1. A. fulvipes i A. separandus żyją w Rumunii zawsze razem, two­

rząc jedną, nierozłączną populację, w proporcjach mniej więcej rów­

nych. Nikt nie widział populacji złożonych wyłącznie z jednej lub z drugiej formy.

2. Wymagania ekologiczne są u obu form zupełnie podobne.

3. Biorąc za podstawę klasyczną cechę zabarwienia, która posłużyła jako argument przy ich wyodrębnianiu, obserwuje się u tych form całą gamę form morfologicznych przejściowych.

4. Genitalia samców tych dwóch form nie różnią się niczym.

5. Porównawcze badania biometryczne serii cech, a szczególnie szerokości i długości pronotum, ich stosunku, diatone, synthlypsis, śred­

nicy oka, wskaźnika ocznego, długości członów czułków 1, 2, 3, 4, stosunek członu 1 i 2, stosunek szerokości pronotum do długości 1 i 2

(10)

członów czułków, udowodniły, że nie ma różnicy między tymi formami.

Tam, gdzie ona jest, nie przekracza nigdy granic zmienności indywi­

dualnej.

РЕЗЮМЕ

На основании морфологических и биометрических исследований большого количества особей (Alloeonotus fulvipes: 13 самцов и 31 самка; A. separandus: 14 самцов и 21 самка), а также учитывая эко­

логические данные автор констатирует, что A. egregius собранный в горах Пиатре Краюлуй в августе 1959 г. четко отличается от A. fulvipes не только светлым ободком, окаймляющим задний край pronotum, но также и биометрическими признаками, что явствует из приложенных таблиц и гистогрьммов.

Что касается Alloeonotus separandus Horv. (1888) то он являет­

ся разновидностью вида Alloeonotus fulvipes Scop. (1763).

Против выделения A. separandus в качестве самостоятельного вида говорят следующие факты:

1. A, fulvipes и A. separandus в Румынии обитают всегда сов­

местно, создавая одну нераздельную популяцию в равных пропор­

циях. До сих пор никому не удалось обнаружить популяции, кото­

рую образовал бы только один их этих видов.

2. Экологические требования обоих форм очень близкие.

3. Приняв в качестве основного критерия, впрочем классичес­

кого, окраску, послужившего аргументом при разделении этих ви­

дов, констатируется множество морфологически переходных форм.

4. Мужские половые органы этих двух форм идентичны.

5. Сравнительные биометрические исследования ряда черт в особенности: ширины и длины pronotum, их соотношения, diatone, synthlypsis, диаметра глаза, глазного показателя, длины членов 1, 2, 3, 4 антенн, соотношения между членами 1 и 2, и отношения длины pronotum к длине первого и второго члена антенн, показали, что нет существенных различий между этими формами. Если какие- либо различия и существуют, то они никогда не превосходят пре­

делов индивидуальной изменчивости.

(11)

Alloeonotus separandus Horv. 1888 = A. fulvipes Scop. 1763 473

t

Hystogramme 1

Rapport: largeur du pronotum a la longueur du pronotum (l’intervalle 0,5 cm = 0,02 x)

(12)

/

Hystogramme 2

Largeur absolue du pronotum en 0,01 mm (0,5 cm. = 10ц)

(13)

Alloeonotus separandus Horv. 1888 = A. fulvipes Scop. 1763 475

w-i

9

8-

7-

6-

3-

2-

1 -

15-

14-

11

12- 11- 10-

7- 6-

5-

4 3

{♦mw

??

mo у enne

- fulvipes 31 105,08 - separandus 42 -10 3,94 E3 - egregius 21 • ’06.И

Г4 . y*X*X,*X*XyAVyX*A‘f Z Z]--- ,---1 I I I---1 ■■ ---1 i ■ i -■ * i ■ Ю 95 100 105 110 115 120 125 130 135 140 145 150 155 160 165 170 175

Hystogramme 3

Longueur absolue du pronotum en 0,01 mm (0,5 cm. = 10 p)

1

180

(14)

Hystogramme 4

Longueur absolue du 1-er article antennal en 0,01 mm. (0,5 cm. = 10ц)

(15)

Alloeonotus separandus Horv. 1888 = A. fulvipes Scop. 1763 477

■O00

и» -4“

separandus>4^267,00

чОО

~r <*1

Hystogramme5 Longueurabsol'uedu2-emearticleantennalen0,01mm.(0,5cm.=10u)

(16)

Hystogramme 6

Rapport: longueur du 1-er article antennal a la longueur du 2-eme article (l’intervale 0,5 cm.=0,05x)

(17)

Alloeonotus separandus Horv. 1888 = A. fulvipes Scop. 1763 479

A.fulvipes:<J<J Dimensionsabsoluesen0,01

(18)

A.fulvipes:?$ Dimensionsabsoluesen0,01 Rapport 5:6 t-ч

X

coc- ifO©

t-4

Rapport 1:8 cot-4

X

© Ю co t-4

Rapport 1:7 CMt—1 1:0,5952X

4-eme arti­ cle anten­ nal t~4

CM

° 1 1 1 1 1 1 II2 II“ 1 1 1 1 1 1 1 ' 1 1 1 1 1 1 1 12” 98,6

9

3-eme arti­ cle anten­ nal о о.о^со.о.^со.’фсо, , ©©.см.-^юсм,©©©©^©©

СО|СОСОМ|СО]СОЮ|СО’? ©© ■^ ’ФСМСО ^СОСОСО^СО©

ł—< t—4t—4 t-Ч 1 t—1 1 t—Ił—1 1 t—4 t—4 1 t-4 t4 1 t4 1 т-Ч t—4t—1 t4t4 t4t—Ir—4t4t—4

© co

©

’ф t-4

Rapport: 1- erau 2- eme article anten­ nal

xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx*xxxxxxxxx

CMooc^uw^ooocMCOCMtocoininociintMnifWcicwoar-tc r-«CC C in o гч rH С О О(X О СО 03 M CO CO CO С О O W Cl rHoo rc t—4 O_o cococo co có co co cócóco co' CO COCM 00 CO CMco co co co có co cócó cóco cocócó

t—4 tt—4 t—1 1:3,124X

2-eme arti­ cle anten­ nal co OoCMCMTf CM ’^СМСОтГООЭОСОСООСОСОСМ’^СОт^СОСМСО’^О^ГСОСОСО

c mO> сл СО X)i-- L- CtotoCD L- ’^C000lOO5Trt>’^COt-COlOl>COCOt-C0 сосмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсмсм 271,87

1-er arti­ cle anten­ nal c- COCOCOOOOCCfCOClCOtDOtOdtOCOCOClCOOCCO’fOfOO’tO^

©CO©00 00©OOCO©COCO©OOCOOOOOCO©COCO©OOCOCOCOOO©COCO©© 87,03

Dia- metre de l'oeil

©

co тГCOCO CO co COCO CO CO CM CO 00 CM co co co Tt dd ci oco ci с гй Tfci гн m’tciо oi oi co wtco x in n оoi COCOCOCOCOCOCOCMWCOCOCOCOCOCOCOCOCOCOCMCMCMCMCMCMCMCMCMCMCOCO 30,36

Syn- thly- psis

CM CO CM CO CM CM co co CO co CM

фCO CO Ф IO CO COCO M CO CM Ю C3 1П CO ’t CO ^’ © b"О

иоююююююютюююююююююююююююююююююсо 55.41

Dia- tone

co T. 50

^©Tr05C0<^0icd©xrC0Tt<C>OC0CMCM00 00'4<Tf<CMCM’'3<Tj<C0CMC0in00C0 CMCMCMt-4t—4CM»-<r4CMt-4r4CMCMCM’--<CMCMt<»-4r4t4t-4t—4ООО'ЧСО-.СМ t4 t—1 t—-4 t—4 ł-Ч t-Чt—4ł-Чt-Чł-Ч t4t—4t-Ч t-Чt-Ч t-Чt-Чtг—4t tt-Ч t-Ч t-Ч t 116.26

Rapport largeura longueur du pro­ notum

co

ххххххххххххххххххххххххххххххх

t-OC0I>CMC0^C000<^C0©Tj4CMC0C0t-405©©CMCX>C0CM^©C0C0’^©t'- ЮЮС-ЮСМСОС-^—|’^’Ч4’«1«00»-чСМ»-<СЭСО.-ча5©СМ©-н©ЮО*-ч»-41ПСМ t— t- t>I>C^COC^L^t^C^t>l>COC^t>t>CO[>I>-COCOC^t>I>C^C^C^C^t^t>t?^

©" © © ©~ ©©© © ©© ©© © © ©©© zT ©©©©©<©'©©©©'©© © t-Чt-Ч т-Ч t-Ч t-Ч t-Чt4 t-Ч t-Чt-Чtt t-Ч t-Ч t-Ч t t-Чt tt—4 t—4 t4t4t—4 t—4 t—4 t—4 t-Чt4t—4 t—4 1:0,718X

Lon-1 gueur1 du pro­ notum

cm

CM 00 CM CM CMCM co

CMCOlOCOCOCOCO'’l<CM©,*©OOCMCMCO'M<CMOO©'in©CM’<J<©CMCO©CMCMCM T-<©»-4©©©©©t-l©©,-<©©©t-<O©©©©©©©O©©©©©t-.

t—1 t—1 t—4t—4 t4t—4 t—4 t—4 t-Чt—4t—4t4 T—4t4t-Чt—4 t4 t4 t—4 t—4 t—4 t—4 t—4 t—4 t4t4t—4 CO

© ifj

© t-4

Lar­

geur du pro

­ notum Li

СО ТГ CMCM 0000 00

С0т»<С0О©00©©©<'*©00 0000 ©00СМС0СМСМСМС0'<1<С0СМС0^С0©С0'3<

Tf3’T}<Tt4Tł’in’tJ,inCC'J’’tf’f’fiOlOCClO’ł,tOCCT^tCOi005’}’CClO t—»t—(t—<t-4t<t4t-4t—4t4t—4t—4t—4t—4t(t—It(t—(t—(t4t4t—4t—4t—4t—<tIt—lt4t—(t(t<t-4

CO CO co t-4

t-4CM00’*©COt>00©©’-4CMCO,’t<in©C~CO©©’-<CMe0''J,in©t>00©©^

t-Чт—it—4t—4t-4t-4i-4t-4t-4t-4CMCMCMCMCMCMCMCMCMCMCOOO

Moy- enne

(19)

Alloeonotus separandus Horv. 1888 — A fulvipes Scop. 1763 481

A.separandus:£<? Dimensionsabsoluesen0,01

Cytaty

Powiązane dokumenty

Subsequently, cost-benefit analyses of climate and weather optimized trajectories are performed exemplarily for the top surrogate route and eight different North Atlantic

29 M. Ehrlich, The Journalism of Outrageousness: Tabloid Television News vs. Investigative News, ,,Journalism &amp; Mass Communication Monographs” 1996, No 155. Washington,

Depuis une demi-heure, il cherchait un coin, sur le pont, s’adossait tantôt à une cloison, tantôt à une autre, mais c’était partout le même univers de tôle froide et

À part une brève éclaircie ayant eu lieu sur l’Elbe après l’enterrement du père de Marie – qui s’est d’ailleurs particulièrement fort enracinée dans les

Ati, le protagoniste de cette histoire, se trouve depuis un an déjà, malade, atteint d’une tuberculose sévère, isolé dans un sanatorium perdu, « hors du temps » (Sansal, 2015,

Ce qui peut paraître singulier, voire décevant à tous ceux qui sont un peu familiers de l’œuvre de Romain Gary, écrivain résolument mystificateur, jouant avec son identité et

La traduction des émotions des personnages dans les albums de littérature de jeunesse passe non seulement par le texte, mais aussi par les illustrations, de même que par la

[r]