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Academic year: 2021

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a) À la base de chaque science il y a toujours l’hom m e et sa pensée. Et c’est pourquoi le problèm e m étaphysique essentiel est pour ces recherches le m écanism e d e connaissance. Donc la classification des sciences est to ujou rs subordonnée à la conception de ce m écanism e et aux hypothèses (philosophiques et m étaphysiques essentielles.

C ette rev u e sy nth étiq ue ides principes cités ci-dessus n ’est pas p ro ­ bablem ent assez exhaustive, fau te d ’une docum entation e t présentation suffisantes. Toutefois je peux assurer que la docum entation et l’explica­ tion se tro u v en t d an s la rich e litté ra tu re analysée p a r la critiq u e m on­ diale et qui a d éjà trouvé, dans une g ran d e m esure, son résonnem ent aussi bien dans l’enseignem ent scolaire que dans la science où la “nou­ velle optique” c’est 'déjà enracinée.

S. O kçcki

J e voudrais m ’arrê te r su r une des questions d e la classification de la science d e la guerre. De cette science que l’on enseigne dans les écoles m ilitaires et les états-m ajo rs e t n o n pas de cette science 'proposée p ar le sociologue français, le professeur Gaston Bouthoui, e t nomm ée la polémologie, laquelle s’occupe de l’étude scientifique du phénom ène de la guerre considéré comme u n phénom ène social sous tous ses aspects '(économique, dém ographique, ethnologique, psychologique, so­ ciologique, etc.).

La science de la guerre, dernièrem ent form ée et constituant une des sciences sociales, est, conform ém ent à l’esprit du m arxism e, u n systèm e de connaissances sur les lois de la lu tte armée, su r les form es e t moyens efficaces de cette lu tte, su r les facteurs qui 'déterm inent les effets de cette lu tte e t siuir la base scientifique de l ’organisation des forces arm ées. Dans le systèm e de coinmaissanôes actuellem ent adm is p ar nous, la science de la guerre se compose des domaines suivants:

la théorie générale de la science de la guerre; la théorie de l’a rt m ilitaire; l’histoire m ilitaire; 'la théorie de la form ation et de l’éducation de l’arm ée; l’adm inistration m ilitaire e t la th éo rie d e l ’organisation de l’armée; la géographie m ilitaire; les sciences techniques m ilitaires au service de l ’a rt m ilitaire.

Si la guerre, en ta n t que phénom ène défini de la vie des sociétés, englobe dans sa sphère d’activité n on seulem ent la lu tte arm ée m ais égalem ent to u te u n e série de phénom ènes sociaux et si 'die plus, la lu tte arm ée influe s u r ces phénom ènes et s ’en sert, il va alo rs de soi que chacune des sciences qui étudient les aspects m ilitaires de ces phéno­ mènes non m ilitaires — constitue le dom aine lim itrophe d ’au moins

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deux sciences: d e la science qui étudie les phénom ènes ou d’objet dans soin ensem ble e t de la science d e 'la guerre.

Ainsi, p a r exemple, l ’histoire m ilitaire est p ar'la, force des choses un dom aine lim itrophe de l’histoire universelle et de la science de la guerre, et c’est pourquoi, dépendam m ent d u contenu concret du pro­ blèm e analysé, cette m êm e histoire m ilitaire peut se rap p o rte r soit à l'histo ire universelle, 'soit à la science d e la guerre. Il en sera de m êm e pour la géographie m ilitaire, la cybernétique m ilitaire dont une partie se rap p o rte à la science de la g uerre et l ’a u tre p a rtie à la cybernétique générale.

M aintenant, en ce qui concerne la classification. Ainsi q u ’on le sait, ' les idéalistes considéraient la classification des sciences en ta n t “que propriété de la conscience ou de la psychique” (Bacon), ou en ta n t qu’“une hiérarch ie encyclopédique des sciences” .(Saint-Simon). De ce fait, ces penseurs n ia ien t le développem ent de la conscience sociale en ta n t que re fle t des form es produites p a r le m ouvem ent de la m atière, la liaison m u tu elle et lie passage' d e ces form es d ’une form e à l ’autre.

Engels écrivait dans La dialectique de la nature que la classification des sciences constitue en même tem ps la classification des formes du m ouvem ent de la m atière qui s ’effectue conform ém ent à la m anière dont ses form es se succèdent e t c’est pourquoi, d e m êm e qu ’une form e du m ouvem ent résu lte d ’u n e a u tre forme, le re fle t de cette forme, c’est- -à-d ire les nom breuses sciences doivent ré su lte r l ’une d e l ’au tre. D ’où la conclusion que les différentes branches qui fo n t p artie de la science de la g u erre doivent re flé te r le développem ent historique de l ’arm ée avec tous ses attrib u ts, c’est-à-dire tous les, dom aines de la science de la g u erre qui so nt m utu ellem en t reliés entre eux.

La science de la gu erre m oderne et progressiste reflète oette connais­ sance à u n e époque d u développem ent p u issan t des forces productrices et de l ’existence de deu x systèm es sociaux: le socialisme et le capitalisme. Il est évident que la classification des dom aines e t des branches de la science d e la guerre reflète ce phénom ène.

É ta n t donné l ’am pleur du problèm e, je n e m ’occuperai d e plus p rès que des sciences m ilitaires techniques. La classification de ce grand nom bre de sciences a p o u r b u t d’assu rer une réception uniform e de ce systèm e.

À l’étape actuelle d ’une élaboration prélim in aire de ce problème, il n e p eu t être question que de considérations générales concernant la m anière d’aborder les principes d e la classification. Toute classification est, dans une certain e m esure, relative, litigieuse. Les sciences m ilitaires techniques peuvent être groupées selon les genres d e la technique m ili­ ta ire conform ém ent a u x genres des forces armées, ou conform ém ent

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à 'leurs propriétés physiques e t d e stru c tu re , indépendam m ent d e le u r emploi idans leis d iffére n ts genres des forces arm ées.

Ce dern ie r principe m e sem ble ê tre p lu s ju ste car il p erm et d ’é v ite r les répétition s e t p lu s facilem ent lier ‘les différentes sciences qui so n t com munes a u x arm es techniques e t au x a u tre s arm es.

En acceptant ces principes, il est possible, en re p re n a n t en cela les ten tativ es effectuées p a r les sav an ts soviétiques, Pokrovsky, K hm ielev- sky, Slavimsky, de distinguer to u te une série de groupes de sciences m ilitaires techniques, sans p réten d re toutefois ép u iser to u t le problèm e. Ces groupes sont les suivants:

1) le s .sciences m ilitaires du génie (la théorie des fortifications, la théorie d u m inage, l'a rc h ite c tu re m ilitaire);

2) les sciences d ’a rtille rie (la balistique in térieu re et ex térieure, la théorie d u tir, les principes de construction de l ’arm e à feu, la théo rie de l’arm e autom atique, etc.);

3) les sciences s u r la m unition (la théorie de coup et de l'explosion,, la théorie s u r l ’efficacité d e la m unition, les principes d e -construction de la m unition de l'artillerie, des bombes aériennes, des ogives des torpilles e t des fusées);

4) les sciences m ilitaires de l ’av iation (la construction des avions de combat, des hélicoptères, des fusées-planeurs, la dynam ique du vol des m achines de combat, la théorie d e l ’efficacité des appareils, volan ts et de le u r arm em ent, la théorie du bom bardem ent);

5) les sciences m aritim es, m ilitaires et techniques; 6) les sciences s u r Iles fusées et les arm es cosmiques;

7) les sciences sur les installations m ilitaires radio-électroniques e t les m achines électroniques à l’application m ilitaire;

8) les sciences s u r les moyens nudléaires d’anéantissem ent;

9) les sciences spéciales pour l’étude des actions de com bat (la théorie de l ’analyse des opérations, lia théorie générale de l ’efficacité de combat).

En général, le s sciences m ilitaires techniques s’occupent de l’analyse, du projet, de la production, de l ’exploitation, de l ’em ploi dans le com bat et de l’appréciation complexe de la technique de combat. Dans les sciences m ilitaires techniques, on analyse des problèm es te ls que les possibilités m ilitaires et techniques des systèm es d’arm em ent des dif­ férentes arm es, les schém as et v arian tes des m achines de com bat d e tous les genres, leu rs 'caractéristiques d e com bat et les1 conditions d e le u r em ploi dans le combat, la p rép aratio n d u te rra in en prévision des; com­ bats et l ’emploi de m odèles concrets de la technique m ilitaire.

P o u r que les différen ts domaines de la tech n iq ue fo rm en t u n systèm e uniform e, iil fau t que de nom breuses équipes fo urnissent u n effort con­

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192 L ’h istoire de la classification des sciences

sidérable en vue d ’élaborer les plans et les projets, en vue de produire, d ’expérim en ter et d’assu rer l ’emploi de cette technique dans les com­ bats. Tout ceci confirm e la nécessité de considérer les sciences m ilitaires techniques en ta n t que lia com posante d e la science d e la guerre, car tous les trav a u x m entionnés ci-dessus sont effectués en vue d'assurer les besoins de la lu tte arm ée qui fait l ’ob jet des recherches d e la science de la guerre.

C ertaines de ces sciences sont p resq ue neuves, elles n e com ptent q u e quelques années et se développent avec une rap id ité quasi cosmique. N éanm oins, l ’histoire de la science et de la technique doit s ’in téresser dès a u jo u rd 'h u i à ces sciences aussi.

E. O lszew ski

Il m e sem ble q u ’il y a deu x groupes de buts p o u r classifier les sciences: les bu ts p ratiq u es et les b u ts théoriques.

U ne classification quelconque est indispensable pour les organisateurs d e la science: directeurs d es centres, de recherche, employés des m ini­ stères etc. Elle est indispensable aussi pour les professeurs des univer­ sités et des écoles su périeures soit comme base d ’organisation soit pour étab lir des program m es des cours.

Dans ces cas les considérations d ’ordre p ratiq u e peu v en t dom iner dans la classification. II e st utile p a r exem ple de tra ite r lia m écanique ratio n n elle comme une p a rtie des m athém atiques d an s les cours faits au x facultés des m athém atiques, m ais ce serait com plètem ent faux pour les cours faits au x facultés techniques où la m écanique rationnelle doit ê tre tra itée1 icomme u n e p a rtie d’un ensem ble composé p a r la m écanique rationnelle, physique e t appliquée.

La classification des sciences p eu t ê tre utile aussi du point d e vue théorique, si elle aide à découvrir la stru c tu re de la réalité physique e t sociale.

Il m e semble, que toutes les sciences peuv ent ê tre divisées en deux groupes. Le p rem ier com prend ces sciences q ui tra ite n t des différents aspects de to u te la réalité, ce sont p a r exemple: les m athém atiques, la logique, la dialectique, cybém etique etc. Les sciences d u second groupe s ’occupent des différents phénomènes, par exem ple des différentes for­ m es d u m ouvem ent (m ouvem ent m écanique, chimique, biologique, psy­ chique, social etc.) ou des différentes form es de la m atière (microélé­ m ents, atomes, étoiles, nébuleuses, etc.). Une te lle classification corres­ pondant à la stru c tu re d e la réa lité p eu t aider à com prendre cette stru ctu re.

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