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Pierre Jouguet (14 mai 1869 - 9 juillet 1949)

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Academic year: 2021

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(14 MAI 1869 - 9 JUILLET 1949)

Le 9 jouillet 1949 est décédé à l'âge de 80 ans à Paris Pierre J o u g u e t , un savant, qui par ses hautes qualités intellectuelles, sa science profonde et ses capacités d'organisation atteignit aux plus hautes dignités et honneurs dans le monde savant. Son charme et ses rares qualités lui permirent d'occuper de hautes positions représentatives et y coordonner la collaboration interna-tionale. Ces derniers 25 ans Pierre J o u g u e t joua un rôle éminent dans la vie scientifique en France et à l'étranger. Il sacrifia sa vie à l'étude de l'hellénisme en Egypte et pour cause devint comme une liaison réunissant les efforts communs de l'Ecole Française d'Athènes, des Instituts Ęranęais de Papyrologie et de l'Institut Français d'Archéologie Orientale du Caire. Sa science jointe à son profond patriotisme, ainsi que son attachement aux traditions de la culture française le firent connaître et honorer du monde.

J o u g u e t comme papyrologue s'occupait au déchiffrement des documents grecs et les mettait à la portée des études plus appro-fondies. Sa large connaissance historique, la vivacité de ses cours et le don héréditaire de la pensée française furent cause que ses recherches individuelles et minutieuses analyses créèrent des tableaux vivants et de magnifiques essais caractérisant l'époque. C'étaient des études d'un genre analytique, appuyées sur une pro-fonde érudition, quoique lui causant parfois de graves difficultés. Ses grands travaux synthétiques, ses cours académiques et ses nombreux discours étaient empreints de cet esprit vif et clair mais reposant sur de solides bases. J o u g u e t s'entourait de disciples et d'amis, avec lesqiřels il partageait ses conquêtes et les résul-tats des travaux en commun ainsi que ses découvertes.

Pierre J o u g u e t naquit le 14 mai 1896 à Bessèges (département du Gard) au midi de la France. Son père, ingénieur des mines, vi-vait dans un centre ouvrier où il était le maire ; son grand père avait été professeur de mathématiques à l'Université de Mont-pellier. Lui-même commença ses études au lycée de Nîmes et les

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termina à Paris. Il conserva son tempérament méridional, l'âme gaie mais tenace et d'une energie de fer. La bonté était le trait dominant de sa nature. Ces qualités lui attiraient maints amis ; l'un d'eux s'exprima de lui en ces termes : II a connu des ma-ladies, des souffrances, des deuils ; il en a souffert, il n'en a jamais connu d'amertume. En 1893 ayant terminé glorieusement ses étu-des à la Sorbonne J o u g u e t se rendit à la célèbre Ecole Fran-çaise d'Athènes, dirigée alors par Théophile H о m o l l e , historien et éminent spécialiste des inscriptions grecques. C'était après les inoubliables conquêtes dans le domaine épigraphique qu'une nou-velle ère de papyrus commença et avec elle des fouilles scienti-fiquement organisées sur les terrains de l'Egvpte à la recherche de ces précieux documents. A cette action prirent part les instu-tions principales du monde scientifique, parmi lesquelles l'Insti-tut d'Archéologie Orientale du Caire devait y jouer un rôle con-sidérable. J o u g u e t , s'étant rapidement exercé à publier des ins-criptions grecques provenant des fouilles de l'Ecole à Délos, et Delphes, où il prenait part, et après la publication de son premier ouvrage d'édition au Bulletin de Correspondance Hellénique et d'au-tres périodiques scientifiques, part au Caire et de 1894 à 1896 il fut un des membres le plus actifs de l'Institut d'Archéologie Orientale du Caire. Il eut la possibilité de renouveler la magni-fique tradition des premiers papyrologues français L e t t r o n n e et B r u n e t de P r e s l e . En espace de 4 ans J o u g u e t se pré-para conscieusement au travail qui occupa toute sa vie. La France eut en lui un savant papyrologue infatigable dans la propagation de cette nouvelle science.

Préparant dans ce domaine une jeune équipe de travailleurs J o u g u e t devint chef des papyrologues français et avec l'âge avança au rang des meilleurs papyrologues mondiaux et prit la tête de l'organisation qui assemblait les plus célèbres papyrologues de tous les pays — de la Société Internationale des Papyrologues.

Rentré en France J o u g u e t reprend ses travaux à l'Université de Lille, promu à une carrière académique y organisa alors le plus ancien Institut de Papyrologie en France.

En 1900 —1903 J o u g u e t est de nouveau en Egypte à la tête de la mission française, durant cette période de fièvre qui en-vahit l'Egypte et où les plus sérieuses institutions mondiales pre-naient part aux recherches des textes de papyrus inconnus. En collaboration avec L e f e b v r e il dirigea les fouilles dans les terrains

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de différents endroits au Fayoûm, comme Medinet Mâdi, Medinet Ghôran et Medinet en Nahas.

Revenu en France J o u g u e t s'occupa de travaux universitaires et de la rédaction des matériaux découverts en Egypte pendant quelques années. Paraissent alors des publications françaises bien connues encore aujourd'hui comme: Papyrus de Magdôla, Pa-pyrus de Ghôran, PaPa-pyrus grecs de Lille I—III, Papvrus dç Thé-adelphie.

En 1911 J o u g u e t présenta deux thèses de doctorat. La base de son ouvrage était la dissertation sur La vie municipale dans Γ Egypte romaine, Paris 1911. Il y exposa une parfaite monographie de régime administratif en Egvpte dans les temps romains, qui est toujours actuelle. Comme supplément à sa thèse J o u g u e t présenta les Papyrus de Théadelphie, mentionnés ci-dessus — Paris 1911, qui comprenait la publication d'un groupe concis des ma-tières interessantes du 3ime et 4ème siècle, ainsi qu'une épreuve réussie de la réproduction de l'histoire de ce village sur un fond historique d'Egypte romaine.

En 1920 J o u g u e t fut appelé de Lille à la Sorbonne d'abord comme maître de conférences, puis comme professeur. Immé-diatement il organisa dans la capitale l'Institut de Papyrologie · qui sous sa .direction rayonne sur tout le pays et attire à Paris les jeunes savants d'Europe et d'Amérique. Les années passées en chaire à Paris s'écoulèrent à la préparation d'un ouvrage syn-thétique sur L'Impérialisme macédonien et Γ Hellénisation de l'Orient, Paris 1926, qui parut simultanément en langue anglaise et espagnole. Cet ouvrage donne une excellente conception de l'é-poque de la monarchie d'Alexandre le Grand et des pays de suc-cession, le tout sur un large fond de l'histoire politique. Les cha-pitres consacrés a l'hellénisation de l'Orient et la description des formes du régime en Egypte sous le gouvernement de Lagides sont particulièrement estimables. Le large développement d'activité d'édition et cette magnifique synthèse ouvrirent à J o u g u e t la route pour l'Académie Française. Presque en même temps J o u -g u e t rédi-geait avec A. E r n o u t la Revue de Philolo-gie, dont il ne cessa de s'intéresser et l'aider de ses conseils, quoique son pro-chain départ permanent pour l'Egypte lui créait de nouveaux et sérieux devoirs.

En 1928 le gouvernement français lui confia une position diffi-cile et de haute responsabilité — directeur de l'Institut

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d'Archéo-logie Orientale d u Caire. C'est le t e m p s où c e t t e i n s t i t u t i o n sub-issait u n e crise aiguë. P o u r r e d o n n e r à l ' I n s t i t u t son ancienne re-n o m m é e e t éclat, rere-nouveler sore-n a u t o r i t é d a re-n s le m o re-n d e s a v a re-n t et a u p r è s des a u t o r i t é s égyptiennes il f a l l a i t u n h o m m e d o n t les h a u t e s qualités intellectuelles e t morales s ' i m p o s a i e n t sans con-t e s con-t e . E con-t v r a i m e n con-t J o u g u e con-t d e v e n a n con-t direccon-teur de l ' I n s con-t i con-t u con-t du Caire o u v r e u n e nouvelle période de splendeur qui y régna pen-d a n t 12 ans. Sa g r a n pen-d e a u t o r i t é pen-dans le m o n pen-d e s a v a n t , son éner-gie e t e n t r a i n , e n f i n son désintéressement bien c o n n u f u r e n t la cause q u e le d o m a i n e d u t r a v a i l de l ' I n s t i t u t s u b i t u n élargisse-m e n t . Les fouilles sur les anciens t e r r a i n s f u r e n t renouvelées, d e nouvelles concessions obtenues, on r e n o u a des relations avec la science é g y p t i e n n e , on é t e n d i t la collaboration avec les s a v a n t s européens, on h â t a la mise sous presse de nouvelles p u b l i c a t i o n s et on élargit c o n s i d é r a b l e m e n t la f o r m a t i o n des j e u n e s s a v a n t s d a n s t o u s les domaines de l'égyptologie, ainsi q u e dans t o u s les terrains a v o i s i n a n t s .

E n 1940, q u a n d J o u g u e t d e m a n d a sa mise en r e t r a i t e , on lui dé-cerna le t i t r e de directeur honoraire qu'il conserva j u s q u ' à sa m o r t .

Les cours publics de Pierre J o u g u e t riches en s u j e t s et p a r f a i t e -• m e n t conçus c o n t r i b u è r e n t à populariser les r é s u l t a t s de la science.

Cette r é p u t a t i o n r e t e n t i s s a n t e lui v a l u t la chaire à l ' U n i v e r s i t é F o u a d Ie r au Caire en 1938 ; il occupa c e t t e position j u s q u ' à sa m o r t . J o u g u e t a v a i t t o u j o u r s la plus g r a n d e compréhension d u p r o f i t r é s u l t a n t de la collaboration i n t e r n a t i o n a l e . D a n s u n de ses r a p p o r t s annuels d ' a c t i v i t é de l ' I n s t i t u t d u Caire, J o u g u e t exposa à l ' A c a d é m i e "Française u n e telle r é f l e x i o n : Ils savent en effet que

notre maison n'est pas une maison fermée, étroite, jalouse, mais qu'elle veut être ouverte à toutes les collaborations loyales.

D e u x ans à peine après la prise de la direction de l ' I n s t i t u t au Caire, grâce à son i n i t i a t i v e e t ses e f f o r t s se f o r m a la Société R o y a l e E g y p t i e n n e de Papyrologie qui s ' a s s u r a i t la collaboration de spécialistes de d i f f é r e n t s p a y s ; J o u g u e t d e v i n t p r é s i d e n t de c e t t e société e t en f u t l ' â m e . E n 1931 se f o r m a u n Comité I n t e r -n a t i o -n a l de Papyrologie et, après la guerre e-n 1946, o-n f o r m a u -n e Société I n t e r n a t i o n a l e de Papyrologie, où de n o u v e a u J o u g u e t est choisi président. A p a r t i r de 1930 J o u g u e t présida à t o u s les congrès i n t e r n a t i o n a u x papyrologiques, où il s ' a c q u i t t a avec u n e r a r e intelligence de ses devoirs. E n 1949 le dernier Congrès I n t e r n a t i o n a l à P a r i s d e v a i t être dirigé p a r le plus ancien p r é

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sident, h o n n e u r , qui r e v e n a i t de plein droit au professeur J o u g u e t — m a l h e u r e u s e m e n t il m o u r u t quelques semaines a v a n t l ' o u -v e r t u r e des d é b a t s d u Congrès. Ce dernier Congrès f u t consacré alors à la mémoire de celui qui en a v a i t dirigé f r u c t u e u s e m e n t m a i n t e s fois, et r e ç u t le n o m h o n o r a b l e — Congrès Pierre J o u g u e t .

A y a n t le désir d'élargir la base de la collaboration e n t r e les n a -tions J o u g u e t a c c e p t a l ' i n v i t a t i o n de l ' U n i v e r s i t é de Varsovie en 1935. Il f u t reçu et hospitalisé p a r le m o n d e des s a v a n t s . J o u g u e t p r o n o n ç a à l ' U n i v e r s i t é de Varsovie et à l ' I n s t i t u t F r a n -çais d e u x illustres conférences. La Société des Sciences e t des L e t t r e s de Varsovie le c o m p t a alors au n o m b r e de ses m e m b r e s . P e n d a n t la visite de J o u g u e t à Varsovie f u t signé u n a c t e de 3 ans de collaboration e n t r e l ' U n i v e r s i t é de Varsovie et l ' I n s t i t u t F r a n ç a i s d u Caire. On p r o j e t a u n e e x p é d i t i o n franco-polonaise à T e l l - E d f o u , p r é s u m a n t la perspective de faire des d é c o u v e r t e s d a n s t o u t e s les époques d u d é v e l o p p e m e n t de l ' E g y p t e des t e m p s les plus reculés j u s q u ' à l ' é p o q u e b v z a n t i n o - c o p t e .

E n 1936 p o u r le c i n q u a n t i è m e anniversaire de ses t r a v a u x s c i e n t i f i q u e s le cercle des élèves e t amis de M. J o u g u e t organisa u n e m o d e s t e mais sincère cérémonie à Paris. P o u r se r e m é m o r e r ce m o m e n t , on f r a p p a u n e médaille à l'éffigie de J o u g u e t .

D e u x a n s après la signature du c o n t r a t à Varsovie u n e expe-dition scientifique de l'Université de Varsovie p a r t i t en 1937 p o u r l ' E g y p t e . L ' a u t e u r de ces m o t s p a r t i c i p a i t à trois c a m p a g n e s de 1 9 3 7 - 1 9 3 9 .

Nous ressentîmes alors la bienveillante sollicitude d o n t le di-recteur J o u g u e t e n t o u r a i t n o t r e mission. L ' I n s t i t u t F r a n ç a i s f o u r n i t t o u s les m a t é r i a u x t e c h n i q u e s . Le directeur J o u g u e t n o u s assigna p o u r la première année de n o t r e mission d'expérience u n chef qui a v a i t c o n d u i t les fouilles à Deir el Médinet, M. B. B r u y è r e , ainsi q u ' u n j e u n e , m a r q u a n t des capacités en é g y p t o -logie J e a n S a i n t e F a r e G a r n o t . Le professeur M i c h a ł o w s k i e t l ' a u t e u r de c e t t e esquisse· p r i r e n t au n o m de l ' U n i v e r s i t é de Varsovie la section de l ' E g y p t e hellénistique. Dès lors J o u g u e t n e cessa de s'intéresser a u x progrès des t r a v a u x de n o t r e mission, v i s i t a n t s o u v e n t n o t r e c a m p e t m o n t r a n t son c o n t e n t e m e n t q u a n d les fouilles a v a n ç a i e n t avec succès, n o u s encourageait et conseil-lait la perseverance d a n s les m o m e n t s difficiles ou dans les j o u r s moins f a v o r a b l e s . Combien de fois le professeur J o u g u e t con-t r ô l a les r é s u l con-t a con-t s de l ' e x p é d i con-t i o n ne r e g r e con-t con-t a n con-t j a m a i s ses conseils

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et ses indications. Il avait l'habitude pendant la saison des fouilles de visiter Tun après l'autre tous les terrains des travaux de l'Institut d'Archéologie Orientale du Caire.

Les années suivantes, quand au nom de l'Université de Varsovie, le professeur M i c h a ł o w s k i prit la direction des fouilles, les soins affectueux et l'intérêt du directeur J o u g u e t ne subirent aucun changement. Après avoir terminé les travaux sur les terrains notre mission passait quelques semaines à l'Institut du Caire à l'élaboration provisoire des découvertes de l'expédition et à ré-diger les rapports des fouilles. Pendant ce séjour tout l'avoir de ce splendide Institut ainsi que son inestimable bibliothèque étaient mis à notre disposition. Le directeur J o u g u e t ne cessait de s'in-téresser chaleureusement à nos travaux, qui tombaient toujours en pleine période d'activité de la vie représentative de l'Institut. Nous nous rencontrions souvent sous le toit hospitalier de Mine et Mr J o u g u e t où le directeur en compagnie de sa noble épouse recevaient les savants de différents pays, ou bien organisaient à l'occasion des Congrès Internationaux en Egypte d.e brillantes réceptions pendant lesquelles le maître de la maison montrait un tact exquis et savait plaire par ses bonnes manières de so-ciété, son esprit fin et léger et son charme personnel.

Les riches pièces de musée transportées d'Egypte à Varsovie étaient aussi pour une grande part le résultat de la bienveillance du directeur J o u g u e t .

Dans les premières années de la seconde guerre mondiale, J o u g u e t se maintint dans sa position en Egypte. Peu après la défaite de son pays on lui confia une nouvelle position Pré-sident du Comité National de la France Combattante. M. J o u g u e t remplit ensuite les fonctions de conseilleur de la culture auprès des délégués diplomatiques de la France renaissante.

Les dernières années avant sa mort J o u g u e t passa en Egypte. On pouvait le voir là en pleine activité de création, travaillant à organiser de nouveaux postes d'études scientifiques d'un carac-tère international et grâce à ses démarches il en sort l'Institut International des Sciences Hellénistiques auprès de l'Institut Archéologique d'Alexandrie. J o u g u e t devint président de ce nouveau poste et s'assura un large cercle de collaborateurs. A la fin d'avril 1949 J o u g u e t quitta définitivement l'Egypte. A peine de retour à Paris sa santé décline et après quelques semaines de maladie, il ferma les yeux pour toujours le 9 juillet 1949.

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Ainsi se présente t o u t e la vie de ce grand p a t r i o t e et s a v a n t d o u é d ' u n e e x t r a o r d i n a i r e c a p a c i t é d ' o r g a n i s a t i o n d u travail scien-t i f i q u e . T o u j o u r s escien-t p a r scien-t o u scien-t il se disscien-tingua par sa grande b o n scien-t é et la sensibilité de son coeur, qui éveillaient autour de lui l ' a m o u r et l ' a f f e c t i o n des h o m m e s . Son autorité, son savoir v i v r e , sa m a -nière d'agir dans les relations m o n d i a l e s , sa n a t u r e sincère et f r a n c h e en f i r e n t un grand m é c è n e qui relia la culture entre les nations ainsi q u ' u n infatigable organisateur de la vie s c i e n t i f i q u e , tandis q u e son esprit p r o f o n d et son érudition e t e n d u e lui p e r m i -rent de cueillir les lauriers de la science.

L e d é f u n t était m e m b r e de n o m b r e u s e s A c a d e m i e s et Sociétés S c i e n t i f i q u e s et possédait les plus hautes insignes d ' h o n n e u r . Ses titres h o n o r i f i q u e s c o m p o r t e n t u n e l o n g u e liste. L a b i b l i o g r a p h i e des o u v r a g e s scientifiques de Pierre J o u g u e t c o n t i e n t 130 et plus de positions.

BIBLIOGRAPHIE DE PIERRE JOUGUET A b r é v i a t i o n s

A. f. P. = Archiv für Papyrusforschung. ΒΙΕ = Bulletin d'Institut d'Egypte.

ΒIFAO = Bulletin ďInstitut Français d'Archéologie Orientale.

BCH Bulletin de Correspondance Hellénique.

ChE - Chronique d'Egypte.

RBPh = Revue Belge de Philologie et d'Histoire Ancienne. REG = Revue des Etudes Grecques.

REL Revue des Etudes Latines. RPh Revue de Philologie.

REA = Revue des Etudes Anciennes.

1. Sarcophage crêtois à représentations isiaques (en collaboration avec A. J o u -bin). Recueil, 1895. 2. Lollianus Gentianus, proconsul d'Asie (en collaboration avec P. Perdrizet), BCH X I X 1895. 3. Epitaphe d'un Grec d'Egypte, REG I X 1896. 4. Inscription grecque de Dendérah mentionnant le jour Sébasté en

Egypte, BCH X I X 1895 et X X 1896. 5. Fouilles à Alexandrie, BCH X I X 1895. 6. Dédicace d'une chapelle d'Ombos, BCH X X 1896. 7. Tarification de transports

à Coptos, BCH X X 1896. 8. Listes militaires d'Hermopolis Magna, BCH X X 1896. 9. Inscriptions grecques d'Egypte, BCH X X 1896. 10. Inscriptions métriques

d'Apollinopolis Magna, BCH X X 1896. 11. Consécration à Cybèle Agdistis, BCH X X 1896. 12. Mémoire de seconde année d'Athènes, analysé par J. Girard, RPh. X X X V 1896. 13. Consécration à Cybèle Agdistis, signature d'artiste, BCH X X I 1897. 14. Documents ptolémaïquss. Ptolémée X et la révolte de la Thébaïde, BCH X X I 1897. 15. Inscriptions ptolémaïques, BCH X X I 1897. 16. Constitution de

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Plolémaïs, BCH X X 1896, X X I 1897. 17. Catalogue des statuettes de terre cuite conservées au Musée Khedivial de Gizeh, Mémoires IFAO 1897. 18. Stèle funé-raire de Naucratis, BCH X X I 1897. 19. Fouilles du port de Délos, inscriptions, BCH X X I I I 1899. 20. Articles de la Revue Critique 1899-1900. 21. Chronique des Papyrus, R E A (plusieurs années). 22. Note sur soi-disant préfet d'Egypte Lucius Mevius Honoratus, C. R. Acad. Inscr. t. X X V I I I 1900. 23. Le Papyrus Bouriant № 1. Un cahier d'écolier grec d'Egypte (en collaboration avec P. P e r d r i z e t ) , Stud. P. P. VI 1906. 24. Un procès plaidé devant le Juridicus Alexandreae dans la seconde moitié du IVe siècle ap. J. C. (en collaboration avec P. C o l l i n e t ) , A. f. P. I 1901. 25. Fouilles en Fayoum. Notice sur les fouilles de Medinet Ghô-ran et Medinet en Nahas, BCH X X V 1901. 25. Deux missions au Fayoum, C. R. Acad. Inscr. 1902. 26. Ostraka du Fayoum, В IFAO 1902. 27. Journal de fouilles de Ghôran et Magdôla (en collaboration avec G. L e f e b v r e ) 1902 — 1903. 29. Pa-pyrus de Magdôla (en collaboration avec G. L e f e b v r e ) , BCH X X V I 1902, X X V I I 1903. 30. Papyrus bilingue du Musée du Caire (en collaboration avec P. C o l l i n e t ) . A. f. P. I I I 1903. 31. Deux ostraka de Thèbes (en collaboration avec G. L e f e b v r e ) , BCH X X V I I I 1904. 32. Papyrus de Ghôran, fragments de comédies, BCH X X X 1906. 33. Plan et devis de travaux de l'an 27 de Plolémée Philadelphe (en collaboration avec J . L e s q u i e r ) , C. R. Acad. Inscr. 1906. 34. En quelle année finit la guerre entre Constantin et Liciniust C. R. Acad. Inscr. 1906. 35. Papyrus grecs de L'ille (en collaboration avec P. C o l l a r t , J . L e s q u i e r , M. X o u a l ) . Ernest Leroux 1907, 2 voll. 36. Remarques sur l'éphébie dans l'Egypte gréco-romaine, R P h . X X X I V 1910. 37. La vie municipale dans l'Egypte romaine, thèse de doctorat, Fontemoing et Cie 1911. 38. Papyrus de Théadelphie, seconde thèse de doctorat, Fontemoing et Cie 1911. 39. C. R. de Victor Martin : Les Epistratèges contribution a l'étude des institutions de l'Egypte gréco-romaine, R E G X X V 1912. 40. L'hellénisation du Monde anti-que, leçons faites à l'Ecole des Hautes Etudes Sociales par P. J o u g u e t , etc. Paris, Alcan 1914. 41. Sur les métropoles égyptiennes à la fin du IIe siècle ap.

J. C. d'après les papyrus Rylands, R E G X X X 1917. 42. Papyrus inédit, C. R. Acad. Inscr. 1917. 43. Un édit d'Hadrien, R E G X X X I I I 1920. 44. Les βούλα· en Egypte au IIIe s. d'après les papyrus d'Oxyrhynchus, R E G XLV 1919. 45. Les

ßou/.a! égyptiennes à la fin du IIIe s. ap. J.-C., Rev. égyptol. I 1919. 46. Les

Grecs au temple d'Abydos, Journal des Savants 1920. 47. Petit supplément aux archives de Zénon, Bibl. H. E t . 1921. 48. Papyrus grecs de Lille (en collabora-tion avec P. C o l l a r t et J . L e s q u i e r ) , Ernest Leroux 1922. 49. Un terme alexandrin dans la toponymie de Marseille, Recueil Champollion 1922. 50. Les Lagides et les indigènes égyptiens, R B P h 1923. 51. Papyrus grecs de Lille (en colla-boration avec P. C o l l a r t et J . L e s q u i e r ) , Ernest Leroux 1922. 52. Une lettre de l'Empereur Claude aux Alexandrins, Rev. Egypt. I I 1924. 53. Bail de verger de la 28e année du règne de Philomètor (en collaboration avec P. C o l l a r t ) ,

Aegyptus V 1924. 54. Les Papyrus latins d'Egypte, R E L 1925. 55. Une lettre de l'Empereur Claude aux Alexandrins, Journ. des Savants 1925. 56. Fragments de papyrus d'un manuscrit de l'Odyssée, C. R. Acad. Inscr. 1925. 57. Petites re-cherches sur l'économie politique des Lagides (en collaboration avec P. C o l l a r t ) , Mél. Lumbroso, Milan 1925. 58. C. R. de F. Heichelheim : Die auswärtige Be-völkerung im Ptolemäerreich, R E G X X X I X 1926. 59. Vol. I des Premières Civi-lisations (en collaboration avec G. F o u g è r e s , G. C o n t e n a u , R . G r o u s s e t ,

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I I I . 1 739), Scritti in onore di Ippolito Rosselini pubblicati a cura dell'Univer-sità di Pisa 1949. E n plus quelques articles nécrologiques: 118. Notice sur Jean Lesquier. 119. Notice sur Sottas. 120. Article nécrologique sur Maurice Croiset. 121. Notice sur Bernard Haussoulier. 122. Notice sur A. S. Hunt. 123. Notice sur Saint Paul Girard. 124. Notice sur Claude Prost. 125. Notice sur Giusto Ram-pazzo. 126. Notice sur Bichara Hauara. 127. Notice sur Jacques Cavalier. 128. No-tice sur Alexandre Moret. 129. NoNo-tice sur Sir Robert Mond. 130. NoNo-tice sur Georges Parcq. 131. Notice sur Paul Perdrizet.

J e dois p r i n c i p a l e m e n t à la noble e t digne v e u v e de P i e r r e J o u g u e t les m a t é r i a u x b i o g r a p h i q u e s et bibliographiques, qu'elle daigna m ' e n v o y e r , ce d o n t j e lui p r é s e n t e mes plus c h a l e u r e u x r e m e r c i e m e n t s .

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