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Velumubrella czarnockii n. gen., n. sp. - méduse du Cambrien inférieur des Monts de Sainte-Croix

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A C T A P A L A E O N T O L O G I C A P O L O N I C A

Vol . V 1960

ANNA STASIRSKA

No .3

VE L U M B R E L L A CZA R N OC K II N. GEJN., N. SP. - MÉDUSE DU CAMBRIEN INFÉRIEUR DES MONTS DE SAI NT E-CRO IX

Sommaire. - Jan Czarnocki, éminent investigateur de la géologie des Monts de Ste-Cr oix (Gary Swietokrzyskie), a découvert en 1927 des empreintes de Méduse s fossile s dans le Cambrien inf érieur de la localité Brzechôw. La collection laiss ée par Czarnocki comprend 118 individu s plus ou moins fragmentaires. Ces Méduse s sont attribuée s à une seu le espèce décr it e ici sous le nom de VelumbreHa czarnockii n. gen. , n. sp. Cette forme s'ap pr och e surtout du genre Edi acaria Sprigg du Cam- brie n inférieur de l'Australie. Toutes les deux semble nt appartenir aux Trachy- med usa e ou aux Limnomedusae.

AVANT-PROP OS

Dans les grès du Cambri en inférieur de Brze ch ôw, da n s les Monts de Sain te- Croix , des fossiles évoquant les Méduses ont été trouvés par l'éminent géologue polonais Jan Czarnocki (1927). Celui-ci les a rangées provisoirement dans le genre Medusites, en distinguant trois espèces:

M. gigas, M. brzechow iensis et Medusites sp. Dans le manuscrit conservé (1941 ), Czarnocki leur applique un nouveau nom générique, celui de Brzechowia et ne cite que deux espèces: Brzechowia brzechowien sis et Brzechow ia sp. Les deux notices de cet auteur sont dépourvues de des cr ip tions et d'illustrations. Les noms mentionnés constituent donc des nomina nuda. De plus, les noms proposés par Czarnocki étan t difficil e à prono ncer pour le lecteur étran ger , j'introduis ici un nou v eau nom: Velumbrella czarno ckii, pour désigner la forme dénommée provisoirement par Czar nocki Brzechowia brz echow ien sis.

Jene suis pas parvenueà déterminerplu s ex actemen t la forme dénommée par Czarnocki Brzechowia sp. Elle correspond probablement 'au x em prein tes incomplètes visibles dans le voisinage de Velumbrella czar- nock ii (pl. I, fig. 1et 2).

Le Professeur Roman Kozlowski a attiré mon attention sur ces fossiles.

Je suis heureuse de lui ex pr ime r ma 'profonde reconnaissance, car c'est

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338 ANN A STASINSKA

grâce à son initiative que j'ai entrepris de les étudier. Le matériel ras- semblé par Czarnocki ne subsiste que partiellement et a été retiré des décombres de l'Institut Géologique incendié au cours des hostilités. Il se trouve actuellement dans Iemuséede cet Institut à Varsovie. L'ensemble m'a été prêté pour étude et je tiens à exprimer ma gratitude au Dr Mme M. Zelichowska, conservateur du musée, ainsi qu'au directeur de l'Institut le Prof. E. Rühle. Je désire remercier Mme K. Pawlowska,fille de J. Czar- nocki, pour le prêt des notes manuscrites de son père et les informations qu'elle m'a fournies.

CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DES COUCHES DU CAMBRIEN INFÉRIEUR DES MONTS DE SAINTE-CROIX

Le Cambrien inférieur des Monts de Ste-Croix est composé de dépôts clastiques d'origine terrigène (schistes argileux,.quartzeux, grauwackes, quartzites

et

grès). Sur la base de la faune riche principalement en Trilobites, ila été divisé en plusieurs niveaux groupés en deux série s:

inférieure et supérieure. La faune de la série inférieure contient des formes apparentées aux scandinaves. La faune de la série supérieure a un caractère plus cosmopolite et témoigne des 'r elations avec les parties éloigné es de la province nord-atlantique. Velum brella czarnockii se trouve dans la série supérieure représentée par deux niveaux à Protolenus (les séries CIf et CIg).

Le grès contenant les Méduses est com posé de grains de quartz de 0,18 à 0,24 mm de diamètre. On y trouve en outre des grains plus gros, de 0,8 à 1,3 mm de diamètre. Tous les grains sont bien roulés. Le ciment se compose d'une substance argileuse qui remplit souvent les fissures dans les grains plus gros de quartz. En plus du quartz, le grès contient des débris de roches siliceuses et ça et là de la muscovite en fines paillet te s. Comme minéraux accessoires on peut constater, dans les lames minces, la présence de tourmaline; le zircon et le sagénite se trouvent dans le quartz sous forme d'inclusions.

PARTIE DESCRIPTIVE

VelumbreHa n. gen.

Der i vatio no minis : vel u m - voile , umbrella - petit parasol; Méduse pourvu e d'un velum net.

Diagnose. - Etant donné que le genre n'est représenté que par une seuLe espèce, la diagnose du genre est provisoirement la même que celle de l'espèce.

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VELUMBRELLA CZARNOCKII N.GEN., N.SP.

Velumbre Ha czarnockii n. sp.

339

1927. Medu sit es brzechowiensi s Czarnocki : J. Czarnocki, Kamb r i [ego fauna..., p. 194 (nomen nudum) .

1941. Brzech ow i a brzec howiensis Czarnocki; J. Czarnocki, Kamb ri u m im Sw iety Krzyà-Gebirge (manuscrit), (nomen nudum).

Holotypus: spé cim en pl. ï,fig. 1et 2 (positifet négatif).

Stratum typicum: Cam brien inf ér ieu r .

Locus typicus: Brzech ôw, grès des niveaux CI f et CI g, Monts de Sain te - Croix. Derivat i o nominis: le nom de l'espèce est donné en l'honneur de l'émin en t spècia -

Iiste des Monts de Sainte-Croix, Jan Czarnocki.

Diagn ose.- Méd use en forme dedisq ue rond d'undiamètre attei gn ant 80 mm. Doté probablement de 28 canaux radiaux, d'un velum ne t d'un diamètre de 28 mm et d'un champ central de 8mm de diamètre.

Matériaux .- 118 empreintes dont auc une n'est complète, et 7 qui ne contiennent que la moitié du disq u e (p l. I-IV); des autres sont de petits fragments. Cel a résul te non pas de l'état de conservatio n, mais de la dure té de la roche (grès quar t zeu x à grains grossiers) qui ne se fen d

pas à'I'end roit où se trouven t les fossiles. Ces empreintes sont soit des

positifs (convexes) au nom bre de ,42, soit des négatifs (concaves) qui.

constituent le reste du .mat èr iel. Dan s deux cas seu le ment (pl. 1, fig. l et 2) 'ïls ont :pu être réunis. Cer tain s représentent des disques plats; d'autres sont recourbés, légèr emen t concaves ou convexes; parfois la moitié du disq ue est recourbée vers le bas, forman t ainsi une couc he double (pl. III, fig. 2).

Sur cha q ue fragme ntse trouvent de u x sillons con cent r iques circu la ires, l'unpluspetit,l'aut re pl us grand; dessillonsradiaux partent dusiblon'Plus petit. Par contre, d'autres traces ne sont conservées que sur quel ques spécimens.

Description. - Les deb ri s de cette Méduse constituent des noyaux de roche d'en viron un demi-mill imèt re d'épaisse u r , sous forme de disques rond s d'un diam ètre variant de 55 mm à 80 mm.

Dans la partie cent rale du disque, s'imprimen t deux sillons con - cen triq ues dessinant deux champs ronds. Le champ le plus grand atteint un diamètre de 28 mm pour la plupart et le diamètre du champ plus pet it (fig. 19) atteint 8 mm à peine. Des str ies concentriq ues se des sinent su r ce dernier (p l. l, fig 1).

28 rayons, dont la longueur maxima égale 36 mm, partent du champ central (fig. 1 cr ).Tousles rayons sont droits et leur esp acemen t est àpeu près égal,variant de 6 à 8 mm à la périphérie du plus grand cer cl e selon /la dimension du disque. Les rayon s aboutissent le plus souvent au cercle central, probablement sans communiquer entre eux. La partie centrale

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340 ANNA STAS INSKA

est le plus souvent détruite et le parcours exact des secteurs terminaux des ray ons est difficile à observer .

Le champ le plus gr and est tr ès nettement marqué par un gros bord.

Sur certains spécimens (fig. 1v;pl. I, fig. 1) ilforme un anneau de 5 mm de Iar ge ur. Sur cet an neau se dessinent des str ies conce n t r iq ues (pl. l).

Des traces de courtes protubè rances partent du bo~d ex t ér ieur de cet ann ea u (fig. 1t; pl. I,fig. 1);la longu eur de la plus gra n de est de 10 mm.

i4

~+--if-- ---fi5

-9

7_ _- r -_ _

2

2.8

22 2i

Fig. 1. - Rep résentation diagram mati que de l'emprein te de Velumbre Ha czarn oc k i i n. gen., n. sp. cr canaux radiau x , t te nta cules, g cav it é centrale du système gastro-

vascu la ire, v velu m;grand. nat .

In t erprét ation de la structure. - Je cons idère que les fossiles décrits ci-dessus sont des empreintes de Méduses. Les stries 'concentr iq ues conservées par endroit corre spondent probablement aux traces des filaments musculaire s qui son t chez les Hydrom èduses plus fortemen t dév el oppés et concen trés sur le bord de l'ombr elle.

Les sillo ns radiaux corresponden t sans doute aux cana ux radiaux à espacement égal etdont le nombre,est constan t, égal prob ab lement à 28.

Ils partaient de la cavité centrale du sy st ème gastro- vascula ire conservé e sous forme d'un petit ch amp central ron d ,st ri écon centriq ue me nt.

L'anneau intérieur correspond probablement au velum . Su r un spécimen (pl. l) son bord intérieur se dessine nett ement et l'on peut en

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VEL U MB R EL L A CZARNOCK II N. GE N., N. SP. 341

déduire la largeurdu velum. Celui-ci'dev ait être 'Un anneau membraneux for tement musclé, ce dont témoignent les stries co nce n triq u es rappelant la st r uctu re du velu m de s Méduses conte mpor aines. Le bord extérieu r du velu m est conservé sous forme de sillon profon d et assez large. On pou rrait don c su pposer que le bord Iibre de I'ombrelle était doté d'un bourrelet formé par les nématoblastes (bourrelet urticant). De courte s tentacules partaient de ce bord . Elle s son t très nettement visibles sur un spécimen (pl. 1, fig. 1). .

Il est surpren an t que le s corps si délicats des Méduses aie n t pu laisser des empreintes au ssi nettes sur un dép ôt à gr ai ns gro ssiers. Il s'ag it probablement de s empre intes des parties dor sal es de l'ombrelle, car le bord du velu m passe à travers les canaux rad iaux . Dans le cas cont r air e, c'est- à- d iresi, au moment du rec ou vrement par ledép ôt , la partie dor sal e de la Méduse ét ait tournée vers le haut et la par tie ven t r ale reposa it su r le su bstratum, les canaux passeraient parle bord de velu m . Ce tte position dorsale est ide ntiq ue sur tous les spécimens . Une telle disposition (partie dorsa le vers le subst ratu m) ne paraît pas étonnante'si l'on tien t com pte du mode de vie de certa ines Méduses con tempor aines de l'ordre des Lim no medusae, com me p. ex. le genre Gonionemus (Russel, 1953, p. 401).

Cette Méd use est com m une près des côtes orien tales de s Etas-Unis. Elle vit .d ans la zon e littor ale , ce qui est exception nel, (Jar les Méd uses de ce grou pe vive n t plût ot en pleine mer. Les moeurs de ces Méduses son t singulières: el'les s'elevent du fond vers la surface et au mom ent où elles l'atteignent, elles se reto u r nen t su bitement, la cav ité buccale vers le haut, et dans cette .pos ition elles redescen den t vers le fond. Elles étenden t alors leurs ten tacules le plus large ment possible et absorbent ainsi la nourriture. Att eign ant lefond,l'animal nes'y repose que quelques instan ts, puis il serenv er sedenouveau et recom m en ce à s' élever.

A en juger Ipar la position, dans laquelle les traces de VeLum breUa czarnockii sont conservées, on peut supposer qu e cette Méduse avait un mode de vie analog ue et que , de ce fait, le s individus recouverts sur le fond par un affl ux su bit de sédimen t son t restés dans la position renvers ée.

Ce s Méduses devaient être assez plates, car dans le cas contraire elles n'auraient pu, après recouvrement par le dépôt , s'aplatir de telle sorte que leur emprein te prenne la forme d'un disq ue régulier. De même, le velum n'aur ait pu occuper une position exactement cen tr al e que si le corps était très plat.

POSITION SYSTÉMA T IQUE

On ne peut, sur la bas e du mat ériel ét udié, établir de comparaisons plus exactes en tr e les Méduses cambriennes de Brzec hôw et les formes

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342 ANNA STASIII/SKA

contemporaines . Nèan moins, qu elqu es dét ail s de structure fournissen t cer-taines indication s pour attrib u tion de cet te Méd use à un groupe dètermin é.

En premier lieu, l'a pr ésence du velum, qui deva it être fortement muscl é, permet de supposer. que VeLum bre Ila apparte nait caux Méduses à velum de la class e des Hyd rozoa. Le bord .libr e de l'ombrelle a laissé une deuxième trac e profonde et nette. Cela indiquer ait la présen ce d'un bourrelet ur tic ant , car ac té r is tique des Méduses appartena n t à l'ordr e des Trachylinida.Onpeutobserver égale me nt, sur lesempr ein tesdeBrz ech ôw, d'autres car actères de la st ructure des Méduses de cet ordre, p. ex. les tr aces de filamen ts musculair es cir cula ires, fort ement développés chez les Trachylinida contemporaines. Les tr aces nettesdes ten ta cules ind iq uent égale ment qu 'ils dev ai en t être assez rai ds, donc pleIDS, sans canal.

L'endodermeremplissant la par tie axiale des Trachylinida con tempor aines f.orme une ba guett e axia le , con fé rant ainsi aux tentacules une plu s gran de raideur , ce qui don n e de plus gran des chances de conservation à l'état fossile . Les traces des gonades ne sont pas visibles, ce qui fait penser qu'ell es dev ai en t être dispos ées Je long des cana ux radia ux. Par ex . dans le genre Pan ta chogon Maas, 1893 (Russel , 1953) de la famille de s Rhopal on em atid ae, le s gonades son t disp osées sur toute la longueur des cana ux radia ux.Une tel le dis p ositiondes gona des ne permet pas d'espérer que l'on retrouve des traces sur les spécimens fossiles.

D'au tres traits, caractéristiq ues des Tr ach ynemina e, corr esp ondraien t éga lemen t aux Méd uses de Br zech ôw , les 'Méduses app art en an t à cette sous- fam ille étant pla tes'et plus la r ges quehau tes. La mésoglée n'est pss abon d ante et la su bom brelle et le velum fortement muscl és. Par cont r e, le nombre de cana ux radia ux ne s'accorde pas, car chez les Tr ach yneminae récents il n'yen la que hu it .

Non seule me n t le mod e supposé de vie de VeLumbre LLa, mais pro bable- ment aussi l'asp ect devait évoq ue r ceux du Goni on emus contempor ain . Le genre Gonionemus appartien t à l'ordre des Limnomedusa e créé par Kr amp (1938). Cet ordre comprend .plusieurs genres!pr écédem ment incor- porés dans les Traohymedus ae. Ces deux ordr e s sont assez voisins . Le genre Gonionemus la été rangé dans Ia fam ille des Olindiidae, dont les représent ants ont en plus de quatre ou six can a ux radiaux sim ples ou ramifiés, des canaux suppléme ntaires conver ge n ts; ainsi ,p. ex. le genre Olindias possède, outr e quatre canaux princi:paux, de nombreux canaux supplémentair es qui ne débouchent pas dans la oav ité gastro-vasculaire.

On ne peut obser ve r comment se terminent les can aux radiaux dans le genre VeLumbreLla, car la par tie centrale n'est jamais conservée au point de pe r me t t re de suivre le tracé descan aux dans leurs secteurs terminaux,

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VELUM BRELL A CZARN OCKII N.GEN.,N. SP. 343

là où ils se raccordent au champ central. Il semble plûtot que ce sont des canaux droits aboutissant au champ central et non ramifiés, sans qu'on puiss e l'établiravec certitude.

Si l'on examine les Méduses ca mbr ie n ne s, à en juger par les descriptions de la littératur e à laquell e j'ai pu accéder, seuls deux genres pourraient être pris en considé ration : Beluineûa Sprigg et Ediacaria Sprigg du Cambrien inférieur de l'Australie. Les deux genres ont été incor por és conditionnell ement dans l'or dre Traçh ylinida. Beltanella diff ère par le nombre de can aux radiaux qui ne sont que quatr e, et par les gonades disposées en tre les can aux. Par contre , Ediacaria flindersi (Harrington & Moore, 1956, p. 74) sem ble avoir de nombreux caractères communs avec le genre Velumbrella. Chez Ediacaria s'est probablemen t conserv ée·la partieinférieure tournée vers le subst r atum ;par conséquen t , Le velumn'a pas pu s'imprimer aussi bien que dans le cas du genreVelum- brella. Le nombr e de can a ux radia ux chez Ediacaria est égalem en t sensible me nt supérie ur . Parmi les can aux visibles sur les emp rein te s (Harr in gton & Moore , 1956, p. 74), seul s certains abouti ssent à la partie cent r ale . Par con t re, les sillons plus courts sit ués entre eux sont probable- ment des par ties de canau x qui se trouv aie n t au-dessou s de l'ombrelle.

C'est'pourq uoi les canaux son t en général disposés irréguli èrement . Chez

Velumbrella , en général , les can au x ne sont visibles que partiellemen t;

par con tre, les sillons courts, qui sont pr obable ment la tr ace de la partie de canau x se tro uvan t au-dessou s de l'ombrell e, sont rar ement marqués.

En som me, il semble que Ediacaria pouv ait avoir env iro n 50 canau x radiaux ou un nombre inférieur de canaux principaux qui se ramifiaient . Leurnombr etotal était cependant supé rieur à celui du gen re Velum brella.

A la suite de la compar aison av ec les Méduses contemporaines et les descriptions des Méduses fossiles cam br ien n es, il semble que les genres Velumbrella et Ediacariapouvaient appartenir à une seule famille éteinte qu'il faudrait intégrer à l'ordre des Trachyrnedusae ou à l'ordre voisin des Limnom edusae.

Laboratoire de Paléozoologi e de l'Académ ie Polonaise des Sci en ces

Warszawa , mars 1960

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ANNA STAS INSKA

VELUMBRELL A CZ A R N OC K II N. GEN., N. SP. - MEDUZA Z KAMBRU DOLNEGO GOR SWI:E;TOKRZYSKICH

Str eszczenie

W piask ow cach dolneg o karnbr u Brzechowa w Gôrach Swietokrzyskich zostaly znalez ione prze z wyb i t ne go badacza geolog ii tych gor Jan a Cza rnockiego (1927) skam ie nialosci, rep rezen t u jq ce najpr awd opod ob n iej med u zy.

Zbiôr Cza rn ock iego zawie ra 118 odciskôw, z ktôrych ani jed e n nie jest calk o- wity (pl. I-IV). Wystepu ja one w postaci okraglych dyskôw 0 sre d n icach od 55 mm do 80 mm. W czesc i centra lne j kazdego z nich zaznaczone sa dw ie wspôls rod kowe bruzdy zarysowujace koliste pola. Wieks ze pole , 0 sredn icy 28 mm, odpowia da Z8-

pewn e zagiel ko wi (ve lum). Brzeg zagielka zachowany jest wpostaci glebok ie] bruzd y Mozna by wobec tego pr zypuszcza é, ze brzeg umbrelli zaopatrzo ny by l w wal ecz ek utwor zon y przez nem atoblast y . Od tego brzegu odchodzily krôtkie czulki (pl. 1).

Mniejsze pole 0 sre d nicy 8 mm moze byé sladern jarn y gastro-wask u larne],od ktôre]

odchodzilo 28 kanalôw promien istych, zachowanych w postaci bruzd w rôwnych cd sie bie odleg los ciach.

Zadziwiajace jest, ze de li k atne cia la meduz mogly pozostawié tak wyrazne slady na gruboziarnistym osadz ie. Najprawdop od obniej cdcisnela sie czesé umbrelli od st r ony grzbietowej .Vet umbreHa mogla prow ad zié podobny tryb zycia ja k wspôl- czesna medu za z rodzaiu Gon i on emu s, posp olit a u wybrzezy wschodnic h Stanôw Zjednoc zon ych, ktôra opusz cza sie na dno w pozycji odwrôconei. Dzle ki temu osob- niki zasyp an e na dnie przez nagly dopl yw osad u utrw alily sie w podobnej po- zycji.

Na podstawie zach ow a nego mateniatu nie rnozna przeprowadzié scis lejszych porôwnari miedz y meduzami z Brzec howa a medu zami wsp ôlczesn ymi i kopaln ymi.

Wydaj e sie jed n a k, ze Vetum breHa zb liza sie na j ba r dziej do rodzaju Ediacarla Sprigg z kambru dol nego Australii i ze oba te rodzaje mogly nalezec do jednej wymarl ej rod ziny , kt ora nalezaloby zaliczyé do rzedu Trachymedusae lub blisk iego mu Limnomedusae.

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VELUM BRELL A CZARNO CKII N.GEN .,N. SP.

OBJA SNIENIA DO ILUSTR ACJI

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Fig. 1 (p. 340)

Schematy czna rekonstrukcja Velu mbrella czarnockii n. gen., n. sp.; wielk. nat.

cr kanaly promienist e, t czulki, g [ama sys te m u gas t r o-w as k u lar nego, v zagtelek.

Velumbrella czarnoc kii n. gen., n. sp. Pl. I .

Fig. 1,2. Okaz najl epiej zach owany (pozytyw i negatyw) ze sladami velum czulkami; X 2/3.

Pl. II

Fig. 1. Dwa okazy przed stawiaj ace plaski e tarcze z brzegami velum w posta ci gleboklch bruzd i ze sladami czulk ôw, W sr od k u dysku - od cis k jarny centralnej ; wielk. nat.

Fig. 2. Dwa okazy przedstawiai ace wyp ukle tar cze z dobrze widocznym brze- giem velum; X 4/5.

Pl. III

Fig. 1. Okaz przedstawiaiacy plaska tarcze z brzegiern velum w post aci szero - kie j bruzdy, wielk. nat.

Fig. 2. Okaz z pclowa tar czy podgieta pod spôd; X 3/5. Pl. IV

Fig. 1-6. Schemat y wykonan e z szesci u najlepiej zach owa nych okaz ôw. Po- wierzchni e krop kowa ne odpowi ad a j a czescl om zach ow anym.

AHHA CTACMHb CKA

VELUM BRELLA CZARNOCKII N. GEN., N. SP. - ME,ll;Y3A H3 HIIDKHEfO KEMBPHJI CBEHTOKP)KHCKHX ror

Pe31O.Me

B neC"l.JaHMKaX HMJKHerO KeM6p MH Bp JKeXOB a B CBeHToKpllŒCKMX I'op ax, JIHOM qa pHo!~KMM - BbI,l\alQll.\MMCH MCCJIe,l\OBaTeJIeM reOJIOr MH 3TI1Xrop - 6bIJI M Hat1:,l\eHbl B 1927 r. oKaMeHeJIOCTJ1, npeztcr aan arounre no nceü BepoHTHoCTH Me,l\Y3bI

KOJIJI eK~l1H qa pHOI~Koro 3aKJIIQ"l.JaeT 118 OTne"l.JaTKOB, M3 KOTOpbIX HM 0Al1H He HBJIHeTCH nOJIHbIM (rrn. I-IV). Bs rcryna ror OHM B BH,l\e Kp yrJIbI X ,l\MC KOB ,l\MaMeTpOM OT 55 no 80 MM. B uearpam.aoü xacrn KaJK,l\OrO 113 HMX l1MeIOTCH nne KOH~eHTpM­

"l.JeCKMe 60P03,l\bI, o-repxa a aroume xp yrooôpaaasre nOJIH. Borrs u ree nOJIe ,l\MaMeTpoM 28 MM OTBe"l.JaeT no aceü BepOHTHOCTM napyc y (velum). Kpa a napyca COXpaHMJICa B Bl1,l\e rJIy 6oKot1: 60P03,l\bI. BBM,l\Y sr oro MOJKHO 6bI rrp en n on arar s , "l.JTO xp aü YM6peJIJIH MMeJI BaJIMK, 06pa30BaHHbl t1: HelltaT06JIaCTaMM. OT sroro xp aa np OTHrM-

5 Acta Pala e on t ol ogica Polo n ica Nr 3

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346 ANNA STA S INS KA

BaJUfCb KOpOT Kl1e urynam.nsr (nJI. Il. Men s uree nOJIe Al1aM eTpOM 8 MM MQ}Ke T RBJIRTbCH CJIeAOM raCT p O-Ba CK Y JI H p H OH HMbI, OT KOTOPOH npoTHrJ1BaJIOCb 28paAI1- aJIbHbIX KaHaJIOB, COXpaHI1BIllI1XCH B BI1Ae 60P03A Ha 0AI1HUKOBbIX B3UI1MHbIX pac- CTOHHHHX.

YAH B I1 T e JI b H O, 'lTO HeLKHbIe Te JI a MeAY3 MOrJII1 OCTaBI1Tb CT OJIb OT'leTJII1Bble CJIeAbI Ha rpy603epHI1CTOl\l ocamce. HUI160JI e e BepHTHO, 'lTO or ne-ra ranacs Cnl1HHaR CTopOHa YM 6 p e JI JI I1. Velumbrella 1\I0rJIa BeCTI1 06pa3 LKH3HI1 nOAo6HblH COBpeMeHHO}1

MeAY3e POAU Gon i on em u s, 06bl'lHOH y BOCTO'lHbIX n06epeLKI1H COe AI1HeHHblX llITa- TOB AMepI1KI1, KOTopaH onYCKaeT CH Ha AHO B nOBepHYTOM nOJIOLK eHHI1 . BJIar OA a p H

orosry, 3UCbUIaHHble Ha AHe OC06H BHe3anHbIM npHTOKOM ocaznca 3a K p e nJU IJII1 Ch B 3TOl\l nOJIOLKeHI1I1.

Ha OCHOBaHl111 COXpaHI1BIllerOCfl MaTepl1 aJIa HeB 03M Q} K H O npOB eCTYI 60JIee TO'I- msre cpaBHeHI1R MeAY3 113 Bp LKeX OBa C COBpe~œHHbIMI1 YI I1CKona eMblMI1. I IpeA- CTaBJIReTCH OAHaKO, 'lT O Vel u mbrella 6JIYI3Ka 60JIee acere POAY Ed iacari a Sp r igg 113 HI1LKHerO Ke M 6pl1H AB CT p a JI l111 11 'ITO oôa 3TI1 pona MOrJIYI npl1H a A JI e :1K aTb en- HOMY 11 TOMY LKe CeMeHC TBY Bb IMepilleMY, xoropoe CJIeAOBaJIO 6bl OTHeCTI1 K OTPHAY

Tra ch ym edu sa e I1JII1 6JI H 3 K OrO eM Y Limnomed usae .

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EXPLICATION DES PLANCHES

VeLumbrella czarnockii n. gen., n. sp .

Pl. r

Fig. 1,2.Em prein tes,positi ve et négativ e, de l'échantillon le mieux conserv é, portant des tra ces du velu m et, aut ou r de lui, des tentacu les; X 2/3.

Pl. II

Fig. 1. Deu x spécim ens aplatis, por t ant de profo nd es em pr ein t es du reb ord du velum, accom p agné es de tr aces des tentacules. Au milieu du disqu e moulage de la cavité cen tr ale; gran d. nat.

Fig. 2. Deux spécime ns con v exe s à reb ord du velu m netteme nt marqué; X 4/5.

Pl. III

Fig. 1. Un spécim en ap lat i, porta nt une large et profonde,em p rein t e du re bord du velu m ; grand . nat.

Fig. 2. Un sp écimen à la moitié du disque repliéeen de ssous; X 3/5.

Pl. IV

Fig. 1-6. Diagr amme s de six écha nt ill ons les mieux con s erv és. Les surfaces en grisé corresp on de nt aux par t ies conse r vé es.

(13)

ACTA PAL A E ON T O L OGIC A POLONIC A. VOL.V A.ST A SINS K A. PL.I

,

2

(14)

ACT A PA L A EO NT O L O G IC A PO LON I CA. VOL .V A.5 TA 5IN5KA . PL.II

2

(15)

ACT A PAL A EONT OLOGIC A PO LON I CA, VO L , V A,STASI NSK A, PL,III

2

(16)

AC T A PALAEONTOLOGICA POLONICA. VO L.V

3

A.STASINSKA, PL.IV

2

4

5 6

Cytaty

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