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La méthodologie des analyses de l'expérience de Dieu dans la nouvelle phénoménologie d'Emmanuel Lévinas

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Academic year: 2021

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Antoni JARNUSZKIEWICZ SJ^

LA METHODOLOGIE DES ANALYSES

DE L'EXPERIENCE DE DIEU

DANS LA NOUVELLE PHENOMENOLOGIE

D^EMMANUEL LEVINAS'

„La philosophie premiere est une ethique",

Emmanuel Levinas

1. Dans ce commentaire, je voudrais me referer ä la solution fondamentale metodologique que propose Levinas dans ses analyses de Texperience de Dieu^. La philosophie de Levinas, ^iXoco<^ia TCpöyrri, est avant tout ime philosophie premiere, done la metaphysique ; eile n'est ni ranthropologie ni la theologie naturelle, sinon la metaphysique de rintention. C'est pour cela quo Jean Lacroix a appele Levinas dans „Le personnalisme comme anti-ideologie" (Paris 1972) „le plus grand meta-physicien vivant de Tinspiration personnaliste". Aujourd'hui, apres la mort de Levinas survenue ä Noel 1995, tout le contenu de cette opinion roste actuelle, sauf quo Levinas ne seit plus contemporain. Neanmoins,

^ Ecole Universitaire de Philosophie et de Pedagogie Ignatianum, Cracovie; E-mail: aj@jezuici.krakow.pl

^ Texte relatif ä la conference de Gerard Bailhache SJ (Paris), La question de Dieu chez

Levinas et dans la phenomenologie. JESPHIL Reunion, Padoue, 28 aoüt au 1 septembre

1996.

^ E. Levinas, En decouvrant Vexistence avec Husserl et Heidegger. Paris ^1964,113.177. 236.

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il nous est proche, comme Ta suggere J . Derrida^ conformement ä la definition de la proximite, faite par Levinas memo, comme „ä-Dieu".

2. La deuxieme coordonnee metaphysique est le fait decouvert, done

qui n'est pas suppose arbitrairement, que Tethique est une philosophie premiere. L'ethique, pas dans un sens do la philosophie morale, mais dans le sens du niveau des analyses philosophiques du phenomene personnel et interpersonnel, d'ou vient la definition du personnalisme. Levinas appelle I'ordre metaphysique comme I'ordre ethique ou do saintete ou de misericorde ou d'amour ou do charite^. L'ethique est appelee „une relation entre des termes ou Tun et I'autre ne sont unis ni par une S3nithese do I'entendement ni par la relation de sujet ä objet et ou cependant I'un peso ou Importe ou est signifiant ä Fautre, ou ils sont lies par une intrigue que le savoir ne saurait ni epuiser ni demeler"^.

3. Levinas ne voulait pas ecrire des traites ni d'introductions methodologiques, en les traitant comme une perte do temps, temps que Ton puisse consacrer aux analyses philosophiques et ä leurs con-clusions^. Neanmoins, il reconnait ouvertement la tradition philosophi-que do la phenomenologie et tres precisement i l utilise dans ses analyses deux procedures phenomenologiques.

4. La premiere procedure phenomenologique est une methode du regard ou du controle eidetique de la structure du phenomene dans des „situations limites". Levinas elargie cette qualification do Jaspers sur toutes les situations, qui, elles-memes ne sont pas metaphysiques, done elles ne sont pas constitutives do toute la realite, mais elles servent d'occasion au controle methaphysique et ä la description metaphysique do la structure metaphysique, sui generis I'eidos do la realite. Cette approche est decrite le plus clairement dans le livre De Vexistence

ä I'existant^,

5. La deuxieme procedure phenomenologique est cello qu'il a indique dans son livre De Dieu qui vient ä Vldee^, en se referant ä la tradition

^ Cf. J . Derrida, Adieu, Liberation, 28 decembre 1995, 4. ^ Cf. F. Poirie, Emmanuel Levinas. Qui etes-vous? Lyon 1978.

^ E . Levinas, En decouvrant Vexistence avec Husserl et Heidegger. Paris ^1964, 225. E. Levinas, De Dieu qui vient ä VIdee. Paris 1982, 143.

^ E . Levinas, De Vexistence ä Vexistant. Paris ^1978.

^ E . Levinas, De Dieu qui vient ä VIdee. Paris 1982, 139-142; Questions et reponses, Le Nouveau Commerce, 36-37 (1977) 61-86; Rapport de la conversation avec M. le professeur

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philosophique, mais en lui donnant une nouvelle forme, la procedure „via eminentiae". L'analyse philosophique comme Tamalyse metaphysi-que doit etre fondee sur le primum cognitum, sur le phenomene donne dans son essence. Le langage de la description doit alors respecter cette initiation originaire ä l'eidos de la realite, sans laquelle i l n'est pas possible de philosopher, du moins comme une (|)iX,oao(|)la npdycx].

6. Cela implique, dans les descriptions ou les analyses philosophi-ques, la necessite de la deconstruction du langage fonde sur les principes dans le sens ci-dessus mentionne autre que „via eminentiae". Comme Heidegger, Levinas est un postmoderniste radical et deconstruc-tionniste. D'oü son appel constant, dans le vocabulaire et la syntaxe, ä la maniere de la description apophatique, bien qu'il n'evite pas la procedure cataphatique. La cause principale de l'utilisation des procedures de description apophatique est la stylisation par les philosophes et par la langue courante des expressions fondamentales de fa9on qu'elles perdent leur dynamique essentielle metaphysique de la realite. Aux mots-cles subissant la deconstruction appartient le mot „etre" (Levinas propose de philosopher „autrement qu'etre"), le mot-cle memo de la phenomenologie - „le phenomene", des mots tels quo „le savoir", „l'intuition", „le dialogue", ou memo „l'amour". Cela ne signifie pas qu'il n'utilise pas cos qualificatifs dans ses descriptions. Cela serait probablement impossible, mais en s'isolant de leur signification deformee par la stylisation philosophique - i l propose de nouvelles definitions qui doivent substituer ou au moins purifier cos mots deformes. Au lieu du terme „etre" i l utilise le mot „la transcendance", au lieu du „phenomene" - le terme „enigme"^^, au lieu des expressions tolles quo „le savoir" ou „l'intuition" - les qualificatifs „la sagesse de l'amour" (en changeant ainsi Tun des sens traditionnel de la philosop-hie, entendue comme „l'amour de la sagesse") et l'expression „le desir metaphysique"^^ qu'il comprend (entend) comme ce qui est transcen-dant par excellence. Au lieu du „dialogue", i l propose la „proximite" ethique instauree dans „l'intrigue de trois silhouettes"^^. Au Heu du terme de „l'amour" - auquel i l revient finalement^^ - i l utilise des qualificatifs du type „la proximite", „la responsabilite", „l'obsession par autrui", „le psychisme"^^.

Cf. E . Levinas, En decouvrant ^existence avec Husserl et Heidegger. Paris ^1964:

Enigme et phenomene, 203-216.

" Cf. E . Levinas, Totalitä et Infini. Essai sur Vexteriorite. La Haye ^1964, 3-5. ^2 Cf E. Levinas, De Dieu qui vient ä VIdee. Paris 1982, 228; E. Levinas, En decouvrant

Vexistence avec Husserl et Heidegger. Paris ^1964, 228.

Cf. E . Levinas, Ethique et Infini. Paris 1982.

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7. La description apophatique de Dieu et de Sa presence ont leur source dans des procedures metaphysiques ci-dessus mentionnees. Dieu est Tenigme et d'aucune maniere ne peut etre Tobjet de Tintuition, bien qu'il se donne dans une experience de maniäre noumenique et bien qu'il constitue le pole - car i l n'est pas l'objet - du desir. Dieu, avant de devenir eventuellement le partenaire du dialogue, est une personne absolutisante - dans le sens etymologique de ce mot - la rencontre memo des personnes.

8. Malgre les definitions explicitement cataphatiques, comme „l'ethique", ,Aiitrui" („l'Autre proche"), „la sagesse de l'amour", „l'etemi-te" - Levinas ne depasse pas, dans ses descriptions, la limite de son inspiration judaique; d'oü resulte I'impossibilite de I'epiphanie vraiment cataphatique ou de la theophanie permettant le discours cataphatique sur Dieu. II n'y est pas parfaitement consequent, mais i l prefere ouvertement - malgre et ä cause de la procedure do la „via eminentiae" - les procedures apophatiques descriptives. Le motif et la limite do la deconstruction du langage cataphatique, present dans la philosophie et la vie quotidienne, ne sont pas une fagon do penser postmoderniste^^ eliminatrice^^, mais des experiences directes et interieures do ce qui est exterieur et transcendant. Cette experience purifie le langage en forgant d'abord le philosophe ä la deconstruction des manieres habituel-les de penser et de parier sur la transcendence. Cela permet aussi la creation du langage vierge, dans lequel les termes prennent tout leur sens de l'experience directe et extracontextuelle de la realite.

di una teoria della persona fondata sul metodo e sulle analisi di Emmanuel Levinas. Pont.

Univ. Greg., Roma 1982; A. Jarnuszkiewicz SJ, Mitose i Bycie. Studium z metafizyki. Drugie wydanie rozszerzone. Wydzial Filozoficzny Towarzystwa Jezusowego w Krakowie, Seria: „Teksty i Studia", Kraköw '1990, ^1994.

Cf. A. Jarnuszkiewicz SJ, Od dialogu do etyki. Wprowadzenie do „Miiosci i Bycia**. Wydzial Filozoficzny Towarzystwa Jezusowego w Krakowie, Seria: „Teksty i Studia", Kraköw 1994.

'® Cf. R. Kane, The Ends of Metaphysics, International ^Philosophical Quarterly", 132 (1993) 423: „Eliminativism [...] tries to reduce all ways of seeing objective reality to one (or to limited a number). Eliminativists are like the Roman armies on Tacitus' accounting: solitudinem faciunt, veritatem dicunt. They make a desert and call it truth."

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METODOLOGIA ANALIZ DOSWIADCZENIA BOGA

W NOWEJ FENOMENOLOGII

EMMANUELA LEVINASA'

„La philosophie premiere est une ethique".

Emmanuel Levinas

1. Chcialbym w tym komentarzu odniesc si^ de podstawowego metodologicznego rozwiqzania, jakie proponuje Levinas w sweich analizach doswiadczenia Boga^. Filozofia Levinasa jest przede wszyst-kim (|)iÄ-OGO(|)tanpCyvx], filozofiq pierwszs^, czyli metafizyks^; ani

antropolo-gia, ani teologi^ naturalny, lecz z zamiaru metafizyk^. St^d Jean

Lacroix nazwal Levinasa w pracy Le personnalisme comme anti-ideolo¬

gie (Paris 1972) „najwi^kszjmi zyjqcym metafizykiem inspiracji

persona-listycznej". Dzisiaj po Smierci Levinasa, ktöra nasts^^ila dokladnie w Boze Narodzenie 1995 roku, pozostaje aktualna z tej opinii cala tresc z wyj^tkiem faktu, ze Levinas nie jest juz nam wspölczesny. Jost jednak, jak zasugerowal to J . Derrida^, nam bliski wedlug okreslenia bliskosci przez samego Levinasa jako „ä-Dieu".

2. Druga^ metodologiczny koordynants^ jest odkryty, czyli nie arbitralnie zalozony fakt, ze filozofisi pierwsz^^ jest etyka; etyka nie w sensie filozofii moralnej, lecz w sensie poziomu analiz filozoficznych fenomenu osobowego i mi^dzyosobowego, skyd termin personalizm. Porzydek metafizyczny nazywa Levinas porzg^dkiem etycznym (ethique) albo porz£^dkiem swi^tosci (saintetä), lub porzydkiem milosierdzia

' Koreferat do referatu Gerarda Bailhache'a SJ (Paryz), La question de Dieu chez

Levinas et dans la phenomenologie; JESPHIL Meeting, Padwa 28 VIII- 1IX 1996.

^ Cf. E. Levinas, En decouvrant Vexistence avec Husserl et Heidegger. Paris ^1964,113. 177. 236.

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(misericorde), albo porzydkiem milosci (amour), albo porzydkiem

umilo-wania (charite)^, Etyky samy zas nazywa „relacji miqdzy terminami, gdzie ani jeden, ani drugi nie sy polyczone ani przez syntez^ zrozumie-nia, ani przez relacji podmiotu i przedmiotu, i gdzie mimo to jeden wa-zy, czy zalewa-zy, czy tez jest znaczycy dla drugiego, gdzie sy one polyczone przez intryg§, ktörej wiedza nie moglaby ani wyczerpac, ani wyjasnic"^. 3. Levinas nie chcial pisac traktatöw ani nawet wst^pöw metodolo-gicznych, uznajyc to za strat^ czasu, czasu ktöry mozna poäwi^cic na same analizy filozoficzne i ich konkluzje^. Niemniej jednak przyznaje si^ otwarcie de tradycji filozoficznej fenomenologii i niezwykle precyzyj-nie stosuje w sweich analizach dwie procedury fenomenologiczne.

4. Pierwsza procedura fenomenologiczna to metoda wglydu eidetycz-nego w struktur^ fenomenu w tzw. „S3i:uacjach granicznych". Levinas rozszerza to okreslenie Jaspersa na wszystkie sytuacje, ktöre same w sobie nie sy metafizyczne, a wi^c konst3rtutywne dla calej rzeczywi-stosci, lecz stanowiy okazji de metafizycznego wglydu i de metafizycz-nego opisu struktury metafizycznej, sui generis eidosu rzeczywistosci. Najwyrazniej nazywa to podejscie w ksiyzce De Vexistence ä l'existanf.

5. Drugy procedury fenomenologiczny jest to, co w pracy De Dieu qui

vient ä Vldee^ nazwal, nawiyzujyc de tradycji filozoficznej, ale nadajyc

jej nowy ksztalt, procedury via eminentiae, Filozoficzna analiza jako analiza metafizyczna musi opierac si^ na primum cognitum, na fenomenie w jego istocie, a j^zyk opisu musi respektowac te pierwotne wtajemniczenie w eidos rzeczywistosci, bez ktörego to wtajemniczenia czy inicjacji filozofowanie nie jest mozliwe, przjniajmniej jako ^xkoGO^ia

7rp6Tr|.

6. Pociyga to za soby w opisach i analizach filozoficznych koniecznoäc dekonstrukcji j^zyka zbudowanego na innych zasadach niz via

eminen-^ Cf. F. Poirie, Emmanuel Levinas. Qui etes-vous? Lyon 1978.

^ E. Levinas, En decouvrant Vexistence avec Husserl et Heidegger. Paris ^1964, 225: „...une relation entre des termes oü Tun et Tau tre ne sont unis ni par une synthese de Tentendement ni par la relation de sujet ä objet et oü cependant Tun pese ou Importe ou est signifiant ä Tau tre, oü ils sont lies par une intrigue que le savoir ne saurait ni epuiser ni demeler".

^ E. Levinas, De Dieu qui vient ä VIdee. Paris 1982, 143. E. Levinas, De Vexistence ä Vexistant. Paris ^1978.

^ E. Levinas, De Dieu qui vient ä VIdee. Paris 1982,139-142; Questions et reponses, Le Nouveau Commerce, 36-37 (1977) 61-86; Rapport de la conversation avec M. le professeur

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tiae, w wyzej wspomnian5nn sensie. Podobnie jak Heidegger - Levinas

jest radykalnym postmodernist^ i dekonstrukcjonisty. Styd odwoiuje si^ czysto i w slownictwie, i w skladni de maniery opisu apofatycznego, choc nie unika procedury katafatycznej. Glöwnym powodem stosowania procedur opisu apofatycznego jest stylizacja przez filozoföw i przez j^zyk potoczny okreslen podstawowych w taki sposöb, ze zacierajy podstawowy dynamik^ metafizyczny rzeczywistosci. Do slöw kluczy podlegajycych dekonstrukcji nalezy: slowo „byt" (Levinas proponuje filozofowanie „autrement qu'etre''), same slowo klucz fenomenologii - „fenomen", a takze takie slowa jak: „wiedza", „intuicja", „dialog", a nawet „milosc". Nie znaczy to, ze nie stosuje tych okreslen w sweich opisach. Byloby to chyba niemozliwe, lecz odcinajyc si^ od ich znaczen popsutych filozoficz-ny stylizacjy - proponuje nowe okreslenia, majyce zastypic, a przynaj-mniej oczyscic slowa spalone. Zamiast slowa „byt" uzywa slowa „trans-cendencja", zamiast slowa „fenomen" - slowa „enigma"^, zamiast terminöw takich jak „wiedza" czy „intuicja" - slowa „mydrosc milosci" (zmieniajyc w ton sposöb jedno z tradycyjnych okreslen filozofii jako „umilowania mydrosci") oraz terminu „pragnienie metafizyczne"^^, przez ktöre rozumie (entend) to, co par excellence transcendentne. Zamiast terminu „dialog" proponuje nazw^ etyczna „bliskosc" dla zjawiska zachodzycego w „intrydze trzech postaci"^\ Zamiast slowa „milosc" - de ktörego w koncu wraca^^ - uzywa terminöw t5rpu „blis-kosc" („proximite"), „odpowiedzialnosc", „obsesja drugim" czy „psy-chizm"^^

7. Apofatyczne okreslenia Boga i Jego obecnosci majy wi^c zrödlo w powyzszych procedurach metafizycznych. Bög jest enigmy i w zaden sposöb nie moze byc przedmiotem intuicji, choc jest noumenicznie doswiadczany i jest biegunem - bo nie przedmiotem - pragnienia meta-fizycznego. Bög zanim ewentualnie stanie si^ partnerem dialogu - jest postaciy absolutyzujycy w etymologicznym tego slowa znaczeniu -samo spotkanie postaci.

^ Cf. E . Levinas, En decouvrant Vexistence avec Husserl et Heidegger, Paris ^1964:

Enigme et phenomene, 203-216.

Cf. E. Levinas, Totalite et Infini. Essai sur Vexteriorite. La Haye ^1964, 3-5. Cf. E. Levinas, De Dieu qui vient ä VIdee. Paris 1982, 228; E. Levinas, En decouvrant

Vexistence avec Husserl et Heidegger. Paris ^1964, 228.

Cf E. Levinas, Ethique e Infini. Paris 1982.

Cf A. Jarnuszkiewicz SJ, Separazione e Prossimitä. Studio filosofico sulla possibilitä

di una teoria della persona fondata sul metodo e sulle analisi di Emmanuel Levinas, Pont.

Univ. Greg., Roma 1982; A. Jarnuszkiewicz SJ, Milosc i Bycie. Studium z metafizyki. Drugie wydanie rozszerzone. Wydzial Filozoficzny Towarzystwa Jezusowego w Krakowie, Seria: „Teksty i Studia", Krakow ^1990, H994.

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8. Mimo terminöw W3rraznie katafatycznych, jak „etyka", „drugi" („Autrui" czyli „inny bliski"), „mydrosc miloäci", „wiecznoöc" - Levinas nie przekracza w swoich opisach granicy swej inspiracji judaistycznej, z ktörej W3niika niemozliwoöc prawdziwie katafatycznej epifanii czy teofanii umozliwiajycej prawdziwie katafatyczny mow§ o Bogu. Nie jest w tym w pelni konsekwentny, ale tez wyraznie preferuje - mimo i wskutek procedury via eminentiae - procedury opisowe apofatyczne. Mot3rwem i granicy dekonstrukcji j^zyka katafatycznego obecnego w filozofii i zyciu codziennjnn nie jest jakis eliminatywistycznie^^ postmodemistyczny sposöb my^lenia^^, lecz zywe doswiadczenie bezpo-srednie, wewn^trzne tego, co zewn^trzne i transcendentne. To doswiad-czenie oczyszcza j^zyk, zmuszajyc najpierw filozofa de dekonstrukcji dotychczasowych manier myölenia i möwienia o transcendencji i umoz-liwiajyc powstanie j^zyka dziewiczego, w ktörym slowa czerpiy caly swöj sens z zywego, bezpoöredniego, bezkontekstowego doswiadczenia rzeczywistosci.

" R. Kane, The Ends of Metaphysics, International Philosophical Quarterly, 132 (1993) 423: „Eliminativism [...] tries to reduce all ways of seeing objective reality to one (or to limited a number). Eliminativists are like the Roman armies on Tacitus' accounting: *solitudinem faciunt, veritatem dicunt*. They make a desert and call it truth.**

Cf. A. Jarnuszkiewicz SJ, Od dialogu do etyki. Wprowadzenie do „Milosci i Bycia". Wydzial Filozoficzny Towarzystwa Jezusowego w Krakowie. Seria: „Teksty i Studia**,

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