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Pologne Litteraire : revue mensuelle. A. 4, 1929, nr 33 (15 juin)

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ifi numéro, 40 centimes suisses (80 groszy)

O L O G N

LITTERAIRE

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V

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L

L

E

D ire ctio n :

V a rso v ie ,

Z lota

8

, tél. 132-82;

adm inistration, publi­

cité :

B o d u e n a

1

,

tél. 223-04

S u ccu rsale d 'a dm in i­

stration: Paris, 123,

b ou l.

St.

G erm ain ,

Librairie G e b e t h n e r

et W o l f f

A bon n em en t d'u n an:

4 francs suisses

Nr. 33

Varsovie, 15 ju in 1929 •

Quatrième année

Avant toute autre scènet le Théâtre Polonais monte la dernière pièce de G. B. Shaw

ment lui, le roi, qui seul est ca p a b le d 'en d igu er le flo t m ontant de la ré v o lu ­ tion. Et surtout au m ilieu de tous ces person nages m asqués, costum és, ce roi c'est l ’A n gleterre, tandis que tou s les autres ne sont que „L évia th a n “ .

M ais dans cette lutte qui se rengage ch aqu e jou r les chances sont inégales. L e roi p orte I f ch arge d e tou te l'im p o ­ pu larité attachée à sa dignité q u 'on a accou tu m é d 'id en tifier a vec la tyrannie; eux, ses adversaires, sont arm és de toutes les m axim es dém ocratiqu es qui passent p ou r l'essen ce mêm e de la liberté. Ce qui les fait enrager surtout, c'est le droit de „ v e t o “ qu'a le roi. S ’ils arriven t à le lui arracher, ils seront seuls à jo u ir du pou voir. O rr ce d roit est un vestige du passé prodigieu sem en t im p op u la ire! M ar- gré que les rôles aient changé, m algré que le roi ne p r o fite de son d roit que p ou r d éfen d re le p eu p le con tre le b ri­ gandage des grands industriels, on est tou jou rs sûr de gagner la partie con tre lui en lançant ces m ots d 'o rd r e à effet in fa illib le: „ l e peu ple, la dém ocratie, la constitution, la lib erté” ... Le président du C on seil P rotée p résen te au ro i un ultim atum : ou bien celu i - ci abdiqu era

les plus belles p ério d e s ! P rotée met en jeu toutes ses facultés oratoires et, la voix g on flée de larm es, p ron on ce un d is ­ cours où il fait au roi ses a dieu x avec toutes les cérém onies d'usage. L e roi 1 écoute, un petit sourire énigm atique aux lèvres. ,,Mais, excu sez, M essieurs, nous ne nous quittons poin t défin itiv e­ ment, je ne ren once pas à ma carrière politiq u e, au contraire, je com pte y en ­ trer pou r de b o n ". — „C om m ent l'en ten - dez-v ou s d o n c ? " — „M ais, j ’a b diq u e en faveur de m on fils tous mes titres et toutes mes dignités, et je me présente aux prochain es élection s dans ma c ir ­ con scrip tion "... Le président du C on seil pâ lit: ce roi, in offen sif sur son trône, pou rrait bien devenir extrêm em ent d a n ­ gereu x en qualité de député, de ch ef de parti. Les ministres sont désappointés', et P rotée s'em presse de déchirer son u lti­ matum. T ou t restera com m e par le passé, la crise p olitiq u e est con ju rée.

V o ilà le résum é du prem ier et du troisièm e actes que rem plit presq u e en ­ tièrem ent une discu ssion p olitiq u e. Le roi, un des raisonneurs typiq u es des c o ­ m édies shawiennes, p la cé sur le trône | par le ca p rice de l'auteur, nous charm e J e ne suis pas sans sa voir ce q u 'il y a

de peu gentil et d e périm é dans la coû - tum e de discu ter sur l ’âge de n otre p r o ­ chain. T ou t écrivain, d 'a illeu rs, a l’âge q u 'il p a ra ît: c ’est ainsi au m oins q u 'on p ou rra it travestir le p rov erb e gén éra ­ lem ent connu. C ependant, j'a i de la pein e à ne pas com m en cer ce com pte - rendu pa r une a llu sion à l'éta t civil, à ne pas n oter un fait si rare et si récon forta n t pou r les gens de lettres, qui pou rraien t se sentir p lu tôt attristés en observant par - ci par - là q u elqu es cas contraires. D is o n s -le d on c carrém ent: l'auteur d e la com éd ie don t je vais p a rler a soix a n te- d ix ans bien sonnés. En con sid éra n t le dom aine de la littérature, je n’y trou ve rien d 'a n a logu e. G oeth e et A n a to le F ran ce ont jo u i a vec sérénité des fruits de leur b e lle réputation. Seul V olta ire, peu t-être, tout vieu x, con tin ua à vivre, sa plum e à la main, luttant ju sq u 'a u bout, iro n i­ sant, construisant et dém olissant. M ais lui non plus, à cet â g e -là il n 'écriva it plus de com édies. Q uant à Shaw, le m oyen, je vou s en prie, de négliger cet h éroïsm e d'écrivain , con sistant dans le fait que ce vieu x bonh om m e don t la v er­ deu r p a rticip e du m iracle, au lieu de se

de se p la in d re de la n ullité de l'a ction . L ’a c tio n ? n 'e s t-ce pas justem ent tou s ces p rop os qui se heurtent, p rop os acérés, déb ord a n t d 'in tellig en ce et d 'h u m ou r?

Et puis, con sidéron s que le su jet lui- mêm e, — le pou voir, la dém ocratie, le peu ple, le socialism e, — le sujet, d is -je , en est un qui se prête d ifficilem en t à un ren ouvellem en t, et les m eilleurs m ots à effet q u 'il suggère ne paraissent q u e l­ q u efois que de vieilles rengaines. Et c e ­ pendant, Shaw trouva à dire là-dessu s des ch oses intéressantes et qui le sont dou blem en t, vu que tous les cou p s visant l'id o le de la souveraineté du p eu p le y sont portés par un vieu x ch a m pion du socialism e. Pas un seul m on arch iste des plus arden ts n'a com p osé une a p olog ie de la roya u té aussi persuasive; pas une seule fém iniste des plu s passionn ées n'a en trepris une a p o lo g ie de la fem m e aussi hardie. L e seul élém ent a ctif qui s 'em ­ p lo ie à assurer l'e x is te n ce d e l'E tat est rep résen té dans la p ièce par deu x fem - m es-m inistres et un roi. T ou s les autres person nages ne sont qu'un ram assis d 'im ­ b éciles ou de vauriens. Et les pa roles don c, et les id é e s ? C h aqu e fois q u 'on p ron on ce une p a ro le auguste, tout le

pfyot. Brzozowski

K in g M agnus and B oa n erg es

(K A Z 1 M IE R Z J U N O S Z A - S T Ç P O W S K 1 and B O G U S L A W S A M B O R S K I)

laisser en censer dans une attitu de figée, esquisse un pas de danse en m ontant sur le tréteau, et qui sait prod u ire, e n ­ core, dans un genre littéraire des plus dan gereu x, des choses in édites d ’une fr a î­ cheur adm irable.

Et a vec q u elle con scien ce il cou rt ce risq u e! A u cu n e tentative d ’esquiver sa tâche. P renon s au h asard le prem ier acte. V o ic i plu sieurs person nes qui s'asseyen t en scène l'u n e à cô té de l ’autre et qui parlen t. C ela dure un quart d'heu re, une dem i-heu re, et puis cela con tin ue encore... E t le p u b lic est là qui écou te a vec une attention soutenue, et person ne n 'a l'id é e

m on de s 'e s cla ffe de rire, des d eu x côtés de la ram pe indistinctem ent.

C ela ne veut pou rtan t pas dire que Shaw se soit fait une in fid élité à lu i- même. B ien au con traire, ce q u 'il y a tou jou rs eu de plus essentiel dans son acte de fo i ç 'a été le cu lte d e l'hom m e. Les idées ne sont rien: on peut les d é fi­ gurer et les déguiser tant q u 'on veut: c est l'hom m e qui est tout. Q ue, dans la com éd ie d e Shaw, cet hom m e se trouve par h asard présent sous le dais qui sur­ m on te son trôn e et q u 'il soit absent parm i les représentants du p eu ple, ceci résulte de la co n cep tion m êm e de la p ièce

qui se passe „d a n s un avenir ra p p ro ch é ". I un adversaire terrible. C e ro i représen te Cette p ièce com p orte d eu x plan s: l'un I la con tin uité d'u n e idée pu isqu'il est p er- d 'eu x est celui d e l ’hum anité en général, J m anent; il rep résen te aussi l'intégrité

ses droits, ou bien le C on seil en a p p e l­ lera au peu ple. C 'est au p eu p le de d is ­ p oser et de ch oisir entre la constitution et le despotism e. M ais le roi n 'est pas du pe de ce m arché. Il n 'a ccep te pas de jou er la partie qui, d it-il, aboutirait à sa défa ite si e lle était gagnée, et à son anéantissem ent, si elle était perdue. Le roi d on c ch oisit d 'a b d iq u er en faveur de son fils. Le p résid en t du C on seil chante v ictoire: c'est que le jeune p rin ce d e G a lles se prêtera à tou tes ses v o lo n ­ tés avec plus de sou p lesse que ce vieu x rusé de ro i qui con n a ît si bien tous les dessous de la p olitiq u e. A lo rs , en avant

de son in tellig en ce et de sa sagesse, de son hum anité, de son scepticism e et de sa grâce. Il rem porte sur ses ennem is p olitiq u es des v ictoires faciles, trop fa ­ ciles à n otre gré. Car, il faut bien le dire, Shaw a un peu sim p lifié sa tâch e en faisant de ses représentants du p eu ple un tas d 'im béciles si m onstrueux que lui seul socia liste ém érite a pu p ren d re une telle liberté. Le m arquis de F iers, lui, se croy a it tenu à plus d im partialité.

L e d eu xièm e a cte est une sorte d 'in ­ term ède où l'o n nous rep résen te le roi dans sa vie privée, aux prises a vec sa ,,fa v orite". Et, de m êm e que dans les G. B. S H A W

l'a u tre est purem ent anglais. La dom in a ­ tion anglaise sur l'univers, sa suprém atie com m erciale, a atteint son plus haut point. L 'A n g le te rre n'est plus q u ’un parasite vivant aux dépens du mond.e entier. Ses habitants, com blés de tou te sorte de biens, se désintéressent com plètem en t des a f­ faires publiques. A u cu n de ce u x qui ont qu elq u e m érite ne s 'o c cu p e tant soit peu de politiq u e, ch ose vilaine entre toutes. Le C on seil des m inistres n 'est qu'une b a n d e d ’individus qui d ’a illeu rs font sem blant de gouverner. P ou r ce qui en est dans la réalité, le pa ys est gou vern é par un m onstre om n ipoten t: un trust in du striel. C elu i-ci ne pren d en co n sid é ­ ration que ses intérêts égoïstes dissim u­ lés derrière la fa ça d e de la ,,dém ocra tie". En fa ce d 'eu x se dresse le roi. C 'est un roi don t le p o u v o ir est extrêm em ent lim ité, mais qui, de par le fait seul de la stabilité de ses fon ction s et d e ses a p ti­ tudes p erson n elles, est, p ou r cette clique,

n ’étant poin t ob lig é de se pou sser dans le m on de; il a des vues larges, pu isque c'est du haut d e sa situ ation q u 'il en ­ visage tou te chose. Et c ’est grâ ce à un p a ra d oxe, si cher à Shaw, que ce roi d e ­ vient, par la fo rce des choses, un tribun du p eu ple. Ses p rivilèges les plus co n ­ traires à l'esp rit du siècle, son d roit de „v e t o " haï des dém ocrates devienn ent le seul refu ge du peu p le con tre le m on a r­ chism e avid e et absolutiste du „L év ia - than". Car, dans cette sin gu lière co n te ­ station, tous les travers les plus décriés de l'a n cien m onarchism e sont devenus l'a p a n a ge des représentants du peuple. C 'est à eu x que sont échus en héritage la corru ption , le n épotism e et le systèm e p rotection n iste; ce sont eu x qui ont leurs flagorneu rs; ce sont eu x qui sont aussi aveuglés que les m onarques d'antan. Ils ne voien t poin t la révolu tion qui s ’a p ­ proche. C elui qui la v oit venir de son p oste élevé, c'est le roi. Et c'est ju

ste-pbot Brzozowski

K in g M agnus and H is F a v orite Orinthia

(K A Z 1 M 1 E R Z J U N O S Z A S T E P O W S K I and M A R J A P R Z Y B Y L K O -P O T O C K A )

K in g M agnus in O rinthia s B ou d oir

pbot. Brzozowski

p\)ot. Brzozowski

(2)

P O L O G N E L IT T E R A IR E

■Ns 3 3

pbot. Brzozowski

N icobar, M in ister o f F oreig n A ffa irs (L U D W 1 K F R 1 T S C H E )

D as P oln isch e T h ea ter A rn o ld S z y f- mans in W arsch au brachte, so b erich tet u nser K o r resp o n d en t, g estern die U rauf- führung d er n eu esten K o m ô d ie v on B e r ­ nard Shaw heraus, die in d er p oln isch en U eb ersetzu n g ,,D er g ro ss e J a h rm arkt", in d er d eu tsch en „ D e r K a iser von A m e - rik a " b e tite lt ist. M an gab sich aile M iihe, sich d er E h re ein er so lch en in ter- n ationa len P rem iere w ürdig zu erw eisen , und h atte für die T ite lr o lle in J u n osza - S tçp ow sk i, d er v ielen als d er b este le - b en d e p o ln isch e S ch a u sp ieler gilt, ein en b eso n d ers g e eig n eten T ra g er zu r V erfü - gung. D ie p oln isch e P r esse h atte seit W o ch en das litera rïsch e In te r e s s e auf Shaw k o n z en triert, und u nter den Zu sch au ern sass auch d er p oln isch e S taats- prasid en t, P r o fe s o r M o scick i. T rotzd em h atte d er p o litisch e Schw ank nur einen b esch eid en en A ch tu n g serfolg .

D as T hem a bild en die S chw ach en d er d em ok ra tisch - p a rlam en ta risch en M o n a r­ ch ie en glisch en Stils, die sich ab er allen B issig k eiten d es A u to r s zum T ro tz am E n de bew ah ren . D er k lu g e M on arch , der sich nur b ei sein en b eid en F rau en als sch w ach erw eist, ist d en P a rteih a u p tlin - gen in sein er verfassu n gsm assigen R o lle sch liesslich seh r an gen ehm , d roh t er doch, fa lls man ihn zur A bd an k u n g zw in gen so llte, m it d er A u fstellu n g sein er eig en en P a rlam entska nd id atur. D as a iles w ird le id e r zu ausführlich hin und h er d isku - tiert. Shaw hat o ffen b a r s e lb e r das G e- fühl geh ab t, es reich e n ich t rech t zu ein er K o m ô d ie und fü g te d ah er ein en ganzen A k t m it D ia log en z w isch en K ôn ig und F a voritin ein , d er ab er nur erm üd et, und ein e w itzig e S zen e, in w e lch er d er am e- rik an isch e B o ts ch a îte r die R ü ck k eh r s e i­ n es L a nd es in das britisch e W e ltreich an m eld et, oh ne dam it ein en rech ten A n - sch lu ss an das H au ptth em a zu fin den .

F ü r d ie d eu tsch e A u ffü h ru n g w are das S tiick sich er durch en tsch lo ssen e S trei- chungen zu retten , w ah ren d man in W a r ­ schau den g rossen Iren als R e s p e k ts p e r - son b eh a n d elte, w ar er nun einm al nicht v ertrà gt.

(B .: „ B e r l i n e r T a g e b l a t t " , 15.6.1929). *

C e tte p ièce, e x tr êm em en t d ifficile à jo u e r p ou r a rriver à la fo is à êtr e dans la n ote vou lu e par l’a u teu r et à in té r e s ­ ser le pu b lic, a é té m a gn ifiq u em en t p r é ­ s e n té e au T h éâ tre P olsk i, d ont le d ir e c ­ teur, M. A r n o ld S zyfm a n s ’es t surpa ssé à c e t te occa sion . La m ise en sc è n e est p a rfa ite. D ans ces d éco rs tou t à fait au p oin t, le s a cteu rs on t b ra v em en t assum é leu r tou r d e tâ ch e: M . J u n osza -S tq p ow sk i ( l e roi M a gn u s), M m e M a rja P r z y b y lk o - P o to c k a (la favoriteJ, M . B ogu sla w Sam- b o rsk i ( l e d ém a gogu e B o a n e r g e s ) on t é té p a rticu lièrem en t applaudis.

L ’ é lite d e la s o c ié té v a rsov ien n e et n o ­ tam m ent le p r ésid en t de la R ép u b liq u e p olon a ise, M . Ig n a cy M o scick i, on t a c ­ cu eilli trè s fa v o ra b lem en t la p iè c e , mais il es t év id en t que, en d eh ors de l ’attrait su scité pa r un nom aussi connu que celu i d e Shaw, la sym p a th ie allait su rtou t au x in terp rètes.

(„C o m o e d i a ", 17.6.1929). *

M r. B ern a rd Sh aw ’s lo n g -e x p e c te d p la y , „T h e A p p l e C a rt", w as p e rfo rm ed last night at the P o ls k i T h ea tre.

A il the sea ts had b een b o o k e d tw o d a ys in ad vance, and th e h ou se w as crow - ded. T h e m em b ers o f th e au d ien ce had b een e s p e c ia lly a sk ed to w ear even in g d ress; the P r ésid en t o f the R ep u b lic, his M in isters, and m em b res o f high P olish s o c ie ty w ere p resen t, and the occa sion had, in g én éra l, the a tm osp h ère o f a gala p erform a n ce.

T he a u d ien ce ga ve the p la y a sp len d id rece p tio n . T he a n ti-d ém ocra tie idea that runs through it and its criticism o f P a rlia m en ta ry g ov ern m en t had a p a rti- cular a p p ea l; and the c h ie f a c to r in it said a fterw a rd s that th e p la y lo o k e d as if it had b een es p e c ia lly w ritten fo r P olan d .

A s a m a tter o f fa ct, „ T h e A p p le C a rt”

is less w itty than m any o f Sh aw ’s p lays. T h e m a jo rity o f the ch a ra cters are rat her u nreal and u n in terestin g ; and o n ly the p a rts o f th e K in g and o f O rinthia ga ve rea l op p o rtu n ities fo r acting. B oth th ese p a rts w e r e p la y e d brillia n tly. M m e M a rja P r z y b y lk o - P o to c k a g a v e a b ea u tifu l d isp la y o f h er artistic q u a lities; and M. S tçp o w sk i, as the K in g, brou gh t the h ou se d ow n in the first and last acts.

T he au d ien ce also c h e e r e d the acting o f M . S a m borski as a r e d -b lo u s e d M in i­ ste r o f T ra d e; and a n oth er p op u la r cha- ra cter w as a F oreig n M in ister who lo o k e d strik in g ly lik e Sir A u sten C ham berlain. T he g én éra l staging and p rod u ction w ere e x c e lle n t, and M r. S o b ien io w sk i’s ren d e- ring o f S h aw ’s d ia logu e into p e r fe c t P olish is w h o lly adm irable.

T h e P r ésid en t, M . Ig n a cy M o scick i, s eem ed v e r y p lea sed with the p la y, and sa id : „ I sh all b e leavin g W a rsa w to- m orrow with M r. Shaw 's p h ilo so p h y in m y h e a d ". T h e p ro fess io n a l critics,

ho-pbot. Brzozowski

P roteu s, the P rim e M in ister ( G U S T A W B U S Z Y flS K l)

pb''t. Brzoztwski

L ysistrata , the E lectro m istress G en era l ( E W A K U N IN A )

d eu x autres actes nous avons vu tous les anciens attributs de la roya u té passer

dans le cam p des représen tan ts du

p e u p le : nous v oy on s ici la roy a u té d 'a n - tan se n icher p a rtou t ailleu rs que dans la person n e du roi, que dans cet hom m e d ou x et in telligen t, mais qu i m anifeste des goûts on ne peut plu s b ourgeois. Sa m aîtresse, une ancienn e bou rgeoise, rêve a u x splen deu rs du trône, aux d é ­ lices d'h u m ilier la vile p o p u la ce, aux fêtes et aux jou issances.

Et c ’est là que se p la c e une scène dans le gen re très shaw ien. L e ro i s 'a r ­ rach e aux étreintes d e sa m a îtresse pou r n ’être pas en re la rd chez lui à l'heu re du thé. O r la rein e n'aim e pas à a tten ­ dre son épou x, et le roi tient p a rticu liè­ rem ent à l'a ccom p lissem en t régu lier de ce rite jou rn alier. M ais sa m aîtresse, fu ­ rieuse, le ga rd e de force, le ren verse sur un can apé, piétin e son corp s roy a l, ju s q u ’à ce q u 'en fin , tous deu x, ils s 'é c ro u ­ len t sur le p a rq u et et s 'y rou lent. Puis le roi, éch evelé, les vêtem ents plein s de p ou ssière, se lève d e terre p ou r a p p ren d re d e son ch am bellan que Sa M a jesté la rein e l'a tten d devant sa tasse de thé.

In épu isa b le dans ses sa illies riches d 'id ées, Shaw im agine à la fin de sa p iè c e la farce que voici. A u m om ent où le roi et son épou se prenn ent tou t b o u r­ geoisem en t leu r thé, l'a m b a ssa d eu r des E tats-U n is pa ra ît en dem andant au roi une au d ien ce im m édiate p ou r une a ffa ire d ’une extrêm e im portan ce. Les Etats- Unis, d it-il, a vec em phase, se sont sé­ pa rés de leu r m é tro p o le et ont p r o ­ cla m é leu r in dép en d a n ce. M aintenant, ils s'en rep en ten t désiran t annuler la d é c la ­ ra tion d e l ’in d ép en d a n ce et se soum ettre à l'A n g le te rre . B ien sûr, ils com pten t le fa ire con form ém en t aux prin cip es m o ­ dernes d 'a u ton om ie. La rein e à cette n o u v elle est p rise d'u n d élire p a trio ­ tiqu e; quant au roi, il écou te tou t co n ­ fus, le fron t rem bruni. Il com p ren d très b ien ce qui se dissim ule sous ces phrases fleu ries; c'est „ l e L év ia th an ". Si les d eu x pu issan ces ven aient à se fon d re, il est évid en t que l'A m é riq u e qui rep résen te des a ffa ires com m ercia les plu s im p o r­ tantes q u e son a ssociée ne fera it de c e lle -c i qu'un e b ouchée. C 'est une fu sion d e sociétés p a r actions. „C 'e n est fini d e l'A n g le te r r e ” , dit le roi.

On suit cette p ièce d e Shaw a vec un in térêt passionn é dû tou t d 'a b o rd à l'a c ­ tu alité des questions que l'a u teu r y sou ­ lève. E lle a p p orte une p récieu se co n tri­ b u tion à la gran de révision des idées q u 'on est en train d 'en trep ren d re dans le m on d e entier. D es m ots, des form u les on t vieilli, leu r con ten u id é o lo g iq u e s'est ta n tôt p erd u et ta n tôt tran sform é. Et p u isq u e les hom m es, p ou r s'en ten d re m u­ tuellem ent, se servent tou jo u rs de f o r ­ m ules, il en résu lte des con fu sion s qui, b ien des fois, rendent leu r entente co m ­ p lètem en t im possible. L 'hu m an ité ch erch e d on c p ou r s'en ten d re des sym b oles n ou ­ vea u x et elle p r o c è d e à la révision des anciens. La pou rsu ite des m ensonges qui s 'y sont accu m u lés n 'a jam ais eu plus d 'im p o rta n ce q u 'en ce mom ent.

V o ilà com m en t il faut in terpréter cette p iè c e du v ie u x ch am pion d e la lib erté, une p iè c e qui pou rra it sem bler réa ction n a ire au gré d e q u elqu es-u ns, et qui, au fon d , p rêch e ardem m ent le p r o ­ grès.

B o y - le l e n s k i.

p b 't Brzozowski

Crassus, th e M in ister o f C olon ia l A ffa irs ( K A Z I M I E R Z S Z U B E R T ) C om m e „ F ig a r o " Ta an non cé, c'est à un grand th éâ tre p olon a is de V a rsov ie que M . B ern a rd Shaw a r é s e r v é le d roit de jo u e r sa d ern ière p ièce, en co re co m ­ p lè te m e n t in éd ite: „T h e A p p le C a rt". A d a p té e pa r un écrivain d e ta len t, M. F lorja n S ob ien iow sk i, la n o u v elle p ièce d e M. B ern a rd Shaw es t une com éd ie p olitiq u e, e t bien que l'auteur p la c e l’ é ­ p o q u e de son action dans la d eu xièm e m oitié du v in gtièm e siècle, l’ oeu v re est d'une haute actua lité, p u isq u ’ e lle ab ord e le s p r o b lèm es m u ltiples et co m p le x e s de ta vie p u b liq u e d e l ’E u rop e d ’au­ jo u rd ’hui. L e s u je t d e la co m éd ie est le co n flit en tre le R o i e t le C on seil d es m i­ n istres rela tiv em en t à la crise du pou voir. C om m e dans to u tes les o eu v re s d e Shaw, bon n om bre d ’ ép iso d es e t de fragm en ts son t une sa tire terrib le co n tre l’A n g le ­ terre, ainsi, d ’ailleu rs, que co n tre l’ in ­ d u strie, le com m erce, les fin an ces, les m oeurs, la vie so cia le et p u b liq u e non seu lem en t d e T A n g leter re, mais du m onde en tier, dans le q u e l le co n flit du p ou v oir jo u e, d ep u is un certain tem ps, un rô le essen tiel.

„T h e A p p le C a rt" p o s s è d e une série d e brillan ts r ô le s m asculins, parm i l e s ­ q u els le grand r ô le du roi M agnus, in te r­ p r é té par M. J u n osza -S tq p ow sk i. L e rô le de la fa v o rite r o y a le es t jo u é par M m e P r z y b y lk o - P o to ck a , qui est con sid érée, à ju s te titre, com m e la plu s brillan te c o ­ m éd ien n e p olon a ise d e n os tem ps.

On d oit n o ter q u ’ en réserv a n t sa n ou ­ v e lle p iè c e à un th éâ tre p olon a is avant tou te au tre scèn e eu ro p éen n e, M . Shaw a voulu m arquer de la so rte sa sym p a th ie au m on d e d ram atique polon ais, d on t il a p p réc ie h a u tem en t le d eg ré de d é v e lo p ­ p em en t et la cu ltu re a rtistiq u e tr è s o r i­ ginale et p ro fo n d e.

(St. A .: „ F i g a r o " , 20.6.1929). *

T h e g én éra l le v e l o f th e p erform a n ce w as v e r y high in d eed , and the p la y is n ot l ik e ly to fin d a b e tte r in terp réta tion in L on d on . T h e v erd ict o f the P olish au ­ d ien ce, w hich in clu d ed th e P r ésid en t o f th e R ep u b lic, w as d istin ctly favou ra b le.

*

T h e a ftern oon and ev en in g p a p ers d e- v o te an unusual am ount o f Space to the criticism o f last n igh t’s p rem ière o f B e r ­ nard S h aw ’s n ew pla y, „T h e A p p le C art". This is on th e w h ole u n com m on ly fa v o u ­ ra ble, and th e p la y is d escrib ed as a s é ­ riés o f m ost b rilia n tly w itty d ia logu es which fa scin a te and ca p tiva te the au d ien ­ ce s a tten tion from beginn in g to end.

A s th e lead in g m otiv e o f the p la y is

to sh a tter b e lie f in m o d e m p olitica l S y ­

stem s, e s p e c ia lly Socialism , it is th ought strange th at Shaw, w ho is reg a rd ed h ere as on e o f th e sp iritu al fa th ers o f th e B ri- tish L abour P a rty, should W rite such a p la y. I t b eco m es ev id en t that Shaw is a b ov e ail a th in k er and a p h ilo so p h er and n ot a d octrin a ire.

( , , M o r n i n g P o s t ” , 17.6.1929). *

T h e p rod u ction is sp len d id . It cou ld n o t be b etter, although it is a v e r y d if- ficu lt p la y to g e t a cross. T h e w h ole cast w o r k e d b ra v ely and e n tered into the sp irit o f the discu ssion, rely in g s o le ly on the w ord s o f th e p la y, sin ce th ere is so little a c tio n ; it w as n ot ea sy to sit still and le t the t e x t ro ll ou t sm o o th ly with m eaning. T h ree p la y e r s s to o d ou t from th e rest. M . J u n osza -S tq p ow sk i, as the K in g, resiste d ail a ttem p ts to o v e r p la y his rô le, and ga ve a som ew h a t qu iet, alm ost u n d ersta ted , rea d in g o f the part. O rinthia, p la y e d b y M m e M a rja P r z y ­ b y lk o - P o to ck a , w as g lo rio u sly glam o-

rous, g old en , and sp len d id fo r h er than- k le s s p a rt — th e p o ised and b eau tifu l r o y a l fa v o rite w ith b rain s: w hile the d é ­ m agogu e B o a n erg es w as a g rea t big bear with a m ob ile cin em atic com ic fa c e and a su prem e co n tem p t fo r p o lite s o c ie ty m anners, p la y e d b y M . B ogu sla w Sam ­ borski.

T h e au d ien ce fo llo w e d th e p la y with g rea t in terest, es p e c ia lly the first act, applauding and b rea kin g ou t into h ea rty lau ghter at sev era l ty p ic a lly Shavian jo k e s . T h e y ga ve a g rea t ov a tion to the p la y e rs at th e en d o f the first act. T he s c en ery , w hich is r e a lly b eau tifu l and ju st right, from th e form a i o ffic e to the p a le green fa v o u rite’s b ou d oir and the lo v e ly terra ce, ail in th e K in g ’s P a la ce, was also applau ded .

A U in ail, it w as a trium ph fo r the p rod u cer, th e p la yers, and the d irector, M. A rn o ld Szyfm an. but w h eth er it was a trium ph fo r M . Shaw th e English p r o ­ d uction w ill tell.

( „ T h e O b s e r v e r " , 16.6.1929). *

pbot. Brzozowski

B oa n erges, the S e creta ry o f T rade (B O G U S L A W S A M B O R S K I)

pbot. Brzozowski

A m anda, th e P o stm istress G en era l ( Z O F J A M O D R Z E W S K A ) T h e p la y w as v e r y w arm ly rec e iv e d on F rid a y night b y a distin guish ed au d ien ce. T he P r ésid en t o f the R ep u b lic o ccu p ied a b o x n ear th e sta ge, and was o b v io u sly d elig h ted b y m any o f the p o li­ tical w itticim s. T h e in terest su stain ed th rou gh ou t a p p ea red to rea ch its highest p itch in th e lon g first act, w hich was p la y e d w ith ad m irable gu sto. In g én éra l it m ust be said that the p o litica l a p p ea l o f th e p la y w as g r e a tly to the ta ste o f an au d ien ce so fam iliar, as to-n igh t, with th e p ro b lem s o f p erso n a l gov ern m en t.

T h e ren d erin g o f fun d a m en tal English pa rts a lw a ys p la c es a strain on the m ost ta len ted o f C on tin en ta l p e r fo r m e r s ; but

. the team c o lle c te d b y M . S zyfm a n , th e

en terp risin g D ir e c to r o f th e T ea tr P o l ­ ski, ga ve m a n fu lly o f its b est, and the g én éra l resu it m ust b e d escrib ed as con - sp icu o u sly su ccessfu l.

( „ T h e T i m e s " , 17.6.1929). *

D as W a rsch au er „T e a tr P o ls k i", hat g estern B ern ard Shaw s n eu es S tiick „ D e r K a iser von A m e r ik a " m it a ller A chtun g, S o rg fa lt und E h rerb ietu n g h erau sge- bracht, die sich fü r die W e ltp r e m ie r e ein es A u sla n d ers g eh ôrt. E s w ar sogar reich lich zu v iel E h rerb ietu n g. D en n die gu t 3

1/2

Stun den fü lle n d e D isk u ssion d ie- ser d rei p olitisch - p sy ch o lo g isch en S ch w a n k a k te w àren nur durch k ra ftig e r e s p e k tlo s e K ü rzu n gen zu ein er leid lich en B ü hn enw irkun g zu bringen.

D ie allzu en gen P r o b lèm e d er p a rla ­ m en ta risch en D em o k r a tie w erd en von dem u n d oktrin d ren a lten Iren am E x em - p e l d er en glisch en verfassu ngsm assigen M on arch ie ab gew a n d elt, bissig - w itzig b esp ieg e lt und zum S chluss in gera d ezu k o n serv a tiv er R ésign a tion u n g elôst g ela s- sen. Ein w o h lerz o g en er M on arch , d er Shaw s A p h orism en zum b este n zu g eb en hat, erw eist sich in sein en v erfa ssu n g s­ m assigen F u n k tion en als u n en tb eh rlich e S tü tze d er F ra k tion s - P a rtei und G e- w erk sch a ftsh a u p ter. D ie N eigung, sein e R o lle n och w eiter ein zu sch ran k en , treib t er ihnen m it D roh un g aus, dass er dann a b d an ken und selb st d en P a rlam en ta rier sp ielen w erd e. V o r d ieser A u ssich t sch r e c k t a iles zu rü ck . D ie g e lte n d e V er- fassung triu m ph iert. D ie v erein ig ten Staa- ten von A m erik a m eld en kurz vor Schluss d es S tü ck es sogar noch ihren W ie d e r e in - tritt in d es britisch e Im perium an. D er tü ch tige K ô n ig a b er z e ig t sich zum S chluss b ei d er K on igin und sch on v orh er den ga n zen z w eiten A k t hindurch bei sein er F reu n d in als ein ziem lich sch w ach - lich er M ann, w ie nun einm al aile M a n- n er es — nach Shaw — F rau en g e g en - ü ber sind.

L e id er z e ig t sich in d ieser D isku ssion z w isc h en K ô n ig und H erzen sd a m e, die ein D r itte l d es S tü ck es fü llt, nicht nur d er M on arch , son d ern auch d er D ich ter etw a s sch la frig. A u ch die K a b in ettssit-zu n gen d es en glisch en M in isterra ts sind ein w en ig lang und unfruchtbar. H a tte nicht d ér N am e d es b erü hm ten A u to r s au f d em T h e a te r z e tte l g esta n d en , so h atte stch das ziem lich v erw ô h n te W a rsch a u er P rem ieren p u blik u m , in d essen M it te man auch den poln isch en S ta atspra sid en ten , P r o f esso r M o scick i, seh en k ôn n te, kaum zu dem h ôflich en B eifa ll b ereit geseh en , denn es sich sch liesslich m it M ü h e abrang. G esp ielt w u rd e es ga n zen nicht sch lech t und von T rager d er H a u p trolle, J u n osza - S tçp ow sk i, sogar h ervorragen d . D ie p a r­ lam entarischen M in ister h ielten sich al- lerdin gs, tro tz Cham berlain und L lo y d - G eo rg e - M a sk en , m ehr an p oln isch e als an en glisch e V orb ild er. H era u szu reis- sen w ar das S tü ck , das Shaw im ü b er- ra sch en d en A b s tie g z eig t, auch dam it nicht.

(J. B.: „ V o s s i s c h e Z e i t u n g", 15.6.1929).

pbot Brzozowski

B albus, the H om e O ffice S e creta ry (J U L J A N K R Z E W IS rS K I) w ev er, are d ivid ed as to th e m erits of the p la y and its p ro b a b le su ccess.

( „ D a i 1 y N e w s " , 17.6.1929). *

T he first night o f M r. G e o r g e B ern ard Shaw ’s n ew p la y, „T h e A p p le C a rt", took

pbot. Brzozowski

P linius, th e C h a n cellor o f E x ch eq u er (H E N R Y K M A L K O W S K I ) sev era l foreig n P r ess corre sp o n d en ts w ere also th ere.

T h e p la y, which is a p ictu re o f p o li­ tical con d ition s in m ost cou n tries, e s p e ­ c ia lly in P olan d , w h ere reform o f p o liti­ cal con d ition s is p erh a p s th e m ost im p or­ tant q u estion o f th e d ay, w as a co n sp

i-pbot. Brzozowski

K in g M agnus, H is Q u een Jem im a and the A m erica n A m bassador, M r. Vanhattan (K A Z I M I E R Z J U N O S Z A - S T E P O W S K I, H E L E N A S U L IM A and F R A N C IS Z E K D O M IN IA K )

pbot. Brzozowski

K in g M agnus (K A Z I M I E R Z J U N O S Z A - S T Ç P O W S K I) p la ce at th e P o ls k i T h ea tre h ere to-nigh t.

T he translation u sed w as that b y M . S o ­ b ien iow sk i.

T h e brilliant au d ien ce in clu d ed m em ­ b ers o f th e B ritish L égation , o f th e B ri- tish co lo n y , and o f the d ip lom atie corp s, and sev e r a l P olish C ab in et M inisters. M a n y o f P o la n d ’s b est-k n o w n authors and

cu ous su ccess. It con tains, accord in g to the W arsa w P r ess, a sériés o f m ost b ril­ lia n tly w itty dia logu es, which fascin a te and ca p tiva te the a u d ien ce’s a tten tion from beginning to end.

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33

P O L O G N E L I T T E R A IR E

3

L e s d a n s e s p o 1 o n a i s e s

v u e s

p a r

Z o f j a

S t r y j e n s k a

d o w s k i", la p olon a ise et le k ra k ow ia k des p a n n ea u x parisien s ne fon t que p r é ­ lu d er à une oeu vre don t M m e S tryjen sk a vien t de nous en richir et qui se com p ose d'u n e série d 'a q u a relles réunies sous le titre d e ,,D anses p o lo n a is e s '1 (éd. ,,D ru- karnia N a ro d o w a " — „Im p rim erie N a tio­ n a le ").

Dans ch acun e de ses a q u arelles M m e S tryjen sk a présen te une sorte de m o n o ­ grap hie de l ’une des danses polon aises. A v e c un m erveilleu x sens des p a rticu la

-des biens de la cu ltu re d'u n e classe s o ­ cia le à une autre!

V o ic i en core l'a u b ergiste et sa fem m e exécu tan t la danse „ju iv e “ . U ne danse de pure in vention d 'a illeu rs, vu que, chez les Ju ifs orth od ox es, il est e x p re s ­ sém ent d éfen d u a u x hom m es de danser a vec les fem m es. M ais a vec q u elle p e r­ fection M m e S tryjen sk a a ren du ici la raideu r et la gau cherie des m ouvem ents qui caractérisent les person nes peu h abi­ tuées a u x ex ercices ph ysiques. (C ette ra

i-S T R Y J E i-S li-S K A : K o lo m y ïk a

rités ethnographiques, elle fix e des types et des costum es de danseurs et révèle d 'u n e fa ç o n fra p p a n te le ca ra ctère et la beauté d e ch acun e de ces danses, en en extrayant, si l'o n peut s'ex p rim er ainsi, la quin tessen ce des attitudes des m ou ve­ m ents et des gestes qu i la com posent. Chacune de ces a q u a relles form e à elle seule une pén étran te étu d e p s y c h o lo ­ giqu e d e tel p eu p le ou de telle race, p a rfois m êm e de tou te une cla sse socia le et de tou te une époqu e.

V o ic i la danse antique des „z b o u ï- n ik s" du Tatra, e x écu tée p a r le m on ta ­ gn ard d e la légen de, tenant une petite h ache (une sorte de p io le t) d'u n e main, et un p isto le t de l'autre. Et v o ilà la danse m od ern e des m ontagnards qui l'exécu ten t, vêtus de leurs pittoresq u es costum es.

Puis, c'est le k ra k ow ia k p lein de v i­ vacité, de verve, de crân erie. L ’hom m e m ûr des pan neau x parisien s y prend l'a sp ect d'u n jou ven cea u , la jeu n e p a y ­ sanne aux form es lou rdes, un peu v u l­ gaire, s ’est tran sform ée en une gen tille jou v e n ce lle à la ta ille b ien prise. Leurs costum es sont égalem ent m oins fan ta i­ sistes, plus con form es à ce qu'ils sont dans la réalité. L e danseur est c o iffé d une p etite toq u e rou ge, garnie de p lu ­ m es de p a on et d e rubans de cou leur; il p o rte une la rge cein tu re de cuir, orn ée de disques de m étal. Sa danseuse a une co iffe , une guim pe et e lle p o rte au cou des collie rs d e p erles de cou leur.

La polon a ise, elle aussi, s ’est tran s­ form ée en s'écartant de la d escription cla ssiq u e q u 'on en trou ve dans „M essire T h a d é e ". Les danseurs on t changé de pla ce, leu rs costum es ne sont plus les mêm es, leurs coiffu res in solites ont d is ­ paru. C epen dan t l'essen tiel en a subsisté. L a danseuse est d é c o lle té e et fardée, elle p o rte de lon gu es b ou cles d 'o r e ille et une p e n d eloq u e au cou, sa ta ille est prise dans un corp s d e b a lein e; une crin olin e, des m anches b ouffan tes, un p etit éven ­ tail à la main, des gants bla n cs, de p e ­ tits souliers n oirs à hauts talons. E lle tend, a vec une p oin te de tim idité, sa m i­ n uscule m ain à son danseur. C elu i - ci, vêtu d'u n e rob e à l ’orien ta le (d'u n „k o n - tu s z "), cein tu ré d'u n e éch a rpe lam ée d'or, chaussé de bottes d e m aroqu in doré, ca ­ resse d'u n geste m a gn ifiq u e sa lon gue m ou stach e grise. N ous som m es là à la lim ite de d eu x époq u es, au m om ent où le m on de „sa rm a te“ , celu i de la vieille P olog n e, ga rd e en core tou te sa sève, en com m en çant tou tefois à s’assim iler la f i ­ nesse des m anières et l'élég a n ce fra n ­ çaises. C 'est le m om ent où ,,la gent m ou ­ sta ch u e" s'a p p rête à céd er le pas à „la gent à perru q u e".

Et v o ic i la p o lk a dansée dans qu elq u e fau bourg, a u x sons d'u n a ccord éon . On y sent passer un s o u ffle d e jo ie p o p u ­ laire, corsée d e stim ulants raffin és de sensualité, ém anations des grandes villes. Q u elle m erveilleu se étu de sur le passage

deur et cette gau cherie fon t des d a n ­ seurs presq u e d eu x m arionnettes d e b o is ). A v e c cela, les d eu x danseurs exécu ten t leu r danse dans un recu eillem en t r e li­ gieux.

V o y e z m aintenant la ,.k o 1 o m y ïk a ", si v ive et si p lein e d entrain. L e jeu n e dan ­ seur m et un genou en terre, faisant to u r­ ner sa danseuse autour d e lui. La jeu n e fille, am usée, tou te rose, rit gaîm ent, des rubans d e cou leu r flotta n t autour de sa tête. Les d eu x figures des danseurs sont liées 1 une à 1 autre d'u n e fa çon ch a r­ mante.

Enfin, c'est le „k o u y a w ia k “ , gra ve et p osé; c'est l ’étourdissant „o b e r e k “ et la danse des danses, le „m a z o u r". L e co u p le de danseurs sem ble se détacher du s ol: le jeu n e h om m e secou e sa crin ière b lon d e, la jeu n e fille lui rit. E lle est b elle, ses sourcils sont noirs, ses jou es sont roses de joie. Ses tresses, d ’un n oir bleuâtre, flotten t au gré du vent com m e de petits pa villon s, ses ju pes froufrou ten t. Chacun des d eu x danseurs em p orté par l'éla n de la danse, p lo n g e les y e u x dans ceu x de 1 autre. Jam ais, je crois, un a bandon à la danse, aussi jo y e u x , aussi p roch e de 1 e'xtase et de 1 oubli, n ’a été re p ré ­ senté d'u n e m anière plus brillan te.

G A V A R N I : M a zou rk a

C e que les polon a ises, les m azourkas, les obereks, les k ra k ow ia k s et les k ou y a - w iaks de C hopin, de M on iu szko, d e W ie - n iaw ski et de R ô z y ck i représen ten t p ou r la m usique polon a ise; ce que les d escrip ­ tions des danses diverses, faites par M ic- k iew icz et par R eym ont, sont p ou r la littérature; les a q u arelles d e M m e S try ­ jen ska le sont dans le dom aine de la pein tu re: — une sp len d id e g lorifica tion des danses polon aises.

M iecz y sîa w W allis.

Com m e tous les Slaves, les P olon a is aim ent la danse. Leur grâce, leur adresse, leu r p r é d ile ctio n p ou r les ex ercices p r o ­ p res à d é v e lo p p e r l'a gilité et la sou p lesse d u corp s en fon t des danseurs - nés. D ’autre part, leu r vivacité, leu r ga îté in ­ soucian te, leu r fa cu lté de s'aband onn er au m om ent présen t im prim ent à leur dan se un ca ra ctère de vigueur, d 'a rdeu r et de p assion q u 'on ne ren con tre que ch ez un n om bre d e p eu p les très restreint. Q uoi q u 'il en soit, la dan se a jo u é dans

d'un e fa çon in im itable la p olon a ise dans son „M essire T h a d é e ", R eym on t, des d a n ­ ses d ’une n o ce paysan ne, dans ses „P a y - sans“ , et une polon a ise, dans son „A n n é e 1794".

D es peintres polon a is ont pein t aussi bien des fois les danses p olon a ises, sur­ tou t la p o lon a is e et le m azour. A x e n to - w icz a fix é sa m iroitan te vision d '„ o b e - re k ", dansé a vec une ra p id ité v e rtig i­ neuse devant une ch aum ière d e la M a- zov ie, a u x sons d ’un v iolon , d'u n e con

tre-lu stration s d 'u n con te un peu lib re de K azim ierz T etm a jer: „C om m en t une bonn e fem m e berna le d ia b le ", nous trouvon s d eu x petites vignettes de M m e S try je n ­ ska, b la n c et noir, représen tan t un trio de m on tagnards dansants, une fem m e et d eu x hom m es. M algré leurs dim ensions si restreintes, ces vignettes peu ven t être com ptées parm i les oeu vres les plus achevées de M m e S tryjen sk a , grâ ce à la b eauté de leur com p osition ornem entale, à la p e rfe ctio n du rythm e des taches et des lignes, au naturel des gestes et des attitudes, à l'a rt suprêm e de m arquer le com iq u e dans l'e x p re s s io n du visage. D e plus, ce qui est en core une ch ose très rem arqu able, M m e S try jen sk a a réussi à d écou v rir aussi bien dans cette danse d e m on tagnards que dans c e lle des b o n ­ nes fem m es (un dessin faisant p a rtie des

rubans et d'u n e énorm e aigrette d e p lu ­ mes d e pa on ; il lève la m ain d roite d'un geste p le in d 'a b a n don . La danseuse p orte une im posante c o iffe garnie de rubans, une guim pe fen d u e sur la p oitrin e; elle est fra îch e et gailla rd e, charnue, p otelée, verm eille, e lle ap p u ie la m ain gauche à la hanche, tandis que d e la m ain d roite e lle p in ce sa ju p e ra id e d 'em p ois et m on tre toutes ses dents à son danseur dans un la rge rire p lein de coq u etterie. Et v o ici la p olon a ise. Le danseur porta n t une la rge co iffu re à aigrette d e plum es d e h éron (la „k o n fe d e r a tk a " ), une rob e à l'orie n ta le (le ,,k on tu sz"), ceinturé d'une éch arpe lam ée d 'o r, chaussé d e bottes à revers d e m aroqu in cram oisi, un sabre orien ta l (,,la k a ra b e la ") au côté. D e la m ain gauche il frise sa lon gu e m oustache grise, tandis q u 'il présen te la d roite à sa

S T R Y J E N S K A : .P olon a ise

basse et d'un tam bour. S k ocz y la s a re ­ présen té dans un d e ses b ois les m ieux venus et le plu s gén éralem en t connus, uiie „d a n s e de zb ou ïn ik s ". On y v oit le fam eu x b riga n d de la légen d e J a n osik exécu tan t un en trech at et bond issan t au- dessus d'un foy er, une hachette de m on ­ ta gn a rd (la „c iu p a g a ") dans une de ses mains, un p istolet dans l'autre. U ne c o r ­ nem use (la ,,k ob za “ ) et un v io lo n l'a c ­ com pagnent.

La beauté des danses polon a ises

a fra p p é aussi les pein tres étrangers. N orblin , p ein tre fra n ça is qui séjou rn a et trava illa en P o lo g n e p en da n t la p é ­ rio d e qui s'éten d en tre 1774 et 1804, nous a légu é l'esq u isse d'un e p olo n a is e dansée en costum es polon a is dans une sa lle de bal. G a va rn i a fix é, dans un de ses ch a r­ m ants dessins, une m azourka, cette é lé ­ gante va riété du m azour, a d o p té e par les salons.

C ependant, person n e n 'a m anifesté dans ce gen re une te lle fantaisie, un tel élan, une te lle intu ition des types, des attitudes, des gestes, des costum es, p e r ­ sonne n ’eut plu s d e verve et d 'e n jo u e ­ ment que M m e Z o fja S try je n s k a * ). C ’est elle, p lu tôt que person ne, qui était p r é ­ destinée à d even ir le pein tre p a r e x c e l­ len ce des danses p olon a ises. T ou t l'y p orta it: sa jo ie de vivre, tou te païenne, dion ysia q u e, son co lo ris d'u n e ga îté e x u ­ bérante, son attrait vers tou t ce qui est paru re et ornem ent, son in épu isa b le fa n ­ taisie et sa charm ante allégresse. O n peut dire aussi que la danse, rega rd ée com m e une ém anation du désir am ou reu x, com m e un ex u toire du tr o p -p le in de l'én erg ie, du tem péram ent ou, tou t sim plem ent, com m e une m a n ifestation d'u n e jo ie de vivre élém entaire, a été un su jet qui co n ­ venait pa rfaitem ent à l ’in d ivid u a lité de M m e S tryjen sk a . T ou s ces traits sont ceu x des danses p op u la ires, à q u oi vien ­ nent s ’a jo u te r en core la rich esse p itto ­ resq u e des m ouvem ents et des gestes, la v a riété et le ch atoiem ent des costum es. B ref, la danse p olon a ise a trou vé en la person ne de M m e S tryjen sk a son pein tre inégalable.

La dan se réa p p a ra ît b ien souvent dans l'o e u v re d e M m e S tryjen sk a . Les p r e ­ m iers dessins qui on t attiré sur elle l'a t­ tention, étaient des vignettes représen tan t des danses p op u la ires. Ces vignettes c o n ­ tenaient d é jà en germ e à peu près to u ­ tes les qualités de ses créa tion s p o s té - i rieures. Ce qu i y fra p p a it c'éta it une im ­ p étu osité forcen ée, une dynam iqu e fu ­ rieuse. On était ém erveillé d 'y voir, saisis sur le vif, des ty pes p olon a is, le p it to ­ resq u e des costum es des paysan s et des n obles, une hum eur badin e, une fan taisie in épu isable.

Q uelqu es années après, parm i les

il-*) com p. ,.P olog n e L ittéra ire", nr. 6.

..N oces cra cov ien n es") leu r ancien ca ra c­ tère rituel, bien o u b lié a u jou rd 'h u i; elle a su rem onter, à travers la la ïcisa tion u ltérieu re d e la danse, ju sq u 'à ses o r i­ gines les plu s recu lées, ju sq u 'à la p é ­ rio d e où la dan se con stituait un rite re ­ ligieu x.

D ans une des illu strations de la lé ­ gen de de ,,M essire T w a r d o w s k i" (le Faust p o lo n a is ), c'est un d é filé de cou p les d a n ­ sant le m azour, d on t la vision ém erveille

le spectateu r p a r la légèreté, la fantaisie et le charm e des m ouvem ents.

La p a rtie cen trale d e l'u n des d eu x trip tyq u es des grands pan neau x qui o r ­ naient le p a v illo n polon a is à l'E x p o s i­ tion In tern a tion ale des A rts D écora tifs à Paris en 1925, est o ccu p é e par des ta ­ b lea u x qui représentent, l'u n une danse paysanne, le k rakow iak, l'a u tre une danse de n obles, la polon a ise. V o ic i le cou p le dansant le k ra k ow ia k : le danseur est c o iffé d'u n e sorte de to q u e à b ord s ca r­ rés, ,,la ro g a ty w k a ", garn ie d e larges

danseuse. C e lle -ci est co iffé e d 'u n ch a ­ peau d e fan taisie et vêtue d ’une rob e à traîne. Svelte, élancée, fard ée, elle met sa p etite m ain dans c e lle d e son danseur en m inaudant et en coqu etant. Cette p o ­ lon aise sem ble illu strer le dern ier chant de ,,M essire T h a d é e " d e M ick iew icz. Q u oiqu e la danseuse ra p p elle p lu tôt T e - lim ena, coq u ette sur le retour, que la tou te jeu n e Z osia, le danseur, lui, fait bien songer à P o d k o m o rz y , don t ,,les

bottes rou ges tranchaient sur le gazon, la ,,k a ra b ela " jeta it un v if é cla t et la rich e cein tu re scin tilla it".

Ce qui fra p p e dans les d eu x danses c est un ca ra ctère m i-fantaisiste des c o s ­ tumes et une hum eur jov ia le, qui se m a ­ n ifeste surtout dans la co n cep tion du co u p le paysan.

C epen dan t les illu strations des dan ­ ses p op u la ires, les vignettes représentant

les danses d e m ontagnards dans le

,,C onte d'un e bon n e fem m e qui berna le d ia b le ", le m azour dans „M essire T w a

r-S T R Y J E N r-S K A : P olk a S T R Y J E N S K A : M azou r

la vie p o lo n a is e d ’a u trefois un rô le très im portan t et e lle con tin u e à le jo u e r de nos jou rs dans la v ie du p eu p le polon a is.

L 'h istoire des danses p olon a ises reste e n core à écrire. P arm i les danses an cien ­ nes, c e lle qui nous est le m ieux con nu e c ’est la polon a ise. Les étrangers a d m i­ raient la grâ ce que les P o lo n a is d é ­ p lo y a ie n t à l'ex écu ter. U n F ran ça is qui a vu danser la p olo n a is e au débu t du X V I I -e s. dit à ce p r o p o s : „ J e n 'a i vu jam ais rien d e plu s grave, de plus d ou x, ni d e plu s re sp ectu eu x ", L ’E u rop e en­ tière a d o p te la p o lon a is e dans la d eu ­ x ièm e m oitié du X V I I I -e s., le m azour et la cra covien n e, dans la p rem ière m oi­ tié du X lX - e s., ce dont fon t fo i ces nom s m êm es qui ont passé dans la p lu p a rt des langues eu ropéen nes. (Q uant à la p olk a , on sait bien q u 'e lle est d 'orig in e tchèqu e et n on pa s p olon a ise, son n om venant du m ot tch èq u e „p u lk a " — la m oitié). O utre ces danses qui on t pén étré sur l ’estra d e et sur les parqu ets des salons eu ropéen s, il existe une quantité de d a n ­ ses particu lières à ch acun e des p rovin ces historiqu es de la P olog n e. Ce sont des danses p o p u la ires: ,,1’o b e re k ", ,,le k ou ya - w ia k ", ,,la k o lo m y ïk a ", diverses danses de m ontagnards, a vec le „z b o u ïn itz k i",

N O R B L IN : P olon a ise

dan se des brigan ds h éroïq u es du Tatra, à leur tête.

La beauté d e ces danses attira plus d'u n e fois l'a tten tion des m usiciens, des poètes et des pein tres. Les ca den ces et les airs des danses cam pagnardes d e la M a zov ie, d e la K ou y a v ie et de la P etite P o lo g n e in sp irèren t quantité de p o lo n a i­ ses, d e m azourkas, d 'ob erek s, d e k ra k o ­ w iaks et de k ou ya w iak s à des co m p o s i­ teurs polon a is com m e C h opin , M on iu sz­ ko, W ien ia w sk i et R ô z y ck i. Parm i les écrivains polon a is, M ick ie w icz a décrit

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